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Le clergé conciliaire, un clergé valide ?
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Symphytum
Mon cher c’est vous même qui ne comprenez ni Léon XIII, ni mes arguments. L’intention d’un homme est totalement incapable de changer les caractères objectifs de la validité d’un sacrement. Et d’exécuter sérieusement un rite sans bien savoir ce que l’on fait peut être suffisant en matière d’intention, il est donc strictement impossible que l’intention des hommes en créant une liturgie soit …More
Mon cher c’est vous même qui ne comprenez ni Léon XIII, ni mes arguments. L’intention d’un homme est totalement incapable de changer les caractères objectifs de la validité d’un sacrement. Et d’exécuter sérieusement un rite sans bien savoir ce que l’on fait peut être suffisant en matière d’intention, il est donc strictement impossible que l’intention des hommes en créant une liturgie soit capable de rendre invalide ce qui serait valide si d’autres l’avaient fait avec une intention différente, c’est la votre point faible, que je tente de vous prouver tord. Vous tordez le sens des paroles de Léon XIII en y bricolant une théorie invalide face aux enseignements de la théologie morale, renseignez vous donc un peu ! Il est manifeste que vous ne comprenez pas le rôle de l’intention dans la validité d’un rite.
« La pensée ou l’intention, en tant qu’elle est une chose intérieure, ne tombe pas sous le jugement de l’Église », vous allez me dire que lorsqu’elle est manifestée extérieurement elle peut en juger ? Mais alors elle jugerait la chose intérieure et elle se contredirait elle même, puisqu’elle dit qu’elle ne juge pas l’intention intérieure. C’est pour cela que je vous répète que « mais celle-ci doit en juger la manifestation extérieure », veut dire que l’Eglise juge de ce qui sert de forme essentielle dans le rite examiné, pas qu’elle juge l’intention intérieure de celui qui l’a créé...
Matière, forme et intention sont tout ce qui est nécessaire, il n’y a pas de quatrième critère comme « respecter l’Eglise » ou « ne pas s’opposer à ses institutions », et en matière d’intention chez le ministre la seule volonté d’user sérieusement d’un rite valide suffit, votre conception de l’intention chez les ministres anglicans est totalement fausse ! Selon vous (si l’intention est totalement séparée de la forme) ils auraient put avoir un rite avec matière, forme et avoir l’intention minimale considérée comme suffisante par l’Eglise et tout de même avoir un sacrement invalide ! Ce qui prouve que vous avez une conception erronée de l’intention ministérielle contenue dans la forme d’un sacrement, puisque votre conception ajoute une condition supplémentaire à la validité du sacrement. L’Eglise n’en demande pas autant que vous... L’intention est intimement liée à la forme ! Comme Saint Pie V le dit très clairement dans « De Defectibus ». Et comme d’autres l’ont enseigné.

M’enfin vous avez raison, jusque là c’est un dialogue de sourd, je vous propose donc de vous renseigner sur la doctrine de théologie morale avant de continuer cette discussion (éventuellement), je pourrais vous donner quelques liens.