Monseigneur Aillet. Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne, annonce l'ouverture d'une propédeutique. "Dès la rentrée prochaine, j’ouvrirai dans mon diocèse une Propédeutique pour …Plus
Monseigneur Aillet.
Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne, annonce l'ouverture d'une propédeutique.
"Dès la rentrée prochaine, j’ouvrirai dans mon diocèse une Propédeutique pour permettre à des jeunes, désireux de répondre à l’appel au Sacerdoce, de trouver un lieu où l’identité du prêtre sera clairement définie, dans sa grâce propre comme dans son articulation théologale et pas seulement fonctionnelle avec le sacerdoce commun des fidèles, et où sera clairement envisagée la possibilité d’exercer à plein le sacerdoce ministériel, à la manière des apôtres, c’est-à-dire dans un sens résolument missionnaire."
Source : La Nef
Christophe
Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, interviewé dans la revue Valeurs Actuelles du 7 octobre 2010 :
Nicolas Sarkozy sera reçu ce 8 octobre par Benoît XVI au Vatican. Que vous suggère cette rencontre ?
Je me réjouis qu’elle ait lieu. Souvenons-nous du voyage qu’a déjà fait Nicolas Sarkozy à Rome, en décembre 2007. Il avait alors rappelé, dans un discours …Plus
Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, interviewé dans la revue Valeurs Actuelles du 7 octobre 2010 :

Nicolas Sarkozy sera reçu ce 8 octobre par Benoît XVI au Vatican. Que vous suggère cette rencontre ?

Je me réjouis qu’elle ait lieu. Souvenons-nous du voyage qu’a déjà fait Nicolas Sarkozy à Rome, en décembre 2007. Il avait alors rappelé, dans un discours mémorable, les racines chrétiennes de la France et défini la "laïcité positive" : le Président de la République appelle les religions – notamment la religion catholique, dominante en France – à collaborer à l’édification d’un ordre social juste.

Qu’est-ce que les Catholiques peuvent attendre d’un gouvernement ?

L’Eglise, en tant qu’institution, n’a pas de solutions concrètes à apporter, encore moins de directives à donner. Elle invite les fidèles, qui sont des citoyens à part entière, à participer à la construction d’un ordre social fondé sur la justice et le bien commun. Elle est appelée à réveiller, comme le dit Benoît XVI, les forces morales et spirituelles dans la société, en rappelant certains grands principes, qui peuvent servir à "purifier la raison" qui commande à la chose politique. Ces principes, dits “non négociables” par le cardinal Ratzinger dans une note célèbre sur l’engagement des Chrétiens en politique, sont le respect de la dignité de la personne humaine (depuis la conception jusqu’à la mort naturelle), le respect de la famille fondée sur l’union d’un homme et d’une femme, et la liberté des parents d’éduquer leurs enfants.

Ces principes sont-ils respectés ?

On peut s’inquiéter que la Ministre de la Santé fasse de la promotion de l’avortement l’une de ses priorités. Elle a revalorisé cet acte au motif que certains médecins ne veulent pas le pratiquer ; elle veut en faire l’un des critères d’appréciation de l’activité des établissements de santé ; elle a déclaré qu’elle se refusait à le considérer comme un mal nécessaire (terme qu’employait pourtant Simone Veil lors de sa dépénalisation), alors que chacun s’accorde à souligner que le nombre d’avortements reste très élevé en France (plus de 200 000 par an) et qu’il s’agit d’un acte souvent traumatisant pour les femmes qui le subissent. On peut par ailleurs s’étonner qu’il soit si peu question de la famille dans le débat politique, même au moment de réformer les retraites. Si le nombre d’actifs diminue, c’est aussi que la relève des générations n’est pas assurée. Une politique familiale digne de ce nom doit constituer un encouragement à la vie. Cette ambition mérite d’être rappelée dans un contexte démographique alarmant en Europe. Enfin, la suppression de nombreux postes et les contraintes qui pèsent fortement sur le recrutement de ses enseignants posent de vrais problèmes à l’enseignement catholique – dont la loi reconnaît pourtant le "caractère propre". La situation, telle qu’elle se présente, n’est pas satisfaisante au regard de la liberté d’éducation.

Source : Valeurs Actuelles
Christophe
Communiqué de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, le 10 mars 2010 :
Alors que la France connaît un fort taux d’IVG, deux fois plus qu’en Allemagne, le Ministre de la Santé vient d’annoncer le relèvement de la tarification pour l’avortement.
L’on ne peut être insensible au fait que 83% des femmes reconnaissent que l’avortement laisse des traces psychologiques …Plus
Communiqué de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, le 10 mars 2010 :

Alors que la France connaît un fort taux d’IVG, deux fois plus qu’en Allemagne, le Ministre de la Santé vient d’annoncer le relèvement de la tarification pour l’avortement.

L’on ne peut être insensible au fait que 83% des femmes reconnaissent que l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à assumer et 60% d’entre elles souhaiteraient éviter d’y avoir recours (sondage IFOP-Alliance pour les Droits de la Vie publié le 4 mars 2010).

Cette revalorisation d’un acte qui donne la mort au plus faible est un couperet antisocial. La suppression d’une vie humaine innocente est un drame, pour l’enfant d’abord, mais aussi pour les parents et la société.

Il est fort regrettable que Madame Bachelot ne veuille pas prendre en compte l’expression des Françaises qui plébiscitent, au contraire, une vraie politique de prévention de l’avortement et d’accompagnement des femmes enceintes.

Source : Diocèse de Bayonne
12 autres commentaires de Christophe
Christophe
Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, interviewé dans la revue hebdomadaire Famille Chrétienne de janvier 2010 (numéro 1670) :
Vous soutenez la Marche pour la Vie, pourquoi ?
J’ai apporté cette année encore mon soutien à cette marche, car il me semble important que les Evêques encouragent les laïcs à chaque fois qu’ils témoignent de l’Evangile de la Vie. …Plus
Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, interviewé dans la revue hebdomadaire Famille Chrétienne de janvier 2010 (numéro 1670) :

Vous soutenez la Marche pour la Vie, pourquoi ?

J’ai apporté cette année encore mon soutien à cette marche, car il me semble important que les Evêques encouragent les laïcs à chaque fois qu’ils témoignent de l’Evangile de la Vie. Jean-Paul II, dans l’encyclique Evangelium Vitae, parlait de l’urgence de promouvoir une nouvelle culture de la vie. Pour lui, cela faisait partie intégrante de la mission d’évangélisation qui incombe aux Chrétiens qui sont dans le monde. Quand on voit la véritable « éclipse de la vie » qui frappe aujourd’hui le monde occidental, il me semble que cet appel est à prendre en compte.

[…]

Ne craignez-vous pas d’être récupéré politiquement ?

Je comprends cette crainte, partagée par de nombreux fidèles, et qui les dissuade de se joindre à la Marche pour la Vie. J’ai donc demandé aux organisateurs d’être vigilants quant à toute tentative de récupération politique. Cela dit – et cela fait, je l’espère –, je pense qu’il est important que les laïcs, particulièrement les jeunes familles, osent témoigner courageusement de la beauté et de la valeur de la vie.

Source : Famille Chrétienne
Christophe
Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, interviewé dans le quotidien Sud Ouest, le 2 décembre 2009 :
Votre prise de fonction à Bayonne s'est rapidement traduite par une réorganisation administrative du diocèse. Est-ce volonté de rajeunissement ou une reprise en main ?
Avec un Evêque de 76 ans qui s'en va et un de 51 ans qui arrive, forcément, il y a des manières …Plus
Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, interviewé dans le quotidien Sud Ouest, le 2 décembre 2009 :

Votre prise de fonction à Bayonne s'est rapidement traduite par une réorganisation administrative du diocèse. Est-ce volonté de rajeunissement ou une reprise en main ?

Avec un Evêque de 76 ans qui s'en va et un de 51 ans qui arrive, forcément, il y a des manières de fonctionner un peu différentes. Au départ, j'ai voulu apprendre la fonction, connaître ce diocèse avec une équipe qui était en place depuis un certain nombre d'années. Pendant les six premiers mois, j'ai rencontré beaucoup les prêtres, beaucoup entendu de fidèles laïcs engagés, et aussi des personnes qui ne sont pas du sérail. Mon but n'est pas de me contenter de gérer la boutique interne. Il y a combien de pratiquants dans le diocèse ? On dit 6 %, c'est bien au-dessus de la moyenne nationale, mais il y a plus de 90 % de gens qui ne sont pas là. Il faut que l'on se tourne vers l'extérieur.

Le signal donné en écartant des anciens semble avoir été assez rude pour les fidèles...

Je n'ai pas écarté. C'est vrai que j'ai fait appel à des hommes plus jeunes, de cette catégorie de prêtres, qui ont moins de 25 ans de sacerdoce et qui ne sont que 25. Je suis le 26ème plus jeune prêtre de mon diocèse qui en compte encore 225 actifs. Je ne sais pas si vous vous rendez compte... Je ne peux pas engager l'avenir sans des forces plus neuves. Tout en conservant des personnes précieuses de l'ancienne équipe, j'ai pris des vicaires généraux plus jeunes. Qu'ils me ressemblent par l'âge, qu'ils se réclament de la génération Jean-Paul II, c'est vrai. Ce Pape a accompagné ma formation sacerdotale et ma jeunesse cléricale jusqu'à l'âge des responsabilités.

Ressentez-vous comme atypique ce diocèse ?

Oui, ça, on peut le dire (il rit). Du fait de cette bicéphalie, le fait qu'il y ait le Pays Basque et le Béarn, deux régions culturelles extrêmement identifiées, mais que je ne crois pas opposées.

La société basque a-t-elle mieux résisté à la déchristianisation ?

Le Béarn a été plus traversé par des courants, des cultures extérieures. Le Pays Basque accueille aussi beaucoup de pièces rapportées, mais on sent quand même que l'identité basque est plus profonde. J'ai été impressionné par cette culture basque, chrétienne, véhiculée par la langue.

L'Eglise vit-elle dans son temps avec ce qu'elle propose ?

L'Eglise est porteuse d'un message d'éternité. Qu'est ce que ça veut dire être de son temps ? Etre à l'écoute des inquiétudes existentielles des gens ou adapté aux modes ? Je fais la distinction, il y a des choses beaucoup plus profondes que la mode.

Regrettez-vous d'avoir écrit à Didier Borotra, maire de Biarritz, au sujet de la Gay pride ?

Non ! Je crois qu'un débat n'est vraiment démocratique que si les personnes de conviction qui sont des citoyens comme les autres, ont le droit de s'exprimer sans s'excuser. La distinction des pouvoirs ne veut pas dire que les sphères politique et religieuse sont opposées et séparées par un fossé infranchissable. Le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel peuvent entrer en dialogue. Cela dit, je n'en veux pas du tout à Monsieur Borotra de m'avoir répondu comme il l'a fait et ne veux pas alimenter une polémique que je n'ai pas ouverte.

Le Pape Benoît XVI est visiblement soucieux de ramener les brebis égarées, disciples de Monseigneur Lefebvre. Le retour, à Bayonne, de la messe en latin procède-t-il de cette volonté ? Et vous-même, avez-vous rencontré les Lefebvristes ?

Je ne suis pas allé à la rencontre des Lefebvristes, mais je suis ouvert à tous. Je veux être un homme de réconciliation. À la suite de Jean-Paul II, Benoît XVI est animé de ce désir de ne pas alimenter les antagonismes. Quant à la messe en latin, c'est la messe sous sa forme extraordinaire du rite romain, selon le missel de 1962 publié par Jean XXIII avant le concile. La messe issue de la réforme liturgique de Vatican II étant la forme ordinaire que je pratique, quant à moi. C'est ma culture.

Une polémique est née à l'église Saint André. Quelle place comptez vous accorder à la langue basque dans la liturgie ?

Un groupe de personnes qui fréquente cette messe chantée en basque aurait voulu que je déclare Saint André église des Basques. J'ai dit non, je ne pense pas que ce soit juste. Saint André est une église qui appartient à l'ensemble de la ville. Cette messe en langue basque a toute sa place, à deux conditions : l'Eglise n'est pas là pour conserver le patrimoine d'une langue mais pour la faire vivre dans la mesure où elle permet de rejoindre des personnes. Ensuite, je souhaite que ces fidèles attachés à la langue basque ne forment pas un groupe communautariste, un ghetto opposé aux autres.

En un mot, quelle est votre joie de faire ce "job" ?

Grande joie. La joie de rencontrer beaucoup de monde et de découvrir que l'Evangile, il est attendu.

Source : Sud Ouest
Christophe
Communiqué de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron sur la crise agricole, le 5 octobre 2009 :
"A court terme, l’industrie agro-alimentaire et la grande distribution entendent tirer parti de la baisse des prix du lait pour accroître leurs marges et leurs profits, mais à moyen ou à long terme, cette politique implique la disparition d’un grand nombre d’éleveurs …Plus
Communiqué de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron sur la crise agricole, le 5 octobre 2009 :

"A court terme, l’industrie agro-alimentaire et la grande distribution entendent tirer parti de la baisse des prix du lait pour accroître leurs marges et leurs profits, mais à moyen ou à long terme, cette politique implique la disparition d’un grand nombre d’éleveurs et d’exploitants agricoles, au détriment du tissu rural et de la collectivité tout entière. Les grèves et la radicalisation des producteurs de lait sont, pour l’heure, l’expression d’un profond désarroi, un véritable «cri de désespoir» auquel l’Etat et les instances européennes ne peuvent pas ne pas répondre. Il n’est donc pas acceptable qu’au nom d’un libéralisme sans frein, l’Europe des technocrates de Bruxelles prétende imposer à l’ensemble de ses pays membres, des orientations qui, sous prétexte de performances économiques, créent des inégalités supplémentaires au détriment d’un grand nombre d’exploitants agricoles.

L’économie est faite pour l’homme et non l’homme pour l’économie. Voilà pourquoi l’Eglise défend le droit, pour tout homme, de vivre des fruits de son travail, de percevoir un «juste salaire» ou d’être rémunéré en fonction d’un «juste prix», susceptible de lui permettre de vivre dignement avec tous les siens ; «l’activité économique ne peut résoudre tous les problèmes sociaux par la simple extension de la logique marchande», et le marché «ne doit pas devenir le lieu de la domination du fort sur le faible» (Benoît XVI, Caritas in veritate, § 36).

C’est dans cet esprit que je soutiens, et que j’appelle les Chrétiens du diocèse à soutenir, auprès des pouvoirs publics, les revendications des producteurs de lait en faveur d’une nouvelle réglementation européenne et d’une juste régulation du marché."

Source : Le Salon Beige
Christophe
Message de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, à l'occasion de la rentrée scolaire, le 8 septembre 2009 :
"Je vous donnerai prochainement des indications pratiques pour vivre au mieux l’année sacerdotale que le Pape Benoît XVI a promulguée en juin dernier, à l’occasion du 150ème anniversaire de la mort de Saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars, patron de tous …Plus
Message de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, à l'occasion de la rentrée scolaire, le 8 septembre 2009 :

"Je vous donnerai prochainement des indications pratiques pour vivre au mieux l’année sacerdotale que le Pape Benoît XVI a promulguée en juin dernier, à l’occasion du 150ème anniversaire de la mort de Saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars, patron de tous les curés et modèle de tous les prêtres.

Les mouvements des prêtres en ce début d’année nous donnent une occasion merveilleuse de remercier le Seigneur pour le Sacerdoce, don pour l’Eglise et pour l’humanité tout entière : le prêtre est le signe efficace de la présence du Christ à son Eglise ! Sans cette présence, elle ne pourrait pas assumer sa mission de salut du monde. Comme l’a rappelé le Saint Père à Lourdes, lors de son voyage mémorable en France il y a tout juste un an : « Le Sacerdoce est indispensable à l’Eglise, dans l’intérêt du laïcat ». Les fidèles laïcs ne pourraient pas déployer la grâce de leur baptême, qui les fait participer réellement au Sacerdoce du Christ, sans les prêtres ! Comme l’a rappelé le dernier concile : si le sacerdoce ministériel des prêtres et le sacerdoce commun des fidèles sont distincts, non seulement de degré mais d’essence, ils sont cependant ordonnés l’un à l’autre.

Nous ne pourrons donc jamais nous accommoder de la crise des vocations que nous connaissons et nous devrons tout faire, non pas pour inventer des solutions de remplacement, dans une perspective somme toute défaitiste, mais pour susciter des vocations, et aussi pour appeler des prêtres de l’extérieur à venir nous aider… Savez-vous que pendant que nous enregistrons une baisse croissante des entrées au séminaire en France, le nombre des vocations sacerdotales est en augmentation à l’échelle du monde ? Les laïcs n’ont rien à gagner à cette pénurie, et comme je l’ai déjà dit, leur participation à la vie de l’Eglise et leur collaboration au ministère des prêtres ne sont pas conditionnées par le manque de prêtres, mais exigées par la grâce même de leur baptême et de leur confirmation.

En cette année sacerdotale, vous comprendrez plus aisément l’importance de l’adoration perpétuelle qui a été établie à Saint André de Bayonne depuis le 25 mars dernier, principalement pour demander des vocations au Seigneur. La mise en place d’une chapelle semblable sera instaurée à Pau dans les prochaines semaines. Dans le même sens, je suis heureux de confier à votre prière les 7 candidats déjà inscrits pour la Propédeutique qui ouvrira ses portes à Bayonne le 12 septembre prochain.

Nous rendrons grâce pour ces petits signes d’espérance. Nous rendrons grâce aussi pour la fidélité de nos prêtres, si généreusement dévoués à leur ministère, comme je peux le constater depuis neuf mois de présence dans notre beau diocèse, et qui nous permettent de relativiser les défections si complaisamment pointées par les medias. Nous rendrons grâce enfin pour tous les fidèles engagés à leurs côtés : leur prière, leur soutien et leur collaboration active sont un don précieux pour l’Eglise."

Source : Diocèse de Bayonne
Christophe
Communiqué de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, au sujet du travail dominical, le 7 juillet 2009 :
"Certains y verront peut-être un signe de la Providence : le jour même de la publication tant attendue de la première encyclique sociale du Pape Benoît XVI, Caritas in veritate, sur le développement humain intégral, qui propose des critères de réflexion …Plus
Communiqué de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, au sujet du travail dominical, le 7 juillet 2009 :

"Certains y verront peut-être un signe de la Providence : le jour même de la publication tant attendue de la première encyclique sociale du Pape Benoît XVI, Caritas in veritate, sur le développement humain intégral, qui propose des critères de réflexion susceptibles d’éclairer et d’inspirer les choix politiques en matière économique et sociale, l’Assemblée Nationale entame l’examen d’une nouvelle proposition de loi relative aux dérogations au principe du repos dominical, que le gouvernement a souhaité faire inscrire à l’ordre du jour des travaux du Parlement réuni en session extraordinaire...

Cette proposition de loi réaffirme le principe du repos dominical, mais dans le même temps, elle entend légaliser le travail le dimanche dans certaines grandes agglomérations et les zones commerciales frontalières, et l’autoriser de plein droit dans les « zones touristiques ».

Dans ces « zones touristiques », tous les commerces auraient la possibilité d’ouvrir le dimanche, sans compensation ni contrepartie financière pour les salariés concernés. Or, un très grand nombre de communes sont susceptibles d’être déclarées « zones touristiques » à plus ou moins brève échéance. Il en résulterait une banalisation puis une généralisation du travail le dimanche, comme l’ont d’ailleurs relevé la plupart des centrales syndicales ainsi que maints observateurs et des parlementaires de toutes sensibilités politiques.

Ce n’est pas la première fois qu’en France, le législateur affirme solennellement un principe, qu’il vide en fait de son contenu en autorisant des dérogations qui sont telles que la règle (en l’occurrence, le respect du repos dominical) ne tarde pas à devenir l’exception...

Fidèles à l’enseignement social de l’Eglise ainsi qu’à l’héritage des « Catholiques sociaux » qui furent si souvent à l’origine des grandes lois sociales du XIXème et du début du XXème siècles, nous ne pouvons accepter une telle régression sociale, hélas caractéristique du « consumérisme » et du « primat de l’économie » qui tend à s’imposer au détriment de la personne humaine, de sa dignité et de ses droits. Comme le souligne précisément Benoît XVI dans Caritas in veritate, « l’activité économique ne peut résoudre tous les problèmes sociaux par la simple extension de la logique marchande. Celle-là doit viser la recherche du bien commun, que la communauté politique d’abord doit aussi prendre en charge » et le marché « ne doit donc pas devenir, le lieu de la domination du fort sur le faible.» (c.f. n° 36).

Si le dimanche revêt en définitive une importance primordiale pour les Chrétiens du monde entier qui célèbrent et sanctifient le jour du Seigneur, c’est aussi pour l’ensemble de nos concitoyens qu’il importe de défendre le principe d’un jour de repos qui soit le même pour tous, repos dominical si nécessaire à l’harmonie de la vie familiale et de la vie sociale."

Source : Evangelium Vitae
Christophe
Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, interviewé dans L'Homme Nouveau (numéro de juillet 2009) :
"Le Christ nous dit en quelque sorte : vous n’avez pas à annoncer l’Evangile seulement à ceux qui vous ressemblent, à ceux qui sont déjà dans les synagogues, à ceux qui sont en Palestine et que vous connaissez, qui ont la même culture. Vous devez annoncer l’Evangile …Plus
Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, interviewé dans L'Homme Nouveau (numéro de juillet 2009) :

"Le Christ nous dit en quelque sorte : vous n’avez pas à annoncer l’Evangile seulement à ceux qui vous ressemblent, à ceux qui sont déjà dans les synagogues, à ceux qui sont en Palestine et que vous connaissez, qui ont la même culture. Vous devez annoncer l’Evangile à toutes les nations jusqu’aux extrémités de la terre. Mais, pour un tel dessein, nous avons besoin de communautés, de vraies fraternités qui vivent autour de la Parole et des sacrements. Pour acquérir cette conscience missionnaire et pour rejoindre ceux que nous ne touchons pas habituellement, nous avons besoin d’aide. Disons-le clairement : nous avons besoin de ces fameuses communautés nouvelles, fraternelles, animées d’une véritable audace évangélisatrice. Nous en avons besoin pour ce qu’elles sont et non pas forcément pour remplacer les prêtres dans le ministère habituel en milieu paroissial. C’est aux curés, qui prennent conscience de leur besoin d’être aidés pour cette première annonce de l’Evangile, d’accueillir ces communautés nouvelles. Le Seigneur les a suscitées pour cela."

Source : Le Salon Beige
Christophe
Communiqué de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, à propos de la gay pride de Biarritz, le 18 juin 2009 :
"L’organisation de la « Gay Pride 2009 » à Biarritz samedi 20 juin, ne peut que susciter mon indignation, comme elle suscite la réprobation de nombreuses familles et de nombreux habitants, quelles que soient leurs convictions religieuses.
En effet, la …Plus
Communiqué de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, à propos de la gay pride de Biarritz, le 18 juin 2009 :

"L’organisation de la « Gay Pride 2009 » à Biarritz samedi 20 juin, ne peut que susciter mon indignation, comme elle suscite la réprobation de nombreuses familles et de nombreux habitants, quelles que soient leurs convictions religieuses.

En effet, la participation à cette manifestation des « Sœurs de la perpétuelle indulgence », association notoirement connue pour son anticatholicisme et ses provocations blasphématoires, constitue un véritable outrage pour la foi catholique et pour la vie religieuse qui caractérisent si fortement l’âme, la culture et les traditions du Pays basque.

L’Eglise entend défendre et promouvoir, en toutes circonstances, la famille fondée sur le mariage entre personnes de sexe différent ainsi que le droit de chaque enfant d’être élevé par un père et une mère.

Elle récuse, par conséquent, les revendications tapageuses dont la « Gay Pride » se fait l’écho au nom d’une infime minorité de nos concitoyens, mais elle respecte éminemment les personnes homosexuelles et compatit avec sollicitude aux souffrances et aux difficultés qui sont si fréquemment les leurs.

Elle proclame que tout homme est enfant de Dieu et que chacun est appelé à la conversion et à la sainteté."

Source : Diocèse de Bayonne
Christophe
Déclaration de Monseigneur Marc Aillet, Evêque de Bayonne Lescar et Oloron, sur l'avenir de son diocèse :
Au terme de cette année pastorale, après sept mois de découverte des personnes et des réalités qui font vivre notre Église diocésaine, et après avoir pris la mesure du chemin parcouru ces dernières années, l’heure est venue pour moi de prendre quelques décisions.
Avec mon arrivée, une …Plus
Déclaration de Monseigneur Marc Aillet, Evêque de Bayonne Lescar et Oloron, sur l'avenir de son diocèse :

Au terme de cette année pastorale, après sept mois de découverte des personnes et des réalités qui font vivre notre Église diocésaine, et après avoir pris la mesure du chemin parcouru ces dernières années, l’heure est venue pour moi de prendre quelques décisions.

Avec mon arrivée, une nouvelle étape de l’histoire de notre diocèse a commencé. Si j’ai été heureux de reconduire dans un premier temps le Conseil épiscopal de mon prédécesseur, il m’a paru souhaitable, pour donner une nouvelle impulsion à notre action pastorale commune, de le renouveler.

Après avoir beaucoup écouté, consulté, prié, j’ai donc décidé de constituer un nouveau Conseil, à la fois en pariant sur des visages nouveaux, dont certains font partie des plus jeunes prêtres, et en assurant la continuité avec des hommes qui ont l’expérience du gouvernement du diocèse. Ce Conseil devra, comme le précédent, être premièrement soucieux de la communion du presbyterium et de l’ensemble du Peuple de Dieu, car nous avons besoin de tous, prêtres, diacres, consacrés et fidèles du Christ laïcs, pour construire l’Église, chacun avec ses charismes et sa part du ministère.

De nombreux prêtres seront aussi appelés à de nouvelles fonctions. Je les remercie d’avance de leur disponibilité, signe de leur zèle pour la mission et de leur engagement à s’accrocher d’abord au Christ, seul et unique Bon Pasteur de son Peuple.

Je tiens à remercier tout particulièrement les abbés André Saint-Esteben et Dominique Cornu, vicaires généraux, pour leur ministère aux côtés de mon prédécesseur durant ces dernières années et dont j’ai bénéficié de l’aide depuis sept mois : leur loyauté exemplaire et leur expérience d’authentiques serviteurs de l’Église honorent notre diocèse et ils continueront d’être pour moi, dans leurs charges respectives, des collaborateurs sur lesquels je sais pouvoir compter.

Je remercie aussi les autres membres du Conseil épiscopal pour leur collaboration attentive : ceux qui seront libérés de leur responsabilité diocésaine pourront ainsi d’autant mieux se consacrer avec zèle aux lourdes charges pastorales qui leur sont confiées.

Au premier trimestre de l’année pastorale à venir, nous procéderons à la reconstitution du Conseil presbytéral dont la première tâche sera de revisiter nos pratiques pastorales et de préparer la publication d’un Directoire diocésain pour favoriser une pastorale organique dans le diocèse. En poursuivant la mise en oeuvre des orientations du Synode, nous nous engagerons résolument sur de nouveaux chemins de mission, pour organiser à frais nouveaux une pastorale d’évangélisation, à commencer par la première annonce qui me semble être l’urgence du moment.

Pour ce faire, je mettrai en place trois organismes, qui, en lien avec le Conseil épiscopal et le Conseil presbytéral d’une part, et avec les services diocésains d’autre part, nous aideront à réfléchir aux moyens de ce nouvel élan missionnaire : un observatoire de la mission pour un partage d’expériences et une force de propositions en vue d’une nouvelle première annonce, en particulier en direction des jeunes et des familles, et pour promouvoir un renouveau paroissial ; un observatoire socio-politique pour une promotion de la doctrine sociale de l’Église, instrument authentique de la nouvelle évangélisation de notre société traversée par tant de crises ; une académie diocésaine pour la vie qui aura la mission d’impulser une culture de vie dans tous les domaines de la pastorale diocésaine.

En outre, la pastorale des vocations sera articulée sur la Propédeutique qui ouvrira ses portes dès le mois de septembre et l’on mettra en place, en lien avec les équipes vocationnelles de zone, une caravane des vocations à travers le diocèse.

C’est avec joie et dans l’espérance que nous accueillerons l’année sacerdotale spéciale décidée par le Pape Benoît XVI, pour permettre aux prêtres d’approfondir la conscience de leur identité, se ressourcer spirituellement, mieux situer leur collaboration avec les fidèles laïcs dans une ecclésiologie de Communion et relancer l’appel aux vocations sacerdotales.

Dans son message à la communauté du Séminaire français de Rome, en cette solennité de la Sainte-Trinité, Benoît XVI a cité ces paroles lumineuses du Cardinal Suhard, pour nous aider à « scruter plus profondément l’identité du prêtre » : «Éternel paradoxe du prêtre. Il porte en lui les contraires. Il concilie, au prix de sa vie, la fidélité à Dieu et la fidélité à l’homme. Il a l’air pauvre et sans force... Il n’a en mains ni les moyens politiques, ni les ressources financières, ni la force des armes, dont d’autres se servent pour conquérir la terre. Sa force à lui, c’est d’être désarmé et de "pouvoir tout en Celui qui le fortifie"» (déc. 1960).

Et le Saint-Père commentait : «Puissent ces paroles qui évoquent si bien la figure du saint Curé d’Ars retentir comme un appel vocationnel pour de nombreux jeunes chrétiens de France qui désirent une vie utile et féconde pour servir l’amour de Dieu».

Je donne donc à tous rendez-vous le vendredi 19 juin à la Cathédrale de Bayonne à 18:30 ou le dimanche 21 juin à la Cathédrale de Lescar à 16:00, pour le lancement officiel de cette année sacerdotale.

Enfin, nous entourerons fraternellement Jean Tran Van Chinh, le dimanche 28 juin, à la cathédrale de Bayonne à 16:00, au jour de son ordination sacerdotale, ainsi que les prêtres jubilaires qui célébreront leurs 25, 50 ou 60 ans de Sacerdoce.

Source : Diocèse de Bayonne
Christophe
Déclaration de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, à l’occasion du vote par le Sénat de l'amendement contraignant les sages-femmes à pratiquer des avortements :
"L'Eglise promeut un discours de raison qui en appelle au principe de dignité de toute personne humaine depuis la conception jusqu'à la mort naturelle et revendique l'égalité entre tous les membres …Plus
Déclaration de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, à l’occasion du vote par le Sénat de l'amendement contraignant les sages-femmes à pratiquer des avortements :

"L'Eglise promeut un discours de raison qui en appelle au principe de dignité de toute personne humaine depuis la conception jusqu'à la mort naturelle et revendique l'égalité entre tous les membres de la société. [...] Comment ne pas voir ici la mise en oeuvre orchestrée d'une véritable machine de guerre s'attaquant impunément aux symboles les plus forts de la culture de vie : contraindre des sages-femmes, dont la profession est tout ordonnée à la préparation, l'accompagnement et le suivi des naissances, à refuser à une vie humaine le droit de naître ! «Proclame la Parole, insiste à temps et à contretemps, réfute, menace, exhorte, avec une patience inlassable et le souci d'instruire» (2 Tm 4, 2). L'Eglise a la mission de proclamer l'Evangile de la Vie. Elle dit haut et fort un grand oui à la Vie."

Source : Le Journal du Pays Basque
Christophe
Communiqué de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, à l’occasion des Etats Généraux de la Bioéthique :
"Alors que les Etats Généraux de la bioéthique se déroulent et que les Français sont entrés dans une phase active de réflexion destinée précisément à dépassionner le débat, la presse se fait l’écho d’un avis du Conseil d’Etat autorisant les recherches …Plus
Communiqué de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne Lescar et Oloron, à l’occasion des Etats Généraux de la Bioéthique :

"Alors que les Etats Généraux de la bioéthique se déroulent et que les Français sont entrés dans une phase active de réflexion destinée précisément à dépassionner le débat, la presse se fait l’écho d’un avis du Conseil d’Etat autorisant les recherches sur l’embryon.
Si l’une des plus hautes instances de la République se prononce avant même que les Etats Généraux annoncés par le Gouvernement soient conclus, n’y a-t-il pas risque de brouiller le débat démocratique ?

En outre, la question de fond demeure : n’avons-nous pas tous été des embryons ?

Si la dignité d’une personne se réduit à sa taille ou à son état de développement, les personnes qui ne correspondraient pas aux modèles en vogue auraient des raisons de s’inquiéter. Et celles qui ont échappé au « tri sélectif » devraient-elles s’excuser d’exister ?

Nous savons tous, et les scientifiques en premier lieu, que les cellules issues du cordon ombilical comportent d’immenses potentialité thérapeutiques, comparables à celles de l’embryon. Les cellules souches adultes sont aussi très prometteuses. Dans ces deux cas, la recherche ne soulève aucun problème éthique. En revanche, la recherche sur les cellules souches embryonnaires, dont les perspectives sont très hypothétiques, s’avère quant à elle gravement immorale car elle nécessite la destruction d’embryons.

Comment ne pas distinguer derrière cet acharnement sur l’embryon une violence faite contre tout être humain et en définitive contre Dieu. La tentation pour l’homme de s’ériger en maître de la vie de ses semblables, conduit le monde sur les voies d’une barbarie sans nom dont l’Histoire contemporaine porte encore les stigmates.

Aussi, en s’invitant aux Etats Généraux de la Bioéthique, l’Eglise n’accomplit pas seulement son devoir citoyen, mais encore sa mission prophétique qui consiste à rappeler la dignité de toute personne humaine depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle. La promotion du « principe de dignité » est le seul moyen de garantir l’égalité au sein de la société en protégeant d’abord les plus faibles et les plus vulnérables. L’objectif premier de la loi n’est-il pas de favoriser l’amitié sociale entre tous, sans discrimination entre vie et vie ?
Une loi qui ne favoriserait pas cette amitié est plus une violence qu’une loi.

Nous avons tous été des embryons, aussi, « tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux. (Mt 7, 12) »"

Source : Diocèse de Bayonne
Christophe
Extrait de l'homélie de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne, lors de la célébration de la messe de la Résurrection le 12 avril 2009 :
"Des événements surmédiatisés ont ébranlé notre Eglise ces dernières semaines [...]. Cette «crise» de l’Eglise ne doit pas pour autant faire oublier l’ampleur de la crise financière qui s’est abattue sur notre monde et dont les conséquences …Plus
Extrait de l'homélie de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne, lors de la célébration de la messe de la Résurrection le 12 avril 2009 :

"Des événements surmédiatisés ont ébranlé notre Eglise ces dernières semaines [...]. Cette «crise» de l’Eglise ne doit pas pour autant faire oublier l’ampleur de la crise financière qui s’est abattue sur notre monde et dont les conséquences économiques seront ressenties d’abord par les plus démunis. [...] Ces secousses nous révèlent la crise existentielle plus profonde qui affecte nos contemporains en quête de sens et de repères pour conduire leur vie. Aussi devons-nous nous interroger sérieusement sur l’origine de ce mal-être qui creuse le cœur de tant d’hommes et de femmes, induisant, en particulier chez les jeunes, des comportements de panique ou d’angoisse face à l’avenir : dépressions, suicides, violence, agressivité, relations affectives irresponsables, fuite dans l’excès de stupéfiants et d’alcool. [...]

J’invite donc les fils et les filles de l’Eglise à surmonter leurs incompréhensions, leurs peurs et leurs craintes, même légitimes, et à prendre à bras le corps leurs responsabilités face aux crises qui affectent l’Eglise et la société [...]. En ces jours où l’Eglise célèbre la passion, la mort et la Résurrection de Jésus, les Chrétiens sont invités à s’engager sur un chemin pascal. A la suite du Christ, rejeté et incompris des hommes de son temps, persécuté pour la justice, nous ne nous étonnons pas des incompréhensions du monde ; mais redoublant de solidarité avec les plus éprouvés, nous proclamons la seule Bonne Nouvelle qui est vraiment source d’Espérance pour le monde d’aujourd’hui : Celui qui était mort, Il est ressuscité et Il est Vivant pour les siècles des siècles."

Source : Le Salon Beige
Christophe
Déclaration de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne, suite à la visite pastorale du Pape Benoît XVI au Cameroun et en Angola en mars 2009 :
"Fils et filles de l’Eglise, nous pouvons garder la tête haute, car les propos du Pape ont été confirmés par les évêques d’Afrique et par les chefs d’Etat de ces pays où le Sida fait des ravages, dénonçant le «racisme latent» de ces …Plus
Déclaration de Monseigneur Marc Aillet, Evêque du diocèse de Bayonne, suite à la visite pastorale du Pape Benoît XVI au Cameroun et en Angola en mars 2009 :

"Fils et filles de l’Eglise, nous pouvons garder la tête haute, car les propos du Pape ont été confirmés par les évêques d’Afrique et par les chefs d’Etat de ces pays où le Sida fait des ravages, dénonçant le «racisme latent» de ces occidentaux qui voudraient leur imposer leurs schémas mortifères, au nom de la sacro-sainte licence sexuelle ou bien du matérialisme mercantile dont on voit bien à qui il profite. Un discours qui ne résiste pas à l’évidence des faits : selon les statistiques de l’OMS, les pays d’Afrique où le taux de distribution des préservatifs est le plus fort, la progression du SIDA est la plus élevée ; là où les catholiques sont plus nombreux et où l’on prône en priorité l’abstinence et la fidélité - y compris dans les programmes gouvernementaux- , et le préservatif en dernier recours, le SIDA est en très nette baisse, comme au Burundi ou en Angola. Devant la partialité, voire la falsification de certains medias, les catholiques doivent aller à la source de l’information et communiquer autour d’eux par tous les moyens, à commencer par l’Internet.

Mais, en dernière analyse, il faut accepter de souffrir pour le nom du Christ et ne pas s’étonner de ces campagnes de dénigrement: «Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, puisque mon choix vous a tirés du monde, pour cette raison, le monde vous hait» (Jn 15, 19). «Mais gardez courage, nous dit Jésus, j’ai vaincu le monde» (Jn 16, 33)."

Source : Le Salon Beige