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Rome - FSSPX Le supérieur de Belgique commente l'actualité. Etat des lieux de la situation entre la Fraternité Saint-Pie X et Rome. Sermon du 13 mai 2012 à Bruxelles, par M. l'abbé Wailliez supérieur …More
Rome - FSSPX Le supérieur de Belgique commente l'actualité.
Etat des lieux de la situation entre la Fraternité Saint-Pie X et Rome. Sermon du 13 mai 2012 à Bruxelles, par M. l'abbé Wailliez supérieur de district.
Suscipe
"La messe de toujours"... Expression un tout petit peu large par rapport à la réalité... Ni Notre Seigneur ni St Pierre ni St Paul ne connaissaient le - par ailleurs très beau, très antique et très vénérable - canon romain.
"Paul VI promeut le culte de l'homme". Inexactitude de fond à partir d'une expression exacte. Inexactitude dangereuse car elle laisse entendre que Paul VI abandonne le culte …More
"La messe de toujours"... Expression un tout petit peu large par rapport à la réalité... Ni Notre Seigneur ni St Pierre ni St Paul ne connaissaient le - par ailleurs très beau, très antique et très vénérable - canon romain.

"Paul VI promeut le culte de l'homme". Inexactitude de fond à partir d'une expression exacte. Inexactitude dangereuse car elle laisse entendre que Paul VI abandonne le culte de Dieu pour le culte de l'homme que Paul VI est un pape apostat.
Voici d'où vient l'expression chez Paul VI :
" C'est dans un temps où le laïcisme semble découler normalement de la pensée
moderne, et représenter la sagesse dernière de l'ordre social temporel, un temps aussi où les expressions de la pensée touchent au comble de l'irrationnel et du désespoir, où l'on peut remarquer enfin, même dans les grandes religions qui se partagent les peuples de la terre, des signes de trouble et de régression comme jamais encore on en avait vus. C'est dans ce temps-là que le Concile s'est tenu, en l'honneur de Dieu, au nom du Christ et sous l'impulsion de l'Esprit-Saint.[...] Oui, qu'il est une réalité, un être vivant et personnel, qu'il exerce une providence, qu'il est infiniment bon, et non seulement en lui-même, mais d'une bonté sans mesure à notre égard également, qu'il est notre créateur, notre vérité, notre bonheur, au point que l'effort de fixer en lui notre regard et notre cœur, dans cette attitude que nous appelons contemplation, devient l'acte le plus élevé et le plus plénier de l'esprit, celui qui aujourd'hui encore peut et doit
ordonner l'immense pyramide des activités humaines. [...] L'humanisme laïque et profane enfin est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile. La religion du Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion (car c'en est une) de l'homme qui se fait Dieu. Qu'est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver ; mais cela n'a pas eu lieu. La vieille histoire du bon Samaritain a été le modèle et la règle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans bornes pour les hommes l'a envahi tout entier. La découverte et l'étude des besoins humains (et ils sont d'autant plus grands que le fils de la terre se fait plus grand), a absorbé l'attention de notre Synode. Reconnaissez-lui au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l'homme. " (Paul VI, discours de clôture du Concile Vatican II)

Que chacun juge. Il ne s'agit pas de dire que l'humanisme remplace le culte de Dieu. Il s'agit de dire que le véritable humanisme est - depuis toujours cette fois - dans l'Eglise.

Je suis d'accord avec la péroraison finale : il faut prier !