Mont Sainte-Odile. tailouana68 on Jan 12, 2010 Le mont Sainte-Odile, situé à environ 760 mètres d'altitude dans les Vosges et faisant partie de la commune d'Ottrot dans le Bas-Rhin, est un lieu de …Plus
Mont Sainte-Odile.
tailouana68 on Jan 12, 2010 Le mont Sainte-Odile, situé à environ 760 mètres d'altitude dans les Vosges et faisant partie de la commune d'Ottrot dans le Bas-Rhin, est un lieu de pèlerinage et de recueillement, principalement pour les aveugles et les mal-voyants.
tailouana68 on Jan 12, 2010 Le mont Sainte-Odile, situé à environ 760 mètres d'altitude dans les Vosges et faisant partie de la commune d'Ottrot dans le Bas-Rhin, est un lieu de pèlerinage et de recueillement, principalement pour les aveugles et les mal-voyants.
Le plus ancien document sur la vie de sainte Odile est un parchemin du X° siècle où un moine a noté ce que la tradition orale transmettait depuis près de deux cents ans, au Mont Saint Odile qui domine la plaine d'Alsace.
Au temps du roi mérovingien Childéric II, Aldaric, troisième duc d'Alsace, père de sainte Odile, tient sous son empire toute la vallée du Rhin, de Strasbourg à Bâle. Aldaric …Plus
Le plus ancien document sur la vie de sainte Odile est un parchemin du X° siècle où un moine a noté ce que la tradition orale transmettait depuis près de deux cents ans, au Mont Saint Odile qui domine la plaine d'Alsace.
Au temps du roi mérovingien Childéric II, Aldaric, troisième duc d'Alsace, père de sainte Odile, tient sous son empire toute la vallée du Rhin, de Strasbourg à Bâle. Aldaric est un chrétien sincère, mais il s'arrache avec peine aux coutumes barbares, ses réactions sont impulsives et même dangereuses : pas de pardon pour qui l'offense. En 660, alors qu’il attendait avec impatience la naissance de son fils premier-né, lui naquit une petite fille aveugle. Son premier réflexe fut de vouloir la tuer, mais devant les pleurs de sa femme, Béreswinde, il accepta de lui laisser la vie à condition que le bébé disparût aussitôt. Béreswinde, bouleversée, se mit en quête d'une nourrice. Odile fut emmenée à Scherwiller, à une trentaine de kilomètres d'Obernai. Devant le beau linge du bébé et les soins particuliers dont il était entouré, les langues allaient bon train. Bientôt Odile ne fut plus en sécurité chez la nourrice et, à un an, dut reprendre la route pour Baume-les-Dames, près de Besançon, où elle franchit les portes d'un monastère.
Pendant toute son enfance, Odile était entourée du silence et de la paix des moniales qui essayaient de lui faire oublier sa cécité : elle apprit à se diriger seule dans le cloître, à reconnaître les appels de la cloche, à chanter par cœur les offices, faisant la joie de ses mères adoptives.
L'évêque Ehrhardt de Ratisbonne arriva un jour au monastère pour, dit-il, baptiser la petite aveugle. Devant la communauté, Ehrhardt prononça les paroles sacramentelles : « Odilia Je te baptise au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Odilia veut dire : soleil de Dieu. Au moment où l'eau coula sur son front, Odile ouvrit les paupières... elle voyait ! Après la guérison, l’évêque fit avertir Aldaric qui n'eut aucun geste de repentir. Il avait maintenant quatre fils et une fille, sa fille aînée était oubliée. Odile demeura donc à Palma chez les religieuses qui lui apprirent aussitôt à écrire et à lire dans les livres saints. La souffrance et la cécité l'avaient mûrie : elle faisait preuve d'une force d'âme et d'un détachement extraordinaires. Au fur et à mesure que les mois passaient, Odile sentait grandir en elle le désir de connaître sa famille. Certains voyageurs qui s'arrêtaient au monastère lui avaient déjà parlé de son frère Hugon qu’ils disaient aimable et généreux. Par l'intermédiaire d'un pèlerin, Odile lui fit parvenir une lettre qui émut Hugon au point qu’il osa affronter son père. L'heure du pardon n'avait pas encore sonné, Aldaric ne voulait pas revoir sa fille mais Hugon écrivit cependant à sa sœur de venir au château, pensant que la vue d'Odile ferait tomber la colère de son père. Hélas, à l'arrivée de sa fille aînée la colère d’Aldaric redoubla : il frappa Hugon qui mourut des suites des blessures. Ce fut le dernier accès de colère du terrible barbare qui, désespéré par la mort de son fils préféré, installa sa fille à Honenbourg et assura sa subsistance. Odile eut la patience de vivre ignorée des siens et se contente de ce que lui donnait son père qu'elle n'osait plus affronter. Elle ne vivait que pour les pauvres avec qui elle partageait ses maigres ressources. Peu à peu Aldaric se transforma et offrit à Odile le Honenbourg et toutes ses dépendances à condition qu'elle priât pour lui.
La jeune fille humiliée va devenir la célèbre Abbesse représentée par les statues et les tapisseries. Son cœur profond, son austère vertu, sa grande charité attirèrent plus de cent trente moniales et la plupart des membres de sa famille. Les travaux commencèrent rapidement pour transformer le Honenbourg en un monastère. Odile qui est une âme d'oraison, couvrit de chapelles tout le sommet de la colline dont la première fut dédiée à Notre-Dame, puis une autre à saint Jean-Baptiste qu'Odile vénérait particulièrement depuis son baptême. Un soir, la moniale chargée d'appeler ses compagnes pour l'office fut éblouie par une violente clarté : Odile conversait avec saint Jean-Baptiste. De jour, de nuit, par petits groupes qui se succédaient, les moniales chantaient sans cesse la louange de Dieu. L'Abbesse était la plus ardente à la prière ; elle aimait la mortification, mais elle était sage et prudente pour ses filles.
Peu de temps après la construction du monastère, Aldaric mourut. Avertie par une vision, Odile le sut en Purgatoire et se mit en prière jusqu'à ce que Notre-Seigneur lui apparût pour lui apprendre l'entrée de son père en Paradis. Une chapelle, dite des larmes, se dresse encore aujourd'hui sur la terrasse du couvent ; la tradition assure qu'une pierre creusée par les genoux de la sainte existe encore devant le maître-autel.
Le Honenbourg était le refuge des pauvres, des malheureux, des malchanceux et des pèlerins qui savaient y trouver bon accueil. Un vieillard tomba en montant vers le monastère. Odile le rencontra un moment plus tard et, comme pour le soulager, il fallait de l'eau, Odile implora le secours de Dieu, frappa le rocher et une source jaillit et ne tarira jamais. Mais la preuve était faite que tous ceux qui désiraient du secours ne pouvaient parvenir au sommet de la colline. Un autre monastère fut construit en bas. Aucun des deux couvents ne voulait se passer de la présence d'Odile qui allait donc du cloître du haut à celui du bas. En chemin elle aidait les éclopés et les infirmes. De toutes parts on venait la voir car on savait que ses mains étaient bénies. Parfois lorsqu'elle pansait des blessés ou des lépreux, les plaies se fermaient et les douleurs s'apaisaient. Sa préférence allait aux aveugles en souvenir de son infirmité. Elle présidait tout, elle prévoyait tout et s'intéressait à chacun en particulier.
Mais ses compagnes la voyaient de plus en plus lasse. Sentant la faiblesse la gagner, Odile se rendit à la chapelle Saint-Jean-Baptiste ; une dernière fois elle s'adressa à ses filles puis, à l'heure de l'office elle les envoya à l'église. Quand les moniales revinrent de l'office, Odile les avait quittées. Leur peine était grande d'autant plus que leur mère était partie sans avoir communié. Elles se mirent en prière et Odile revint à elle. Après les avoir réprimandées, l'Abbesse réclama le ciboire, se communia et quitta définitivement la terre, le 13 décembre 720.
(site l'EVANGILE AU QUOTIDIEN : www.levangileauquotidien.org/main.php)
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Au temps du roi mérovingien Childéric II, Aldaric, troisième duc d'Alsace, père de sainte Odile, tient sous son empire toute la vallée du Rhin, de Strasbourg à Bâle. Aldaric est un chrétien sincère, mais il s'arrache avec peine aux coutumes barbares, ses réactions sont impulsives et même dangereuses : pas de pardon pour qui l'offense. En 660, alors qu’il attendait avec impatience la naissance de son fils premier-né, lui naquit une petite fille aveugle. Son premier réflexe fut de vouloir la tuer, mais devant les pleurs de sa femme, Béreswinde, il accepta de lui laisser la vie à condition que le bébé disparût aussitôt. Béreswinde, bouleversée, se mit en quête d'une nourrice. Odile fut emmenée à Scherwiller, à une trentaine de kilomètres d'Obernai. Devant le beau linge du bébé et les soins particuliers dont il était entouré, les langues allaient bon train. Bientôt Odile ne fut plus en sécurité chez la nourrice et, à un an, dut reprendre la route pour Baume-les-Dames, près de Besançon, où elle franchit les portes d'un monastère.
Pendant toute son enfance, Odile était entourée du silence et de la paix des moniales qui essayaient de lui faire oublier sa cécité : elle apprit à se diriger seule dans le cloître, à reconnaître les appels de la cloche, à chanter par cœur les offices, faisant la joie de ses mères adoptives.
L'évêque Ehrhardt de Ratisbonne arriva un jour au monastère pour, dit-il, baptiser la petite aveugle. Devant la communauté, Ehrhardt prononça les paroles sacramentelles : « Odilia Je te baptise au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Odilia veut dire : soleil de Dieu. Au moment où l'eau coula sur son front, Odile ouvrit les paupières... elle voyait ! Après la guérison, l’évêque fit avertir Aldaric qui n'eut aucun geste de repentir. Il avait maintenant quatre fils et une fille, sa fille aînée était oubliée. Odile demeura donc à Palma chez les religieuses qui lui apprirent aussitôt à écrire et à lire dans les livres saints. La souffrance et la cécité l'avaient mûrie : elle faisait preuve d'une force d'âme et d'un détachement extraordinaires. Au fur et à mesure que les mois passaient, Odile sentait grandir en elle le désir de connaître sa famille. Certains voyageurs qui s'arrêtaient au monastère lui avaient déjà parlé de son frère Hugon qu’ils disaient aimable et généreux. Par l'intermédiaire d'un pèlerin, Odile lui fit parvenir une lettre qui émut Hugon au point qu’il osa affronter son père. L'heure du pardon n'avait pas encore sonné, Aldaric ne voulait pas revoir sa fille mais Hugon écrivit cependant à sa sœur de venir au château, pensant que la vue d'Odile ferait tomber la colère de son père. Hélas, à l'arrivée de sa fille aînée la colère d’Aldaric redoubla : il frappa Hugon qui mourut des suites des blessures. Ce fut le dernier accès de colère du terrible barbare qui, désespéré par la mort de son fils préféré, installa sa fille à Honenbourg et assura sa subsistance. Odile eut la patience de vivre ignorée des siens et se contente de ce que lui donnait son père qu'elle n'osait plus affronter. Elle ne vivait que pour les pauvres avec qui elle partageait ses maigres ressources. Peu à peu Aldaric se transforma et offrit à Odile le Honenbourg et toutes ses dépendances à condition qu'elle priât pour lui.
La jeune fille humiliée va devenir la célèbre Abbesse représentée par les statues et les tapisseries. Son cœur profond, son austère vertu, sa grande charité attirèrent plus de cent trente moniales et la plupart des membres de sa famille. Les travaux commencèrent rapidement pour transformer le Honenbourg en un monastère. Odile qui est une âme d'oraison, couvrit de chapelles tout le sommet de la colline dont la première fut dédiée à Notre-Dame, puis une autre à saint Jean-Baptiste qu'Odile vénérait particulièrement depuis son baptême. Un soir, la moniale chargée d'appeler ses compagnes pour l'office fut éblouie par une violente clarté : Odile conversait avec saint Jean-Baptiste. De jour, de nuit, par petits groupes qui se succédaient, les moniales chantaient sans cesse la louange de Dieu. L'Abbesse était la plus ardente à la prière ; elle aimait la mortification, mais elle était sage et prudente pour ses filles.
Peu de temps après la construction du monastère, Aldaric mourut. Avertie par une vision, Odile le sut en Purgatoire et se mit en prière jusqu'à ce que Notre-Seigneur lui apparût pour lui apprendre l'entrée de son père en Paradis. Une chapelle, dite des larmes, se dresse encore aujourd'hui sur la terrasse du couvent ; la tradition assure qu'une pierre creusée par les genoux de la sainte existe encore devant le maître-autel.
Le Honenbourg était le refuge des pauvres, des malheureux, des malchanceux et des pèlerins qui savaient y trouver bon accueil. Un vieillard tomba en montant vers le monastère. Odile le rencontra un moment plus tard et, comme pour le soulager, il fallait de l'eau, Odile implora le secours de Dieu, frappa le rocher et une source jaillit et ne tarira jamais. Mais la preuve était faite que tous ceux qui désiraient du secours ne pouvaient parvenir au sommet de la colline. Un autre monastère fut construit en bas. Aucun des deux couvents ne voulait se passer de la présence d'Odile qui allait donc du cloître du haut à celui du bas. En chemin elle aidait les éclopés et les infirmes. De toutes parts on venait la voir car on savait que ses mains étaient bénies. Parfois lorsqu'elle pansait des blessés ou des lépreux, les plaies se fermaient et les douleurs s'apaisaient. Sa préférence allait aux aveugles en souvenir de son infirmité. Elle présidait tout, elle prévoyait tout et s'intéressait à chacun en particulier.
Mais ses compagnes la voyaient de plus en plus lasse. Sentant la faiblesse la gagner, Odile se rendit à la chapelle Saint-Jean-Baptiste ; une dernière fois elle s'adressa à ses filles puis, à l'heure de l'office elle les envoya à l'église. Quand les moniales revinrent de l'office, Odile les avait quittées. Leur peine était grande d'autant plus que leur mère était partie sans avoir communié. Elles se mirent en prière et Odile revint à elle. Après les avoir réprimandées, l'Abbesse réclama le ciboire, se communia et quitta définitivement la terre, le 13 décembre 720.
(site l'EVANGILE AU QUOTIDIEN : www.levangileauquotidien.org/main.php)
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Odile of Alsace
en.wikipedia.org/wiki/Odile_of_Alsace
St Odile of Alsace (Obernai, Dept. Bas-Rhin, c. 662 - c. 720 at Mount Ste. Odile) is a saint venerated in the Roman Catholic Church, although according to the current liturgical calendar her feastday (13 December) is not officially commemorated. She is a patroness of good eyesight.
Saint Odile in Avolsheim - Alsace
She was the daughter of Etichon …Plus
Odile of Alsace
en.wikipedia.org/wiki/Odile_of_Alsace
St Odile of Alsace (Obernai, Dept. Bas-Rhin, c. 662 - c. 720 at Mount Ste. Odile) is a saint venerated in the Roman Catholic Church, although according to the current liturgical calendar her feastday (13 December) is not officially commemorated. She is a patroness of good eyesight.
Saint Odile in Avolsheim - Alsace
She was the daughter of Etichon (Athich), Duke of Alsace. She was born blind. Her father did not want her because she was a girl and blind, so her mother Bethswinda had her brought to Palma (perhaps present day Baume-les-Dames in Burgundy), where she was raised.
When she was twelve, the itinerant bishop Saint Erhard of Regensburg was led, by an angel it was said, to Palma where he baptised her Odile (Sol Dei), whereupon she miraculously recovered her sight.
Her younger brother Hughes had her brought home again, which enraged Etichon so much that he killed his son. Odile miraculously revived him, and left home again.
She fled across the Rhine to a cave or cavern in one of two places (depending on the source: the Musbach valley near Freiburg im Breisgau, Germany, or Arlesheim near Basel, Switzerland. In the cave, she hid from her father. When he tried to follow her, he was hurt by falling rocks and gave up.
When Etichon fell ill, Odile returned to nurse him. He finally gave up resisting his headstrong daughter and founded the Augustine monastic community of Mont Ste. Odile in the Hochwald (Hohwald), Bas-Rhin, where Odile became abbess and where Etichon was later buried. Some years later Odile was shown the site of Niedermünster at the foot of the mountain by St. John the Baptist in a vision and founded a second monastery there, including a hospital. Here, the head and an arm of St. Lazarus of Marseille were displayed but later transferred to Andlau. The buildings of the Niedermünster burned down in 1542, but the local well is still said to cure eye diseases.
St. Odile died about 720 at the convent of Niedermünster. At the insistent prayers of her sisters she was returned to life, but after describing the beauties of the afterlife to them, she took communion all by herself and died again. She was buried at Ste. Odile.
St. Odile was made the Patron saint of Alsace in 1807 by pope Pius VII. Her feast day is 13 December. She is the patroness of ocular afflictions and ear diseases; her attribute is a pair of eyes on a book. The larkspur is connected to St. Odile as well and is believed to cure eye diseases in popular medicine and superstition.
St. Odile pilgrim's chapel, near Freiburg
In the valley of the Musbach, a small river that runs near Freiburg im Breisgau, pilgrims have venerated St. Odile for centuries. In ca. 1300 a chapel was built; the present church was started in 1503 and finished in the 18th century. The church is built adjacent to a spring whose water contains radon, which is supposedly beneficial to eyesight. In the 18th century the spring became part of the church building: in 1714 the source was included by enlarging the building, in 1780 the cave with the source in it was renovated and decorated in the fanciful style of the time.[1]
References
^ Nowacki, Franz (ca. 1970). Wahlfahrtskirche St. Ottilien bei Freiburg im Breisgau. Freiburg: Herder.
External links
Wikimedia Commons has media related to: Saint Odile
Short biography of St Odilia pf Alsace on the Catholic Forum website
Short biography of St Odilia pf Alsace on the New Advent website
Short biography of St Odilia of Alsace with many images of statues and old prayer cards
Mont Sainte-Odile
"The Pagan Wall of the Mount Sainte Odile", Text in basic English French original
Prayers to the patroness of good eyesight
Prayer to St Odilia
Litany of St Odilia
Novena in honor of St Odilia
Persondata
Name
Odile, Saint
Alternative names
Short description
Date of birth
662
Place of birth
Date of death
720
Place of death
Retrieved from "en.wikipedia.org/w/index.php"
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662 births
720 deaths
Franks
Frankish people
Frankish women
German Roman Catholic saints
8th-century Christian saints
Female saints
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St Odile of Alsace (Obernai, Dept. Bas-Rhin, c. 662 - c. 720 at Mount Ste. Odile) is a saint venerated in the Roman Catholic Church, although according to the current liturgical calendar her feastday (13 December) is not officially commemorated. She is a patroness of good eyesight.
Saint Odile in Avolsheim - Alsace
She was the daughter of Etichon (Athich), Duke of Alsace. She was born blind. Her father did not want her because she was a girl and blind, so her mother Bethswinda had her brought to Palma (perhaps present day Baume-les-Dames in Burgundy), where she was raised.
When she was twelve, the itinerant bishop Saint Erhard of Regensburg was led, by an angel it was said, to Palma where he baptised her Odile (Sol Dei), whereupon she miraculously recovered her sight.
Her younger brother Hughes had her brought home again, which enraged Etichon so much that he killed his son. Odile miraculously revived him, and left home again.
She fled across the Rhine to a cave or cavern in one of two places (depending on the source: the Musbach valley near Freiburg im Breisgau, Germany, or Arlesheim near Basel, Switzerland. In the cave, she hid from her father. When he tried to follow her, he was hurt by falling rocks and gave up.
When Etichon fell ill, Odile returned to nurse him. He finally gave up resisting his headstrong daughter and founded the Augustine monastic community of Mont Ste. Odile in the Hochwald (Hohwald), Bas-Rhin, where Odile became abbess and where Etichon was later buried. Some years later Odile was shown the site of Niedermünster at the foot of the mountain by St. John the Baptist in a vision and founded a second monastery there, including a hospital. Here, the head and an arm of St. Lazarus of Marseille were displayed but later transferred to Andlau. The buildings of the Niedermünster burned down in 1542, but the local well is still said to cure eye diseases.
St. Odile died about 720 at the convent of Niedermünster. At the insistent prayers of her sisters she was returned to life, but after describing the beauties of the afterlife to them, she took communion all by herself and died again. She was buried at Ste. Odile.
St. Odile was made the Patron saint of Alsace in 1807 by pope Pius VII. Her feast day is 13 December. She is the patroness of ocular afflictions and ear diseases; her attribute is a pair of eyes on a book. The larkspur is connected to St. Odile as well and is believed to cure eye diseases in popular medicine and superstition.
St. Odile pilgrim's chapel, near Freiburg
In the valley of the Musbach, a small river that runs near Freiburg im Breisgau, pilgrims have venerated St. Odile for centuries. In ca. 1300 a chapel was built; the present church was started in 1503 and finished in the 18th century. The church is built adjacent to a spring whose water contains radon, which is supposedly beneficial to eyesight. In the 18th century the spring became part of the church building: in 1714 the source was included by enlarging the building, in 1780 the cave with the source in it was renovated and decorated in the fanciful style of the time.[1]
References
^ Nowacki, Franz (ca. 1970). Wahlfahrtskirche St. Ottilien bei Freiburg im Breisgau. Freiburg: Herder.
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Mont Sainte-Odile
"The Pagan Wall of the Mount Sainte Odile", Text in basic English French original
Prayers to the patroness of good eyesight
Prayer to St Odilia
Litany of St Odilia
Novena in honor of St Odilia
Persondata
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Odile, Saint
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662
Place of birth
Date of death
720
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720 deaths
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Heilige Odilia (Ottilie) Gedenktag katholisch: 13. Dezember
www.heiligenlexikon.de/BiographienO/Odilia_Ottilie.htm
www.heiligenlexikon.de/BiographienO/Odilia_Ottilie.htm
3 autres commentaires de Irapuato
Monte de Santa Odilia, Francia
es.wikipedia.org/wiki/Monte_de_Santa_Odilia
Imagen del monasterio de Sainte-Odile en la cima del monte homónimo, lugar representativo de la cultura religiosa de Alsacia y sitio donde se encuentran vestigios del llamado muro pagano, declarado monumento histórico de Francia en 1840.
El Monte de Santa Odilia, (en idioma francés Mont Sainte-Odile, en idioma alemán …Plus
Monte de Santa Odilia, Francia
es.wikipedia.org/wiki/Monte_de_Santa_Odilia
Imagen del monasterio de Sainte-Odile en la cima del monte homónimo, lugar representativo de la cultura religiosa de Alsacia y sitio donde se encuentran vestigios del llamado muro pagano, declarado monumento histórico de Francia en 1840.
El Monte de Santa Odilia, (en idioma francés Mont Sainte-Odile, en idioma alemán Odilienberg), es una elevación de la cordillera de los Vosgos, al este de Francia, que alcanza su cima a los 763 m. Se localiza en el término municipal de la comuna de Ottrott, en el departamento alsaciano de Bajo Rin.
En la cima del monte se encuentra un convento reconstruido en diferentes periodos a partir de su primitivo establecimiento llamado de Hohenbourg, fundado en el siglo VII según la tradición por Odilia de Alsacia, hija de los duques de Alsacia merovingios y venerada por la Iglesia Católica como santa Odilia, patrona de la región, cuyos restos reposan junto a lo de los duques en este lugar. Desde la alta Edad Media es un destino de peregrinaje espiritual frecuentado en particular, por personas afectadas de enfermedades oculares.
Reproducción de una página del Hortus Deliciarum, obra de la abadesa Herrade de Landbderg quien lo redactó en el monasterio de Sainte-Odile hacia el 1195. El original fue destruido por un incendio provocado por los bombardeos durante el sitio de Estrasburgo de 1870.
Hacia el 1195, la abadesa Herrade de Landberg redactó el Hortus Deliciarum, o Jardín de las delicias, un manuscrito de botánica que resultó destruido durante la guerra franco-prusiana en 1870.
El muro pagano, sección norte.
Rodeando la cima plana del monte a lo largo de unos 10 km de longitud se encuentra el llamado Muro pagano (mur païen), una obra de fortificación megalítica formada por cerca de 300 000 bloques de piedra y que alcanza entre 1,60 y 1,80 metros de anchura por hasta 3 m de altura. Sus orígenes y contexto, al que son dedicadas diversas leyendas tradicionales de la región, son objeto de controversia entre los especialistas que se dividen entre los que consideran que se trata de una construcción del siglo II a. C. o aquellos que piensan que se remonta hasta la edad de bronce.
El 20 de enero de 1992 a las 19:20, un Airbus A320 de la compañía Air Inter se estrelló en las proximidades del monte resultando muertos 87 de sus ocupantes.
Enlaces externos
Wikimedia Commons alberga contenido multimedia sobre Monte de Santa OdiliaCommons.
mur-paien.fr
Sitio official del convento del Mont Sainte Odile
Coordenadas: 48°26'N 7°24'E / 48.433, 7.4 (mapa)
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Monasterios de Francia
Monumento Histórico de Francia
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Imagen del monasterio de Sainte-Odile en la cima del monte homónimo, lugar representativo de la cultura religiosa de Alsacia y sitio donde se encuentran vestigios del llamado muro pagano, declarado monumento histórico de Francia en 1840.
El Monte de Santa Odilia, (en idioma francés Mont Sainte-Odile, en idioma alemán Odilienberg), es una elevación de la cordillera de los Vosgos, al este de Francia, que alcanza su cima a los 763 m. Se localiza en el término municipal de la comuna de Ottrott, en el departamento alsaciano de Bajo Rin.
En la cima del monte se encuentra un convento reconstruido en diferentes periodos a partir de su primitivo establecimiento llamado de Hohenbourg, fundado en el siglo VII según la tradición por Odilia de Alsacia, hija de los duques de Alsacia merovingios y venerada por la Iglesia Católica como santa Odilia, patrona de la región, cuyos restos reposan junto a lo de los duques en este lugar. Desde la alta Edad Media es un destino de peregrinaje espiritual frecuentado en particular, por personas afectadas de enfermedades oculares.
Reproducción de una página del Hortus Deliciarum, obra de la abadesa Herrade de Landbderg quien lo redactó en el monasterio de Sainte-Odile hacia el 1195. El original fue destruido por un incendio provocado por los bombardeos durante el sitio de Estrasburgo de 1870.
Hacia el 1195, la abadesa Herrade de Landberg redactó el Hortus Deliciarum, o Jardín de las delicias, un manuscrito de botánica que resultó destruido durante la guerra franco-prusiana en 1870.
El muro pagano, sección norte.
Rodeando la cima plana del monte a lo largo de unos 10 km de longitud se encuentra el llamado Muro pagano (mur païen), una obra de fortificación megalítica formada por cerca de 300 000 bloques de piedra y que alcanza entre 1,60 y 1,80 metros de anchura por hasta 3 m de altura. Sus orígenes y contexto, al que son dedicadas diversas leyendas tradicionales de la región, son objeto de controversia entre los especialistas que se dividen entre los que consideran que se trata de una construcción del siglo II a. C. o aquellos que piensan que se remonta hasta la edad de bronce.
El 20 de enero de 1992 a las 19:20, un Airbus A320 de la compañía Air Inter se estrelló en las proximidades del monte resultando muertos 87 de sus ocupantes.
Enlaces externos
Wikimedia Commons alberga contenido multimedia sobre Monte de Santa OdiliaCommons.
mur-paien.fr
Sitio official del convento del Mont Sainte Odile
Coordenadas: 48°26'N 7°24'E / 48.433, 7.4 (mapa)
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Haut-lieu spirituel de l’Alsace,
Le MONT SAINTE ODILE
vous accueille
Dans un cadre monastique, venez méditer et prier en pèlerin, passer en touriste, séjourner en hôte, vous restaurer, vous cultiver, vous former, vous ressourcer.
Au Mont, vous jouirez d’un panorama extraordinaire, découvrirez un environnement naturel et archéologique exceptionnel, des chemins balisés pour la randonnée pédestre …Plus
Haut-lieu spirituel de l’Alsace,
Le MONT SAINTE ODILE
vous accueille
Dans un cadre monastique, venez méditer et prier en pèlerin, passer en touriste, séjourner en hôte, vous restaurer, vous cultiver, vous former, vous ressourcer.
Au Mont, vous jouirez d’un panorama extraordinaire, découvrirez un environnement naturel et archéologique exceptionnel, des chemins balisés pour la randonnée pédestre, des espaces de réflexion, de séminaire, de convivialité.
Dans la tradition spirituelle catholique, approfondissez votre recherche personnelle, rencontrez des personnes et des groupes, échangez, partagez, priez, célébrez.
Des prêtres, une communauté de religieuses, un personnel aux fonctions variées sont à votre service.
Soyez les bienvenus au Mont Sainte Odile pour une heure, un jour ou une semaine.
www.mont-sainte-odile.com
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Mont Sainte-Odile
Mont Sainte-Odile (German: Odilienberg) is a 760 m peak of the Vosges Mountains in Alsace in France. The mountain is named for Saint Odile. It has a monastery/convent at its top called the Hohenburg Abbey, and is notable also for its stone fortifications called "the Pagan Wall."
Official website: www.mont-sainte-odile.comPlus
Mont Sainte-Odile
Mont Sainte-Odile (German: Odilienberg) is a 760 m peak of the Vosges Mountains in Alsace in France. The mountain is named for Saint Odile. It has a monastery/convent at its top called the Hohenburg Abbey, and is notable also for its stone fortifications called "the Pagan Wall."
Official website: www.mont-sainte-odile.com
Mont Sainte-Odile (German: Odilienberg) is a 760 m peak of the Vosges Mountains in Alsace in France. The mountain is named for Saint Odile. It has a monastery/convent at its top called the Hohenburg Abbey, and is notable also for its stone fortifications called "the Pagan Wall."
Official website: www.mont-sainte-odile.com