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Saint Avertin et le bienheureux Roméo (& les autres saints du jour) - le 25 février.

Saint Avertin et le bienheureux Roméo Pèlerins (✝ 1380)
Deux religieux carmes au monastère de Limoges, l'un comme prêtre, l'autre, Roméo, comme frère convers. Ils se rendaient en Terre Sainte quand la peste les fit mourir à Lucques en Toscane. On fit de belles funérailles aux pieux pèlerins, on les plaça sur les autels, on leur composa une biographie merveilleuse: ils étaient venus de si loin, pour aller auprès du tombeau du Christ. L'on ignore pourquoi l'un est saint et l'autre seulement bienheureux.
Shakespeare, Delacroix et Gounod ont maintenu une certaine ferveur autour de l'un d'entre eux.
À Lucques en Toscane, vers 1385, le bienheureux Avertan, pèlerin et religieux de l’Ordre des Carmes.
Martyrologe romain

St Toribio Romo, prêtre et martyr (1900-1928)

Martyrologe Romain : À Tequila, au territoire de Guadalajara au Mexique, en 1928, saint Toribio Romo, prêtre et martyr, mis à mort en haine du sacerdoce durant la persécution religieuse en ce pays.

Toribio Romo González a été béatifié le 22 novembre 1992 et canonisé le 21 mai 2000, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005). Au cours de la même cérémonie ont été canonisés ses 24 compagnons ; Mère María de Jesús Sacramentado Venegas et le Père José María de Yermo y Parres.
Homélie du Saint Père
[Francese - Inglese - Italiano - Portoghese - Spagnolo - Tedesco]
Bx Sebastián de Aparicio, frère o.f.m. (1502-1600)

Martyrologe Romain : À Puebla au Mexique, en 1600, le bienheureux Sébastien de l’Apparition. Gardien de troupeau, il émigra d’Espagne au Mexique, où il acquit par son travail de grandes richesses dont il fit profiter les miséreux ; puis, devenu veuf pour la seconde fois, il fut reçu comme frère dans l’Ordre des Mineurs, et mourut presque centenaire.

Bx Robert d'Arbrissel
Fondateur de l'ordre de Fontevrault
(v. 1047-1117)

R

obert d'Arbrissel
naît en Bretagne vers 1047. Docteur de l'université de Paris, il remplit les fonctions d'archidiacre du diocèse de Rennes, son pays d'origine.

Son zèle pour la réforme du clergé souleva contre lui des haines implacables, qui le contraignirent à se retirer. Il séjourna quelques temps auprès des écoles d'Angers ; puis il s'enfonça dans la forêt de Craon. Des compagnons le suivirent, ce qui lui permit de fonder l'abbaye de Roë. Ils y menèrent la vie des Chanoines réguliers.

Le Bx Urbain II (Ottone di Lagery, 1088-1099), lors de son séjour à Angers (1096), le fit prêcher en sa présence et lui donna plein pouvoirs d'annoncer en tous lieux la parole divine. Deux de ses compagnons de solitude, Bernard de Ponthieu et Vital de Martain, le suivirent dans ses courses apostoliques avant d'aller fonder, l'un le monastère de Tiron au diocèse de Chartre, l'autre, celui de Savigny au diocèse d'Avranches, destinés à devenir des chefs de congrégation.

Robert parcourut d'abord l'Anjou, la Touraine et le Poitou. Sa prédication soulevait l'enthousiasme des foules ; parmi ceux qui l'avait entendu, beaucoup abandonnaient leurs familles et s'attachaient à ses pas. Ce cortège se composait d'homme et de femmes ; on y voyait un grand nombre de pénitents et de pénitentes. Cette foule menait une sorte de vie religieuse, dont les conditions étaient prescrites au jour le jour par Robert. Cette communauté nomade finit bientôt par éprouver le besoin de se fixer. Aussi, vers 1099, Bernard et Vital emmenèrent les hommes avec eux. Robert établit les femmes à Fontevrault. Elles étaient fort nombreuses. Quelques frères se fixèrent auprès d'elles et se chargèrent de leur service temporel et religieux.

Robert interrompait de temps en temps ses prédications pour revenir à Fontevrault et pour fonder de nouveaux monastères, qu'il peuplait de ses religieuses. Ces fondations recevaient le titre de prieurés et restaient sous l'entière dépendance de Fontevrault, ne formant avec lui qu'une seule congrégation, dont l'abbesse était le chef unique. Partout une communauté d'hommes s'attachait au service des moniales. Il y en eut dans les diocèses de Poitiers, de Bourges, d'Orléans, de Limoges et de Chartres.

Robert d'Arbrissel meurt, le 24 ou le 25 février 1116 ou 1117.
Bse Maria Ludovica De Angelis

Fille de Notre-Dame de la Misericorde

M

aria Ludovica De Angelis
naît le 24 octobre 1880 en Italie, à San Gregorio, petit village des Abruzzes. Elle fut l'aînée de huit enfants et ses parents la baptisèrent du prénom d'Antonina.

Elle vécut toute son enfance à la campagne, et dut travailler durement dès son plus jeune âge, mais elle manifesta toujours une profonde sensibilité.

Le 7 décembre de l'année de sa naissance, devait s'éteindre à Savone une femme exceptionnelle qui avait choisi de donner un sens à sa vie en suivant les traces de Celui qui avait dit : « Soyez miséricordieux... » et « tout ce que vous ferez à un seul parmi mes frères, c'est à moi que vous le ferez...». Il s'agissait de Sœur Maria Giuseppa Rossello (canonisée le 12 juin 1949), qui avait fondé en 1837, à Savone, l'Institut des Filles de Notre-Dame de la Miséricorde, dont le charisme agissait dans le monde.

Les propositions de vie de la Mère Rossello trouvèrent un écho dans le cœur d'Antonina qui entra chez les Filles de la Miséricorde le 14 novembre 1904, et prit le nom de Sœur Maria Ludovica. Trois ans après son entrée, le 14 novembre 1907, elle fut envoyée à Buenos Aires, où elle arriva le 4 décembre suivant. A partir de ce moment, sa vie fut une floraison continue d'humbles gestes silencieux, d'actes discrets et généreux.

Sœur Ludovica ne possédait pas une grande culture, toutefois, elle arriva à réaliser de grandes choses sous les yeux émerveillés de ceux qui l'entouraient. Elle ne formulait pas de programmes ou de stratégies, mais elle se donnait de toute son âme.

Elle fut affectée à l'hôpital des enfants, qu'elle adopta comme sa famille. Elle y occupa tout d'abord la fonction de cuisinière ; puis, elle devint l'administratrice et enfin, responsable de la communauté. Elle réussit à faire en sorte que le personnel de l'hôpital se transforme progressivement en une grande famille unie par un seul but : le bien des enfants. Sereine, active, décidée, courageuse dans les initiatives, forte dans les épreuves et dans la maladie, son inséparable chapelet entre les mains, le regard et le cœur tournés vers Dieu, toujours souriante, Sœur Ludovica devint à son insu, par sa bonté sans limite, un inlassable instrument de miséricorde, œuvrant pour que le message de l'amour de Dieu parvienne à chacun de ses fils.

Son seul programme était une phrase qui revenait sans cesse : « Faire du bien à tous, à n'importe qui ». Réussissant à obtenir des aides financières avec l'assistance de Dieu, Sœur Ludovica fit réaliser des salles d'opérations, des chambres pour les malades ; elle acheta de nouveaux équipements et fit construire un bâtiment neuf à Mar del Plata pour la convalescence des enfants, ainsi qu'une Chapelle, aujourd'hui devenue paroisse. Pour finir, elle créa une ferme à City Bell, afin que les enfants malades aient toujours une nourriture saine.

Sœur Maria Ludovica fut une amie et une confidente, une conseillère et une mère, un guide et un réconfort pour des centaines et des centaines de personnes de toutes les conditions sociales, pendant 54 ans.

Elle mourut le 25 février 1962, mais son souvenir resta bien vivant, en particulier au sein de tout le personnel médical de l'Hôpital des Enfants, qui a aujourd'hui pris le nom d'Hôpital « Supérieure Ludovica ».

Maria Ludovica De Angelis a été béatifiée le 3 octobre 2004, dans la Chapelle Papale à Rome, avec quatre autres serviteurs de Dieu (Pierre Vigne, Joseph-Marie Cassant Anna Katharina Emmerick, Charles d'Autriche), par St Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
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