jean-yves macron

Réponse à François Xavier Peron FSSPX - 3.

Réponse à François Xavier Perron FSSPX -3.

Résumé :

Le discours de Mgr Lefebvre, interrompu par les applaudissements des fidèles, affirmait ne pas vouloir se séparer de Rome, mais la réalité canonique est rappelée : la consécration d’évêques sans mandat du pape constitue un schisme selon la constitution divine de l’Église.

La justification par « l’état de nécessité » est impossible : cette notion, assimilée à une raison d’État, est une tentative de légitimer un acte intrinsèquement interdit par la loi divine et non seulement par la loi ecclésiastique.

Selon des sources canoniques et morales, aucune circonstance ne permet d’ordonner des évêques contre la volonté du pape, car cela porte atteinte à l’unité même de l’Église.

La levée des excommunications en 2009 par Benoît XVI est un geste de charité pour faciliter une éventuelle réintégration, mais elle n’efface pas le caractère schismatique de l’acte initial.

La simple mention du nom du pape dans la liturgie ou la reconnaissance de sa légitimité ne suffit pas à prouver l’absence de schisme, comme le montre l’exemple des vieux-catholiques ou des orthodoxes.

Conclusion :

La rupture avec Rome s’est produite en 1988, l’argument de nécessité ne tient pas canoniquement, et la levée des excommunications ne modifie pas la nature de l’acte posé.

Thomas Petit.

1665

Condamnation de la Fsspx par le Pape Clément XI :
« Plutôt souffrir en paix l'excommunication et l'anathème injuste que de trahir la vérité, c'est imiter saint Paul; cela est loin de s'ériger contre l'autorité ou de rompre l'unité ».
– Proposition Condamnée.