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La Christologie selon l'Esprit et le nouveau rite de la consécration épiscopale. Brochure de 28 pages. ISBN : 2-8162-0437-7 saint-remi.fr/…/1569-linvalidit… Introduction Cette année, le 18 juin 2018…Plus
La Christologie selon l'Esprit et le nouveau rite de la consécration épiscopale.

Brochure de 28 pages.
ISBN : 2-8162-0437-7

saint-remi.fr/…/1569-linvalidit…

Introduction
Cette année, le 18 juin 2018 marquait le cinquantième anniversaire de la
« promulgation » par Paul VI de la Constitution apostolique « Pontificalis Romani Recognitio ». Cette constitution a aboli le rite traditionnel de consécration épiscopale et l’a remplacé par un produit artificiel, un rite sans précédent dans l’histoire de l’Église catholique romaine. Pour cela, toutes sortes de faux prétextes ont été mis en avant. Le plus connu d’entre eux est que le nouveau pontifical est un chef d’œuvre de la liturgie orientale traditionnelle et donc un monument de l’œcuménisme. Heinzgerd Brakmann, alors chargé de cours à l’Université de Bonn, s’est réjoui, dans un essai, de ce nouveau rite de consécration épiscopale, bien qu’il eût par ailleurs fourni la preuve que ce rite trouvait son origine dans la littérature pseudo-apostolique et pseudo-épigraphique .
Toutes les comparaisons avec les rites pour lesquels on prétendait qu’il était lié n’ont été faite que d’un point de vue plus littéraire et poétique ; les différences de nature dogmatique par rapport à la doctrine sur le Christ et sur le Saint-Esprit n’ont
même pas fait l’objet d’un coup d’œil. Mais un examen plus approfondi révèle que cet ordre nouveau piétine la doctrine de l’Incarnation du Verbe éternel et mutile le Saint-Esprit. Ce rite s’adresse donc à un soi-disant dieu, qui n’est pas notre Dieu de la Révélation, cette Révélation qu’Il a confiée à l’Église catholique. Par conséquent, le rite ne peut être qu’invalide et détruit la succession apostolique des évêques.

Un élément central de la nouvelle forme de consécration épiscopale est l’expression « spiritus principalis ». L’« Église » du Concile Vatican II n’a pas jugé nécessaire de définir cette expression (y compris dans ses traductions en langue vernaculaire) de manière contraignante. Pourquoi cette expression est-elle si importante
pour elle ? Qu’est-ce que cela signifie pour la secte conciliaire ? Et même si nous-mêmes et d’autres ont écrit des livres sur la question de l’invalidité du nouveau pontifical en question il y a bien des années, jusqu’à présent nul ne s’est préoccupé de ce qu’est la doctrine de cette nouvelle « Église » concernant le Saint-Esprit, si on la considère en regard du « spiritus principalis ». Qui ou quel est cet « esprit » ? Étrangement aucune traduction contraignante de cette expression en langue vernaculaire, qui pourrait apporter quelque clarté, n’est disponible, et en français on la traduit par « l’Esprit qui fait les chefs ». « l’Esprit qui fait les chefs ».

Nous avons vu, par le passé, que, pour six raisons différentes, ce nouveau rite est nécessairement invalide. Aucune n’a été réfutée, à notre grande satisfaction. Dans ce livret assez court, nous nous intéresserons principalement à la question de savoir en quoi l’invalidité est liée au « spiritus principalis ». En fait, nous tomberons sur une septième cause d’invalidité : la « secte conciliaire » ne fait aucune distinction entre la cause formelle du souverain-sacerdoce dans le Christ lui-même et la cause formelle du sacerdoce d’ordination des apôtres. Même des catholiques de tradition
pourraient être surpris d’entendre que la différence est infinie. C’est en effet la différence qui existe entre d’une part l’existence infinie et non créée de Dieu qui s’est fait homme, une existence qui est celle du Verbe éternel incarné ; et d’autre part la puissance finie, créée du caractère sacerdotal, qui ne confère qu’une participation limitée au sacerdoce du Rédempteur.

La nouvelle forme nie ce dernier fait et le remplace par autre chose. Elle voit la cause formelle de l’ordination sacerdotale du Rédempteur, comme celle des apôtres et de leurs successeurs, dans une seule et même chose : dans le « spiritus principalis » ! C’est ce dernier qui devrait alors être le vrai prêtre, et non pas Jésus de
Nazareth, car la dépendance du Christ à l’égard du « spiritus principalis » ne serait pas différente de celle des apôtres. Le prêtre ordonné ne pourrait alors pas agir, en vertu du caractère sacerdotal d’ordination, « en la Personne du Christ » ; au contraire, selon la forme Novus Ordo, le Christ et les apôtres travailleraient de manière identique à travers le « spiritus principalis ». Un lien direct entre le sacerdoce catholique et le Christ ne pourrait donc pas exister, parce que le Christ et les prêtres ordonnés auraient leur relation propre et parallèle avec le « spiritus principalis ».

Cette seule considération tient du blasphème ! Le nouveau rite de consécration épiscopale agit comme si le vrai Dieu-Homme Jésus-Christ avait besoin d’une puissance étrangère pour son œuvre rédemptrice. C’est une violation du sanctuaire du plus haut degré, l’abomination de la désolation dans le lieu saint, dont le Sauveur nous a averti. Les doctrines des grands conciles œcuméniques sont renversées comme si elles ne valaient pas plus que du papier. Il faut ici souligner en particulier le grand Concile d’Éphèse, mais aussi le Second Concile de Constantinople, où déjà eut lieu et fut décidée la première controverse concernant la procession du Saint-Esprit du Père et du Fils (filioque), mais peu d’historiens veulent s’en rendre compte. Le nouveau rite de « consécration épiscopale » est un rite d’initiation luciférien qui nie la Divinité du Christ à l’instant même où il prétend conférer le sommet du sacerdoce de la Nouvelle Alliance ! Ce livret est donc consacré à ce sujet, et tous les lecteurs qui sont intéressés par de plus amples informations sont encouragés à étudier les livres et les pages web référencés à la fin de la brochure, et qui fournissent des sources riches.
Maximos101 et 1 autre utilisateur citent cette publication