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Vatican, la leçon de plongée pour Pachamamas était un "vol"

La noyade de quelques idoles de Pachamama dans le Tibre était "un vol", a déploré Paolo Ruffini, Préfet du Dicastère des Communications du Vatican, lors de la conférence de presse du Synode le 21 …More
La noyade de quelques idoles de Pachamama dans le Tibre était "un vol", a déploré Paolo Ruffini, Préfet du Dicastère des Communications du Vatican, lors de la conférence de presse du Synode le 21 octobre (vidéo ci-dessous).
Il a qualifié le retrait des idoles de Santa Maria in Traspontina "d'acte de bravade, de geste, à mon avis, contre le dialogue spécial qui devrait toujours animer tout le monde".
"Dialogue" est un mot codé de François qui désigne des conversations entre anti-catholiques partageant les mêmes idées.
Ruffini a répété que les idoles représentent "la vie, la fertilité, la mère terre". Dans l'Église, la "vie" est représentée par Jésus-Christ, la "fertilité" par l'Esprit Saint, tandis que la "mère terre" est un concept anti-chrétien.
Le Père Giacomo Costa S.J., secrétaire de la Commission d'Information du Synode, a insisté pour que les idoles de la Pachamama "ne soient pas trop mises en valeur". Il les trouve "insignifiantes" mais n'explique pas pourquoi elles sont …More
Psaume 62
Contrairement aux dires de "fr.news", la terre mère n’est pas per se un concept anti-chrétien. C’est d’abord une réalité matérielle de laquelle est né un concept analogique et poétique que les chrétiens peuvent légitimement utiliser à l’exemple de St François d’Assise. " Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne et produit divers fruitsMore
Contrairement aux dires de "fr.news", la terre mère n’est pas per se un concept anti-chrétien. C’est d’abord une réalité matérielle de laquelle est né un concept analogique et poétique que les chrétiens peuvent légitimement utiliser à l’exemple de St François d’Assise. " Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne et produit divers fruits, avec les fleurs colorées et l’herbe. " (St François d’Assise, Cantique des Créatures). Les missionnaires catholiques peuvent et doivent bien entendu purifier, christianiser et exorciser les croyances païennes et idolâtres relatives à la Terre-Mère, croyances sont sous l'influence de démons, en leur transmettant cette vision chrétienne de la terre mère.
Psaume 62
Le dénommé ou pseudo « apvs » peut penser ce qu’il veut depuis son esprit de polémiste malveillant et vouloir faire feu de tout bois, voici la réalité. Citation par ordre chronologique du fil de mes commentaires publiés sur ce sujet sur d’autres pages, commentaires à travers lesquels j’ai explicité de plus en plus clairement ma pensée :
« Rien n’interdit d’estimer belles et n’étant pas en …More
Le dénommé ou pseudo « apvs » peut penser ce qu’il veut depuis son esprit de polémiste malveillant et vouloir faire feu de tout bois, voici la réalité. Citation par ordre chronologique du fil de mes commentaires publiés sur ce sujet sur d’autres pages, commentaires à travers lesquels j’ai explicité de plus en plus clairement ma pensée :

« Rien n’interdit d’estimer belles et n’étant pas en soi impudiques certaines représentations sculpturales de femmes enceintes nues. C’est mon cas. L’Immaculée Vierge Marie porta en son sein durant neuf mois Celui qui porte tout, à savoir notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Le problème bien sûr se pose quand ce type de sculptures s'accompagnent d’un culte idolâtrique comme en contexte culturel sud-américain primitif. »

« Comme je l’ai suggéré, étant donné que cette statuette fut utilisée pour un culte aux apparences païennes dans les jardins du Vatican (sous les yeux du Pape), il n’est pas possible ensuite, sauf à faire preuve d’hypocrisie aveugle, de la présenter comme figurant la Mère de Dieu lors d’une procession dans des églises. »

« S’il est souhaitable dans le contexte d’une évangélisation qui débute dans une nouvelle contrée, de tolérer de facto, aussi longtemps que nécessaire, le fait que des populations indigènes vénèrent plus ou moins ouvertement des faux dieux de leurs traditions ancestrales, en revanche il est incompréhensible que des divinités païennes soient indirectement voire directement honorées dans des églises et dans le cadre de liturgies catholiques en présence de baptisés d’origine indigène. C’est non seulement manquer totalement de respect envers ces derniers et les infantiliser en quelque sorte, mais c’est surtout offenser la sainteté de Dieu en des lieux qui lui ont été consacrés.

Il semblerait qu’à la faveur de ce synode certains indigènes soient manipulés par des groupes pagano-écologistes occidentaux qui désirent mettre en avant la cause de la sauvegarde du patrimoine amazonien, et aussi par des soi-disant progressistes mais pseudo-catholiques qui désirent faire avancer leur agenda idéologique subversif dans l’Église.

Les pasteurs d'âmes de l'Eglise qui se respectent ne peuvent pas cautionner sciemment de telles dérives sous prétexte de réaliser des coups médiatiques ou coups de com' en matière d’écologie et d'attention envers certaines minorités opprimées, sous prétexte de plaire à l'intelligentsia, sous prétexte de vouloir redorer le blason de l'Eglise aux yeux des grands médias relativement aux erreurs et fautes passées et présentes d’Occidentaux à l'encontre de peuplades sud-américaines et d'autres peuples indigènes du monde. »

« En ce qui concerne les cultures païennes primaires ou premières de peuplades indigènes plus ou moins isolées d’avec les grandes ères civilisationnelles, telles que des tribus amazoniennes, l’évangélisation de celles-ci est semble-t-il complexe et exige beaucoup de patience. L’évangélisation en milieu païen est toujours plus ou moins graduelle. Les missions catholiques tiennent compte, dans les limites fixées par la sagesse chrétienne et le bon sens, d’une partie de leurs croyances et de leur esthétique culturelle.

Ainsi, face à des personnes qui depuis des temps immémoriaux vivent par exemple dans la quasi-nudité, il parait acceptable qu’une image de femme enceinte quasi-nue, s’inspirant de leur mythologie ancienne, puisse dans un premier temps figurer Marie Mère de Dieu et de l’Église. »

« Une représentation (sculpturale ou picturale) de la Sainte Vierge Marie en une femme nue ou peu vêtue n’est certes pas idéal au plan de la théorie théologique mais je pense qu’elle n’est pas radicalement contradictoire avec la Foi catholique, à condition de ne pas copier à l’identique ou presque à l’identique des artefacts païens, et à condition qu’elle soit réalisée dans l’esprit d’une évangélisation graduelle visant à amener un type très particulier de païens à la pleine vérité du Christ.

Saint Paul jugea bon de circoncire son disciple Timothée « à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec » (Actes 16.3) cependant que par ailleurs il dénonçait en milieu chrétien le retour à la loi mosaïque. Dans le but de gagner des âmes au Christ, les évangélisateurs doivent parfois et dans de justes limites, savoir s’adapter, se faire tout à tous, Juifs avec les Juifs, Grecs avec les Grecs... Amazoniens avec les Amazoniens, etc. A rebours d’un intransigeancisme intégriste et formaliste qui se regarde à tort comme étant un modèle absolu devant être suivi sous peine de s’attiédir et de trahir la volonté de Dieu. »

« Je n’ai jamais dit que cette statuette de femme enceinte dénudée utilisée dans les Jardins du Vatican avec parmi d’autres une statuette d’homme au sexe en érection, durant ce qui ressemble fort à un rite païen, puisse représenter légitimement la Mère de Dieu. J’ai même dit le contraire.

En revanche, j’ai dit que dans le cadre d’une primo-évangélisation il me paraît nécessaire et utile pédagogiquement d’adapter, dans de justes limites fixées par la sagesse chrétienne et le bon sens, certains symboles cultuels et artistiques chrétiens à certaines représentations cultuelles et artistiques des cultures et cosmogonies des divers groupes de païens à évangéliser.

Et je n’ai jamais dit qu’il soit idéal de représenter l’Immaculée Marie totalement nue sous prétexte de devoir s’adapter à une culture indigène donnée. Mais que dans le cadre d’un début d’évangélisation d’un groupe culturel donné, laquelle ne peut être que plus ou moins graduelle, il me paraît utile, à l’épreuve des faits, de la représenter d’une façon qui ne soit pas totalement dépaysée ou étrangère à la conception esthétique qu’un milieu indigène se fait de la femme ( c’est-à-dire, depuis des temps immémoriaux, très peu vêtue ). Et ce au travers par exemple des sculptures de Vierge à l’enfant qui allaite, de Vierge enceinte en état de prière, etc. »

Quant à la nudité et la quasi-nudité présentes dans des représentations de l’art chrétien, songeons à la chapelle Sixtine (XVe siècle), lieu emblématique s’il en est de l’art catholique, dans laquelle le Saint des saints, à savoir le Seigneur Dieu, est représenté sous une apparence humaine et très légèrement vêtu au moment de la création de l’homme (tout nu) et où le Christ lors du Jugement est représenté quasi-nu. Entre autres….
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