Je n'ai lu et vu apparemment, que l'entrevue du Père, j'en cherchais une justement. Je n'ai pas vu "son rêve", charlie hebdo, etc, c'est la première fois que vais sur ce site et sans doute la dernière fois. il se trouve - j'apprécie l'ironie de la chose - que 'les causeurs' qui apparaissent de plus en plus sur internet, c'est, mais alors, vraiment pas ma tasse de thé café ! Je n'en lis aucun !!! Jamais !
Par contre, des Pères comme celui-ci, je les écoutes volontiers. Quand à la bêtise humaine, même quand bien même viendrait-elle d'un saint, reste de la bétise ! il n'y a pas bétise divine  ! Dieu merci

Quel souffle... à couper le souffle, qui s'exprime dans la conférence du père Zanotti-Sorkine ! Merci shazam. Je ne partage pas dans le détail tous ses points de vue mais je pense qu’il a raison de mettre l’accent quant au témoignage chrétien sur la primauté de la Charité miséricordieuse sans laquelle la vérité divine perd beaucoup de son attraction et surtout de sa crédibilité. Au risque sans doute dans son cas d’oublier d’être ferme sur toutes les exigences de la vérité et au risque d’avoir une conception assez ingénue du salut éternel, si l'on se fie à son approche de l’homosexualité dans votre lien Causeur et à son « rêve » sur les dessinateurs assassinés de Charlie Hebdo. Mais notre nature humaine blessée est telle qu’à mon avis il ne se peut trouver d’humains, même de saints, qui n’aient pas d’une manière ou d’une autre quelques défauts correspondant à leurs qualités.

Bonjour ou bonsoir - vu l'heure - avecrux.avemaria !

Lorsque le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine est devenu curé de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul dite « Les Réformés » située en haut de La Canebière, elle était quasiment vide, environ 50 personnes, et si j’ai bon souvenir, destinée à la destruction ! Environ un an plus tard elle était pleine de monde.

Extrait d’une entrevue avec le Père Michel-Marie :

www.causeur.fr/pere-michel-mar…

Comment réagissent les gens lorsqu’ils vous voient avec votre soutane ?

Extrêmement bien dans l’ensemble. Ma tenue ne génère jamais de haine. Ce qui est frappant, c’est que les plus marginaux de nos frères, en me voyant, ouvrent grand leur cœur. La soutane permet au prêtre d’être visible dans les rues, et ainsi tout homme, quelle que soit sa foi ou sa non foi, peut entrer en contact avec lui. Cette soutane offre aussi comme avantage d’être un signe anachronique au milieu du monde. Pourquoi se priver de cette originalité dans un monde saturé de conformisme ? En outre, c’est tout de même regrettable qu’il faille aller à un enterrement pour avoir un contact avec l’Église!

(…)

Que vous inspirent les projets d’attentats contre des églises qui ont été évités en France ?

Nous ne sommes qu’au début de nos malheurs. J’attends simplement que les autorités religieuses musulmanes condamnent sévèrement à la une des journaux et sur les plateaux de télévision les actes et les tentatives terroristes perpétrés par les prétendus défenseurs de l’islam, et qu’elles s’expriment avec force, et que cette déclaration soit affichée dans les quelques 2500 mosquées qui accueillent les 7 millions de musulmans présents en France.

Oh mes frères et soeurs en Christ, voilà l'un des prêtres modernistes dont je faisais référence. J'ai beaucoup de respect pour les prêtres tradis mais lui, qui n'a pas toutes les grâces abondantes de ces derniers vibre de tout son coeur pour Jésus Crucifié et la Mater Misericordiae. Sa Foi a surpassé sa condition "moderniste". Quel exemple de grandeur d'âme ! C'est à deux genoux que je remercie Dieu et Notre Douce Maman du Ciel la Très Sainte Vierge Marie de ne pas laisser son Eglise errer sans qu'il y ait des soldats du Christ à son exemple qui la garde sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible (Ephésiens 5:27).

Jésus va les chercher ? Pas du tout !

Ils Le guette, ils veulent Le voir, signe que, ils devaient percevoir en Lui une absence totale de jugement, une compréhension infinie de leur situation et un amour débordant pour eux, et pourtant croyez-moi, la Vérité, IL la leurs disait ! Mais - je le crois - en le proportionnant avec un tact fou.

Autant dire qu’au fond, tout se joue sur la qualité du cœur de l’apôtre, sur sa manière d’être ; et c’est là que je veux en venir – du moins si nous voulons incarner la miséricorde de Jésus – nous devons répandre la sagesse du Christ dans notre milieu de vie, que l’on découvre la puissance de votre foi, et que l’on ramène tous ce monde dans le cœur de Dieu.

J’ai bien dit manière d’être, car je vous rappelle que la miséricorde du Christ, s’est exprimée dans Ses paroles mais aussi dans Son regard dans Ses gestes dans Son attitude, autrement dit à travers Son corps sans cesse en contact avec la misère d’autrui.

J’insiste : notre manière d’être, est capitale ! Et soyons réaliste : c’est notre corps notre visage que les personnes voient en premier, ce sont nos gestes, notre façon de nous comporter qui les atteints, qui les touches ou qui les rebutent ! C’est aussi notre manière de prendre les choses quand ils nous exposent leur situation, ou les problèmes ; la aussi on peut les révulser ou les attirer. Attention : ce qu’on laisse entrevoir de nous n’est pas seulement une forme extérieure. D’où la nécessitée de laisser surgir par notre présence, le fond de notre âme qui normalement est irriguée par le sang du Christ et par Sa pensée.

C’est donc notre manière d’être qu’il faut avoir le courage de remettre en cause si l’on s’apercevait qu’autour de nous les personnes ne rencontraient pas à travers nous, la Présence de Jésus dans nos gestes et dans nos mots. Il ne suffit pas de dire la vérité, encore faut-il qu’elle passe ! Et qu’elle soit reçue. Et là notre manière d’être, et de faire, joue à plein.

Cela ne veut pas dire que nous allons amoindrir la vérité, mais que nous allons l’offrir non pas comme un coup d’épée transperçant l’autre en l’humiliant ou le prenant à défaut (…) il faut donner au monde des signes, des gestes fort, qui manifestent l’amour.

Il y a quelque chose dans notre manière d’être et d’énoncer la vérité, dans notre façon de nous situer, de parler, ou de recevoir les êtres, qui bloque l’action miséricordieuse de Dieu dans leurs âmes. C’est donc du côté de nous-mêmes que le Saint-Esprit nous demande de chercher si par hasard il n’y aurait pas en nous des obstacles qui empêcheraient la miséricorde de Dieu d’atteindre le cœur humain.

Dieu se sert donc de notre pauvre corps pour passer dans les âmes. C’est évidement le Christ qui agit, c’est Sa grâce qui transforme, et cette grâce elle traverse notre être, notre manière d’être et elle réclame notre coopération.

Les « pas encore Chrétien » nous observent beaucoup, plus que nous le croyons. Et si de leur côté, ils savent être compréhensif, ils savent aussi être repoussés par notre laisser-aller, par nos convictions, nos petites conceptions. Il convient que les personnes qui nous rencontrent puissent aussi s’approcher très près de nous. Eventuellement, si nous devions les consoler, saisir une main sans qu’ils n’éprouvent aucune répulsion à notre égard. (…) et c’est d’ailleurs la première chose que nous donnons aux êtres : une poignée de main.

Vous savez, dans les familles où il n’y a pas tous ses gestes, malheureusement, où la tendresse est absente, les enfants ne peuvent pas bien aller… C’est comme ça. Le geste est essentiel à notre croissance, à notre développement.

Malheureusement notre monde sexualise tout !

Mais en vérité quand on est capable d’aimer avec son corps, en grande pureté, on fait un bien fou, ça va plus loin que tous les traités de philosophies, soi-disant, qui vont ‘nous mettre debout’.

Qui n’en a pas reçues est handicapé pour la vie ! Saint Jean avait touché le Christ Lui-même, et il avait été touché par Lui.

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« Il ne faut pas que Dieu déçoive, à cause de moi ! »

« Mais dire que cette personne a été voulue de toute éternité par Dieu, et qu’en plus de ça je vais me retrouver avec elle au paradis ! Il vaut mieux que l’on commence à s’entendre !... »

« Ne pas perdre une minute à aimer, c’est la seule voie qui fait monter vers Dieu. »

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Jean 12 : 47: « Je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. »

Matthieu 9 : 12-13 : …ce que Jésus ayant entendu, il dit :

« Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades.

Allez, et apprenez ce que signifie : je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices.

Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »