La Nuit Merveilleuse (1940) Le soir de Noël 1940, deux réfugiés poussent une petite charrette sur une route du midi de la France. Lui est ébéniste et elle attend un enfant. Chassés de tous les hôtels …Plus
La Nuit Merveilleuse (1940)
Le soir de Noël 1940, deux réfugiés poussent une petite charrette sur une route du midi de la France. Lui est ébéniste et elle attend un enfant.
Chassés de tous les hôtels bondés de monde, ils échouent dans une étable prêtée par un couple de braves paysans. Elle accouche à minuit, entre un âne et un bœuf, veillée par un berger.
Puis trois voyageurs viennent offrir au nouveau-né quelques souvenirs personnels, tout le monde enfin se rendra à la messe de minuit.
Le soir de Noël 1940, deux réfugiés poussent une petite charrette sur une route du midi de la France. Lui est ébéniste et elle attend un enfant.
Chassés de tous les hôtels bondés de monde, ils échouent dans une étable prêtée par un couple de braves paysans. Elle accouche à minuit, entre un âne et un bœuf, veillée par un berger.
Puis trois voyageurs viennent offrir au nouveau-né quelques souvenirs personnels, tout le monde enfin se rendra à la messe de minuit.
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La Nuit merveilleuse
Ce film est sorti dans la zone libre fin 1940 (et en 1948 à Paris).
Le film transpose la nativité en Provence dans le contexte de l'époque.
Une chose toute simple et qui a plus de valeur historique que cinématographique.
On y aperçoit Madeleine Robinson, Charpin et Janine Darcey mais ce sont Fernandel et Charles Vanel qui ont les rôles les plus consistants.
Pour l’anecdote …Plus
La Nuit merveilleuse
Ce film est sorti dans la zone libre fin 1940 (et en 1948 à Paris).
Le film transpose la nativité en Provence dans le contexte de l'époque.
Une chose toute simple et qui a plus de valeur historique que cinématographique.
On y aperçoit Madeleine Robinson, Charpin et Janine Darcey mais ce sont Fernandel et Charles Vanel qui ont les rôles les plus consistants.
Pour l’anecdote, c'était le film préféré du maréchal Pétain.
Ce film est sorti dans la zone libre fin 1940 (et en 1948 à Paris).
Le film transpose la nativité en Provence dans le contexte de l'époque.
Une chose toute simple et qui a plus de valeur historique que cinématographique.
On y aperçoit Madeleine Robinson, Charpin et Janine Darcey mais ce sont Fernandel et Charles Vanel qui ont les rôles les plus consistants.
Pour l’anecdote, c'était le film préféré du maréchal Pétain.
La Nuit merveilleuse
Ce film est sorti dans la zone libre fin 1940 (et en 1948 à Paris).
Le film transpose la nativité en Provence dans le contexte de l'époque.
Une chose toute simple et qui a plus de valeur historique que cinématographique.
On y aperçoit Madeleine Robinson, Charpin et Janine Darcey mais ce sont Fernandel et Charles Vanel qui ont les rôles les plus consistants.
Pour l’anecdote …Plus
La Nuit merveilleuse
Ce film est sorti dans la zone libre fin 1940 (et en 1948 à Paris).
Le film transpose la nativité en Provence dans le contexte de l'époque.
Une chose toute simple et qui a plus de valeur historique que cinématographique.
On y aperçoit Madeleine Robinson, Charpin et Janine Darcey mais ce sont Fernandel et Charles Vanel qui ont les rôles les plus consistants.
Pour l’anecdote, c'était le film préféré du maréchal Pétain.
Ce film est sorti dans la zone libre fin 1940 (et en 1948 à Paris).
Le film transpose la nativité en Provence dans le contexte de l'époque.
Une chose toute simple et qui a plus de valeur historique que cinématographique.
On y aperçoit Madeleine Robinson, Charpin et Janine Darcey mais ce sont Fernandel et Charles Vanel qui ont les rôles les plus consistants.
Pour l’anecdote, c'était le film préféré du maréchal Pétain.
Fernandel raconte une histoire de Noël (et avec sa façon de parler)
Quand le petit Jésus IL est né dans la crèche, figurez-vous qu’IL était tout bleu de froid !
Alors saint Joseph le pauvre il était désolé, il avait bien son mouchoir à carreau avec un peu de paille mais ça suffisait pas pour le réchauffer.
Tout à coup, le petit Jésus, il éternue !
- Le pauvre !
- Oui le pauvre ! Alors saint …Plus
Fernandel raconte une histoire de Noël (et avec sa façon de parler)
Quand le petit Jésus IL est né dans la crèche, figurez-vous qu’IL était tout bleu de froid !
Alors saint Joseph le pauvre il était désolé, il avait bien son mouchoir à carreau avec un peu de paille mais ça suffisait pas pour le réchauffer.
Tout à coup, le petit Jésus, il éternue !
- Le pauvre !
- Oui le pauvre ! Alors saint Joseph il dit comme ça à la bonne mère : je mettrais bien un peu de foin mais je ne voudrais pas prendre la nourriture du bœuf et de l’âne, ils ont déjà pas grand-chose dans le râtelier alors comment faire ?
Alors la bonne mère se tourne vers les deux bêtes, et qu’est-ce qu’elle voit ? L’âne et le bœuf qui étaient à genoux, et qui faisaient la prière.
Naturellement ils ne joignaient pas les mains, parce que leurs genoux, c’est leurs coudes. Mais ils savaient que le petit Dieu était là.
Alors la bonne mère dit à Joseph de défaire le licol de l’âne et du bœuf, qui n’attendaient que ça, qui s’approchent de Jésus. Et doucement, doucement, voilà qu’ils soufflent dessus, chacun de son côté pour le réchauffer.
Naturellement lui Jésus IL était content. IL riait. Avec ses petites mains IL touchait les grosses langues qui pendaient de la bouche des bêtes.
Et voilà que tout d’un coup le bœuf et l’âne, ils se mettent à parler !
- Qu’est-ce qu’ils ont dit ?
- L’âne il a dit d’abord le Notre Père sans aucune faute ! Et quand le Seigneur lui a demandé ce qu’il voulait en récompense de sa chaleur, l’âne il a dit : Seigneur, je voudrais avoir un peu d’honneur. Je trime toute la journée, on me bat, et mon frère le cheval il a tout les avantages. On le considère comme un animal noble, et moi comme un faignant ! Non ! Ce n’est pas juste ! Je voudrais avoir un peu de considération !
Alors Jésus IL lui a dit : Tu en auras ! C’est toi que je prendrais comme monture le jour de mon triomphe quand j’entrerais à Jérusalem le dimanche avant ma mort, celui des Rameaux.
- Le bœuf, qu’est-ce qu’il a demandé, lui ?
- Le bœuf il a dit : moi aussi Seigneur je veux de la gloire. Non, j’en ai assez de la brouette toute la journée sans jamais être honoré une fois. Un seul jour dans la vie, un seul jour laissez-moi être un héros. Je veux entendre pour moi jouer les musiques et crier la foule.
Alors le petit Dieu IL a dit : ah mon ami, ce que tu demandes les provençaux ils te le donneront. Tu arriveras dans les arènes d’Arles au son des trompettes, et la foule rira : bravo pour toi !
Seulement, ce jour de gloire là, sera celui de ta mort. C’est tout ce que je peux faire. Et le bœuf le remercia.
C’est depuis ce jour là que les bêtes parlent une fois par an dans la nuit de Noël. Personne ne peut les entendre parce que les hommes ne doivent pas savoir.
- Et comment que vous le savez que les bêtes parlent ?
- Est-ce que je ne parle pas, moi ?....
Quand le petit Jésus IL est né dans la crèche, figurez-vous qu’IL était tout bleu de froid !
Alors saint Joseph le pauvre il était désolé, il avait bien son mouchoir à carreau avec un peu de paille mais ça suffisait pas pour le réchauffer.
Tout à coup, le petit Jésus, il éternue !
- Le pauvre !
- Oui le pauvre ! Alors saint Joseph il dit comme ça à la bonne mère : je mettrais bien un peu de foin mais je ne voudrais pas prendre la nourriture du bœuf et de l’âne, ils ont déjà pas grand-chose dans le râtelier alors comment faire ?
Alors la bonne mère se tourne vers les deux bêtes, et qu’est-ce qu’elle voit ? L’âne et le bœuf qui étaient à genoux, et qui faisaient la prière.
Naturellement ils ne joignaient pas les mains, parce que leurs genoux, c’est leurs coudes. Mais ils savaient que le petit Dieu était là.
Alors la bonne mère dit à Joseph de défaire le licol de l’âne et du bœuf, qui n’attendaient que ça, qui s’approchent de Jésus. Et doucement, doucement, voilà qu’ils soufflent dessus, chacun de son côté pour le réchauffer.
Naturellement lui Jésus IL était content. IL riait. Avec ses petites mains IL touchait les grosses langues qui pendaient de la bouche des bêtes.
Et voilà que tout d’un coup le bœuf et l’âne, ils se mettent à parler !
- Qu’est-ce qu’ils ont dit ?
- L’âne il a dit d’abord le Notre Père sans aucune faute ! Et quand le Seigneur lui a demandé ce qu’il voulait en récompense de sa chaleur, l’âne il a dit : Seigneur, je voudrais avoir un peu d’honneur. Je trime toute la journée, on me bat, et mon frère le cheval il a tout les avantages. On le considère comme un animal noble, et moi comme un faignant ! Non ! Ce n’est pas juste ! Je voudrais avoir un peu de considération !
Alors Jésus IL lui a dit : Tu en auras ! C’est toi que je prendrais comme monture le jour de mon triomphe quand j’entrerais à Jérusalem le dimanche avant ma mort, celui des Rameaux.
- Le bœuf, qu’est-ce qu’il a demandé, lui ?
- Le bœuf il a dit : moi aussi Seigneur je veux de la gloire. Non, j’en ai assez de la brouette toute la journée sans jamais être honoré une fois. Un seul jour dans la vie, un seul jour laissez-moi être un héros. Je veux entendre pour moi jouer les musiques et crier la foule.
Alors le petit Dieu IL a dit : ah mon ami, ce que tu demandes les provençaux ils te le donneront. Tu arriveras dans les arènes d’Arles au son des trompettes, et la foule rira : bravo pour toi !
Seulement, ce jour de gloire là, sera celui de ta mort. C’est tout ce que je peux faire. Et le bœuf le remercia.
C’est depuis ce jour là que les bêtes parlent une fois par an dans la nuit de Noël. Personne ne peut les entendre parce que les hommes ne doivent pas savoir.
- Et comment que vous le savez que les bêtes parlent ?
- Est-ce que je ne parle pas, moi ?....
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N’était'ils pas merveilleux nos contes de Noel à comparer aux triste Crèches d'aujourd'hui plus débiles qu'il n'est vrais.
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Voir aussi ma Sélection de bons FILMS ...Plus
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Fernandel raconte une histoire de Noël : (36° mn)
Quand le petit Jésus IL est né dans la crèche, figurez-vous qu’IL était tout bleu de froid !
Alors saint Joseph le pauvre il était désolé, il avait bien son mouchoir à carreau avec un peu de paille mais ça suffisait pas pour le réchauffer.
Tout à coup, le petit Jésus, il éternue !
- Le pauvre !
- Oui le pauvre ! Alors saint Joseph il dit …Plus
Fernandel raconte une histoire de Noël : (36° mn)
Quand le petit Jésus IL est né dans la crèche, figurez-vous qu’IL était tout bleu de froid !
Alors saint Joseph le pauvre il était désolé, il avait bien son mouchoir à carreau avec un peu de paille mais ça suffisait pas pour le réchauffer.
Tout à coup, le petit Jésus, il éternue !
- Le pauvre !
- Oui le pauvre ! Alors saint Joseph il dit comme ça à la bonne mère : je mettrais bien un peu de foin mais je ne voudrais pas prendre la nourriture du bœuf et de l’âne, ils ont déjà pas grand-chose dans le râtelier alors comment faire ?
Alors la bonne mère se tourne vers les deux bêtes, et qu’est-ce qu’elle voit ? L’âne et le bœuf qui étaient à genoux, et qui faisaient la prière.
Naturellement ils ne joignaient pas les mains, parce que leurs genoux, c’est leurs coudes. Mais ils savaient que le petit Dieu était là.
Alors la bonne mère dit à Joseph de défaire le licol de l’âne et du bœuf, qui n’attendaient que ça, qui s’approchent de Jésus. Et doucement, doucement, voilà qu’ils soufflent dessus, chacun de son côté pour le réchauffer.
Naturellement lui Jésus IL était content. IL riait. Avec ses petites mains IL touchait les grosses langues qui pendaient de la bouche des bêtes.
Et voilà que tout d’un coup le bœuf et l’âne, ils se mettent à parler !
- Qu’est-ce qu’ils ont dit ?
- L’âne il a dit d’abord le Notre Père sans aucune faute ! Et quand le Seigneur lui a demandé ce qu’il voulait en récompense de sa chaleur, l’âne il a dit : Seigneur, je voudrais avoir un peu d’honneur. Je trime toute la journée, on me bat, et mon frère le cheval il a tout les avantages. On le considère comme un animal noble, et moi comme un faignant ! Non ! Ce n’est pas juste ! Je voudrais avoir un peu de considération !
Alors Jésus IL lui a dit : Tu en auras ! C’est toi que je prendrais comme monture le jour de mon triomphe quand j’entrerais à Jérusalem le dimanche avant ma mort, celui des Rameaux.
- Le bœuf, qu’est-ce qu’il a demandé, lui ?
- Le bœuf il a dit : moi aussi Seigneur je veux de la gloire. Non, j’en ai assez de la brouette toute la journée sans jamais être honoré une fois. Un seul jour dans la vie, un seul jour laissez-moi être un héros. Je veux entendre pour moi jouer les musiques et crier la foule.
Alors le petit Dieu IL a dit : ah mon ami, ce que tu demandes les provençaux ils te le donneront. Tu arriveras dans les arènes d’Arles au son des trompettes, et la foule rira : bravo pour toi !
Seulement, ce jour de gloire là, sera celui de ta mort. C’est tout ce que je peux faire. Et le bœuf le remercia.
C’est depuis ce jour là que les bêtes parlent une fois par an dans la nuit de Noël. Personne ne peut les entendre parce que les hommes ne doivent pas savoir.
- Et comment que vous le savez que les bêtes parlent ?
- Est-ce que je ne parle pas, moi ?....
Alors saint Joseph le pauvre il était désolé, il avait bien son mouchoir à carreau avec un peu de paille mais ça suffisait pas pour le réchauffer.
Tout à coup, le petit Jésus, il éternue !
- Le pauvre !
- Oui le pauvre ! Alors saint Joseph il dit comme ça à la bonne mère : je mettrais bien un peu de foin mais je ne voudrais pas prendre la nourriture du bœuf et de l’âne, ils ont déjà pas grand-chose dans le râtelier alors comment faire ?
Alors la bonne mère se tourne vers les deux bêtes, et qu’est-ce qu’elle voit ? L’âne et le bœuf qui étaient à genoux, et qui faisaient la prière.
Naturellement ils ne joignaient pas les mains, parce que leurs genoux, c’est leurs coudes. Mais ils savaient que le petit Dieu était là.
Alors la bonne mère dit à Joseph de défaire le licol de l’âne et du bœuf, qui n’attendaient que ça, qui s’approchent de Jésus. Et doucement, doucement, voilà qu’ils soufflent dessus, chacun de son côté pour le réchauffer.
Naturellement lui Jésus IL était content. IL riait. Avec ses petites mains IL touchait les grosses langues qui pendaient de la bouche des bêtes.
Et voilà que tout d’un coup le bœuf et l’âne, ils se mettent à parler !
- Qu’est-ce qu’ils ont dit ?
- L’âne il a dit d’abord le Notre Père sans aucune faute ! Et quand le Seigneur lui a demandé ce qu’il voulait en récompense de sa chaleur, l’âne il a dit : Seigneur, je voudrais avoir un peu d’honneur. Je trime toute la journée, on me bat, et mon frère le cheval il a tout les avantages. On le considère comme un animal noble, et moi comme un faignant ! Non ! Ce n’est pas juste ! Je voudrais avoir un peu de considération !
Alors Jésus IL lui a dit : Tu en auras ! C’est toi que je prendrais comme monture le jour de mon triomphe quand j’entrerais à Jérusalem le dimanche avant ma mort, celui des Rameaux.
- Le bœuf, qu’est-ce qu’il a demandé, lui ?
- Le bœuf il a dit : moi aussi Seigneur je veux de la gloire. Non, j’en ai assez de la brouette toute la journée sans jamais être honoré une fois. Un seul jour dans la vie, un seul jour laissez-moi être un héros. Je veux entendre pour moi jouer les musiques et crier la foule.
Alors le petit Dieu IL a dit : ah mon ami, ce que tu demandes les provençaux ils te le donneront. Tu arriveras dans les arènes d’Arles au son des trompettes, et la foule rira : bravo pour toi !
Seulement, ce jour de gloire là, sera celui de ta mort. C’est tout ce que je peux faire. Et le bœuf le remercia.
C’est depuis ce jour là que les bêtes parlent une fois par an dans la nuit de Noël. Personne ne peut les entendre parce que les hommes ne doivent pas savoir.
- Et comment que vous le savez que les bêtes parlent ?
- Est-ce que je ne parle pas, moi ?....