Montfort.
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Lisez et frémissez d'horreur ! Oui, je t'accuse, maudit Antéchrist-François, car c'est toi la vraie cause !

Lettre ouverte par les moniales Trappistines Syriennes

Ora Pro Siria, le 08 mars 2018

Quand les armes se tairont-elles? Quand se taira tant de journalisme partiel? Nous, qui vivons en Syrie, nous sommes dégoûtés par l’indignation générale qui se lève pour condamner ceux qui défendent leur propre vie et leur propre terre.

A plusieurs reprises ces mois-ci, nous nous sommes rendus à Damas. Nous y sommes allés après que les bombes des rebelles aient fait un massacre dans une école. Nous y étions également voici quelques jours seulement, le jour après que 90 missiles tirés à partir du faubourg de Goutha soient tombés sur la partie de la ville sous le contrôle du gouvernement. Nous avons écouté les récits des enfants, la peur de sortir de chez eux et d’aller à l’école, la terreur de devoir voir encore leurs camarades de classe, ou eux-mêmes, sauter dans les airs. Ces enfants ne parviennent pas à dormir la nuit à cause de la peur qu’un missile arrive sur leur toit. La peur, les larmes, le sang et la mort. Ces enfants ne sont-ils pas aussi dignes de notre attention?

Pourquoi l’opinion publique n’a-t-elle pas cillé, pourquoi personne ne s’est-il indigné, pourquoi n’y a-t-il pas eu d’appels humanitaires ou autre en faveur de ces innocents? Pourquoi n’est-ce que lorsque le gouvernement syrien intervient, en suscitant la gratitude de la part des citoyens Syriens qui se sentent ainsi protégés contre tant d’horreur (on l’a constaté, et ils nous l’ont raconté), pourquoi seulement à ce moment-là on s’indigne de la férocité de la guerre? Certes, quand l’armée Syrienne bombarde, des femmes, des enfants, des civils, meurent ou sont blessés. Nous prions aussi pour eux. Non seulement pour les civils, nous prions également pour les djihadistes parce que chaque homme qui choisit le mal est un fils perdu, c’est un mystère caché dans le cœur de Dieu. C’est à Lui qu’il faut laisser le jugement, Lui qui ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se convertisse et vive.

Mais cela ne veut pas dire qu’on ne puisse pas appeler les choses par leur nom. Et on ne peut pas confondre celui qui attaque avec celui qui se défend.
A Damas, c’est à partir de la zone de Goutha qu’ont commencé les attaques en direction des civils qui habitent dans la partie de la ville contrôlée par le gouvernement et non pas l’inverse. Le quartier de Goutha lui-même a vu les civils n’appuyant pas les djihadistes être placés dans des cages de fer – hommes et femmes – exposées en plein air et utilisées comme boucliers humains. Goutha est un quartier dans lequel aujourd’hui les civils qui veulent s’enfuir et se réfugier dans la partie gouvernementale en profitant de la trêve accordée sont pris pour cible par des tireurs embusqués rebelles. Pourquoi dès lors cette cécité de l’Occident? Comment est-il possible que ceux qui informent, y compris à l’intérieur de l’Église, soient si unilatéraux?

La guerre est laide, très laide! Il n’est pas nécessaire de nous le raconter, à nous les Syriens, car on nous l’a emmenée ici depuis sept ans… Mais il n’est pas possible de se scandaliser à cause de la brutalité de la guerre et se taire à propos de ceux qui ont voulu la guerre et la veut encore aujourd’hui, à propos des gouvernements qui ont déversé en Syrie au cours de ces années leurs armes toujours plus puissantes, qui ont utilisé leurs services secrets… pour ne pas parler des mercenaires laissés délibérément entrer en Syrie en les faisant passer par les pays limitrophes (parmi eu, beaucoup sont devenus des membres de l’État islamique, il faut le rappeler à l’Occident, qui connait du moins cette définition). Il n’est pas possible de se taire concernant l’attitude des gouvernements qui ont obtenu des bénéfices de cette guerre et continuent à en retirer des profits. Il suffit de voir ce que sont devenus les puits de pétrole les plus importants de Syrie. Ma ceci n’est qu’un détail, car il y a bien davantage…

La guerre est laide. Nous ne sommes pas encore arrivé au but, là où le loup et l’agneau demeureront ensemble. Et aux croyants, il faut rappeler que l’Église ne condamne pas la légitime défense, et bien qu’elle ne souhaite pas le recours au armes et à la guerre. La foi ne condamne pas ceux qui défendent leur propre patrie, leur propre famille, leur propre vie. Il est possible de choisir la non-violence jusqu’à en mourir. Cependant, il s’agit d’un choix personnel, qui ne peut mettre en jeu que la vie de ceux qui le font et il n’est pas possible de le demander à une nation entière, à un peuple entier.

Aucun homme qui a un minimum de vraie humanité ne peut souhaiter la guerre. Mais aujourd'hui dire à la Syrie, au gouvernement syrien, ne pas défendre sa nation est contre toute justice: trop souvent c'est seulement un moyen de faciliter la tâche de ceux qui veulent piller le pays, massacrer son peuple, comme cela s'est passé ces longues années dans lesquelles les trêves ont surtout servi à réarmer les rebelles, et les couloirs humanitaires à apporter de nouvelles armes et de nouveaux mercenaires ... et comment peut-on oublier quelles atrocités sont survenues ces dernières années dans les zones contrôlées par les djihadistes? violences, exécutions sommaires, viols ... comment oublier ce qu’ont dit ceux qui ont finalement réussi à s'échapper?

Dans ces semaines, on nous a fait lire un article vraiment incroyable: tant de mots pour passer une seule thèse, à savoir que toutes les Églises orientales ne sont que des esclaves du pouvoir ... par commodité ... Quelques phrases à épater, genre la révérence des évêques et des chrétiens envers le Satrape Syrien ... un moyen de délégitimer tout appel de l'Église syrienne qui révèle l'envers de la médaille, dont on ne parle pas.

Au-delà de toute défense et polémique inutiles, faisons un raisonnement simple, à partir d’une considération. Et c'est que le Christ - qui connaît bien le cœur de l'homme, c'est-à-dire qui sait que le bien et le mal cohabitent en chacun de nous- veut que les Siens soient le levain dans la pâte, c’est-à-dire cette présence qui, peu à peu, de l’intérieur, fait croître une situation et l’oriente vers la vérité et le bien, qui la soutient là où elle doit être soutenue et la change là où elle doit être modifiée, avec courage, sans duplicité mais de l’intérieur. Jésus n'a pas soutenu les fils du tonnerre, qui invoquaient un feu de punition.

Bien sûr, la corruption est dans la politique Syrienne (comme dans tous les pays du monde).

Mais, faisant appel au bon sens de tous, même aux non-croyants: quelle est la véritable alternative que l'Occident invoque pour la Syrie? L'État islamique, la charia? Ceci au nom de la liberté et de la démocratie du peuple syrien? Mais ne nous faites pas rire, ou plutôt, ne nous faites pas pleurer ...

Mais si vous pensez que de toute façon il n'est jamais légitime de faire des compromis, nous vous rappelons, par souci de cohérence, que vous ne pouvez pas faire du gaz sans compromis avec les pouvoirs fortes, puisque plusieurs entreprises ont acheté du pétrole à bon marché de l’État Islamique, par le biais de la Turquie; ainsi, si vous conduisez quelques kilomètres, vous le faites aussi grâce à la mort de quelqu'un à qui ce pétrole a été volé, en consommant le gazole qui devait chauffer la maison des enfants en Syrie.

Si vous voulez vraiment répandre la démocratie dans le monde, assurez-vous de votre liberté face aux satrapes de l'Occident, et inquiétez-vous de votre cohérence, avant d'intervenir sur celle des autres.

En plus, on devrait avoir quelques soupçons face au fait que si un chrétien ou un musulman dénonce les atrocités des groupes djihadistes, le silence tombe, il ne trouve qu'un écho médiatique rare, par des ruisseaux marginaux, alors que ceux qui critiquent le gouvernement Syrien gagnent les premières pages des grands médias… Est-ce que quelqu'un se souvient de l'interview ou de l'intervention d'un évêque Syrien sur un important journal de l'Ouest? On peut être en désaccord, évidemment, mais une vraie information suppose des points de vue différents.

Source : www.libertepolitique.com/…/Lettre-ouverte-…

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Album ACTU
bj labre
Les soeurs d'Azeir seraient scandalisées si elles découvraient votre titre qui n'a aucun rapport avec la lettre qu'elles ont écrite...
Ne nous laissez pas sucomber
Comme C'est beau Erreur il y à 6 heur.
Ne nous laissez pas sucomber
Oui petites Sœurs vous avez mille fois raison ,les pays de touts bords crient honte au gouvernement Syrien et se réjouissent de vendre leurs ARMES ;d'un coté comme de l'autre (comme sais beau la démocratie comme c'est beau la république et touts ses peuples qui baigne dedans ce géant mensonge mondial ,avec vous je prie pour que revienne sur terre la loi de notre Seigneur ,depuis se concile Vatican …Plus
Oui petites Sœurs vous avez mille fois raison ,les pays de touts bords crient honte au gouvernement Syrien et se réjouissent de vendre leurs ARMES ;d'un coté comme de l'autre (comme sais beau la démocratie comme c'est beau la république et touts ses peuples qui baigne dedans ce géant mensonge mondial ,avec vous je prie pour que revienne sur terre la loi de notre Seigneur ,depuis se concile Vatican II tout vas à vol-eau ,Dieu nous aurait'il lâcher la main ,a cause de nos comportement il ce peut bien ?
dvdenise
Des titres correspondant à la véracité des faits seraient grandement apprécié de votre part Gilbert.
DES SOEURS EN SYRIE METTENT EN CAUSE LA PARTIALITÉ DES MÉDIAS.

Dans une lettre relayée par Fides et AsiaNews, le 5 mars 2018, les moniales trappistes d’Azeir expliquent leur présence en Syrie et dénoncent le manque de vérité sur la situation du pays. Elles ne sont pas les seules.
A mi-chemin …Plus
Des titres correspondant à la véracité des faits seraient grandement apprécié de votre part Gilbert.

DES SOEURS EN SYRIE METTENT EN CAUSE LA PARTIALITÉ DES MÉDIAS.


Dans une lettre relayée par Fides et AsiaNews, le 5 mars 2018, les moniales trappistes d’Azeir expliquent leur présence en Syrie et dénoncent le manque de vérité sur la situation du pays. Elles ne sont pas les seules.

A mi-chemin entre Homs et Tartous en Syrie, dans un petit village maronite à la frontière avec le Liban, vivent depuis mars 2005, quatre religieuses trappistines d’origine italienne. En pleine zone essentiellement chiite et alaouite, elles se veulent à Azeir « humble présence » orante, « levain dans la pâte. » Voulant ainsi, écrivent-elles dans une lettre ouverte dont se sont fait l’écho les agences Fides et Asia News, poursuivre « l’expérience de [leur] frères de Tibhirine », assassinés, il y a douze ans, lors de la guerre civile algérienne.

Reconnaissant que « la guerre en Syrie a blessé en de nombreuses manières et à divers endroits la coexistence interreligieuse », elles confient que l’espérance ne meurt pas. Tout en admettant qu’ « il est difficile de pardonner. » Les quatre cisterciennes affirment « vivre encore actuellement ensemble, pour le bien de tous. » En témoignent, disent-elles, « les nombreuses œuvres de charité, de secours, de développement gérées par des chrétiens et des musulmans de manière conjointe. » N’éludant en rien les horreurs de la guerre, elles confient prier pour toutes les victimes, civiles comme djihadistes. « Parce que chaque homme qui choisit le mal est un fils perdu. C’est un mystère caché dans le cœur de Dieu. C’est à Lui qu’il faut laisser le jugement, Lui qui ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se convertisse et vive. »

Aux côtés de ce témoignage, les religieuses s’émeuvent dans un long développement - au ton particulièrement dur - du traitement unilatéral de l’information réservé à la situation actuelle en Syrie. N’hésitant pas à fustiger gouvernements et médias occidentaux, ainsi que certaines ONG. La plupart, expliquent-elles, ces dernières semaines, ont accusé le gouvernement syrien et le président syrien Bashar al-Assad, de cibler délibérément des civils. Mais les religieuses tiennent à rectifier les faits. C’est de la Ghouta orientale (enclave contrôlée par les rebelles à la périphérie de Damas), selon elles, que « les attaques contre les civils qui vivent dans la partie contrôlée par le gouvernement ont commencé, et non l'inverse. »

« Pourquoi cette cécité de l’Occident? »

Les trappistines rapportent également que les civils qui n'ont pas soutenu les djihadistes sont persécutés dans cette banlieue. « Ils ont été placés dans des cages en fer : hommes, femmes, exposés à l'extérieur et utilisés comme boucliers humains. »

« Pourquoi cette cécité de l’Occident? », s’interrogent les religieuses. « Comment est-il possible que ceux qui nous informent, même dans la sphère de l’Eglise, soient aussi unilatéraux? » Les moniales ajoutent : « Pourquoi n’est-ce que lorsque le gouvernement syrien intervient, en suscitant la gratitude de la part des citoyens Syriens qui se sentent ainsi protégés contre tant d’horreur (on l’a constaté, et ils nous l’ont raconté), pourquoi seulement à ce moment-là on s’indigne de la férocité de la guerre? »

Et les soeurs d’expliciter leurs propos : « nous, qui vivons en Syrie, nous sommes dégoûtées par l’indignation générale qui se lève pour condamner ceux qui défendent leur propre vie et leur propre terre. » En clair, les moniales veulent appeler les choses par leur nom : « on ne peut pas confondre celui qui attaque avec celui qui se défend. »

« Dire aujourd’hui à la Syrie, au gouvernement syrien, de ne pas défendre sa nation est contre toute justice », déplorent les quatre trappistines italiennes. Qui rappellent que l’Eglise ne condamne pas la légitime défense, bien qu’elle ne souhaite pas le recours aux armes et à la guerre. « La foi ne condamne pas ceux qui défendent leur propre patrie, leur propre famille, leur propre vie. Il est possible de choisir la non-violence jusqu’à en mourir. Cependant, il s’agit d’un choix personnel, qui ne peut mettre en jeu que la vie de ceux qui le font et il n’est pas possible de le demander à une nation entière, à un peuple entier », avancent-elles.

Mais les soeurs n’en restent pas là dans leur réquisitoire. Pour elles, « il n’est pas possible de se scandaliser à cause de la brutalité de la guerre et se taire à propos de ceux qui ont voulu la guerre et la veulent encore aujourd’hui.» Visant les « gouvernements qui ont déversé en Syrie au cours de ces années leurs armes toujours plus puissantes pour ne pas parler des mercenaires qu’ils ont laissés délibérément entrer en Syrie en les faisant passer par les pays limitrophes. » Ces mêmes gouvernements, souvent, qui « ont obtenu des bénéfices de cette guerre et continuent à en retirer des profits. »

Une plus grande objectivité

La réaction des trappistines d’Azeir n’est pas isolée. Au lendemain, de leur appel, Mgr Shomali, Vicaire du patriarcat latin de Jérusalem pour la Jordanie, pays où de nombreux syriens se sont réfugiés, a dressé le même constat au micro de Vatican News : « en Syrie, on ne dit qu'une partie de la vérité ». Mgr Shomali a d’ailleurs déclaré qu’en ce qui concerne les massacres de ces semaines dans la Ghouta, « on parle des 600 morts causés par les bombardements du gouvernement mais pas des 600 morts causés par les bombardements des rebelles. »

Mgr Armash Nalbandian, évêque apostolique arménien de Damas a demandé la semaine dernière aux médias occidentaux de s’en tenir à une plus grande objectivité sur la situation syrienne. L’évêque arménien était à Vienne pour une réunion de la fondation autrichienne Pro Oriente pour le dialogue avec les Eglises orthodoxes orientales. S’il déplore les souffrances de la population civile de la Ghouta orientale, il souligne le manque de reportages internationaux relatant les dégâts causés par les bombardements des milices islamistes sur la vieille ville de Damas, où se trouvent d’ailleurs les quartiers chrétiens de Bab Touma, Abassiyine, ou encore Koussour et Jaramana. La ville a sombré dans la torpeur. Mgr Nalbandian explique en outre à Pro Oriente que les écoles sont fermées depuis deux semaines, tout comme la grande majorité des commerces. Les églises sont désertées par les fidèles à l’heure des messes. Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas a confié dans une lettre adressé à l’Œuvre d’Orient que « douze personnes seulement sont venues vendredi soir au Chemin de la Croix au lieu de 600 personnes. »

Déclenché en 2011 par la répression du Printemps arabe, le conflit en Syrie s'est progressivement empêtré dans le chaos avec l'implication de groupes djihadistes et de puissances étrangères. La Ghouta orientale est le dernier bastion des insurgés aux portes de Damas. A ce jour, les forces du régime syrien ont repris plus de 50% de l'enclave et sont déterminées à en reconquérir l'intégralité. L'offensive se poursuit alors que le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté fin février une résolution réclamant un cessez-le-feu de 30 jours dans toute la Syrie, qui devait permettre la livraison d'aide humanitaire et l'évacuation de blessés. Un nouveau convoi de l'Onu devait tenter jeudi 8 mars 2018 de porter secours aux populations de la Ghouta.

Source : www.terrasanta.net/…/Des-surs-en-Syr…
matrix0012hotmail.fr
Bonjour, je ne comprends pas comment vous trouvez du temps pour diviser l'église et ne donner pas ce temps pour prier pour elle, le droit de juger reviens à Dieu et pas a vous, si vous voulez que le problème sur l'église s'arrange dite aux gens de prier pour elle, tous les jours et ne perdez pas votre temps a en dire du mal, priez, priez, priez, et Dieu fera le reste, pour son église, merci.
GChevalier
Un signe très certain qu'on parviendra au salut éternel, c'est être dévot à Marie ;
Un signe très certain qu'on tombera en enfer, c'est s'opiniâtrer dans Vatican II et l'Antéchrist.
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