Symphytum
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Mgr Lefebvre a t-il signé Vatican II ?

Entre tous les assauts injustes contre la tradition Catholique circule cette accusation -calomnieuse- comme quoi Mgr Lefebvre aurait signé pour approbation les documents du "Concile Vatican 2". Il …More
Entre tous les assauts injustes contre la tradition Catholique circule cette accusation -calomnieuse- comme quoi Mgr Lefebvre aurait signé pour approbation les documents du "Concile Vatican 2". Il semblerait que ces accusations ont premièrement été propagées par des prêtres "tradi" opposés à la FSSPX. Chose hypocrite au demeurant, la plupart ayant fini ralliés...
Le mensonge se faisant plus entendre que la vérité, la calomnie plus que sa réparation, aujourd'hui encore on en trouve pour propager ces erreurs, sans scrupules et sans un tant soit peu de recherche personnelle. Sous le verni d'une apparence Catholique se trouve une défense toute personnelle et idéologique, plutôt qu'un amour de la vérité.
Les preuves que Mgr Lefebvre n'a pas donné son approbation aux textes du Concile sont facilement accessibles et ont déjà été données tant au public qu'à l’intéressé propageant la calomnie. Pour tenter de mettre un terme à ces billevesées voici la démonstration et les preuves de ce qui est …More
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@Titiavemaria Tout les autres cas que tu peux évoquer, bien que certains soit sujets à la controverse historique et ne sont pas forcément vrais, ils ne concernent aucunement l’enseignement du magistère ordinaire et universel de l’Eglise. Ce n’est donc pas un exemple de faillibilité dans cet enseignement. C’est même au contraire une preuve de son infaillibilité puisque aucun de ceux qui ont eu …More
@Titiavemaria Tout les autres cas que tu peux évoquer, bien que certains soit sujets à la controverse historique et ne sont pas forcément vrais, ils ne concernent aucunement l’enseignement du magistère ordinaire et universel de l’Eglise. Ce n’est donc pas un exemple de faillibilité dans cet enseignement. C’est même au contraire une preuve de son infaillibilité puisque aucun de ceux qui ont eu des mœurs douteuses comme peut-être (car la controverse existe) Alexandre VI ou de façon certaine Jean XII n’ont enseigné d’erreurs contre la foi et les mœurs et ont eux même enseigné le contraire de ce qu’ils ont faits. Pour tout les cas que tu seras capable de citer je suis capable de démonter tes arguments, je ne sais pas où tu prends tes références historiques mais tu devrais jeter tout ça au bûcher !

Et par la suite tu devrais abjurer la multitude de tes erreurs et condamner tes agissements envers le Siège Apostolique que tu couvres d’injures et de calomnies en disant que des Papes ont enseignés l’hérésie.

La primauté apostolique que le Pontife romain, en tant que successeur de Pierre, chef des Apôtres, possède dans l'Église universelle, comprend aussi le pouvoir suprême du magistère : le Saint-Siège l'a toujours tenu, l'usage perpétuel des Églises le prouve, et les conciles oecuméniques, surtout ceux où l'Orient se rencontrait avec l'Occident dans l'union de la foi et de la charité, l'ont déclaré.

Les Pères du IVe concile de Constantinople, suivant les traces de leurs ancêtres, émirent cette solennelle profession de foi : " La condition première du salut est de garder la règle de la foi orthodoxe... On ne peut, en effet, négliger la parole de notre Seigneur Jésus-Christ qui dit : 'Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église' [Mt 16, 18]. Cette affirmation se vérifie dans les faits, car la religion catholique a toujours été gardée sans tache dans le Siège apostolique. Désireux de ne nous séparer en rien de sa foi et de sa doctrine... nous espérons mériter de demeurer unis en cette communion que prêche le Siège apostolique, en qui réside, entière et vraie, la solidité de la religion chrétienne " [8].

Avec l'approbation du IIe concile de Lyon, les Grecs ont professé : " La sainte Église romaine possède aussi la primauté souveraine et l'autorité entière sur l'ensemble de l'Église catholique. Elle reconnaît sincèrement et humblement l'avoir reçue, avec la plénitude du pouvoir, du Seigneur lui-même, en la personne du bienheureux Pierre, chef ou tête des Apôtres, dont le Pontife romain est le successeur. Et comme elle doit, par-dessus tout, défendre la vérité de la foi, ainsi les questions qui surgiraient à propos de la foi doivent être définies par son jugement " laportelatine.org/…/Pastor_Aeternus….

Enfin, le concile de Florence a défini : " Le Pontife romain est le vrai vicaire du Christ, la tête de toute l'Église, le père et le docteur de tous les chrétiens ; à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été confié par notre Seigneur Jésus-Christ plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner toute l'Église " laportelatine.org/…/Pastor_Aeternus….


Pour s'acquitter de leur charge pastorale, nos prédécesseurs ont travaillé infatigablement à la propagation de la doctrine salutaire du Christ parmi tous les peuples de la terre, et ils ont veillé avec un soin égal à sa conservation authentique et pure, là où elle avait été reçue. C'est pourquoi les évêques du monde entier, tantôt individuellement, tantôt réunis en synodes, en suivant la longue coutume des églises et les formes de la règle antique, ont communiqué au Siège apostolique les dangers particuliers qui surgissaient en matière de foi, pour que les dommages causés à la foi fussent réparés là où elle ne saurait subir de défaillance. Les Pontifes romains, selon que l'exigeaient les conditions des temps et des choses, tantôt convoquèrent des conciles oecuméniques ou sondèrent l'opinion de l'Église répandue sur la terre, tantôt par des synodes particuliers, tantôt grâce à des moyens que leur fournissait la Providence, ont défini qu'on devait tenir ce qu'ils reconnaissaient, avec l'aide de Dieu, comme conforme aux saintes Lettres et aux traditions apostoliques.

Car le Saint Esprit n'a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu'ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine, mais pour qu'avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la révélation transmise par les Apôtres, c'est-à-dire le dépôt de la foi.

Leur doctrine apostolique a été reçue par tous les Pères vénérés, révérée et suivie par les saints docteurs orthodoxes. Ils savaient parfaitement que ce siège de Pierre demeurait pur de toute erreur, aux termes de la promesse divine de notre Seigneur et Sauveur au chef de ses disciples : " J'ai prié pour toi, pour que ta foi ne défaille pas ; et quand tu seras revenu, affermis tes frères " [Lc 22, 32].

Ce charisme de vérité et de foi à jamais indéfectible a été accordé par Dieu à Pierre et à ses successeurs en cette chaire, afin qu'ils remplissent leur haute charge pour le salut de tous, afin que le troupeau universel du Christ, écarté des nourritures empoisonnées de l'erreur, soit nourri de l'aliment de la doctrine céleste, afin que, toute occasion de schisme étant supprimée, l'Église soit conservée tout entière dans l'unité et qu'établie sur son fondement elle tienne ferme contre les portes de l'enfer.


Mais comme en ce temps, qui exige au plus haut point l'efficacité salutaire de la charge apostolique, il ne manque pas l'hommes qui en contestent l'autorité, Nous avons jugé absolument nécessaire d'affirmer solennellement la prérogative que le Fils unique de Dieu a daigné joindre à la fonction pastorale suprême.

C'est pourquoi, nous attachant fidèlement à la tradition reçue dès l'origine de la foi chrétienne, pour la gloire de Dieu notre Sauveur, pour l'exaltation de la religion catholique et le salut des peuples chrétiens, avec l'approbation du saint concile, nous enseignons et définissons comme un dogme révélé de Dieu :

Le Pontife romain, lorsqu'il parle ex cathedra, c'est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu'une doctrine sur la foi ou les mœurs doit être tenue par toute l'Église, jouit, par l'assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue son Église, lorsqu'elle définit la doctrine sur la foi et les mœurs. Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l'Église.

Si quelqu'un, ce qu'à Dieu ne plaise, avait la présomption de contredire notre définition, qu'il soit anathème.