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Anathema sit Bergoglio - Introduction. Pour plus d’informations sur le pontificat de François, on peut consulter les ouvrages suivants: Trois ans avec François: l’imposture bergoglienne et Qu’il …More
Anathema sit Bergoglio - Introduction.

Pour plus d’informations sur le pontificat de François, on peut consulter les ouvrages suivants: Trois ans avec François: l’imposture bergoglienne et Qu’il soit anathème. Trois ans et demi avec François: la coupe est pleine, publiés par les Éditions Saint-Remi, en quatre langues (français, anglais italien et espagnol): saint-remi.fr/fr/35-livres - www.amazon.fr/Boutique-Kindle-Miles-Christi/s
Miles - Christi
Miles - Christi
Parler de François pourrait s’avérer non seulement un exercice particulièrement désagréable, mais, surtout, il risque d’être dangereux pour une double raison, qui regarde et le passé et l’avenir. Concernant le passé, il y a le risque de se focaliser excessivement sur la personne de Bergoglio et d’oublier ainsi d’où vient la crise actuelle, qui, pour l’essentiel, n’est pas le fait de François …More
Parler de François pourrait s’avérer non seulement un exercice particulièrement désagréable, mais, surtout, il risque d’être dangereux pour une double raison, qui regarde et le passé et l’avenir. Concernant le passé, il y a le risque de se focaliser excessivement sur la personne de Bergoglio et d’oublier ainsi d’où vient la crise actuelle, qui, pour l’essentiel, n’est pas le fait de François, car il ne fait que l’exacerber et la conduire à ses ultimes conséquences. Concernant l’avenir, le risque est de perdre de vue le sens de cette crise effroyable, en restant en quelque sorte « prisonniers » du cauchemar présent, et oubliant que, si Dieu le permet, c’est pour mieux faire éclater la gloire de Notre-Seigneur lorsqu’Il daignera intervenir pour punir les méchants, récompenser les justes et restaurer toutes choses. Le premier risque consiste donc à perdre de vue le tableau d’ensemble et à surestimer une personne au détriment d’un système dont il n’est qu’une pièce interchangeable. Le deuxième risque, plus grave encore, réside dans l’affaiblissement de la vertu théologale d’espérance, oubliant que Notre-Seigneur est déjà vainqueur du mal et que nous prendrons part à sa victoire, par la grâce de Dieu, si nous Lui restons fidèles.
Voilà pourquoi je m’efforcerai de montrer, premièrement, par rapport au passé, que les erreurs bergogliennes prennent leur origine à Vatican II. Deuxièmement, par rapport à l’avenir, et afin de ne pas sombrer dans le découragement, je tenterai de faire ressortir l’aspect eschatologique de la crise actuelle, rappelant que, comme le dit Saint Paul, « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rm. 8, 28). Et que le déploiement plénier du mystère d’iniquité, y compris « dans le lieu saint » (Mt. 24, 15), est permis par Dieu pour mieux faire éclater son triomphe lors du Jugement des Nations, le Dies Irae où sera terrassé l’empire du mal.
Corruptio optimi pessima, la corruption du meilleur est ce qu’il y a de pire. La plus grande autorité morale sur terre mise au service du mal et du mensonge devient forcément le principal facteur d’action révolutionnaire au monde. Comme je viens de le dire, cette œuvre d’iniquité n’est pas due seulement à François, car il s’abreuve à la source empoisonnée de Vatican II, dont il est le dernier des propagateurs, mais il est vrai que, avec lui, la révolution dans l’Eglise a incontestablement franchi un nouveau palier, elle a effectué un saut qualitatif, l’erreur et le mensonge, le blasphème et le sacrilège étant devenus omniprésents et s’affichant avec une impudence éhontée et une récurrence frénétique, l’ambiance spirituelle en est devenue irrespirable.
A bientôt trois ans et demi de pontificat[1], l’œuvre de dévastation perpétrée par François dépasse l’imagination: besoin d’une conversion écologique, demande de pardon aux « gays » pour avoir été « discriminés » par l’Eglise, construire une « nouvelle humanité » par la « culture de la rencontre », l’Eglise et la Synagogue ont une « égale dignité », Marie et l’Eglise ont des « défauts », Luther ne s’est pas trompé sur la doctrine de la justification, les Etats catholiques sont incompatibles avec le sens de l’« Histoire », les musulmans sont des « enfants de Dieu », la peine de mort pour les criminels est « inadmissible », l’espèce humaine s’éteindra un jour, il n’y a pas de Dieu catholique, la multiplication des pains n’a pas eu lieu, Dieu se sert de l’évolution et il n’est pas « magicien », le mariage chrétien n’est qu’un « idéal », transmettre la foi dans le langage des luthériens et celui des catholiques est « la même chose », l’Eglise par le passé a eu des « comportements inhumains » mais depuis le CVII elle a appris « le respect » des autres religions… La liste est interminable.
Cette étude ne se propose pas d’être exhaustive (mais comment le pourrait-elle sans prendre des proportions encyclopédiques?), elle a seulement le modeste objectif de passer en revue sommairement les principales aberrations et ravages accomplis par cet homme idolâtré par les médias du système et adulé par tous les ennemis de l’Eglise. Les iniquités de ce pontificat sont d’une telle ampleur et d’une telle indécence qu’on ne peut s’empêcher de dire avec le psalmiste: « Lève-toi, Juge de la terre! Rends aux superbes selon leurs œuvres! Jusques à quand les méchants, ô Eternel! Jusques à quand les méchants triompheront-ils? Ils discourent, ils parlent avec arrogance; tous ceux qui font le mal se glorifient. » (Ps. 94, 2-4). Attention, François, car la coupe est pleine…

[1] Cet article a été écrit en août 2016.