Sylvanus
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Un prêtre belge témoigne : j’étais traditionaliste

Présentation Par l’Abbé Pierre N., prêtre belge Prêtre diocésain depuis presque quinze ans, curé de plusieurs paroisses, j’ai toujours été intéressé par les questions liturgiques. Très tôt, j’ai …More
Présentation
Par l’Abbé Pierre N., prêtre belge
Prêtre diocésain depuis presque quinze ans, curé de plusieurs paroisses, j’ai toujours été intéressé par les questions liturgiques. Très tôt, j’ai découvert ce que l’on appelle de façon abusive “la Tradition” et la “Messe traditionnelle”. J’ai fréquenté les “fraternités sacerdotales” Saint-Pierre et Saint-Pie X… A l’heure de l’entrée au séminaire, j’ai décidé de devenir prêtre diocésain. Après une formation complète et dispensée par des professeurs consciencieux, j’ai été ordonné au début des années 2000.
J’ai appris à célébrer la “forme extraordinaire” du rite romain. Nommé vicaire de sept paroisses, j’ai évidemment célébré tous les jours la Messe de Paul VI. Néanmoins, je profitais de diverses occasions pour célébrer la “messe tridentine”. Mon cœur tendait vers cette liturgie que je souhaitais faire connaître à mon entourage. Avec le recul, je me rends compte que mes motivations étaient négatives. Je comparais sans cesse “l’ancien” et “…More
Psaume 62
@apvs
C'est moi maintenant l'hérétique matériel ! Excellent votre sketch volontaire ou involontaire, très mauvais perdant ! Vous m'aidez beaucoup à vous humilier ! Citation de votre avant-dernier commentaire : « Enfin, vous pouvez vous débattre tant que vous voulez, et prétendre le contaire : LA DISCUSSION EST CLOSE, et non pas par moi ! » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Détrompez-vous, ma bonne …More
@apvs

C'est moi maintenant l'hérétique matériel ! Excellent votre sketch volontaire ou involontaire, très mauvais perdant ! Vous m'aidez beaucoup à vous humilier ! Citation de votre avant-dernier commentaire : « Enfin, vous pouvez vous débattre tant que vous voulez, et prétendre le contaire : LA DISCUSSION EST CLOSE, et non pas par moi ! » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Détrompez-vous, ma bonne humeur n'est pas feinte ! Vos vilains fantasmes vous jouent encore des tours, l'ami.

Arrêtez vos sermons à la noix, mon frère. Vous n'êtes pas du tout crédible dans ce rôle, vous qui avec vos camarades vous adonnez à des péchés graves couramment et vous qui êtes loin d'être au-dessus de toute critique en matière d'arrogance et d'orgueil.

Puisque vous n'arrivez pas manifestement à céder le dernier mot à votre contradicteur, je terminerai en accordant pour ma part le dernier mot à une grande Sainte, la « petite » Thérèse de Lisieux, dont les paroles suivantes expriment à la fois un grand amour filial envers la Mère de Dieu et une liberté d’esprit, une innocence et une franchise, voire un culot, extraordinaires !!! ( Ces paroles de sainte Thérèse sur la Sainte Vierge ont été recueillies par Mère Agnès le 21 août 1897, CJ 21.8.3 ) :

« Pour qu’un sermon sur la Ste Vierge me plaise et me fasse du bien, il faut que je voie sa vie réelle, pas sa vie supposée ; et je suis sûre que sa vie réelle devait être toute simple. On la montre inabordable, il faudrait la montrer imitable, faire ressortir ses vertus, dire qu’elle vivait de foi comme nous, en donner des preuves par l’Évangile où nous lisons : « Ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. » Et cette autre, non moins mystérieuse : « Ses parents étaient dans l’admiration de ce qu’on disait de lui. » Cette admiration suppose un certain étonnement, ne trouvez-vous pas, ma petite Mère ?

On sait bien que la Sainte Vierge est la Reine du Ciel et de la terre, mais elle est plus Mère que reine, et il ne faut pas dire à cause de ses prérogatives qu’elle éclipse la gloire de tous les saints, comme le soleil à son lever fait disparaître les étoiles. Mon Dieu ! que cela est étrange ! Une Mère qui fait disparaître la gloire de ses enfants ! Moi je pense tout le contraire, je crois qu’elle augmentera de beaucoup la splendeur des élus.

C’est bien de parler de ses prérogatives, mais il ne faut pas dire que cela, et si, dans un sermon, on est obligé du commencement à la fin de s’exclamer et de faire Ah ! ah ! on en a assez ! Qui sait si quelque âme n’irait pas même jusqu’à sentir alors un certain éloignement pour une créature tellement supérieure et ne se dirait pas : « Si c’est cela, autant aller briller comme on pourra dans un petit coin ! »

Ce que la Sainte Vierge a de plus que nous, c’est qu’elle ne pouvait pas pécher, qu’elle était exempte de la tache originelle, mais d’autre part, elle a eu bien moins de chance que nous, puisqu’elle n’a pas eu de Sainte Vierge à aimer ; et c’est une telle douceur de plus pour nous, et une telle douceur de moins pour elle !

Enfin j’ai dit dans mon Cantique : « Pourquoi je t’aime, ô Marie ! » tout ce que je prêcherais sur elle.


O Marie, si j’étais la Reine du Ciel
et que vous soyez Thérèse,
je voudrais être Thérèse
afin que vous soyez la Reine du Ciel !!!


(Le 8 septembre 1897)

(Thérèse écrivit ces dernières lignes, les dernières de sa vie, au dos d’une image de la Sainte Vierge, le 8 septembre 1897, septième anniversaire de sa profession, cinq semaines avant sa mort.)
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Que la Toute Humble et Bienheureuse Vierge Marie intercède pour les pécheurs que nous sommes !

Emmanuel