Le cardinal Farrell continue à nier (ou à cacher des faits)
Farrell a affirmé à Associated Press le 31 juillet n'avoir "jamais soupçonné" que son ancien patron, le cardinal de Washington Theodore McCarrick, avait commis des abus homosexuels.
Par cette formulation, Farrell pourrait tenter de dissimuler le fait qu'il connaissait réellement les allégations, mais ne voulait pas les croire et, pire, n'a rien fait. Farrell était un protégé et colocataire de McCarrick.
Il est assez réaliste pour comprendre que sa version "pourrait être difficile à croire". Il prétend qu'il se concentrait sur "la direction de l'archidiocèse" de Washington [les évêques auxiliaires ne "dirigent" pas les diocèses] et ne se souciait pas de ce que faisait McCarrick,
"Maintenant, les gens peuvent dire "Eh bien, vous devez être un imbécile pour n'avoir rien remarqué." Je suis peut-être un imbécile, mais je ne pense pas l'être. Et c'est pourquoi je me sens en colère." Mais d'autres ont plus de raisons d'être"en colère" que Farrell.
La déclaration de Farrell n'est pas crédible parce que, comme le dit Associated Press, l'inconduite homosexuelle de McCarrick était "un secret".
Selon les normes posées par pape François pour l'affaire Karadima au Chili, les deux copains de McCarrick, le cardinal Farrell et le cardinal Tobin, devraient démissionner.
#newsIccjoicdgs
