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Lecture du livre de l'Exode (Ex 3, 1-8a. 13-15) L'appel de Moïse.
Moïse faisait paître le troupeau de son beau-père, nommé Jéthro, prêtre de Madian. Il conduisit le troupeau dans le désert et arriva à la montagne de Dieu, l'Horeb. Alors l'ange du Seigneur lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse vit le buisson ardent, mais il ne fut pas consumé par le feu. Moïse se dit alors : « J’irai voir ce spectacle extraordinaire. «Pourquoi le buisson ne brûle-t-il pas ?» L'Éternel le vit s'approcher pour voir. Dieu l'appela du milieu du buisson : « Moïse, Moïse ! Et il répondit : « Me voici. » Dieu lui dit : « N’approche pas d’ici ! Ôte tes sandales de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. De plus, le Seigneur dit : « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. » Moïse se couvrit le visage, car il avait peur de regarder Dieu. L'Éternel dit : J'ai vu l'affliction de mon peuple en Égypte, et j'ai entendu ses gémissements contre ses oppresseurs ; c'est pourquoi je connais son oppression. Je suis descendu pour les délivrer de la main de l'Égypte, et pour les faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel. Moïse dit à Dieu : Voici, j'irai vers les enfants d'Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous. Mais s’ils me demandent quel est son nom, que leur dirai-je ? » Dieu répondit à Moïse : « Je suis celui qui est. » Et il ajouta : « Ainsi tu diras aux enfants d’Israël : Je Suis m’a envoyé vers vous. » Dieu dit encore à Moïse : « Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : L'Éternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'a envoyé vers vous. « C'est mon nom pour toujours et c'est mon cri pour toutes les générations à venir. » C'est la parole de Dieu. kuczaj.fr/Luisa.htm
PSAUME RÉPONSORIEL - Ps 103 (102), 1b-2. 3-4. 6-7. 8 i 11 (R. : por. 8a)
Le Seigneur est miséricordieux, plein de miséricorde.
Bénis le Seigneur, mon âme, *
et tout ce qui est en moi, son saint nom.
Mon âme, bénis l’Éternel, *
et n’oublie aucun de ses bienfaits.
Chœur.
Il pardonne tous tes péchés *
et guérit toutes tes maladies.
Il sauve ta vie de la destruction; *
il te donne grâce et miséricorde.
Chœur.
Les œuvres de l’Éternel sont justes; *
il protège tous les opprimés.
Il a révélé ses voies à Moïse, *
ses œuvres aux enfants d'Israël.
Chœur.
L'Éternel est miséricordieux et compatissant, *
lent à la colère et riche en patience.
Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre,
autant la grâce de l'Éternel est grande pour ceux qui le craignent.
Chœur.
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
(1 Co 10, 1-6.10-12)
La vie d’Israël dans le désert est un présage des choses à venir. Je ne veux pas que vous ignoriez, frères, que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, et qu'ils ont tous été baptisés au nom de Moïse dans la nuée et dans la mer. et tous mangèrent la même nourriture spirituelle et burent le même breuvage spirituel. Et ils buvaient à la pierre spirituelle qui les suivait, et cette pierre était Christ. Mais la plupart d’entre eux ne plaisaient pas à Dieu ; car ils sont tombés dans le désert. Or tout cela est arrivé pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme eux. Ne murmurez pas, comme murmurèrent certains d'entre eux, qui furent détruits par l'exterminateur. Or, toutes ces choses leur sont arrivées comme exemples des choses à venir, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. Que celui donc qui croit être debout prenne garde de tomber. C'est la parole de Dieu.
Gloire à Toi, Parole de Dieu.
Le Seigneur dit : Repentez-vous, car
le royaume des cieux est proche. (Cf. Mt 4,17)
Gloire à Toi, Parole de Dieu.
Paroles de l'Évangile selon saint Luc (Lc 13, 1-9) Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous également
En ce temps-là, des gens vinrent rapporter à Jésus le cas des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs victimes. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres de la Galilée, parce qu’ils ont souffert cela ? Pas du tout, je vous le dis ; mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous également. Ou pensez-vous que ces dix-huit hommes sur qui la tour de Siloé est tombée et les a tués étaient de plus grands coupables que tous les habitants de Jérusalem ? Pas du tout, je vous le dis ; mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous également. Et il leur dit cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. il est venu et a cherché du fruit sur elle, et n'en a pas trouvé. Il dit alors au jardinier : « Voilà trois ans que je viens chercher des fruits sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le ; pourquoi continue-t-il à dépérir ? » Mais il lui dit : « Seigneur, laisse-le encore cette année, jusqu'à ce que je bêche tout autour et que je le fertilise, et peut-être portera-t-il du fruit. Sinon, tu pourras le couper plus tard. » C'est la parole du Seigneur.
Commentaire :
« Se convertir » dans le langage de l’Évangile signifie un changement d’attitude intérieure, mais aussi de style extérieur. C’est l’un des mots les plus fréquemment utilisés dans l’Évangile. Rappelons qu'avant la venue de Jésus-Christ, Jean-Baptiste définissait la prophétie par la même expression : « Il prêcha un baptême de repentance » (Mc 1, 4). Et la prophétie de Jésus se fonde également sur ces paroles : « Repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc 1, 15). L’Évangile d’aujourd’hui est néanmoins particulier et exige une attention particulière et une réponse spécifique. On pourrait dire que sa première partie, avec ses deux références historiques (le sang versé par Pilate et l'effondrement de la tour), contient un avertissement. Il n'y a pas d'autre façon de l'appeler : désespoir pour les deux malheurs ressentis et déplorés à l'époque, mais Jésus-Christ nous dit à tous avec beaucoup de sérieux : « Si vous ne changez pas de vie, vous périrez tous également » (Lc 13, 5). Cela indique deux choses. Premièrement, le sérieux absolu de l’obligation chrétienne. Et deuxièmement, que ne pas le respecter conformément à la volonté de Dieu conduit à la mort, non pas dans ce monde, mais bien pire, dans l'autre : à la perdition éternelle. Ces deux images de la mort ne sont pour nous rien d’autre que la représentation d’une autre mort, incomparable à la première. Tout le monde sait comment cette exigence de changement s’applique à eux. Personne n’est laissé de côté. Et si cela nous inquiète, la deuxième partie est une consolation. Le vigneron, qui est le Seigneur Jésus, demande au propriétaire de la vigne, son Père, d'attendre encore une année. Et pendant ce temps, il fera tout son possible (et impossible, en mourant pour nous) pour que la vigne porte du fruit. Alors changeons nos vies ! C’est le message du Carême. Prenons-les au sérieux. Des saints comme saint Ignace, bien que tard dans sa vie, ont changé par la grâce de Dieu et nous encouragent à changer. PICCARRETA

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FRAGMENTS du LIVRE DU CIEL sur la Divine Volonté > Je t’ai dit que je t’ai appelée à vivre dans le Royaume de ma Divine Volonté en te donnant la mission spéciale et unique de faire connaître mon Règne. Je l’ai dit moi-même dans le Pater Noster et la sainte Église le dit encore : «Que ton Règne arrive, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Il n’est pas dit dans cette prière que ce Règne est sur la terre, mais qu’il vienne. Je n’aurais pas composé cette prière si elle ne devait pas avoir ses effets. Or, pour y arriver, ne devais-je pas choisir une autre femme, -elle que le serpent infernal craint tellement, lui qui au moyen de la première femme a perdu l’humanité ? Et Moi pour le confondre, je me sers de la femme -pour réparer ce qu’il m’a fait perdre et -pour rétablir pour tous le bien qu’il cherchait à détruire. De là par conséquent la nécessité -de la préparation, -des grâces, -de mes visites et -de mes communications. Cela n’a pas plu à celui qui a lu et de là ces doutes et ces difficultés : Il n’est pas possible -que parmi tant de grands saints aucun n’ait vécu dans le Règne de ma Volonté et -que c’est elle seule qu’Il préfère à tous les autres. Lorsqu’ils ont lu que Je te plaçais à côté de la Reine souveraine -parce qu’ayant vécu dans le Royaume de mon divin Fiat tu pouvais l’imiter, -voulant faire de toi une image qui lui ressemble, et que je te mettais entre ses mains afin qu’elle puisse te guider, t’aider, te protéger pour que tu puisses l’imiter en toute chose, cela leur a paru d’une très grande absurdité. Par une fausse et malicieuse interprétation du sens, ils ont dit que tu aurais déclaré être une Reine. Que d'erreurs ! Je n’ai pas dit que tu es comme la Reine du ciel, mais que Je veux que tu lui ressembles. Tout comme j’ai dit à tant d’autres âmes qui me sont chères que je voulais qu’elles soient semblables à moi. Mais cela ne faisait pas qu’elles devenaient Dieu comme Moi. De plus, la Dame du ciel étant la vraie Reine du Royaume de ma Volonté, il lui appartient d’aider et d’enseigner les heureuses créatures qui veulent entrer pour y vivre. Il semble que pour eux, Je n’aie pas le pouvoir de choisir qui Je veux et quand Je veux. Mais le temps le dira. Tout comme ils ne peuvent pas refuser de reconnaître que la Vierge de Nazareth est ma Mère, ils ne pourront pas refuser de reconnaître -que je t’ai choisie dans l’unique dessein de faire connaître ma Volonté et -qu’à travers toi je ferai que la prière « Que ton Règne arrive » s’accomplisse. Il est certain -que les créatures sont des instruments entre mes mains et -que Je ne regarde pas qui elles sont. Mais si Je sais que ma Divine Volonté a décidé de travailler au moyen de cet instrument, cela me suffit pour accomplir mes plus hauts desseins. Et quant aux doutes et aux difficultés des créatures, -Je m’en sers en temps et lieu pour les confondre et les humilier, Mais cela ne m’arrête pas et Je poursuis le travail que Je veux faire à travers la créature. Par conséquent, suis-Moi toi aussi et ne fais pas machine arrière. Pour le reste, on peut voir d’après leur façon de penser -qu’ils n’ont considéré que ta personne. Mais ils n’ont pas tenu compte de ce que ma Divine Volonté peut faire et sait faire. Et lorsque ma Volonté décide de travailler dans une créature en vue de ses plus grands desseins parmi les générations humaines, -personne ne lui dicte de lois, -personne ne lui dit qui devrait être choisi, ni le temps ni le lieu, mais c’est dans l’absolu qu’Elle agit. Elle ne tient pas non plus compte de certains petits esprits qui -ne savent pas s’élever dans l’ordre divin et surnaturel, -ni s’incliner devant les œuvres incompréhensibles de leur Créateur et qui, alors qu’ils veulent raisonner avec leur raison humaine, -perdent la raison divine et demeurent confus et incrédules. Je suivais mes actes dans la Divine Volonté et je me disais : « Comment peut-on savoir si le divin Fiat règne dans la créature ? Et ma pauvre âme a-t-elle ou non le bien de son règne ? » Mais je pensais à cela lorsque mon doux Jésus me dit : Le mouvement est signe de la vie Là où il n’y a pas de mouvement, il ne peut y avoir de vie. Par conséquent, pour savoir si la créature possède ma Volonté, il faut que dans l’intimité de son âme elle sente q ue ma Volonté seule est le mouvement premier de tout ce qui se passe en elle Parce que si Elle règne, ma Volonté fera sentir son premier mouvement divin sur quoi vont s’appuyer tous les actes intérieurs et extérieurs. Ma Volonté sera donc -le premier mouvement, -le mot d’ordre, -le commandant, -le souverain, de sorte que chaque acte restera dans l’attente de ce premier mouvement avant d’agir et de passer à l’action. Ainsi lorsque la créature sent dans ses actes le premier mouvement de mon Vo uloir, c’est un signe que ma Volonté règne dans son âme. Par contre, si la créature sent dans son premier mouvement -un objectif humain, -son propre plaisir, -des satisfactions naturelles, -l’enthousiasme du plaisir avec les créatures, non seulement ma Volonté ne régnera pas, mais de Reine Elle deviendra servante, servant la créature dans ses actes. Car il n’y a pas d’acte que puisse faire la créature si ma Divine Volonté n’y participe, soit pour dominer soit pour servir. Or tu dois savoir, ma fille, que le passeport pour entrer dans mon Royaume est -une volonté résolue de ne jamais faire sa propre volonté, quel que soit le sacrifice, même au prix de sa vie. Cet acte résolu, mais véritable, est comme l a signature que l’on appose sur le passeport pour se rendre dans le Royaume de ma Divine Volonté. S i la créature signe pour l’envoyer, Dieu signe pour la recevoir. Cette dernière signature aura tant de valeur que tout le ciel viendra accueillir la créature dans le Royaume de la Divine Volonté. Tous auront les yeux fixés sur celle qui a sur la terre la Vie dans le Royaume de la Volonté divine qu’eux possèdent dans le ciel. Mais le passeport n’est pas suffisant. Il faut aussi étudier -la langue, -les mœurs et -les coutumes de ce divin Royaume. Ce sont -les connaissances, -les prérogatives, -les beautés et -la valeur que contient ma Volonté. Sinon la créature serait comme une étrangère qui ne pourrait ni prendre l’amour ni être aimée. Si elle ne fait pas le sacrifice d’étudier pour être capable de parler cette langue, si elle n’est pas adaptée aux coutumes de ceux qui vivent dans ce Royaume si saint, elle vivra isolée. Car faute de la comprendre, ils l’éviteront. Et l’isolement ne rend personne heureux. Après quoi la créature doit p asser de l’étude à la pratique de ce qu’elle a appris. Après un temps de pratique, elle est enfin déclarée citoyen du Royaume de ma Divine Volonté. Elle goûtera alors tous les bonheurs qui se trouvent dans un Royaume si saint. Ils deviendront sa propriété. Elle aura acquis le droit de vivre dans le Royaume comme en son pays. Après quoi Jésus ajouta : Ma fille, celle qui vit dans mon Vouloir devient l’artisane de Paix entre Dieu et la créature. Ses actes, ses paroles, ses prières et ses petits sacrifices -sont tous des liens de paix entre le ciel et la terre, Ce sont des armes de Paix et d’Amour 95 avec lesquels la créature combat son Créateur afin -de le désarmer, -de le rendre propice et -de transformer les fléaux en miséricorde. La volonté humaine a formé la guerre qu’elle a livrée contre Celui qui l’avait créée, -allant jusqu’à briser l’alliance, l’ordre et la paix. Ainsi mon Vouloir, -par la force de son omniprésence qui règne dans la créature, convertit ce que fait la créature -en liens d’alliance, d’ordre, de paix et d’amour. Si bien qu’Il s’élève de la créature un petit nuage blanc -qui s’étend et monte jusqu’au trône divin, pour éclater en autant de voix que d’actes accomplis par la créature -qui dit : « Grand Dieu, je t’apporte la paix de la terre et -Tu me donnes Ta Paix pour que je la rapporte comme un lien de paix entre Toi et la génération humaine. » Ce petit nuage monte et descend, descend et monte, et il joue le rôle d’artisan de paix entre le ciel et la terre. Par conséquent, appelle ma Volonté à se lever en chacun de tes actes, si tu veux -qu’elle forme en toi son jour magnifique, et -que je puisse trouver en toi et en chacun de tes actes mes journées d’Amour qui m’entourent de joies et de délices pour Me faire répéter : « Mes délices sont d’être avec les enfants de ma Divine Volonté. » Je passerai mes jours heureux en toi, -non dans la nuit malheureuse de ta volonté humaine, -mais dans le séjour de pleine lumière et la paix éternelle de mon céleste pays. Ah ! oui, Je le répète : «Je suis heureux dans la créature. Je sens en elle l’écho de mon jour passé ici-bas sur la terre et l’écho du jour que je passe dans ma prison dans le Sacrement de l’Amour, tous remplis de ma Divine Volonté. » C’est pourquoi si tu veux me rendre heureux, -fais que je trouve en toi la vertu opérante de ma Divine Volonté -qui sait comment former pour Moi le jour le plus beau et la plus brillante lumière, tout parsemés de joies ineffables et de bonheur céleste. Puisque la créature, depuis le début de sa création, est sortie de Dieu dans le jour heureux et pacifique de notre Divine Volonté : en elle tout était lumière, plein midi, à l’intérieur comme à l’extérieur. En son cœur, devant ses yeux, par-dessus sa tête et même sous ses pas, elle voyait et sentait la vie palpitante de ma sainte Volonté. 126 Celle-ci, lorsqu’Elle la tenait immergée dans la plénitude de la lumière et du bonheur, lui fermait toutes les voies et les pas du malheur humain. Et c’est la créature qui en faisant sa volonté humaine forme -les sorties, -les voies malheureuses, -les pas douloureux, -la nuit oppressive faite non de repos, mais de veilles des passions, des agitations et des tourments, cela dans ma Divine Volonté elle-même! Et cela parce que la créature a été créée uniquement pour ma Volonté -afin de vivre en Elle et pour Elle, Il n’y a pas de dessein pour elle, ni sur la terre ni au ciel, ni même en enfer, en dehors de mon divin Fiat. C’est pourquoi la créature qui vit dans ma Divine Volonté ferme ces sorties, par chacun de ses actes en Elle supprime les voies de malheur qu’elle a formées, fait disparaître les pas douloureux, étouffe la nuit. Le repos vient qui met un terme à tous ses maux. Alors mon Vouloir lui-même qui voit que la créature veut vivre en Lui la caresse, la met en fête et l’aide à supprimer ses voies de sortie. Il ferme les portes de ses maux parce que Nous ne voulons pas et Nous n’aimons pas que la créature soit malheureuse. Car cela nous déshonore et forme sa douleur et la nôtre. free.fr/Luisa.htm

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Lecture du deuxième livre des Rois (2 Rois 5, 1-15a) La guérison de Naaman dans les eaux du Jourdain. free.fr/Luisa.htm
Naaman, chef de l'armée du roi de Syrie, était d'une grande importance pour son maître et était favorisé parce que l'Éternel avait sauvé les Syriens par son intermédiaire. Mais cet homme – un brave guerrier – était un lépreux. Au cours d'un raid de pillage, les Araméens enlevèrent une jeune fille du pays d'Israël qui devait servir la femme de Naaman. Elle dit à sa maîtresse : « Oh ! si mon seigneur allait vers le prophète qui est à Samarie ! Il l'aurait alors guéri de sa lèpre. Naaman alla donc le dire à son maître, et il lui répéta les paroles de la jeune fille qui était du pays d'Israël. Et le roi de Syrie répondit : « Sortez ! Et j'enverrai une lettre au roi d'Israël. Il partit donc, emportant avec lui dix talents d'argent, six mille sicles d'or, et dix vêtements de rechange. Et il présenta une lettre au roi d'Israël, disant : « Quand cette lettre te parviendra, sache que j'ai envoyé vers toi mon serviteur Naaman, pour que tu le guérisses de sa lèpre. » Lorsque la lettre fut lue au roi d’Israël, il déchira ses vêtements et dit : « Suis-je un Dieu pour tuer et faire vivre ? Parce qu’il m’ordonne de délivrer un homme de la lèpre ! Réfléchis bien et demande-toi s'il ne cherche pas à se battre avec moi. Mais lorsque Élisée, homme de Dieu, apprit que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya un messager au roi, en disant : Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Qu'il vienne à moi et qu'il apprenne qu'il y a un prophète en Israël. Naaman arriva avec ses chevaux et son char, et se tint à l'entrée de la maison d'Élisée. Alors Élisée lui fit dire par le messager : « Va, lave-toi sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra comme avant, et tu seras pur. » Naaman fut irrité et s'en alla en disant : « Je pensais : Il sortira certainement, se présentera, invoquera le nom de l'Éternel, son Dieu, posera sa main sur la plaie et fera disparaître la lèpre. » L'Abana et le Parpar, les fleuves de Damas, ne valent-ils pas mieux que toutes les eaux d'Israël ? Ne pourrais-je pas m’y baigner et être purifié ? » Plein de colère, il se tourna pour partir. Mais ses serviteurs s'approchèrent et lui parlèrent, disant : Père, si le prophète t'avait commandé une chose difficile, ne l'aurais-tu pas faite ? Combien plus encore s’il vous dit : « Lavez-vous, et vous serez purs. » Naaman alla se plonger sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu. Et sa chair redevint comme celle d'un petit enfant, et il fut pur. Puis il retourna vers l'homme de Dieu avec toute sa troupe, et il entra, se présenta devant lui, en disant : Voici, je sais qu'il n'y a point de Dieu sur toute la terre, si ce n'est en Israël. C'est la parole de Dieu.
RÉPONSORIEL DU PSAUME - Ps 42 (41), 2-3 ; Ps 43 (42), 3. 4 (R. : por. Ps 42 [41], 3cd)
Mon Dieu, je désire voir ton visage.
Comme un cerf soupire après des courants d'eau, *
ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu.
Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. *
Quand donc viendrai-je et verrai-je la face de Dieu ?
Chœur.
Envoie ta lumière et ta vérité ;
qu'elles me guident,
qu'elles me conduisent à ta montagne sainte
, à tes demeures.
Chœur.
Et je m'approcherai de l'autel de Dieu, *
de Dieu, qui est ma joie et mon allégresse.
Et je te louerai au son du luth, *
Ô Dieu, mon Dieu !
Chœur.
Gloire à Toi, Parole de Dieu.
Je mets mon espoir dans le Seigneur et dans sa parole,
car auprès du Seigneur se trouvent la miséricorde et une rédemption abondante. (Cf. Ps 130 (129), 5. 7bc)
Gloire à Toi, Parole de Dieu.
Paroles de l'Évangile selon saint Luc (Luc 4, 24-30) Jésus a été envoyé à toutes les nations. free.fr/BLOGS.html
Lorsque Jésus arriva à Nazareth, il dit aux gens qui étaient dans la synagogue : « En vérité, je vous le dis, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. Je vous le dis en vérité, il y avait plusieurs veuves en Israël au temps d'Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois, et qu'une grande famine survint sur tout le pays. et Élie ne fut envoyé vers aucune d'elles, mais plutôt vers une veuve de Sarepta de Sidon. Il y avait beaucoup de lépreux en Israël au temps d'Élisée, le prophète, et aucun d'eux ne fut purifié, excepté Naaman le Syrien. A ces paroles, tous ceux qui étaient dans la synagogue se mirent en colère. Et s'étant levés, ils le jetèrent hors de la ville, et le menèrent jusqu'au sommet de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, afin de le jeter par-dessus bord. Mais il passa au milieu d'eux et s'en alla. C'est la parole du Seigneur.
Commentaire :
Cette déclaration de Jésus est une introduction à la leçon qu’il veut enseigner aux personnes rassemblées dans la synagogue. Il veut leur ouvrir les yeux sur le fait que le fait d'appartenir au « peuple élu » ne leur garantit pas à lui seul le salut, la guérison ou la purification (il le confirmera avec des événements de l'histoire du salut). Mais comme je l’ai dit, pour beaucoup d’entre nous, cette citation est trop souvent une excuse pour ne pas s’engager dans l’Évangile dans notre environnement quotidien. Oui, c’est une de ces phrases que nous connaissons par cœur et que nous utilisons avec un effet étonnant ! Il semble que cela soit gravé dans notre conscience à un tel point que lorsque l’on nous demande de prendre des décisions à la lumière de l’Évangile dans notre bureau, notre travail, notre famille, notre cercle d’amis ou notre contexte social, cette phrase « magique » nous décourage de le faire. Comme si cela nous disait qu’il ne sert à rien d’essayer. Aucun prophète n’est le bienvenu dans sa patrie. Nous avons une excuse parfaite, la meilleure des excuses, pour ne pas avoir à témoigner, pour ne pas soutenir un collègue qui est lésé par l’entreprise, ou pour ne pas essayer de réconcilier un couple marié qui est ami. Saint Paul s'adressa d'abord à son peuple : il entra dans la synagogue, et « pendant trois mois il parla avec assurance, discourant et persuadant sur le royaume de Dieu » (Actes 19, 8). N’est-ce pas ce que le Seigneur Jésus voulait dire ?
PICCARRETA