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Psaume 62
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Une nouvelle traduction du « Notre Père » : « Ne nous laisse pas entrer en tentation » Par Joël Sprung sourcePlus
Une nouvelle traduction du « Notre Père » : « Ne nous laisse pas entrer en tentation »

Par Joël Sprung source
Psaume 62
« Vous faites beaucoup plus en disant de temps en temps une parole du Pater Noster qu'en le récitant souvent à la hâte et sans penser à ce que vous dites. Celui que vous priez est tout près de vous : il ne peut manquer de vous entendre. » (Sainte Thérèse d'Avila)
« Quelquefois, lorsque mon esprit est dans une si grande sécheresse qu'il m'est impossible d'en tirer une pensée pour m'unir au Bon …Plus
« Vous faites beaucoup plus en disant de temps en temps une parole du Pater Noster qu'en le récitant souvent à la hâte et sans penser à ce que vous dites. Celui que vous priez est tout près de vous : il ne peut manquer de vous entendre. » (Sainte Thérèse d'Avila)

« Quelquefois, lorsque mon esprit est dans une si grande sécheresse qu'il m'est impossible d'en tirer une pensée pour m'unir au Bon Dieu, je récite très lentement un " Notre Père " (Mt 6,9-13) et puis la salutation angélique ; alors ces prières me ravissent, elles nourrissent mon âme bien plus que si je les avais récitées précipitamment une centaine de fois... (Lc 1,28) (Mt 6,9-13) La Sainte Vierge me montre qu'elle n'est pas fâchée. » (Sainte Thérèse de Lisieux)

« Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. » (Sainte Thérèse de Lisieux)
Psaume 62
Par ses surlignages aux couleurs vives, « apvs » le coquin a réussi à m’attirer vers la lecture, sur la page des commentaires de Gtv, de son dernier commentaire alors que je m’étais pourtant fixé de ne plus échanger ni lire les contenus de la page de cette publication ! Quel homme faible je suis pour me laisser ainsi tenter !
J’ai l’impression que par moments le polémiste « apvs » joue au fou …Plus
Par ses surlignages aux couleurs vives, « apvs » le coquin a réussi à m’attirer vers la lecture, sur la page des commentaires de Gtv, de son dernier commentaire alors que je m’étais pourtant fixé de ne plus échanger ni lire les contenus de la page de cette publication ! Quel homme faible je suis pour me laisser ainsi tenter !

J’ai l’impression que par moments le polémiste « apvs » joue au fou par pure provocation et pour le plaisir de me contredire pour me contredire. Car son dernier commentaire quant aux paroles du Seigneur : « N'appelez personne votre père sur la terre, car vous n'avez qu'un seul Père qui est au Ciel » est encore barjot. Et cela non seulement dans son exégèse mais surtout dans sa folle prétention à se faire juste et mandaté inquisiteur de mon interprétation desdites paroles du Seigneur, lui qui m’accuse dans son commentaire rien moins que d’une « très très grave erreur » diabolique quant à ma lecture de l’Evangile … qui en l’occurrence est pourtant l’interprétation traditionnelle de la sainte Eglise du Christ !!!

Ainsi, dans sa logique fausse et jusqu’au-boutiste, qui n’admet pas la pourtant évidente réalité que le sens spirituel de certaines paroles du Seigneur Jésus prime et éclaire leur sens littéral [ Au passage, admettre cela reviendrait pour lui à admettre douloureusement que son accusation envers ma lecture, non définitive d’ailleurs, du sens littéral des paroles de Jésus quant à Judas Iscariote, est très téméraire, d’où sa fuite en avant dans l’esprit d’accusation, peut-être aussi pour tenter de faire oublier mes accusations, parfaitement fondées sur la Foi catholique, d’hérésie et de schisme à l’endroit du lefebvrisme dont il est idéologiquement très proche ], apvs défend-il le point de vue faux selon quoi le sens littéral de ces paroles du Christ ( dans lesquelles il avait vu deux sens littéraux dans le passé : y’a donc du progrès ! ) est à prendre vraiment au pied de la lettre - ainsi que seuls osent d'ailleurs, de facto et sans complexe le faire une partie des littéralistes protestants dans le monde chrétien - en sorte que d'après apvs les adultes catholiques qui appellent « père » leurs pères de la terre, sont des catholiques imparfaits, à la différence de Saints supposés qui en appliquant littéralement ces paroles du Seigneur ont quant à eux bien compris ces paroles, tant ils sont arrivés « à la pleine maturité de l’homme parfait » dans le Christ !!! Ça plane, ça plane !

« apvs » s’appuie-t-il sur l’enseignement de l’Église pour affirmer une telle énormité avec une telle assurance ? Aucunement. Il serait du reste bien en peine de trouver un seul énoncé de l’enseignement sûr de l’Église qui aille dans son sens !!!

Comment l’Église, qui a reçu de Dieu et dans l’Esprit Saint le don d’interpréter en vérité la Parole de Dieu contenue dans l’Ecriture et la Tradition, aurait-elle pu ignorer pendant 2000 ans que le fait d’appeler « père » les pères selon la chair, représente une imperfection et une infidélité envers ces paroles du Seigneur, et que le sens littéral de ces paroles doit être appliqué intégralement ??? Elle qui dans son enseignement n’a jamais exhorté les adultes baptisés à interpréter ces paroles dans ce sens, Elle qui d’autre part appelle « pères » les prêtres parce qu’eux aussi communiquent la vie, la vie éternelle de la Grâce ??? Mais heureusement que « apvs » arrive enfin pour éclairer la lanterne de l’Église et corriger cette négligence !

Paradoxalement, allez comprendre, c’est pourtant le même « apvs » qui fit sien et qui cita dans un commentaire l’avis très catholique et traditionnel de cet article sur cette question, dont la conclusion contredit frontalement son interprétation personnelle aussi erronée qu’auto-satisfaite :

« Paternité absolue et paternité relative

Jésus veut ici nous inviter à vivre avec Dieu comme un enfant vis-à-vis de son père. C’est-à-dire dans la gratitude, l’humilité, l’obéissance et la confiance. Mais encore nous révéler la première personne de la Sainte Trinité comme étant « Le » Père en un sens absolu, c’est-à-dire père de Lui-même et en Lui-même, principe sans principe, de qui « de qui tire son nom toute paternité dans les cieux et sur le terre » (Ephésiens III, 15). En sorte que « Père » est son nom propre. De même donc que l’homme devient père en communiquant la vie humaine, de même l’Église appelle « Pères » les prêtres parce que eux aussi, par le moyen de la prédication et des sacrements, communiquent la vie, mais non pas la vie naturelle et mortelle, mais la vie divine et éternelle.

C’est une dénonciation de ceux qui utilisent leurs titres pour exercer une autorité illégitime sur leurs proches et pour en tirer orgueil au lieu de les servir (Matthieu XXIII, 4-7). Jésus ne voulait donc pas interdire l’usage du mot ‘père’, mais rappeler qu’il est tout en référence au Père céleste, et faire remonter à Celui qui est l’origine de tout, la paternité de tout père terrestre. Tout un programme pour tous ceux qui doivent porter ce titre de ‘père’. »

Fin de citation.

Je ne citerai pas à nouveau intégralement ses propos sur ces mêmes paroles du Seigneur, parlant du prétendu (mais en fait faux) usage de la part de « la plupart des adultes » du terme « mon paternel ou autre petit nom familier » à la place du terme « père » comme constituant soi-disant une preuve « qui suffit déjà à plier le débat définitivement » (sic!) quant à la juste interprétation de ces paroles du Seigneur, car ce serait trop cruel…

J’espère pour son équilibre mental que « apvs » ne prend pas vraiment au sérieux ses accusations d’hérésie à mon encontre. Dans le cas contraire, qu’il ne compte en tout cas pas sur moi pour les prendre un seul jour au sérieux ! LOL !

Quant à ses autres commentaires que je n’ai pas lus, et qui sont sans doute en lien avec les paroles de Jésus sur Judas et en lien avec les autres sujets abordés, j’imagine qu’ils sont plus ou moins dans la même veine, c’est-à-dire aussi surréalistes que sentencieux. Sacré « apvs » ! Toujours les mots pour me faire rire !
1 autre commentaire de Psaume 62
Psaume 62
@La Croix et le Lys Merci pour votre réflexion sensée.
Turenne
Ne nous laissez succomber à la tentation ; Pourquoi chercher une autre traduction alors qu'on a la "bonne"
AveMaria44
"Ne nous laissez pas succomber à la tentation" est la meilleure traduction quand à l'esprit. Sans Dieu on ne peut rien faire, et surtout pas résister à la tentation. Les tentations sont multiples et seule la grâce, l'union à Dieu peut nous en préserver, c'est pourquoi il nous faut implorer son secours.
Psaume 62
Autre point de vue très pertinent sur ce sujet, prophétique car écrit en juin 2011 par Mgr Hervé Giraud :
La nouvelle version du Notre Père est apparue dans la liturgie catholique en France à la messe de la Veillée pascale de 1966. Une demande fit très vite problème d’un point de vue théologique comme d’un point de vue exégétique ou philologique : « Ne nous laissez pas succomber à la tentation …Plus
Autre point de vue très pertinent sur ce sujet, prophétique car écrit en juin 2011 par Mgr Hervé Giraud :

La nouvelle version du Notre Père est apparue dans la liturgie catholique en France à la messe de la Veillée pascale de 1966. Une demande fit très vite problème d’un point de vue théologique comme d’un point de vue exégétique ou philologique : « Ne nous laissez pas succomber à la tentation » était devenu « Ne nous soumets pas à la tentation ».

Or, actuellement, personne n’est satisfait de la traduction œcuménique de la sixième demande du Notre Père. En effet, cette traduction suppose une certaine responsabilité de Dieu dans la tentation qui mène au péché, au mal.

Le mot peirasmos pourrait certes être traduit par « épreuve » et non par « tentation ». Mais « Ne nous soumets pas à l’épreuve » semble demander à Dieu que nous échappions à la condition humaine normale, marquée par l’épreuve.

La traduction littérale du texte grec de Mt 6,13 devrait être « Ne nous induis pas en tentation » ou « Ne nous fais pas entrer en (dans la) tentation », « Ne nous introduis pas en tentation ». Le verbe eisphérô signifie étymologiquement « porter dans », « faire entrer ». La tentation est vue comme un lieu dans lequel Dieu nous introduirait. Mais Dieu pourrait-il nous « introduire » en tentation ? Ce verbe exprime un mouvement local vers un lieu où l’on pénètre. Il fait penser à Jésus, alors qu’il conduit par l’Esprit au désert pour y être tenté (Mt 4,11), ou encore à Gethsémani : « Priez pour ne pas entrer en tentation » (Mt 26,41). Or, dans tout le Nouveau testament, il n’est pas dit que Dieu tente sa créature humaine. La formule semble supposer que Dieu puisse tenter l’homme, alors que c’est le diable qui se charge normalement de cette opération. Dieu n’est pas l’auteur de la tentation.

Plusieurs traductions ont été étudiées :

« Ne nous soumets pas à la tentation » : cette traduction évoque l’image d’un Dieu qui fait subir la tentation et qui serait comme l’auteur de la tentation.

« Fais que nous n’entrions pas en (dans la) tentation » : cette traduction cherche à dédouaner Dieu d’être l’auteur de la tentation.

« Ne nous fais pas entrer dans la tentation » : certes « entrer dans la tentation », ce n’est pas nécessairement y succomber, mais c’est entrer dans cette situation critique où Satan (le Mal) commence à nous atteindre et où nous risquons, à cause de notre faiblesse, de nous laisser vaincre. Cependant elle risque de désigner encore une certaine responsabilité de Dieu dans la tentation.

« Ne nous laisse pas entrer en tentation » : cette traduction serait meilleure d’autant qu’elle se rapprocherait d’une source littérale araméenne. En français « laisser faire » veut dire « ne pas empêcher ». « Ne pas laisser faire » a le sens positif d’« empêcher ». Dieu peut permettre que nous entrions dans la tentation et nous donner la force de pouvoir en « sortir ».Dieu ne nous tente pas, mais il nous met parfois à l’épreuve en permettant à Satan (le Mal) de nous tenter pour nous purifier. Avec cette traduction, nous supplions Dieu : « ne permets même pas que nous entrions en tentation ». Nous lui demandons d’intervenir en notre faveur pour écarter de notre route un danger redoutable, celui de prendre le risque d’être séparé de Lui et de son Peuple.

La Traduction Liturgique de la Bible pourrait donc choisir de proposer « Et ne nous laisse pas entrer en tentation » appuyée par Mt 26,41. Déjà la Bible de Segond de 1964 reprenait l’expression « Ne nous laisse pas entrer en tentation », comme le fera la Bible de Jérusalem de 2000. Son introduction dans le Notre Père de la messe et dans l’usage courant attend un accord des évêques, de toutes les Églises et Communautés ecclésiales francophones car il importe que les chrétiens continuent à dire ensemble la prière que le Seigneur a enseignée.

+ Hervé Giraud, évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin
AveMaria44
3 1 Les âmes des justes sont dans la main de Dieu, et le tourment ne les atteindra pas.
2 Aux yeux des insensés, ils paraissent être morts, et leur sortie de ce monde semble un malheur,
3 et leur départ du milieu de nous un anéantissement; mais ils sont dans la paix.
4 Alors même que, devant les hommes, ils ont subi des châtiments, leur espérance est pleine d'immortalité.
5 Après une légère …
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3 1 Les âmes des justes sont dans la main de Dieu, et le tourment ne les atteindra pas.

2 Aux yeux des insensés, ils paraissent être morts, et leur sortie de ce monde semble un malheur,

3 et leur départ du milieu de nous un anéantissement; mais ils sont dans la paix.

4 Alors même que, devant les hommes, ils ont subi des châtiments, leur espérance est pleine d'immortalité.

5 Après une légère peine, ils recevront une grande récompense; car Dieu les a éprouvés, et les a trouvés dignes de lui.

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Il les a essayés comme l'or dans la fournaise, et les a agréés comme un parfait holocauste. Sg 3, 1-6