jeudi 7 juillet 2022

Le 7 JUILLET avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Quiconque me servira fidèlement 
recevra des grâces remarquables. »
 
(La Sainte Vierge au bienheureux Alain de la Roche)


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MOIS de NOTRE-DAME du MONT-CARMEL

7ème jour : PAS un SCAPULAIRE ne se VERRA en ENFER !

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7 JUILLET
 
NEUVAINE à NOTRE-DAME du MONT-CARMEL (1er jour)

 

 
 
              
             Considérez attentivement aujourd’hui que la maison de Zacharie, c’est-à-dire la maison de la Visitation, était le champ où était enfermé le trésor du ciel et de la terre, tout ce qu’il y a de désirable en la grâce, en la nature et même en la gloire. Voilà les deux ternaires de la sainte Visitation, auxquels il faut que notre âme promette aujourd’hui une perpétuelle dévotion. Jésus, Marie, Joseph, Jean, Élisabeth et Zacharie, vous êtes et serez à jamais le centre de mes désirs, le but de mes espérances et les délices de mes amours ; avec la divine grâce, je méditerai souvent vos vies, vos maximes et vos enseignements ; soyez les protecteurs et les modèles de ma vie !

 
 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

 Saint François de Sales,
 modèle d'humilité et de patience,
priez pour nous.
 

            Ce même jour, 7 juillet 1594, le démon suscita des jaloux à la gloire de saint François de Sales, et ils travaillèrent avec tant d’adresse à le détruire qu’ils crurent en avoir trouvé le moyen, ayant si bien pris leurs mesures et leur temps auprès de Mgr l’Évêque de Genève que, feignant d’être ses amis et zélés de l’honneur de sa mitre, ils lui tinrent à peu près les discours que les juifs tenaient de Jésus-Christ et de ses Apôtres. Ils représentèrent à ce bon vieillard que François ne faisait que naître dans l’Église et le clergé de Genève ; que, néanmoins, par sa douceur et le don de la parole, il gagnait le peuple ; que tout le monde courait à lui ; qu’il était plus recherché et suivi que le propre Prélat ; que l’éclat de ces applaudissements éblouissait tout à fait celui de la crosse et de la mitre ; que déjà le jeune homme s’érigeait en titre de maître et de directeur ; qu’il voulait faire le réformateur du clergé ; que tout cela sans doute lui allait à mépris et qu’il se devait souvenir de ce que lui avait fait souffrir dans Talloires un proche parent de ce Prévôt, lequel, sans doute, disaient-ils, abuserait bientôt ouvertement de sa bonté, comme il en usait déjà fort mal par ses menées secrètes. Toutes ces méchantes raisons trouvèrent une si bonne place dans l’esprit de l’Évêque, qu’il entra dans d’étranges inquiétudes pour discerner s’il était trompé et s’il n’avait point failli en son jugement et en son choix, ayant nommé François de Sales son fils uniquement aimé et l’objet de ses plus douces complaisances et de sa confiance ; mais il n’osa donner des témoignages publics de son amertume contre le Prévôt, après en avoir tant donné d’une si douce approbation.


            Le sage François voyait bien, dans le particulier, que son Évêque n’était plus le même, et, comme le sincère Jacob, connaissait bien au visage, au silence et aux actions de ce Prélat que Laban n’était pas aujourd’hui le même qu’hier. Il s’apercevait du crédit que la calomnie s’était acquis auprès du bon vieillard ; mais, d’autre part, ressentant en lui-même son innocence, il se résolut devant Dieu de digérer en paix son amère amertume, et continua de marcher d’un même pas en ses occupations du confessionnal, de la chaire, de la visite des malades, de l’assistance aux assemblées ecclésiastiques et rendant toujours un même respect à son Prélat. Celui-ci, admirant la constance et la piété de François, entra en considération et en soupçon de la calomnie et de la véracité des calomniateurs, s’éclaircit de la sincérité, blâma le mensonge et découvrit son cœur et son ennui à son cher fils, qui ne manqua pas aussi de lui dire la peine qu’il avait soufferte de son côté, lui assurant qu’il ne s’était tu que par respect, et, qu’au reste, il lui demandait pardon pour les calomniateurs, lesquels l’Évêque voulait châtier, si François n’eût été leur intercesseur et n’eût obtenu leur grâce pour gage de l’amitié de son Prélat envers lui. Cette amitié ne souffrit jamais d’altération depuis ce temps-là ; leurs cœurs, demeurant ouvert à la charité, furent entièrement fermés aux faux rapports, et le bon Prélat eut toute sa vie du regret de sa facilité à s’être laissé surprendre.

 

 

ÉGALEMENT au 7 JUILLET :
 
  
 
 

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Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
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