shazam
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La Pourpre et le Noir (The Scarlet and the Black (1983) Film basé sur une histoire vraie, celle de Monseigneur Hugh O'Flaherty un haut dignitaire du Vatican. En 1943, Mgr O'Flaherty à Rome, sous le …More
La Pourpre et le Noir (The Scarlet and the Black (1983)
Film basé sur une histoire vraie, celle de Monseigneur Hugh O'Flaherty un haut dignitaire du Vatican.
En 1943, Mgr O'Flaherty à Rome, sous le pontificat de Pie XII durant l'occupation nazie, use de son immunité diplomatique pour cacher des réfugiés juifs et des familles de résistants italiens.
Bien que Mgr O'Flaherty soit protégé grâce à son statut privilégié, le colonel Herbert Kappler, chef de la Gestapo lui interdit de quitter le Vatican et ordonne qu'il soit capturé ou abattu s'il en sort.
Mgr O'Flaherty fera même l'objet d'une tentative d'assassinat par les Nazis à l'intérieur du Vatican.
Catholique et Français
- « Léon Poliakov évoque cet ultime « outrage », au terme d’un tragique enchaînement qui contraint les membres des Conseils juifs des ghettos à devenir des « rouages de la machinerie qui conduisit les Juifs à Auschwitz ou à Belzec » (Léon Poliakov, « Les Juifs et notre Histoire », page 185). Car les responsables juifs sont astreints par les Nazis à diriger eux-mêmes le mouvement de soumission …More
- « Léon Poliakov évoque cet ultime « outrage », au terme d’un tragique enchaînement qui contraint les membres des Conseils juifs des ghettos à devenir des « rouages de la machinerie qui conduisit les Juifs à Auschwitz ou à Belzec » (Léon Poliakov, « Les Juifs et notre Histoire », page 185). Car les responsables juifs sont astreints par les Nazis à diriger eux-mêmes le mouvement de soumission de leurs co-religionaires, et les chefs des ghettos deviennent les instruments de leur reddition. Raul Hilberg écrit à ce sujet (Raul Hilberg, « La Destruction des Juifs d’Europe » Fayard éd. pp 424-425) : « Sans cesse, ils livraient des Juifs pour sauver les autres Juifs (…) La veille des premières déportations, Moses Merin, Président du Conseil Central des Anciens pour la Haute-Silésie, prit sa première décision : « Je ne craindrai pas, déclara-t-il, de sacrifier 50.000 membres de notre Communauté pour sauver les 50.000 autres. » Durant l’été 1942, ces « autres » furent alignés pour un passage en revue massif et la moitié envoyée à Auschwitz. Après cette déportation, Merin déclara : « J’ai l’impression d’être le capitaine d’un bateau prêt à sombrer et qui a réussi à le mener à bon port en jetant par-dessus bord une grande partie de sa précieuse cargaison ». En 1943, il ne restait qu’une poignée de survivants. Merin s’adressa à eux en ces termes : « Je suis dans une cage, devant un tigre affamé et furieux. Je bourre sa gueule de nourriture, la Chair de mes Frères et de mes Soeurs, pour le maintenir dans cette cage, de crainte qu’il ne s’échappe et ne vous mette en pièces ». Pourquoi citer ces faits, pris parmi d’autres, sinon pour rappeler la dimension diabolique d’une entreprise qui s’est fixé pour objectif de détruire toute la population juive d’Europe. Ils révèlent le contexte dans lequel, pour protéger les Français juifs, les Autorités françaises -qui, à l’instar du reste du monde, ignorent le génocide- vont, sous l’implacable pression nazie, être contraintes à livrer à la Déportation les Juifs allemands et leur co-religionaires étrangers ou apatrides… Commentant l’évènement (la rafle du « Vel d’Hiv »), Léon Poliakov, qui vécut ces temps de détresse en Zone occupée, puis en Zone libre, écrit : « Pour ma part, j’ai toujours pensé, contrairement à l’opinion commune, que Laval, qui n’était nullement anti-sémite, ne mérite pas sa mauvaise réputation. Ma conviction d’historien est qu’à l’époque, en été 1942, il ignorait, comme tout le monde en France, l’existence des Chambres à Gaz. On pensait que ce serait une vie dure, pénible, mais on ne pensait pas à des meurtres d’enfants (in « L’envers Du Destin », p 36). Et, lors d’une « Radioscopie », interrogé par Jacques Chancel qui s’étonne de ce jugement et demande si le Maréchal était, lui, anti-sémite, Poliakov répond : « Pas plus ! » (Jacques Chancel. Déclaration à Radio-Courtoisie, le 11/12/1989. « Libre Journal ») »
in Jacques Le Grognec (Ancien Combattant de 1939-45; nommé en 1970 Général de Corps aérien et Membre du Conseil Supérieur de l’Air. Termine sa carrière en 1974, au poste de Commandant de la Défense Aérienne) : « Pétain, Gloire et Sacrifice » pp 239 sq.