Un bon bol d'air frais ! Merci Socci : tu nous fais du bien, vrai de vrai !

Écoutez Jésus ( et l'Église de tous les temps ) ou les nouveautés de Bergoglio ? Écrit par Antonio Socci Le 12 décembre 2017 ( One Peter Five ) Lors de la conférence de presse sur l'avion revenant …More
Écoutez Jésus ( et l'Église de tous les temps )
ou les nouveautés de Bergoglio ?

Écrit par Antonio Socci
Le 12 décembre 2017
( One Peter Five
)
Lors de la conférence de presse sur l'avion revenant du Bangladesh le 2 décembre, le journaliste français Etienne Loraillère a posé cette question à Bergoglio :
«Quelle est votre priorité : Évangéliser ou dialoguer pour la paix ?»
La réponse de Bergoglio — après une série d'incroyables déclarations absurdes — s'est terminée par ces termes inouïs : « Et votre question : quelle est la priorité, la paix ou la conversion ? Mais quand vous vivez avec le témoignage et le respect, vous faites la paix. La paix commence à s'effondrer dans ce domaine quand le prosélytisme commence, et il y a tellement de manières de prosélytisme, mais ce n'est pas évangélique ». En pratique, Bergoglio maintient que l'annonce de l'Évangile ( le prosélytisme donc ) crée la division et que le but de la présence des Chrétiens dans le monde est de dialoguer, de « faire la paix ». …More
apvs
tout en voulant les évangéliser, davantage d’ailleurs par surabondance de joie et de gratitude envers Dieu pour ses bienfaits que par devoir envers Lui et que par crainte de l'enfer pour soi et les autres.
Donc vous faîtes ici exactement ce que vous m'accuser de faire : vouloir faire coller à votre idéologie ce qui est malheureusement du domaine du monde réel, non fantasmé. Il est bien évident …More
tout en voulant les évangéliser, davantage d’ailleurs par surabondance de joie et de gratitude envers Dieu pour ses bienfaits que par devoir envers Lui et que par crainte de l'enfer pour soi et les autres.
Donc vous faîtes ici exactement ce que vous m'accuser de faire : vouloir faire coller à votre idéologie ce qui est malheureusement du domaine du monde réel, non fantasmé. Il est bien évident que c'est par amour que l'on évangélise autrui, qu'il soit agnostique, musulman, athée, avec l'enthousiasme que Dieu donne à ses vrais enfants... Mais ce n'est pas moi, c'est le bienheureux Charles de Foucault qui vous contredira. Lui, était inquiet au plus haut point du fait que la France ne voyait pas que les arabes d'Algérie ne seraient JAMAIS assimilables par la Nation, sans avoir renoncer au préalable à leur religion pour adopter la foi catholique.

Lettre de Charles de Foucault à l’académicien René Bazin, le 29 juillet 1916, quatre mois avant sa mort survenue le 1er décembre :


Tamanrasset, par Insalah, via Biskra, Algérie 29 juillet 1916

Monsieur,

(…)

Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?

Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l’un, celui du mehdi (NDLR : dans l’Islam, le mehdi est le sauveur attendu à la fin des temps), il n’y en a pas ; tout musulman, (je ne parle pas des libre-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu’à l’approche du jugement dernier le mehdi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve ; « l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s ’il se tient tranquille, il se retrouve intact le jour de la libération », disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIesiècle : mais d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du mehdi, en lequel ils soumettront la France.

De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu’on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d’apostasie, un renoncement à la foi du mehdi (…)

Votre humble serviteur dans le cœur de Jésus.
Charles de Foucauld.
Je suis donc convaincu du fait que le bienheureux Charles de Foucault ne partage pas votre vision béate des choses : il y a URGENCE, c'est une nécessité VITALE d'évangéliser, et d'intégrer des prosélytes ex-musulmans à l'Eglise chrétienne en France, quitte à les bousculer, à leur faire ouvrir les yeux d'une manière virile ( comme celle que vous détestez, employée entre autre par monsieur l'abbé Pagès ) si l'on veut éviter que la France ne devienne un enfer, tout comme à peu près tous les pays actuellement sous domination islamique. Mais il vous faudra surement un nouveau "daech" pour vous en rendre compte, ou pire.
@La louange de mes lèvres a écrit :
Le scandale apparent que constituent la souffrance d’innocents enfants ainsi que les tragédies et catastrophes naturelles touchant aussi bien les justes que les injustes, peuvent humainement faire douter, au niveau de la sensibilité naturelle et même au niveau rationnel, de l’existence d’un Dieu unique qui soit juste et bon. Seule la foi dans l’Agneau de Dieu crucifié par amour pour l’humanité permet d’ailleurs de résister efficacement aux doutes incontournables de la vie et au scandale de la souffrance innocente.

Là encore, vous êtes en pleine abstraction, essayant ni vu ni connu de nous refourguer votre idéologie personnelle. Si c'était effectivement le cas, alors Dieu n'aurait pas commandé SI CLAIREMENT de croire en Lui, jusqu'à le graver dans la pierre sous forme de 10 commandements fondamentaux adressé à son peuple et par lui au monde entier ! Si ce commandement de croire en Lui était finalement impossible à suivre AVANT L'ARRIVEE DU CHRIST et la révélation plénière du mystère de l'Amour de Dieu réalisée sur le Calvaire, à cause de la souffrance d’innocents enfants ainsi que les tragédies et catastrophes naturelles touchant aussi bien les justes que les injustes, alors COMMENT LE DIEU DE TENDRESSE ET DE PITIE, LENT A LA COLERE, PLEIN D'AMOUR ET DE VERITE AURAIT-IL PU PUNIR CEUX QUI NE CROYAIENT PAS EN LUI AU SEIN MÊME DE SON PEUPLE, ET EN DEHORS DE LUI ???

>>> Contrairement à ce que vous prétendez ou laissez entendre avec vos amis, le Magistère de l’Eglise ne tient pas que les musulmans parce qu'étant musulmans sont des adorateurs de Satan.

Vous voyez bien que vous nous faites tourner en rond : je vous ai déjà cité les deux manières de se dire musulmans, et les conséquences à en tirer, mais vous n'en tenez aucun compte, voulant faire correspondre nos raisonnements à ce que vous voudriez qu'ils soient ( bêtes, égoïstes, bornés ). C'est aisément retrouvable en allant juste un peu plus bas.

L’Eglise respecte l’expérience religieuse de bonne volonté d’une partie des musulmans tout en leur signifiant que la révélation plénière et véridique du vrai Dieu se trouve en Jésus-Christ

BRAVO ! Vous dîtes bien enfin que ce ne sont pas TOUS les musulmans qui correspondent à ce qu'écrivait le pape Eugène VII à El Nassir, et j'ajouterais LOIN DE LA...
Par contre, ce que vous affirmez ne correspond pas au texte de Nostra Aetate qui effectue bien, lui, cette généralisation. NB : j'espère que vous avez bien compris que les textes qui font difficulté dans le concile Vatican II était en réalité bien pire à l'origine, et que c'est grâce à l'oposition acharnée des évêques traditionnalistes comme Mgr Lefebvre qu'ils furent réécrits, réécrits encore, pour être quand même un peu amméliorés. Réécoutez bien la conférence de Montréal.


(L'Eglise) a lancé par ce Concile cet appel aux dignitaires musulmans de bonne volonté, dans la continuité de l’état d’esprit et des mots de Saint Grégoire VII : le Concile exhorte à « oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté ».

C'est-à-dire : "Oublions tous, désormais nous sommes frères, à peine différents, tous fils de Dieu, obéissants tous à la même loi d'amour. " Ce qui n'était certes pas le propos de Eugène VII.

Eugène VII ne parla comme il le fit à El Nassir qu'après avoir constater en lui une réelle ouverture à la foi chrétienne, tout comme ( bis repetita ) saint Paul s'adressant aux athéniens en leur parlant de leur temple au "Dieu inconnu". Il ne lui aurait JAMAIS adressé de tels propos si ce visir avait été un petit Mahomet, furieux, haineux, menteur, violeur, sanguinaire, intraitable avec ses ennemis, le parfait modèle de ce qu'enseigne le coran à propos de la fidélité due à allah.


>>> L’interprétation du Coran n’a pas jamais été unique chez les musulmans dans l’histoire, tant en théorie qu’en pratique. Comme je l’ai dit plus bas à votre « couillon » d’ami Spina Christi, la preuve que les musulmans n’ont pas compris certains versets coraniques comme vous les comprenez vous-mêmes en tant qu’islamologues à la petite semaine, est que les minorités chrétiennes ne furent pas en général anéanties en terres d’islam (cf. la loi de la dhimmitude) malgré les persécutions régulières qu’elles subissaient, alors qu’elles auraient pu l’être au vu des rapports de force militaires.

Mes "couillons d'amis" sont dans le monde réel, et non dans le vôtre : ils auraient attendu peut être de bons fruits de la part des musulmans en France ( ON PEUT RÊVER ! ) et hélas, ils sont tout comme moi devant ce qui est à mille lieu du récit idyllique que vous nous rapportez de cette période où les califes étaient de gentils pacificateurs, sans avoir rien à envier à l'occident, où leur système de gouvernement était à certains moments bien plus performant que le système féodal. C'est bien l'anéantissement des droits de Dieu, et aussi des hommes, qui se prépare sournoisement en France, comme en Italie, comme en Allemagne, comme en Angleterre. Nous n'avons pas d'accélérateur du temps, alors nous allons dormir comme de braves gens réjouis et affables ?

AU SUJET DES GENTILS CALIFES PACIFICATEURS...