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@Simon André, il est facile de comprendre la différence entre la communion au culte et la communion dans la prière à travers par exemple ce passage du Décret sur l'œcuménisme, Unitatis redintegratio, signé par le Pape Paul VI lors du Concile :
" 8. La prière en commun
Cette conversion du cœur et cette sainteté de vie, ensemble avec les prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens …
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@Simon André, il est facile de comprendre la différence entre la communion au culte et la communion dans la prière à travers par exemple ce passage du Décret sur l'œcuménisme, Unitatis redintegratio, signé par le Pape Paul VI lors du Concile :

" 8. La prière en commun

Cette conversion du cœur et cette sainteté de vie, ensemble avec les prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout l’œcuménisme et peuvent à bon droit être appelées œcuménisme spirituel.

C’est un usage cher aux catholiques que de se réunir souvent pour renouveler la prière demandant l’unité de l’Église, celle que le Sauveur lui-même, la veille de sa mort, a élevée de façon suppliante vers son Père : « Qu’ils soient tous un » (Jn 17, 21).

En certaines circonstances particulières, par exemple lors des prières prévues « pour l’unité », et lors des réunions œcuméniques, il est permis, bien plus il est souhaitable, que les catholiques s’associent pour prier avec les frères séparés. De telles supplications communes sont assurément un moyen efficace de demander la grâce de l’unité, et elles constituent une expression authentique des liens par lesquels les catholiques demeurent unis avec les frères séparés : « Là, en effet, où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18, 20).

Cependant, il n’est pas permis de considérer la communicatio in sacris comme un moyen à utiliser sans discernement pour restaurer l’unité des chrétiens. Deux principes règlent principalement cette communicatio : exprimer l’unité de l’Église ; faire participer aux moyens de grâce. Elle est, la plupart du temps, interdite du point de vue de l’expression de l’unité ; la grâce à procurer la recommande quelquefois. Quant à la façon pratique d’agir, eu égard aux circonstances de temps, de lieux et de personnes, c’est l’autorité épiscopale locale qui doit prudemment donner des instructions, à moins qu’il n’y ait eu d’autres dispositions de la Conférence épiscopale, selon ses propres statuts, ou du Saint-Siège. "