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News au 21 mai 2020

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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Mai - 8:09

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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Mai - 9:24

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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Mai - 10:19

- 1 -
RIEN de NOUVEAU SOUS le SOLEIL

La pensée unique règne partout, sur les réseaux sociaux, sur les forums comme sur Gloria.TV. Notre espace de liberté se rapetisse de jour en jour, ce qui est normal du fait de la Grande Apostasie et que nous nous rapprochons du terme. En effet, il sera de plus en plus difficile de s'exprimer car tout ce qui ira contre la pensée unique sera supprimée : c'est la sur-censure. Cela, il faut le savoir, et quand on le sait, on peut plus facilement se tirer de leurs pattes griffues. Ceci dit, jusqu'à temps que l'Antéchrist tombe dans la fosse, un seul remède nous reste, et si nous ne l'employons pas, nous serons infailliblement pris dans leur filet, et ce remède, c'est la récitation du CHAPELET QUOTIDIEN.
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Mai - 15:46

- 2 -
News au 21 mai 2020 BXVI-Cover-1

Dans le nouveau livre,
Benoît XVI confirme sa démission,
mais s’accroche à la théologie confuse

Dans les écrits du Concile Vatican II, et ceux des papes post-conciliaires, il est difficile de ne pas déceler une certaine dérive vers une obscurité croissante du langage. Lorsqu’on revient en arrière et qu’on lit des encycliques plus anciennes, ou des bulles papales de conciles antérieurs, ce qui frappe par contraste, c’est la clarté et la précision des textes. Même lorsque la langue utilisée présente un certain aspect archaïque, les concepts sont exprimés de manière immédiatement compréhensible. Il semblerait que la théologie moderne (et moderniste) ait un effet circonstanciel sur l’esprit.

Le pape Benoît XVI, bien que certainement plus clair que nombre de ses contemporains, n’est cependant pas à l’abri d’une sorte de flou qui peut parfois être frustrant. Je n’ai jamais ressenti cela avec autant de force que lorsqu’il répond à des questions sur la question très controversée de sa démission de la papauté, et sur le symbolisme étrangement provocateur de sa vie depuis lors.

Aujourd’hui, dans une nouvelle interview du journaliste allemand Peter Seewald, nous le voyons aborder à nouveau ce sujet. Et une fois de plus, il réitère son affirmation selon laquelle il a vraiment démissionné, mais introduit ensuite un point d’interrogation en parlant de son maintien de la “dimension spirituelle” de la papauté.

Quoi que cela signifie.

Le texte complet du livre, qui vient de sortir en allemand, ne sera pas disponible en anglais avant novembre. Pour l’instant, nous devons donc nous contenter d’en traiter des extraits traduits.

Un article sur le livre sur le site catholique allemand Katholiche.de indique clairement que Benoît XVI nie que la corruption du Vatican ou le scandale des “Vatileaks” soient les raisons de son abdication. “Ma démission n’a absolument rien à voir avec tout cela”, dit-il à Seewald.

L’article poursuit en expliquant que Benoît a créé une éventualité qui provoquerait sa démission automatique s’il devenait inapte :

Au contraire, il lui est apparu clairement vers la fin de sa papauté que, outre un début de démence possible, “il y avait d’autres signes possibles d’une capacité insuffisante pour le bon déroulement de la fonction”.

Dans ce contexte, le pape émérite a divulgué qu’il avait signé, tout comme ses prédécesseurs Paul VI et Jean-Paul II, une lettre de démission conditionnelle “pour cause de maladie, qui rendrait impossible une action adéquate de la fonction”.

Joseph Razinger avait déjà fait cela “relativement tôt” au cours de son pontificat, à partir de 2005.

Benoît XVI poursuit en abordant des questions concernant la création extrêmement nouvelle (et déroutante) de la fonction de “pape émérite”, qu’il compare aux évêques qui prennent leur retraite pour des raisons d’âge tout en conservant un titre émérite.

Dans un résumé plus complet du livre sur LifeSiteNews (je vous recommande vivement de le lire en entier, il est très bon), Maike Hickson se concentre sur cette partie de l’interview, où l’ancien pape montre son irritation, une fois de plus, à ces questions :

Peter Seewald fait remarquer à Benoît que certains historiens de l’Église critiquent le fait qu’il se nomme lui-même “Pape émérite”, puisqu’un tel titre “n’existe pas, d’autant plus qu’il n’y a pas deux papes”. Après avoir dit qu’il ne voit pas pourquoi un historien de l’Église devrait en savoir plus sur ces questions que quiconque – après tout, ils “étudient l’histoire de l’Église” – , Benoît XVI cite le fait que “jusqu’à la fin du Concile Vatican II, il n’y a pas eu non plus de démission de la part des évêques”.

Il s’agit d’une référence apparente à sa correspondance avec le cardinal Walter Brandmüller en 2017. Dans cet échange, Benoît a répondu aux questions sur la fonction de “pape émérite” de l’ancien président du Comité pontifical pour les sciences historiques avec un ton résolument tranchant :

“Éminence !” a-t-il commencé. Vous avez dit qu’avec le “pape émérite”, j’avais créé une figure qui n’avait pas existé dans toute l’histoire de l’Église. Vous savez très bien, bien sûr, que les papes ont abdiqué, bien que très rarement. Qu’ont-ils été ensuite ? Le pape émérite ? Ou quoi d’autre ?” …

Avec le “pape émérite”, j’ai essayé de créer une situation dans laquelle je ne suis absolument pas accessible aux médias et dans laquelle il est tout à fait clair qu’il n’y a qu’un seul pape”, a-t-il écrit. “Si vous connaissez un meilleur moyen, et que vous croyez pouvoir juger celui que j’ai choisi, dites-le-moi”.

Pour en revenir à l’analyse de Hickson sur l’interview de Seewald, nous constatons une cohérence de la pensée de l’ancien pape avec cet échange antérieur, même si elle est un peu moins brusque :

C’est là que le pape Benoît établit ensuite une comparaison avec la papauté. Car, ajoute-t-il, un tel évêque à la retraite “n’a plus de siège épiscopal actif, mais se trouve toujours dans une relation particulière d’un ancien évêque avec son siège”. Cet évêque à la retraite, cependant, “ne devient donc pas un second évêque de son diocèse”, explique Benoît XVI. Un tel évêque a “complètement abandonné sa charge, mais le lien spirituel avec son ancien siège est maintenant reconnu, également comme une qualité juridique”. Cette “nouvelle relation avec un siège” est “donnée comme une réalité, mais se situe en dehors de la substance juridique concrète de la fonction épiscopale”. En même temps, ajoute le pape à la retraite, le “lien spirituel” est considéré comme une “réalité”.

“Ainsi”, poursuit-il, “il n’y a pas deux évêques, mais un seul avec un mandat spirituel, dont l’essence est de servir son ancien diocèse de l’intérieur, du Seigneur, en étant présent et disponible dans la prière”.

“Il n’est pas concevable qu’un tel concept juridique ne s’applique pas également à l’évêque de Rome”, déclare explicitement le pape Benoît, précisant ainsi que selon ses propres idées, il a pleinement démissionné de sa charge papale tout en conservant une “dimension spirituelle” de son office.

Il compare son concept de pape émérite à une image bucolique de sa patrie, la Bavière, en disant qu’il y a un “changement de générations” qui se produit lorsqu’un père d’une famille d’agriculteurs abandonne sa maison et la gestion de la ferme tout en restant dans une habitation plus petite sur la terre.

C’est-à-dire, écrit Hickson à propos de l’analogie de Benoît, que l’aspect “fonctionnel” de la paternité peut changer, et non sa partie “ontologique”.

Ce concept pose bien sûr des problèmes théologiques, comme le fait remarquer Hickson, le théologien du Vatican et ancien consultant de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Don Nicola Bux, dans ses commentaires sur LifeSite :

“À mon avis, l’un des aspects les plus problématiques serait l’idée, implicite dans l’acte du pape Ratzinger, que la papauté n’est pas une fonction unique et indivisible, mais, au contraire, une fonction divisible qui peut être “déballée”, en ce sens qu’un pape peut choisir de renoncer à certaines fonctions, en gardant pour lui d’autres, qui ne seraient alors pas transmises à son successeur. Une idée clairement erronée”.
[…]

“La comparaison de la charge papale avec la charge épiscopale en ce qui concerne l’abdication de la charge papale n’est pas correcte. L’office épiscopal est conféré par l’ordination ou la consécration épiscopale, ce qui imprime un caractère indélébile dans l’âme de l’évêque. Ainsi, bien qu’il puisse être relevé d’une responsabilité pastorale particulière, il reste toujours évêque. La charge papale est conférée par l’acceptation de l’élection au Siège de Pierre, c’est-à-dire par un acte de la volonté de la personne élue, acceptant l’appel à être le Vicaire du Christ sur terre. A partir du moment où la personne élue y consent, elle a la pleine juridiction du Pontife Romain”.

Si la personne élue n’est pas un évêque”, a poursuivi Mgr Bux, “elle doit être immédiatement consacrée évêque car la papauté implique l’exercice de la fonction épiscopale, mais elle est Pape dès le moment où elle consent à l’élection. Si la même personne, à un certain moment, déclare qu’elle ne peut plus répondre à l’appel pour être le Vicaire du Christ sur terre, elle perd la charge papale et retourne à l’état dans lequel elle était avant de donner son consentement pour être le Vicaire du Christ sur terre”.

Si l’analyse de Bux est clairement théologiquement correcte – comme il l’explique plus loin dans l’article de Hickson, la papauté n’imprime pas un caractère indélébile sur l’âme comme le font les Ordres sacrés – je ne suis pas entièrement convaincu que l’argument de Benoît soit ici strictement théologique.

Je soupçonne, même si je doute que nous le sachions jamais vraiment, qu’il pense en termes de symbolisme, et non de sacrements. Une sorte de mysticisme amorphe qui, selon lui, lui permet de conserver une partie non juridique de ce qu’il a perdu – ou, il faut le dire, volontairement abandonné.

Ma propre analyse des diverses remarques de Benoît sur son abdication au fil des ans a brossé, à mon sens du moins, un tableau assez clair : un homme qui était avant tout un universitaire – un théologien, un penseur, et non le “panzerkardinal” ou le “Rottweiler” que ses ennemis, pour la plupart, auraient voulu nous faire croire. Je ne pense pas qu’il ait jamais voulu la fonction de papauté, mais il l’a acceptée gracieusement, sachant dès le départ, après une longue carrière au Vatican, qu’il était vulnérable aux machinations des plus sinistres courtisans et acteurs de pouvoir de la cour du Vatican. Souvenez-vous de son plaidoyer au début de sa papauté pour que les fidèles prient pour lui, qu’il “ne fuie pas par crainte des loups”.

Il savait ce qu’il allait affronter et à quel point son tempérament était adapté ou non à ce défi. Je me souviens également de la fois où il aurait dit à l’évêque Fellay de la FSSPX, qui l’avait, comme le raconte l’histoire, pressé dans un rare moment de mettre fin à la crise de l’Église, “Mon autorité s’arrête à cette porte”.

C’était un homme qui se sentait enfermé, entouré d’ennemis, incapable d’exercer le pouvoir de son office pour percer la bureaucratie et les manigances de ses pairs. Il ne se sentait pas non plus capable de répondre aux exigences d’une vie sous les feux de la rampe. L’une des raisons invoquées pour sa démission est qu’il ne pouvait plus physiquement faire face aux exigences de voyage de la papauté moderne. (Pourquoi n’a-t-il pas simplement dit “Non, je suis le pape, donc le patron, et je n’y vais pas” est une autre question).

Ainsi, alors qu’il a raconté l’histoire de son abdication, par bribes, nous voyons émerger une image de l’homme : il se prend assez au sérieux en tant que théologien et intellectuel, mais se considère aussi comme inégalitaire face aux exigences de la papauté. Néanmoins, il est parfaitement conscient qu’à l’ère des médias mondiaux, personne ne le verra plus jamais, après 7 ans à la tête de l’institution, comme quelqu’un d’autre que le pape Benoît. Cela apparaît plus clairement dans son échange avec Brandmüller :

“Dans mon cas, il n’aurait certainement pas été judicieux de prétendre simplement à un retour au rang de cardinal. J’aurais alors été constamment aussi exposé aux médias qu’un cardinal – d’autant plus que les gens auraient vu en moi l’ancien pape”.
Il a ajouté : “Que cela ait été fait exprès ou non, cela aurait pu avoir des conséquences difficiles, surtout dans le contexte de la situation actuelle”.

Au moment où j’ai publié mon article sur les lettres de Brandmüller, j’ai noté combien ce dernier commentaire sur “la situation actuelle” était énigmatique. Mais maintenant, avec l’interview de Seewald en place, je pense que je vois à quoi il faisait référence.

Hickson écrit que Benoît dit à Seewald qu’il ne pèserait pas sur l’effort des quatre cardinaux des Dubia parce que cela “conduirait trop loin dans le domaine concret de la gouvernance de l’église et laisserait ainsi de côté la dimension spirituelle qui seule est encore mon mandat”. De même, il a déclaré qu’il regrettait que l’on dise qu’il intervient dans les débats, ou qu’on utilise des citations de lui pour tenter de montrer qu’il s’immisce d’une manière ou d’une autre dans la gouvernance de l’Église.

Et c’est vrai : on peut facilement imaginer les journalistes descendre sur le lieu où il aurait pu s’installer – la Bavière, peut-être – après être revenu au cardinalat. Ils l’auraient fait à chaque fois que Francis a fait une déclaration ou pris une décision controversée, voulant savoir ce que l’ancien pape pense, espérant les monter les uns contre les autres afin de susciter le genre de controverse qui fait vendre les nouvelles. En ce sens, son isolement au sein du Vatican avec sa propre force de sécurité est plus logique que jamais – mais pas sa conclusion que le maintien de ses titres et de ses attributions était nécessaire. Ces choses sont indubitablement confuses, et son obstination à les défendre sans sembler en envisager pleinement les conséquences est troublante. Ces décisions étaient, pour ne pas trop insister, une erreur – une erreur qu’il ne veut peut-être pas s’avouer à lui-même, et encore moins aux autres. Tout comme il a justifié beaucoup de choses qui se sont passées au Concile, en prétendant que les dommages étaient dus à des opportunistes ou en se ralliant au cri d’une herméneutique de continuité, plutôt qu’en admettant le triomphe du programme moderniste auquel il était lui-même partie.

Rendant les choses plus confuses, il reste un mystère sur ce qu’il pense que la soi-disant “dimension spirituelle” de la papauté pourrait être de la conserver, sans parler du fait qu’elle pourrait être un “mandat”. Si j’étais obligé de deviner, je dirais qu’il pense qu’il veut dire la prière pour toute l’Église, mais c’est aussi quelque chose qu’il aurait pu faire après être revenu à son état précédent, même si c’était derrière la sécurité des murs du Vatican. Il est en effet très étrange pour lui de s’accrocher à quelque chose qu’il a abandonné.

J’espérais qu’il s’agissait enfin de l’interview de Benoît qui a permis d’éclaircir les choses une fois pour toutes. Malheureusement, ce n’est pas le cas.

(Traduction : Site "Abbatah", page 7097)
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Mai - 15:59

- 3 -

[Quand les conciliaires se mettent à chicailler, cela donne ce que l'on peut lire ci-dessous. En effet, tout ceci est à côté de la plaque parce que les catholiques ne se conduisent pas en catholiques. Comprenne qui pourra...]

Analyse de l’ordonnance du Conseil d’État
ordonnant la reprise des cultes publics

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Le Conseil d’État français a ordonné au Premier ministre, Edouard Philippe – à la grande surprise des médias et même des évêques, semble-t-il – de modifier le décret interdisant les cultes publics dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire dans un délai de huit jours, dans une décision historique qui reconnaît les droits spécifiques attachés à la « liberté fondamentale » du culte public. D’ici à la semaine prochaine, les églises françaises devraient être autorisées à organiser des messes publiques et autres cérémonies religieuses, qui sont suspendues depuis la mi-mars en raison de la pandémie de COVID-19, au motif que leur interdiction n’est plus proportionnée à la guerre contre le coronavirus déclarée par Emmanuel Macron le 16 mars dernier.

La plus haute autorité administrative française a déclaré que le droit de se joindre à un rassemblement ou à une réunion dans les lieux de culte – et pas seulement celui de prier chez soi ou de prier individuellement dans un tel lieu de culte – « est une composante essentielle de la liberté de culte », et que la limitation de ces rassemblements constitue « une atteinte » grave et manifestement illégale » à cette liberté.

Cette décision est une gifle pour le gouvernement français, qui a montré le côté le plus sombre de son laïcisme en maintenant sine die des mesures strictes contre le culte religieux, et en particulier le culte catholique, malgré un déconfinement assez large qui a permis aux écoles primaires, aux commerces, aux boutiques et à la plupart des centres commerciaux ainsi qu’aux bibliothèques et aux petits musées de rouvrir depuis le 11 mai.

La décision est aussi une claque pour les évêques de France et leur « conférence » qui a fini – comme le montre de manière éclatante cette affaire – par phagocyter le pouvoir d’appréciation et de gouvernement de chaque évêque dans et pour son diocèse –, qui se sont délibérément abstenus d’attaquer le décret du 11 mai devant les tribunaux.

Au lieu de cela, le 1er mai, lorsque Edouard Philippe, détaillant les modalités de déconfinement, a annoncé sans ménagement qu’il n’y aurait « pas de messe avant le 2 juin », le président de la conférence épiscopale, Eric de Moulins-Beaufort, s’est contenté de faire une remarque : « On peut trouver cette décision exagérément prudente, mais il faut quand même l’appliquer. »

Eh bien, elle n’était pas « exagérément prudente » : elle était illégale et contraire aux droits des catholiques en France !

Le décret du 11 mai était allé encore plus loin en omettant de donner une date pour le retour du culte public.

Il faut rendre ici hommage à Bruno Gollnisch, l’un des requérants devant le Conseil d’Etat, qui a été le premier à travailler sur un recours. (Je mets à part celui de Civitas, intervenu très tardivement contre le premier décret de confinement du mois de mars.)

L’AGRIF, d’une part, puis quatre instituts sacerdotaux ou religieux attachés à la liturgie traditionnelle – la Fraternité Saint-Pierre, les Amis de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre représentés par deux chanoines de l’ICRSP, l’Institut du Bon Pasteur, et la Fraternité dominicaine Saint-Vincent-Ferrier – qui se sont associés d’autre part, ont eux aussi choisi de saisir le Conseil d’Etat selon la procédure du référé-liberté pour plaider en faveur des droits des fidèles.

La Fraternité Saint-Pie X (FSSPX) a également fait un recours d’urgence, demandant notamment le droit d’organiser des messes en plein air sur des terrains publics ou privés. Le Conseil d’État n’a pas voulu répondre définitivement à cette question, affirmant que « l’incertitude » quant à l’usage de ces lieux pour des messes publiques ne sont

Le PCD, ainsi qu’un groupe traditionaliste, Civitas et un groupe de laïcs catholiques de Metz dans l’Est de la France, ont également présenté leurs arguments devant le Conseil d’Etat.

La plupart portait sur l’atteinte manifestement illégale à la liberté de culte, avec des variations et des focalisations un peu différentes selon les requérants.

Les demandes des groupes et des individus cités ci-dessus ont été présentées du 12 au 14 mai et ont fait l’objet d’une large publicité, en vue de l’audience qui devait regrouper l’ensemble des requêtes vendredi dernier.

Sachant que tout citoyen ou groupe de citoyen peut agir devant le Conseil d’Etat dans ce cadre, « les évêques » de France, ou au moins certains d’entre eux auraient pu facilement présenter leur propre demande à ce stade. Ils ne l’ont pas fait, malgré la force des arguments contre le maintien du « confinement » des messes.

Dans une interview accordée à La Croix, quotidien officieux des évêques de France, le porte-parole et secrétaire général de la conférence épiscopale, le père Thierry Magnin, a réagi « sobrement » à la nouvelle de la victoire des catholiques devant le Conseil d’Etat, pour reprendre l’expression du journaliste Arnaud Bevilacqua. Il serait plus juste de qualifier sa réaction de « distante » – comme le veut l’époque, hélas.

Le père Magnin a donc déclaré :

« Nous avons pris acte de cette ordonnance et nous pensons qu’elle est juste. Elle va d’ailleurs dans le sens d’une lettre que le président de la CEF Mgr Éric de Moulins-Beaufort a envoyée au premier ministre, vendredi 15 mai. Nous n’avions pas saisi le Conseil d’État mais nous avions tenu à marquer notre position. Le Conseil d’État va pleinement dans ce sens. Il dit, en effet, que le gouvernement est allé trop loin dans l’interdiction. Notre position n’a jamais été d’entrer dans un bras de fer avec le gouvernement. C’est tout le sens de la lettre de Mgr de Moulins Beaufort. Il ne s’agit pas de faire cocorico, même si évidemment, nous trouvons que cet avis va dans le bon sens. Nous avons toujours été en lien direct avec le gouvernement. J’ai encore envoyé moi-même aujourd’hui, lundi 18 mai, des propositions affinées pour encadrer la reprise des cultes. »

Pas de cocorico ? Pas de bras de fer alors que tous les requérants – représentant un grand nombre de catholiques en France – avaient compris sans difficulté qu’on portait illégalement, et donc scandaleusement atteinte à la liberté de culte en France ? Et qu’ils ont en quelque sorte contraint la plus haute juridiction administrative à l’écrire noir sur blanc ?

Pendant ce temps, les négociations en coulisses des évêques de France (pris collectivement en leur « conférence ») ont donné zéro résultat…

Le P. Magnin a également déclaré à La Croix :

« Nous allons continuer de travailler intelligemment ensemble. La lettre de Mgr de Moulins-Beaufort au premier ministre était claire et dans le cadre des relations que nous essayons d’entretenir où l’on peut se dire les choses en confiance. Je ne crois pas que le gouvernement ait eu la volonté de minimiser la liberté de culte. Les associations qui ont saisi le Conseil d’État ont fait ce recours et nous, nous avons fait autrement en écrivant au premier ministre car nous sommes en dialogue et qu’il y avait la perspective d’une nouvelle rencontre avec le président le 25 mai en compagnie des autres cultes. Ces associations ont fait ce qu’elles ont jugé bon, il y a plusieurs façons de faire. Nous n’avons pas envisagé de déposer un recours devant le Conseil d’État mais Mgr de Moulins-Beaufort a souligné qu’il existait un problème juridique, qui a finalement été soulevé par le Conseil d’État. »

Il semble bien que les dirigeants et « commissaires » des évêques français soient quelque peu mal à l’aise avec la procédure qui a court-circuité leurs entretiens inter-religieux, et surtout infructueux, avec les autorités. Continuer de croire que le gouvernement n’a pas eu la volonté de minimiser la liberté de culte, alors que cette liberté essentielle a été manifestement bafouée et méprisée, relève tout de même d’une soumission remarquable au laïcisme et au sécularisme.

Cette attitude de la part de la hiérarchie catholique centrale française explique sans doute pourquoi certains évêques, qui ont ouvertement et fortement dénoncé l’interdiction du culte public, ont décidé de ne pas se joindre à la procédure.

Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, tweetait lundi soir : « Je me réjouis de la décision du Conseil d’Etat d'ordonner au gouvernement français de lever l’interdiction générale de réunion dans les lieux de culte. Merci à tous ceux qui en ont été les artisans et merci au Seigneur qui a inspiré ce juste combat. »

Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban, a tweeté lundi soir : « #Conseil d’État. La justice est rendue. Merci à ceux qui ont agi pour cela. Maintenant attention à  la mise en pratique et au risque d'autres atteintes à la liberté. » Il avait récemment qualifié l’interdiction des messes publiques de « totalement absurde », ajoutant : « Nous ne pouvons pas subir un ordre contraire au bon sens. Ça suffit. » A peine la décision connue il avait tweeté : « Merci à  la justice qui reconnaît l'atteinte “grave et illégale à la liberté de culte”. »

Dans Famille chrétienne, Mgr Matthieu Rougé, le jeune évêque de Nanterre a déclarer trouver « important et réjouissant que le Conseil d’Etat rappelle avec force que « la liberté de culte, qui est une liberté fondamentale, comporte également parmi ses composantes essentielles le droit de participer collectivement à des cérémonies, en particulier dans les lieux de culte ».

« Grâce à ce cadre juridique clairement rappelé, nous allons pouvoir avancer vite », a-t-il ajouté. Sans désavouer le « dialogue » de l’Eglise de France avec les autorités, il a souligné qu’« un recours devant le Conseil d’État n’est agressif pour personne ».

A la question de savoir s’il n’était pas « dangereux de laisser à des associations traditionalistes le soin de défendre la liberté de culte pour les catholiques », Mgr Rougé a répondu :

« Comment ne pas saluer la détermination des acteurs de ce processus juridique ? J’ai eu l’occasion d’être en relation avec plusieurs d’entre eux. Sans doute est-il plus facile pour des groupes particuliers de faire une telle démarche que pour ceux qui ont la charge de l’institution tout entière. Je me demande cependant si nous ne manquons pas de culture juridique : un recours devant le Conseil d’État n’est agressif pour personne. Il permet tout simplement un discernement serein et rationnel face à une différence d’analyse. »

Les termes sont diplomatiques mais le sens est clair : les évêques de France ont omis de jouer une carte importante…

Devant le Conseil d’État, tant les instituts et fraternités sacerdotales traditionnels que l’AGRIF ont cité le Catéchisme de l’Église catholique afin de souligner pourquoi les catholiques ont un besoin spirituel urgent de la Messe, à laquelle ils doivent assister en personne : pendant la Messe, ont-ils plaidé, le sacrifice de la Croix est renouvelé, c’est là que les chrétiens peuvent recevoir le corps et le sang, l’âme et la divinité de Jésus-Christ dans la communion, comme une nourriture spirituelle nécessaire.

Il peut sembler étrange de soulever cet argument devant les juges administratifs qui contrôlent l’activité des pouvoirs publics d’une République laïque et même laïciste comme l’est la république française. Me Jérôme Triomphe, l’un des avocats des instituts sacerdotaux, souligne qu’il était nécessaire d’expliquer les besoins spécifiques des catholiques afin de prouver au Conseil d’État que non seulement une liberté fondamentale telle que la liberté de culte avait été radicalement restreinte – et cela peut être autorisé pour des raisons proportionnées face à une urgence sanitaire – mais qu’il y avait une raison « urgente » de mettre un terme à cette restriction.

Une raison propre aux catholiques, en l’occurrence.

Il est intéressant de noter que les juges du Conseil d’État ont mis l’accent sur la liberté religieuse et la liberté de culte des croyants pour dire que « l’interdiction absolue et générale » décrétée le 11 mai (à l’exception des funérailles, qui sont possibles depuis le début de l’enfermement avec une assistance limitée à 20 personnes) était illégale parce que des mesures moins strictes pouvaient être appliquées tout en préservant la santé publique.

Ils ont rejeté les arguments du représentant du gouvernement concernant un certain nombre d’autres lieux publics, tels que les centres sportifs, les salles de danse et les restaurants, qui ne peuvent pas recevoir le public jusqu’à nouvel ordre, non seulement en raison des activités concernées, mais aussi parce que la liberté de culte est « essentielle » et protégée par les traités internationaux, la constitution française et les lois d’une manière spécifique, alors que ces activités ne le sont pas.

Les juges ont pris en compte le fait que les rassemblements de 10 personnes au maximum sont désormais autorisés dans d’autres lieux publics.

Dans une déclaration à LifeSite, Jérôme Triomphe a déclaré : « Cette victoire est une décision de principe très importante en ce qui concerne les droits fondamentaux du culte, dont le gouvernement français avait estimé qu’ils n’étaient pas essentiels pour les droits des croyants. Il est tout aussi essentiel pour un catholique de recevoir une nourriture spirituelle, en particulier par la Communion sacramentelle, que de prendre une nourriture physique, car l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui vient de la bouche de Dieu. »

Le Conseil d’État constate dans son ordonnance qu’il ne faut pas faire un parallèle entre le rassemblement évangélique dans l’Est de la France qui avait donné lieu à une dissémination du COVID-19 en France parce qu’à l’époque, il n’y avait pas un important dispositif de sécurité pour l’éviter comme c’est le cas aujourd’hui, d’autant que ce rassemblement n’était « pas représentatif de l’ensemble des cérémonies de culte ».

Il constate que d’autres lieux et activités potentiellement à risque – transports, vente, bibliothèques, écoles – peuvent recevoir le public dans des conditions moins restrictives que celles limitant sa présence à 10 personnes, à condition de prévoir 4 m2 « sans contact » par personne, « au regard de motifs économiques,
éducatifs et culturels ».

Le Conseil d’État note que d’autres établissements restent soumis à l’interdiction d’ouverture au public, mais précise – et c’est très important : « les activités qui y sont exercées ne sont pas de même nature et les libertés fondamentales qui sont en jeu ne sont pas les mêmes » que celles relatives au culte public.

Quatrième point : le Conseil d’État note que l’interdiction du culte public dans le décret du 11 mai « n’a pas été motivée par une éventuelle difficulté à élaborer des règles de sécurité adaptées aux activités en cause – certaines institutions religieuses ayant présenté des propositions en la matière depuis plusieurs semaines – ni par le risque que les responsables des établissements de culte ne puissent en faire assurer le respect ou que les autorités de l’État ne puissent exercer un contrôle effectif en la matière, ni encore par l’insuffisante disponibilité, durant cette première phase, du dispositif de traitement des chaînes
de contamination ».

Autrement dit, rien ne justifie qu’on interdise le culte alors que des solutions pouvaient être trouvées pour en réduire le risque à l’égard de l’épidémie de COVID-19 (ne parlons même pas du fait qu’elle semble bien être en voie de disparition).

Voici donc le cœur de l'ordonnance du Conseil d’État du 18 mai 2020, que je vous livre verbatim :

34. Dans ces conditions, les requérants sont fondés à soutenir, sans qu’il soit
besoin de se prononcer sur leurs autres moyens, que l’interdiction générale et absolue imposée par le III de l’article 10 du décret contesté, de tout rassemblement ou réunion dans les établissements de culte, sous la seule réserve des cérémonies funéraires pour lesquels la présence de vingt personnes est admise, présente, en l’état de l’instruction, alors que des mesures d’encadrement moins strictes sont possibles, notamment au regard de la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans les lieux publics, un caractère disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique et constitue ainsi, eu égard au caractère essentiel de cette composante de la liberté de culte, une atteinte grave et manifestement illégale à cette dernière. 
35. Il résulte de l’instruction, et notamment des déclarations faites à l’audience par le représentant du ministre de l’intérieur que des mesures complémentaires pourraient s’avérer nécessaires si les dispositions contestées étaient suspendues, aux fins d’adapter les règles générales prévues par le décret, notamment en son article 1er et en son annexe I, aux particularités des activités religieuses. 
36. Par suite, les requérants sont recevables, en l’absence d’alternative pour sauvegarder la liberté de culte, et fondés à demander à ce qu’il soit enjoint au Premier ministre de modifier, en application de l’article L. 3131-15 du code de la santé publique, les dispositions du III de l’article 10 du décret n° 2020-548 du 11 mai 2020, en prenant les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu applicables en ce début de « déconfinement », pour encadrer les rassemblements et réunions dans les établissements de culte. Eu égard à la concertation requise avec les représentants des principaux cultes, il y a lieu de fixer, dans les circonstances de l’espèce, un délai de huit jours à compter de la notification de la présente ordonnance.


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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Mai - 22:04

- 4 -
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Les évêques ne peuvent pas « dispenser » de la Messe dominicale car il s'agit d'une loi divine dont « aucun humain n'a le pouvoir de dispenser », a expliqué le cardinal Raymond Burke.

Lors d'un débat sur le Forum de la Vie à Rome le 20 mai, le cardinal Burke a déclaré que les circonstances peuvent empêcher d'assister à la messe dominicale. Dans ce cas, l'obligation n'est pas contraignante, mais elle demeure néanmoins.

Burke a condamné la distribution de la communion avec des masques, des gants ou des désinfectants, car cela ne respecte pas la vérité « que le Christ se donne à nous ».

Il sait que l'Église a utilisé des méthodes spéciales pour donner la communion aux personnes infectées, mais ces méthodes n'ont jamais été appliquées aux fidèles en général.

Un vaccin contre les coronavirus provenant d'enfants avortés serait « à juste titre détestable » pour Burke, et les vaccins ne peuvent pas être imposés aux citoyens : « l'État n'est pas le fournisseur ultime de santé, c'est Dieu ».

Le cardinal a également mis en garde contre le contrôle de l'État par le biais de micropuces et contre les groupes qui utilisent le coronavirus pour promouvoir des programmes tels qu'un gouvernement mondial unique, l'environnementolâtrie et l'altération de la foi.
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Mai - 22:12

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Entre 1991 et 1992, le cardinal Ratzinger a été frappé par une grave maladie alors qu'il travaillait sur le Catéchisme de l’Église catholique.

Il a été admis dans une clinique privée à Rome, probablement la Casa di Cura Pio XI. Pendant toute une semaine, les médecins ont discuté de l'opportunité de l'opérer.

Le médecin privé du pape, Renato Buzzonetti, a suggéré à Ratzinger de retourner en Allemagne pour y être opéré, mais Ratzinger a refusé et est resté dans la clinique.

Quelques jours plus tard, d'autres consultations médicales ont eu lieu. Soudain, la grave maladie a disparu "miraculeusement".

LaLuceDiMaria.it (20 mai) pense que cela est lié à une visite inopinée de Jean-Paul II à Ratzinger en soirée.

La preuve : Le cardinal Ratzinger a parlé « avec une certaine ferveur » de son lien avec Jean-Paul II, lorsqu'il est sorti de la clinique.

[Je le redis : une ânerie de première classe !]

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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Mai - 22:50

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[Qu'en penses-tu, Macronavirus ?]
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Mai - 23:10

- 7 -

Le ministère de l’Éducation a recommandé aux enseignants
de signaler les enfants tenant des propos « inacceptables »

News au 21 mai 2020 Ecole_france-696x448

Dans le cadre de la réouverture progressive des écoles, le ministère de l’Éducation nationale a mis en ligne lundi 4 mai une fiche Eduscol à destination des enseignants. Dans cette dernière, est notamment indiqué que si « des enfants tiennent des propos manifestement inacceptables, la situation [sera] rapportée aux autorités de l’école ».

« Des recommandations pédagogiques »

C’est une fiche qui a déclenché un véritable tollé, aussi bien auprès des enseignants que des politiques. Le 4 mai dernier, dans le cadre de la réouverture progressive des écoles, le ministère de l’Éducation nationale a publié sur son site une fiche Eduscol regroupant plusieurs « documents de référence et des recommandations pédagogiques qui ont pour objectif d’accompagner les professionnels dans le processus de reprise des cours ».

« Conduites à tenir », « gestion de l’émotion », « propositions d’activité »… la fiche Eduscol du ministère se veut un véritable petit guide pratique de l’enseignant. Mais au sein de cette fiche, quelques lignes, écrasées par deux paragraphes, ont fait particulièrement grincer des dents. En cause, un paragraphe incitant les enseignants à faire remonter aux autorités de l’école « des propos manifestement inacceptables ».

Éducation : les syndicats montent au front

« Des enfants peuvent tenir des propos manifestement inacceptables. La référence à l’autorité de l’État pour permettre la protection de chaque citoyen doit alors être évoquée, sans entrer en discussion polémique. Les parents seront alertés et reçus par l’enseignant, le cas échéant accompagné d’un collègue, et la situation rapportée aux autorités de l’école », peut-on ainsi lire dans cette fiche pédagogique.

Circulaire reçue par ma mère, enseignante, quant à la reprise des cours. Je traduis : « Si l’un de vos élèves critique la gestion gouvernementale, rappelez-lui à coups de punitions à quel point nous avons été formidables. » pic.twitter.com/tT23F3jnbg
— Sacha Mokritzky (@sacha_mok) May 10, 2020

Si cette fiche n’a pas de valeur réglementaire en tant que tel, n’en reste pas moins qu’elle a provoqué un véritable tollé, notamment auprès des syndicats d’enseignants. « On nous demande de ne pas remettre en cause la gestion de la crise », a ainsi estimé Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, dans les colonnes de France Info.

Et Frédérique Rolet, secrétaire nationale et porte-parole du Snes-FSU, syndicat national des enseignements de second degré, de rajouter : « certaines [fiches] posent problème idéologiquement […] On a l’impression que toute forme de critique est interdite ».

Après la Loi Avia et les médecins délateurs, voici la circulaire Eduscol concernant le Covid qui consiste à la mise en œuvre progressive par l’Etat, au sein de l’éducation nationale. d’un processus de flicage des enfants avec convocation des parents.https://t.co/Gz2QE8lQoi pic.twitter.com/OxHqjBSv2B
— Guillaume Fiché 5837 ♦ (@GuillaumeDeKas) May 16, 2020

« Une police de la pensée »

Du côté des politiques, Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé une fiche « ahurissante », des mots « extrêmement graves » d’un ministère de l’Éducation nationale « qui demande aux enseignants de commencer une police de la Pensée ».

Étonnamment, depuis le samedi 16 mai, plus aucune trace de ces lignes n’apparaît dans la fiche Eduscol. Ces dernières ont disparu, purement et simplement, sans aucune explication ou mise à jour explicite. Preuve que le ministère de l’Éducation nationale a senti le vent tourner. Reste que consigne a bien été passée auprès des enseignants de surveiller la parole des enfants, comme cela avait déjà été le cas lors des attentats islamistes de 2015.

Non mais attendez j’hallucine. Je jure d’avoir déjà lu ce même paragraphe quelque part.
Ne me dîtes pas qu’ils l’ont fait. Ne me dîtes pas qu’ils ont écrit mot pour mot la même chose pour le coronavirus et pour les attentats…
Vérification : si si Ils l’ont fait https://t.co/ZbI6oeMnIF pic.twitter.com/N9wZNEtV6b
— Rachid l’instit (@rachidowsky13) May 10, 2020
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Mai - 23:24

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Le PROSÉLYTISME CATHOLIQUE

L'Antéchrist-Bergoglio qui est un athée endurci et un impénitent qui ira cramer en enfer déteste le prosélytisme catholique. Et pourquoi ? Parce que c'est l'arme des missionnaires : il suffit de lire les ANNALES de la PROPAGATION de la FOI pour s'en convaincre. Mais comme cet Antéchrist veut éradiquer le christianisme, il est facile de comprendre qu'il ne veut surtout pas de missionnaires et donc pas de prosélytisme. Qu'est-il donc, ce Bergoglio-Léviathan-Béhémoth ? La bouche-même de Lucifer ! Si vous voulez aller griller éternellement dans le feu infernal, suivez cet homme de péché comme dit St Paul, cet homme damné comme disent les Pères : accrochez-vous à lui et votre sort dans le soufre et le feu est assuré 5/5 !
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