@Sainte Blandine Votre jugement est téméraire et loufoque. Je n’ai vu dans cette vidéo aucune jeune fille habillée comme une "catin". Votre discours est fanatique (Vous prêtez à Dieu de manière hasardeuse des jugements qui restent les vôtres, ne vous en déplaise) et sectaire. L’Église n’est pas une secte de « purs » obsédés par un standard d’habillement, bien que le respect des autres et la décence (dont les normes sont cependant relatives et évolutives suivant les époques et les cultures) exige de ne pas dépasser certaines limites.

Qu’est-ce à dire ? Que par exemple la décence exige que les jeunes filles et les femmes pratiquent le sport, notamment de compétition, en robe ou en jupe ample, et pourquoi pas en une espèce de burqa tant qu’on y est, et non en short ? Les pasteurs responsables de l’Église incitent par des indications ceux qui assistent aux offices catholiques à s’habiller décemment mais décemment ne signifie pas obéir dans les détails aux normes d’habillement d’époques passées. Non, ce pèlerinage n’est pas un "lieu de perdition", même en supposant que l’habillement de ces jeunes filles (et de ces jeunes hommes aussi tant qu’on y est ?) soit amendable. Car ils y rencontrent le Christ dans les sacrements de l’Église et la Parole de Dieu ainsi qu’à travers la fraternité chrétienne. L’intention profonde de la plupart d’entre elles, si ce n’est de la totalité, n’est sans doute pas de provoquer avec perversité les garçons. Leur style vestimentaire relève d’une influence culturelle qui certes peut être critiquée.

J’ai bien observé les images et je n’y ai guère vu parmi ces très jeunes filles des tenues et des "derrières" de "catins" à même de provoquer directement la concupiscence de jeunes garçons (ou de quelques hommes adultes) qui, sauf à les prendre pour des porcs dégénérés et libidineux, sont capables de changer de place si jamais "un derrière féminin bien rebondi et bien moulé" se présentait à leurs regards durant la marche, et sont capables, sauf à compter pour rien l’efficacité de la Grâce de Dieu, de vaincre les tentations d’impureté qui viennent d’abord des coeurs ! Résumer ce saint pèlerinage de jeunes adolescents à un "lieu de perdition" ressortit à de la dinguerie. Point barre. Que ceux pour qui la moindre forme soulignée et la moindre partie nue exposée (féminines ou masculines) représentent des stimuli pulsionnels malsains, restent donc vivre chez eux pour éviter de chuter, aillent consulter des psychiatres et/ou aillent vivre dans des pays où tous les corps sont strictement couverts (suivez mon regard), pour voir si l'herbe y est plus verte qu'en France.