09:59
Irapuato
7574
Saint Barnabé - le 11 juin. nedar17. Saint Barnabé, Apôtre - le 11 juin Extraits de la catéchèse du Pape Benoît XVI (Mercredi 31 janvier 2007) Chers frères et sœurs, [...] Barnabé signifie « homme …Plus
Saint Barnabé - le 11 juin.

nedar17. Saint Barnabé, Apôtre - le 11 juin
Extraits de la catéchèse du Pape Benoît XVI
(Mercredi 31 janvier 2007)


Chers frères et sœurs, [...]

Barnabé signifie « homme de l'exhortation » (Ac 4, 36) ou « homme du réconfort » ; il s'agit du surnom d'un juif lévite originaire de Chypre. S'étant établi à Jérusalem, il fut l'un des premiers qui embrassèrent le christianisme, après la résurrection du Seigneur. Il vendit avec une grande générosité l'un des champs qui lui appartenaient, remettant le profit aux Apôtres pour les besoins de l'Église (cf. Ac 4, 37). Ce fut lui qui se porta garant de la conversion de saint Paul auprès de la communauté chrétienne de Jérusalem, qui se méfiait encore de son ancien persécuteur (cf. Ac 9, 27). Envoyé à Antioche de Syrie, il alla rechercher Paul à Tarse, où celui-ci s'était retiré, et il passa une année entière avec lui, se consacrant à l'évangélisation de cette ville importante, dans l'Église de laquelle Barnabé était connu comme prophète et docteur (cf. Ac 13, 1). Ainsi Barnabé, au moment des premières conversions des païens, a compris qu'il s'agissait de l'heure de Saul, qui s'était retiré à Tarse, sa ville. C'est là qu'il est allé le chercher. Ainsi, en ce moment important, il a comme restitué Paul à l'Église ; il lui a donné encore une fois, en ce sens, l'Apôtre des nations.

Barnabé fut envoyé en mission avec Paul par l'Église d'Antioche, accomplissant ce qu'on appelle le premier voyage missionnaire de l'Apôtre. En réalité, il s'agit d'un voyage missionnaire de Barnabé, qui était le véritable responsable, et auquel Paul se joignit comme collaborateur, touchant les régions de Chypre et de l'Anatolie du centre et du sud, dans l'actuelle Turquie, et se rendant dans les villes d'Attalia, Pergé, Antioche de Pisidie, Iconium, Lystre et Derbe (cf. Ac 13, 14). Il se rendit ensuite avec Paul au Concile de Jérusalem, où, après un examen approfondi de la question, les Apôtres et les Anciens décidèrent de séparer la pratique de la circoncision de l'identité chrétienne (cf. Ac 15, 1-35). Ce n'est qu'ainsi, à la fin, qu'ils ont rendu officiellement possible l'Église des païens, une Église sans circoncision : nous sommes les fils d'Abraham simplement par notre foi dans le Christ.

Les deux, Paul et Barnabé, eurent ensuite un litige, au début du deuxième voyage missionnaire, car Barnabé était de l'idée de prendre Jean-Marc comme compagnon, alors que Paul ne voulait pas, ce jeune homme les ayant quittés au cours du précédent voyage (cf. Ac 13, 13; 15, 36-40). Entre les saints, il existe donc aussi des contrastes, des discordes, des controverses. Et cela m'apparaît très réconfortant, car nous voyons que les saints ne sont pas « tombés du ciel ». Ce sont des hommes comme nous, également avec des problèmes compliqués. La sainteté ne consiste pas à ne jamais s'être trompé, à n'avoir jamais péché. La sainteté croît dans la capacité de conversion, de repentir, de disponibilité à recommencer, et surtout dans la capacité de réconciliation et de pardon. Ainsi Paul, qui avait été plutôt sec et amer à l'égard de Marc, se retrouve ensuite avec lui. Dans les dernières Lettres de saint Paul, à Philémon et dans la deuxième à Timothée, c'est précisément Marc qui apparaît comme « mon collaborateur ». Ce n'est donc pas le fait de ne jamais se tromper, mais la capacité de réconciliation et de pardon qui nous rend saint. Et nous pouvons tous apprendre ce chemin de sainteté. Quoi qu'il en soit, Barnabé, avec Jean-Marc, repartit vers Chypre (cf. Ac 15, 39) autour de l'année 49. On perd ses traces à partir de ce moment-là. Tertullien lui attribue la Lettres aux Hébreux, ce qui ne manque pas de vraisemblance car, appartenant à la tribu de Lévi, Barnabé pouvait éprouver de l'intérêt pour le thème du sacerdoce. Et la Lettre aux Hébreux interprète de manière extraordinaire le sacerdoce de Jésus. [...]

Ces trois hommes (Barnabé, Silas et Apollos) brillent dans le firmament des témoins de l'Évangile en vertu d'un trait commun, et non seulement en vertu de caractéristiques propres à chacun. Ils ont en commun, outre l'origine juive, le dévouement à Jésus Christ et à l'Évangile, et le fait d'avoir été tous trois collaborateurs de l'Apôtre Paul. Dans cette mission évangélisatrice originale, ils ont trouvé le sens de leur vie, et en tant que tels, ils se tiennent devant nous comme des modèles lumineux de désintérêt et de générosité. Et nous repensons, à la fin, une fois de plus à cette phrase de saint Paul: aussi bien Apollos que moi sommes tous deux ministres de Jésus, chacun à sa façon, car c'est Dieu qui fait croître. Cette parole vaut aujourd'hui encore pour tous, que ce soit pour le Pape, pour les Cardinaux, les Évêques, les prêtres, les laïcs. Nous sommes tous d'humbles ministres de Jésus. Nous servons l'Évangile pour autant que possible, selon nos dons, et nous prions Dieu afin qu'Il fasse croître aujourd'hui son Évangile, son Église.

Pour un approfondissement, lire la catechese complete :
w2.vatican.va/…/hf_ben-xvi_aud_…

[w2.vatican.va/…/hf_ben-xvi_aud_…, w2.vatican.va/…/hf_ben-xvi_aud_…, w2.vatican.va/…/hf_ben-xvi_aud_…, w2.vatican.va/…/hf_ben-xvi_aud_…, w2.vatican.va/…/hf_ben-xvi_aud_…, w2.vatican.va/…/hf_ben-xvi_aud_…, w2.vatican.va/…/hf_ben-xvi_aud_…]

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
Irapuato
Irapuato
dvdenise MERCI 🤗 ✍️ J'ai besoin de temps....
dvdenise
👍
Bienheureuse Hildegard Freund Burjan, Pionnière de l'aide sociale, Fondatrice de l’Ordre de la « Caritas Socialis ».Plus
👍

Bienheureuse Hildegard Freund Burjan, Pionnière de l'aide sociale, Fondatrice de l’Ordre de la « Caritas Socialis ».
dvdenise
Le 3 juin 1915, des officiers turcs traînèrent Mgr Maloyan devant le tribunal avec 27 membres de la communauté. Là, Mamdouh Bey, chef de la gendarmerie, demanda à l'évêque de lui remettre les armes cachés chez lui. Le prélat lui répondit qu'il fut toujours un citoyen fidèle au gouvernement et que le Sultan, en guise de mérite, lui avait décerné une haute distinction honorifique.
Mamdouh Bey …
Plus
Le 3 juin 1915, des officiers turcs traînèrent Mgr Maloyan devant le tribunal avec 27 membres de la communauté. Là, Mamdouh Bey, chef de la gendarmerie, demanda à l'évêque de lui remettre les armes cachés chez lui. Le prélat lui répondit qu'il fut toujours un citoyen fidèle au gouvernement et que le Sultan, en guise de mérite, lui avait décerné une haute distinction honorifique.

Mamdouh Bey lui proposa alors d'embrasser l'Islam pour avoir la vie sauve. Le prélat lui répondit avec véhémence qu'il n'allait jamais renier Jésus ni trahir l'Église et que c'était un bonheur pour lui de subir pour le Christ tous les sévices, même la mort.

Alors, un des soldats le gifla brutalement. Mamdouh Bey, lui asséna des coups violents à la tête avec la crosse de son revolver. À chaque coup, il disait: « Seigneur, prends pitié, Seigneur fortifie-moi». Croyant sa mort imminente, il cria d'une voix forte: « Qui d'entre vous, mes chers Pères, m'entend, qu'il me donne l'absolution ». Après cela, les soldats lui arrachèrent les ongles des orteils et le forcèrent à marcher.

À Chikhane, Mamdouh Bey lut à haute voix la sentence suivante: «L'État vous a accordé beaucoup de bienfaits...; en retour, vous avez trahi le pays. C'est pourquoi vous êtes condamnés à mort. Cependant, si quelqu'un devient musulman il sera libéré et rentrera à Mardine. Sinon, la sentence sera exécutée. Soyez prêts à exprimer votre dernière volonté ».

Mgr Maloyan, au nom de tous, répondit: « Nous n'avons jamais été infidèles à l'État... mais si vous voulez nous demander d'être infidèles à notre religion, cela jamais, au grand jamais ». Et tous les présents répondirent: « Cela jamais ». « Nous mourrons, ajouta Maloyan, mais nous mourrons pour le Christ ». Un fidèle s'approcha des soldats et leur lança: « Tuez-moi, et vous allez voir comment meurt un Chrétien pour sa foi ».

Le Confesseur inébranlable se mit à genoux, tous firent de même. Il pria le Seigneur de leur accorder la force et le courage pour être dignes de la palme du martyre. Les prêtres accordèrent à tous l'absolution. Ce qui provoqua l'étonnement des soldats turcs ce fut la paix et le bonheur qui jaillissaient de leurs visages. Ils étaient heureux de mourir pour le Christ.

Mamdouh s'approcha de Mgr Maloyan et, pour une dernière fois, lui proposa l'Islam. Celui-ci lui répondit: « Ta demande m'étonne. Je t'avais dit précédemment que je vis et meurs pour ma véritable foi. Je me glorifie en la Croix de mon Seigneur et Dieu ».

Mamdouh furieux dégaîna son revolver et fit feu. La balle lui traversa la nuque. Il tomba par terre et, avant de rendre l'âme, il s'exclama: « Seigneur, prends pitié de moi, entre tes mains je remets mon esprit ».
Ignace Maloyan a été béatifiée à Rome le 07 octobre 2001, par Saint Jean-Paul II (Homelie du Saint Père), avec six autres Serviteurs de Dieu :
Nikolaus Gross
, père de famille et martyr ;
Alfonso Maria Fusco, prêtre ;
Tommaso Maria Fusco, prêtre ;
Emilie Tavernier-Gamelin, religieuse ;
Eugenia Picco, vierge ;
Euthymia Uffing, vierge.
2 autres commentaires de dvdenise
dvdenise
Quelle belle leçon nous recevons de St Juan de Sahagún (E), prêtre o.e.s.a. (1430-1479)
Dans une maladie douloureuse qui le conduit aux portes du tombeau, il promet, s'il survit à la cruelle opération qu'il doit subir, de se faire religieux, et sa prière est exaucée.
La première fois qu'il sort ensuite, un pauvre presque nu lui demande l'aumône ; Jean hésite s'il doit lui donner sa meilleure …
Plus
Quelle belle leçon nous recevons de St Juan de Sahagún (E), prêtre o.e.s.a. (1430-1479)

Dans une maladie douloureuse qui le conduit aux portes du tombeau, il promet, s'il survit à la cruelle opération qu'il doit subir, de se faire religieux, et sa prière est exaucée.

La première fois qu'il sort ensuite, un pauvre presque nu lui demande l'aumône ; Jean hésite s'il doit lui donner sa meilleure ou sa moins bonne tunique ; puis, se ravisant : «
Quoi! se dit-il, donner au Seigneur ce que j'ai de moins bon ! » Et il donna la meilleure.

La nuit suivante, Jésus lui apparut revêtu de cette tunique et lui dit : «
C'est Jean qui m'a revêtu de cet habit. » Douce récompense d'une belle action.
dvdenise
Soeur Lucie fit profession et vécut pendant 27 ans dans la Congrégation des Soeurs de Sainte Dorothée, fondée par Sainte Paule Frassinetti.
www.lecarmel.org/…/soeur-lucie.html