Sans parler de l'aspect vulgaire et bouffon du geste, provoquant l'amusement de l'assistance hilare puis son inévitable relâchement, ce que je trouve consternant ici, c'est la volonté, consciente ou inconsciente (et, dans ce cas, il faut parler seulement d'imbécilité !) de réduire le sens d'une bénédiction, geste antique, sacré et hautement significatif, au niveau du seul boulot prosaïque de mon jardinier qui arrose ses fleurs le matin en sifflotant. C'est l'un des principaux reproches, parfaitement justifié, que l'on a beaucoup fait à l'"esprit" de Vatican II et à ses affidés acharnés à rendre matériellement vulgaires les activités les plus belles ou les plus sacrées avant, dans un second temps, de les mépriser et de les écarter au profit des choses de ce monde qu'ils encensent de manière insensée : naturalisation du Surnaturel (ici, dans cette video) et (ailleurs) surnaturalisation du naturel !