Vexilla Galliae

« Le grand tort des temps post-révolutionnaires a été de vouloir demander aux prélats et au Pape en particulier de combler le déficit politique. En France, cela s’est exprimé par l’ultramontanisme. Celui-ci fut un temps salutaire, mais ses excès eurent pour conséquence le Ralliement, la condamnation de l’Action Française et, pire encore, une certaine papolâtrie, qui mena finalement à l’expansion de la crise post-conciliaire. On a en effet confondu la parole de Dieu et la parole du Pape dans un cléricalisme outrancier et destructeur…

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De l’importance de la formation politique des prêtres, par Antoine Michel

Le rôle du prêtre n’est pas de faire de la politique, c’est clair.
Dans une situation moderne, voire post-moderne, qui a détruit toute chrétienté, et où règnent les tyrannies antichrétiennes et illégitimes, la politique est déficiente au minimum et le plus souvent terriblement nuisible. Avec ses « structures de péchés », la politique dans son ensemble incite chacun à tomber dans le vice (chacun pourra le constater avec l’exemple qui lui plaît, de l’avortement au divorce, en passant par les mensonges de campagnes, etc., etc.).
C’est aussi une réalité.
Le grand tort des temps post-révolutionnaires a été de vouloir demander aux prélats et au Pape en particulier de combler le déficit politique. En France, cela s’est exprimé par l’ultramontanisme. Celui-ci fut un temps salutaire, mais ses excès eurent pour conséquence le Ralliement, la condamnation de l’Action Française et, pire encore, une certaine papolâtrie, qui mena finalement à l’expansion de la crise post-conciliaire. …

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