« HOLODOMOR » un des plus grands génocides du XXe siècle , Ukraine (1932-1933)

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L’auteur de ces lignes vit en Alsace. Nous pouvons y croiser une plaque commémorative assez vague sur un génocide survenu en 1932 en Ukraine. Comme vous pourrez le constater dans ce dossier, l’entièreté des faits n’y est pas relatée :

(Holtzheim, Alsace) Devant l’Espace la Plaque du Souvenir Ukrainien

Le gouvernement de l’Ukraine désire célébrer la grande famine survenue en République socialiste soviétique d’Ukraine entre 1932 et 1933 en installant des plaques commémorant cet événement dans le monde entier.

A la recherche d’un endroit près du Conseil de l’Europe, le représentant permanent de l’Ukraine auprès du Conseil de l’Europe a pensé à Holtzheim car des liens se sont créés depuis « la » Semaine Ukrainien- ne » organisée à Holtzheim du 7 au 14 décembre 2005 avec notamment le passage du groupe folklorique et ethnographique ukrainien » RODYNA » de Lutsk. La pose de cette plaque dans notre commune est pour la représentation permanente de L’Ukraine un moyen complémentaire pour poursuivre une collaboration qui prévoie des contacts fréquents entre l’Ukraine et Holtzheim sur le plan culturel, artistique et sportif.



Introduction – Présentation

Ukraine : « Holodomor » (1932-1933) un des plus grands génocides du XXe siècle

Holodomor: plusieurs millions de chrétiens exterminés par les bolchéviques juifs

Le Secret Derrière le Communisme

Histoire économique de la Famine de 1932-1933 en URSS


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Introduction – Présentation

Communication de monsieur le Professeur Roman Serbyn,
Université de Laval (Québec, Canada) lors du Premier forum international
Justice et prévention des génocides à Villeurbanne le 23 octobre 2004


Les Ukrainiens l’appellent « Holodomor » ou « l’extermination par la faim ».

Le fléau qui s’abattit sur l’Ukraine soviétique au début des années 1930 et qui atteignit son paroxysme en hiver 1933 est aussi désigné sous le vocable de « famine artificielle » car le manque de vivres résultait non pas d’un désastre naturel, telle une sécheresse ou une invasion de sauterelles, mais provenait de la confiscation par l’État soviétique des denrées alimentaires indispensables à la population locale.

Enlevés aux producteurs, les céréales et les autres produits agricoles furent emmagasinés sous bonne garde en Ukraine, puis transportés en Russie, ou vendus en Europe.

Différentes estimations évaluent le nombre de victimes entre quatre et dix millions de personnes. Le chiffre de 6,000,000 fourni par un haut fonctionnaire de Kharkiv au rédacteur d’un journal yiddish de New York, reste encore le plus fiable. Par sa nature et son ampleur, la Grande Famine ukrainienne appartient à la catégorie de crimes que, suite aux atrocités de la Seconde Guerre Mondiale, la communauté internationale qualifia de « génocide » et condamna comme l’ultime crime contre l’humanité.


L’analyse de la famine ukrainienne ne saurait ignorer les spécificités des liens coloniaux qui rattachaient l’Ukraine à la Russie. Moscou refusait toujours de reconnaître les Ukrainiens comme un peuple distinct, avec droit à une vie nationale indépendante.

Devenus maîtres du Kremlin, les bolcheviks s’opposaient à la désintégration de ce que Lénine appela jadis la « prison des peuples », et combattirent surtout la séparation de l’Ukraine – un pays de grande richesses naturelles et pourvu d’une abondante main-d’œuvre.


Proclamée indépendante en 1918, l’Ukraine fut envahie par l’Armée rouge et ramenée dans le giron russe. L’ancien « grenier » de la Russie tsariste, devenu une république fantoche, continuait à ravitailler les centres urbains soviétiques.

Quand Staline déclencha sa révolution industrielle vers la fin des années 1920, l’Ukraine devint une source indispensable de son financement. Le moindre signe d’un réveil national ukrainien fut interprété comme un rejet du pouvoir bolchevik et une menace à l’intégrité de l’empire soviétique, et fut réprimé en conséquence.

La famine des années 1930 n’était que l’expression la plus sinistre de la politique coloniale russe en Ukraine.



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Ukraine : « Holodomor » (1932-1933) un des plus grands génocides du XXe siècle

Il y a 80 ans était organisée l’extermination par la faim (« holodomor ») de la population ukrainienne par le régime soviétique. Un génocide encore trop méconnu.

« Difficile d'imaginer comment un enfant pouvait continuer à vivre, sans devenir fou, après avoir vu cela. Sur le chemin de l'école, ici un mort, plus loin un autre, encore plus loin un autre ». C'est le souvenir brutal de Tatiana Tarasenko, l'une des survivantes de l'Holocauste ukrainien, connu sous le nom d’Holodomor («extermination par la faim »). Cette famine artificielle, provoquée en Ukraine, dans les années 1932-1933, par le régime soviétique de Staline, a fait plusieurs millions de victimes, morts de faim.

L’Ukraine, aujourd’hui, est connue pour son potentiel agricole, dû à ses “terres noires” incroyablement fertiles, une des plus grandes zones cultivables au monde. La question se pose alors: comment le « grenier de l’Europe », comme on l’appelait, a-t-il pu en arriver à cette gigantesque famine qui a décimé entre deux et dix millions de personnes et que différents organismes internationaux, notamment le Parlement européen, ont qualifié en 2008 de “génocide contre l’humanité”?

Résistance populaire

Nous sommes en 1917. Le triomphe de la Révolution russe a gagné peu à peu les pays voisins et donc aussi l’Ukraine, pour s'imposer comme l'une des républiques qui a constitué l'Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS). A la mort de Lénine en 1924, Joseph Staline s’approprie le Parti communiste et élimine ses opposants, mettant en œuvre des directives uniques dans tous les domaines, pour tous les pays composant l'URSS.


En 1929, Staline impose la collectivisation totale de l’agriculture, provoquant çà et là des mouvements antisoviétiques, notamment en Ukraine, dont le sentiment nationaliste fort constituait un obstacle pour ses intérêts expansionnistes. Il envoie l'Armée Rouge pour soutenir le gouvernement ukrainien et étouffer les nombreuses révoltes organisées par une grande partie du peuple (la résistance gagnant trois millions de personnes). Les militaires, aidés par la police secrète, atteignent leur objectif: ils laminent l'insurrection, après quoi seront déportés et exécutés des milliers d'intellectuels, ecclésiastiques, hommes d'affaires, professionnels divers et paysans. Ces derniers vont nourrir principalement les forces rebelles.

La grande famine: l’ “Holodomor”

En 1930, ordre est donné que la collectivisation des terres se fasse en deux ans. Toute personne qui s'oppose est dénoncée et déportée. Par la voie “soft” de l’augmentation des impôts, payables en céréales, on oblige les paysans révoltés à se regrouper dans les fermes collectives, où les impôts sont trois fois moins élevés.

A partir de 1931, en raison de l'échec de la politique soviétique et des conditions météorologiques, la nourriture commence à manquer dans plusieurs régions de l'Union soviétique, notamment l'Ukraine. On reproche aux paysans de ce pays le manque de pain et le strict rationnement de la nourriture dans les centres urbains. Dans le même temps, les marchés occidentaux étaient bondés de blé ukrainien confisqué aux producteurs par le régime soviétique. Selon un paysan de l’époque: « Les Russes allaient de maison en maison en emportant toute la nourriture qu'ils pouvaient. Ils commençaient par les céréales, la farine, les betteraves sucrières, les pommes de terre ou les haricots que les gens emmagasinaient dans leurs maisons ou leurs caves.

Mais, méfiants, ils contrôlaient tout, creusaient dans le sol, fouillaient dans les murs et les fours, les détruisant souvent. Ils emportaient tout ce qui était comestible”.
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Pensant que la leçon ne suffisait pas pour faire plier l’esprit national ukrainien, en 1932 Staline promulgue la loi sur le "vol et le gaspillage des biens publics", connue comme la "Loi des cinq épis", en vertu de laquelle seront condamnés à mort plus de 100.000 personnes.

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Le tourbillon de la violence ne s'arrête pas là, car en novembre et décembre seront arrêtées 27.000 personnes tandis qu’une augmentation des quotas de production est ordonnée, avec pour résultat que les greniers ukrainiens sont vidés. Dans le même temps, on vendait la récolte de blé de 1933 en-deçà du prix du marché pour l’épuiser.

Tout faisait partie du plan de Staline pour briser l’orgueil de résistance des Ukrainiens, qui a entraîné l’extermination par la faim de deux à dix millions d'êtres humains, de tous âges, sexes et religions. Un génocide que l’on tournait en dérision, machiavéliquement tous les jours avec des affiches dans tout le pays du genre : “Manger des enfants morts est de la sauvagerie " et où le châtiment pour vol allait de la mort aux travaux forcés dans un Goulag (ce qui revenait souvent au même).

On estime à 25.000 personnes par jour le nombre de personnes qui mouraient de faim, tandis que l'aide envoyée par les émigrés ukrainiens dans différentes parties du monde était confisquée par les autorités. Tel a été l’ Holodomor (“extermination par la faim”), un des plus grands génocides du XXe siècle, qui n’a pas trouvé suffisamment d’écho dans l'opinion publique mondiale (alors que le génocide arménien par les Turcs et celui des Juifs par les nazis ont fini par être universellement connu).


Les collaborateurs de l'oubli

A l’oubli volontaire de ce crime contre l'humanité, ont collaboré des socialistes illustres comme Bernard Shaw, Sidney et Beatrice Webb, et le Premier ministre français Edouard Herriot qui, lors d'une tournée en Ukraine de 1932 à 1933, ont proclamé que les rapports sur la famine étaient faux.

Shaw affirmera : “Je n’ai pas vu une seule personne affamée en Russie.” Selon le correspondant du New York Times, Walter Duranty, les rapports sur la famine n’étaient qu’une «propagande malveillante ».


Par ailleurs, aucun des meurtriers soviétiques qui ont commis le génocide n’a été jugé…
En 2010, un journaliste ukrainien a nié le génocide, mais pas la mort de masse de civils, de sorte qu'il a été jugé dans son pays, et acquitté en vertu du droit à la liberté d'opinion.

L’attitude de la communauté internationale

Le concept de «génocide» a été introduit dans le droit international par une Résolution de l'ONU du 11 Décembre 1946, qui stipule: « Conformément aux règles du droit international, le génocide est un crime qui est condamné par la monde civilisé et les principales personnes ayant commis ce crime seront punis ».


En novembre 1989, la Commission J.Sandberg, sous les auspices du Congrès américain, a publié son verdict. Les causes profondes de la faim en Ukraine ont été la surrécolte des céréales, précédée par la collectivisation forcée et la volonté du gouvernement central de combattre le traditionnel «nationalisme ukrainien ».

En 2008, le Parlement européen a qualifié de génocide et de crime contre l'humanité le massacre survenu en Ukraine ces années-là.

Selon le scientifique américain James Mace: "La collectivisation forcée a été une tragédie pour toute la paysannerie soviétique, mais en particulier pour les Ukrainiens. Compte tenu de l’élimination quasi totale des élites urbaines, la collectivisation a représenté leur anéantissement en tant qu’organisme social et facteur politique, les reléguant à une situation que les Allemands appelaient naturfolk («des gens primitifs) ».


L'Eglise du silence

La progression contre toute manifestation de l'identité ukrainienne a pris diverses formes. D'une part, la persécution massive et sanglante de l'Eglise orthodoxe dans le pays s’est déchaînée. Cette persécution s’est traduite par l'élimination physique de l'ensemble de la hiérarchie et de presque la totalité du clergé, la destruction de 80% des églises, de la plupart des joyaux de l’art médiéval et baroque.

A partir de 1939, la persécution communiste est devenue beaucoup plus sanglante encore. En 1946, une parodie de synode a dévasté l'Église catholique ukrainienne avec la suppression des évêques et des prêtres. Dès lors et jusqu’en 1956, religieux et laïcs ont été contraints de renoncer à leur foi. Les églises ont été fermées et avec elles, les écoles et autres institutions. Les religieux ont été jetés en prison ou envoyés dans des camps de concentration en Sibérie et ailleurs.



Parmi eux se trouvait le cardinal Josyf Slipyj, qui a passé 18 ans prisonnier dans un camp de concentration en Sibérie, où il a subi toutes sortes de tortures. A sa mort, le 7 septembre de 1984, le peuple ukrainien l’a reconnu comme son grand héros national.


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fr.aleteia.org/…/ukraine-holodom…
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Holodomor: plusieurs millions de chrétiens
exterminés par les bolchéviques juifs



« 80ème anniversaire du début du génocide des chrétiens ukrainiens par les juifs soviétiques. Lesquels viennent donner des leçons de morale chaque jour aux Européens … »

« L’Holodomor (littéralement « tuer par la famine ») fut mis en place par deux juifs communistes : Joseph Staline et Lazare Kaganovitch. Les listes officielles publiées en 2009 montrent que presque tous les communistes qui ont causé l’Holodomor étaient juifs. (Les groupes juifs souhaitent occulter ce fait.)

Shimon Peres, le président de l’État d’Israël conseillera plus tard aux Ukrainiens « d’oublier l’histoire » »

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(source et suite:

Un documentaire révèle l’astuce de «l’antisémitisme»
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« Quelques uns des pires meurtriers des temps modernes étaient Juifs »

LES CRIMINELS COMMUNISTES (4min)

« Article du journaliste politique Sever Plocker, qui fit couler beaucoup d’encre lors de sa récente publication, car Plocker, qui travaille pour le journal hébreu Yediot Ahronot, déchaîna à la suite de ce texte un torrent de commentaires injurieux à son encontre, déclenchant, bien que juif lui-même, un tombereau d’insultes diverses et variées.On le félicitera cependant d’avoir courageusement brisé le silence… »

« Les Juifs de Staline »

Guenrikh Grigorievitch Iagoda, né en 1891 à Rybinsk et mort exécuté en 1938, est un révolutionnaire [juif] bolchevique russe. Il dirigea le NKVD de 1934 à 1936 (source)

Un événement historique est particulièrement passé sous silence, et pourtant nous ne devons pas oublier qu’il y a environ 90 ans, entre le 19 et le 20 décembre 1917, au cœur de la révolution bolchevique et de la guerre civile, Lénine signa un décret créant la Commission Pan-russe pour la Répression de la Contre-révolution et du Sabotage, plus connue sous le nom de Tchéka.

Le mot Holodomor (« extermination par la famine ») est employé pour la Grande Famine d’Ukraine, des années 1930, qui reste une des plus terribles périodes du stalinisme, avec un bilan qui se compte en millions de morts : 10 millions de victimes.

A noter : dire « les juifs de Staline » est faux, étymologiquement (plus correct aurait été : »les talmudistes de Staline » : en effet, ces « juifs », ashkénazes, n’étaient que les descendants des Khazars convertis au judaïsme. Ils n’ont pas les mêmes racines ethniques que les Séfarades du Proche Orient. Lire Les Dessous khazars des « juifs » ashkénazes

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Le Secret Derrière le Communisme

Le nouveau livre de David Duke, « Le Secret Derrière le Communisme »,

parle des origines ethniques de la révolution communiste et du plus grand Holocauste dans l’histoire de l’humanité, sur les motivations ethniques derrière la révolution bolchevique et les génocides commis par les Soviétiques. Le Dr David Duke utilise la recherche de Raphael Lemkin pour exposer le génocide délibéré bolchevique contre le peuple ukrainien, ce qu’on appelle aujourd’hui l’Holodomor.

Il expose également la guerre bolchevique contre l’intelligentsia russe et leur noblesse était aussi une tentative de détruire le leadership naturel du peuple russe, de manière à les rendre plus faible contre leurs nouveaux dirigeants d’une minorité ethnique abrité d’une animosité raciale profonde envers le peuple russe.

Il montre comment presque tous les historiens renommés sont d’avis que les communistes ont tué beaucoup plus d’êtres humains que le nombre allégué contre Hitler, mais il souligne que les génocides de la Terreur Rouge sont presque totalement ignorés par Hollywood et les médias de masse. Il montre aussi la longue et étroite relation entre le communisme et le sionisme, et comment les deux entités extrémistes se sont engagés dans des stratégies répressives similaires.

Ce livre est une ressource énorme sur la compréhension réelle du communisme comme arme ethnique, qui a tué et torturé des êtres humains plus que tout autre régime dans l’histoire.


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Le Secret Derrière le Communisme, par David Duke vostfr (partie1)
www.youtube.com/watch

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Le Secret Derrière le Communisme, par David Duke vostfr (partie2)
www.youtube.com/watch


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Histoire économique de la Famine de 1932-1933 en URSS

Aujourd’hui, nous dirions qu’il s’agit d’un machiavélique false flag, peut-être le pire de tous ceux dont nous avons eu connaissance à ce jour.

Toutes les composantes de la grande famine de 1932-1933 sont connues et répertoriées dans les livres d’Histoire, et pourtant seuls les récits conventionnels falsifiés circulent. Ceux qui ont organisé la catastrophe n’ont pas hésité à créer des crises dans leur système, à accepter l’effondrement de leur économie, à tuer des millions de leurs concitoyens, pour parvenir à leurs fins. Il existe d’étranges similitudes avec ce qui se passe aujourd’hui avec la Russie.

Ceux qui croient que les difficultés qu’éprouvent les entreprises occidentales dues aux retombées des sanctions antirusses inciteront à stopper l’escalade des hostilités, se trompent lourdement.

La machine pourrait bien aller jusqu’au bout, comme en 1933. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire le texte ci-dessous.
RI

La théorie du Holodomor est ressortie dans les médias à chaque fois que l’Ukraine s’apprête à se rapprocher de la Russie. Simplement pour rappeler à ceux qui ne connaissent pas cette tragédie, en 1932-1933 il y eut une grande famine en URSS qui prit un nombre de vies sans précédent (jusqu’à 7 millions de victimes selon quelques estimations discutables).

Paradoxalement la famine toucha essentiellement les régions les plus fertiles comme le Caucase du Nord, le bassin de la Volga, l’Oural du Sud, la Sibérie de l’Ouest, l’Ukraine, la Biélorussie et le Kazakhstan.



Durant la dernière décennie de nombreux historiens occidentaux furent engagés pour mettre au point la théorie selon laquelle cette famine tragique était un génocide volontaire orchestré par le gouvernement de Staline contre les Ukrainiens. Considérons les faits historiques et essayons de nous rapprocher de la vérité à propos des causes et circonstances de cette horrible famine en URSS.

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UN ALBUM DE PHOTOS RETROUVE

How Ukraine's Holodomor Famine Was Secretly Photographed

www.youtube.com/watch
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Premièrement, nous devons faire un rappel à propos de l’or, qui étonnamment n’est pas toujours un moyen de paiement…

Au début des années 1920, l’Union Soviétique tout juste proclamée était concernée par la restauration de son industrie totalement détruite après la Première Guerre Mondiale et la guerre civile en Russie (1918-1921). Les Soviétiques avaient désespérément besoin de machinerie moderne et d’équipements industriels. Comment ont-ils pu se les payer ? Le gouvernement soviétique a été capable de fournir au marché international trois choses : des céréales, des minéraux et de l’or.


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À la Conférence de Gênes en 1922 fut introduit le Gold Exchange Standard ou étalon de change-or en français. Depuis la fin de 1922, l’Union Soviétique émettait les chervonets d’or – une nouvelle monnaie soviétique dont l’entière production était assurée par les réserves d’or et qui était convertible en or. En 1923, le chervonet soviétique était l’une des monnaies mondiales les plus stables et les plus sûres. Cela représentait un danger clair et omniprésent pour l’épicentre financier émergeant – les États-Unis d’Amérique. En résultat de la Guerre Mondiale, le poids économique et financier des États-Unis explosa de manière étonnante. Ce pays fut l’un des rares bénéficiaires de l’abattoir humain qu’était l’Europe dans les années 1910. Mais un rival inattendu émergea vigoureusement, le parti Bolchévique.

En 1924, le chervonet soviétique fut remplacé par un rouble moins fort qui n’avait pas d’équivalent en or. La menace qui pesait sur le dollar américain et la livre britannique fut ainsi diminuée. En contrepartie l’Union Soviétique fut reconnue par le Royaume-Uni, la France, la Norvège, l’Autriche, la Grèce, la Suède, le Danemark, la Chine, le Japon, le Mexique et d’autres pays. Les États-Unis possédaient 46% des réserves d’or du monde capitaliste.

En 1925, les dirigeants soviétiques décidèrent d’accélérer l’industrialisation du pays. Assez étonnamment et malgré la promesse d’énormes gains économiques d’une telle politique, les pays de l’Ouest refusèrent l’or comme moyen de paiement lors de toutes transactions avec l’Union Soviétique ! Cet incroyable comportement est connu historiquement comme le « blocus de l’or ». L’URSS pouvait payer pour des machines et autres équipements seulement avec du pétrole, du bois et des céréales. (Il est intéressant de noter qu’ils acceptaient quand même les pièces d’or de la Russie Impériale pré-révolution – la monnaie d’un pays qui n’existait plus était inoffensive !)


En 1929, les banquiers américains causèrent la Grande Dépression. La courte période de stabilité du système monétaire international fut terminée.

En 1931, l’Allemagne et l’Autriche n’avaient pas réussi à rembourser leur dette étrangère et arrêtent de convertir le mark en or, mettant ainsi fin au Gold Exchange Standard. À l’automne 1931, le Royaume-Uni cessa également la conversion en or.

Comme vous pouvez le constater, il serait logique et naturel de lever le blocus de l’or de l’Union Soviétique à ce moment-là, permettant ainsi à l’or soviétique de soulager l’économie occidentale. Mais la décision qui fut prise alors était choquante d’absurdité. Non seulement ils laissèrent le blocus de l’or en place, mais ils imposèrent un embargo commercial sévère sur la majeure partie des exportations soviétiques !

Et ce, malgré la grave crise économique de l’Ouest où la plupart des producteurs étaient intéressés par n’importe quelles demandes, particulièrement celles qui sont payées en or, bois, pétrole ou toute autre matière première de l’Union Soviétique. Par exemple en 1932 80% de l’exportation de machinerie britannique était à destination de l’URSS. Néanmoins, le 17 avril 1933, le gouvernement britannique décida d’un embargo sur l’importation de biens russes. Quelle était la logique d’une telle décision ? C’était une décision politique pour mettre la pression sur le tenace gouvernement soviétique animé par une idéologie et une structure économique antagonistes.

Les échanges commerciaux entre l’Ouest et l’URSS étaient-ils finis pour autant ? Absolument pas. La demande soviétique pour la technologie et la machinerie occidentale était plus élevée que jamais : l’industrialisation était en pleine bourre. Mais à présent l’Ouest n’acceptait plus qu’un seul moyen de paiement : les céréales soviétiques ! (L’étrangeté de cette demande s’explique par le fait qu’à ce moment les monnaies des pays les plus agraires étaient fortement dévaluées et la demande en céréales sur le marché mondial avait diminué de 50 à 70% !)


Le gouvernement de Staline fut confronté à un choix : soit il renonçait à restaurer l’industrie et donc capitulait devant l’Ouest, soit il continuait de s’industrialiser et menait son pays à une crise interne effroyable. Si les Bolchéviques prenaient des céréales aux paysans, il y avait une forte probabilité de famine, qui à son tour pouvait mener à des troubles internes et à un retrait du pouvoir. Donc quoi que Staline choisît, l’Ouest serait victorieux. Staline et son entourage décidèrent alors de continuer en force et de ne s’arrêter devant rien.

Le gouvernement collectait des céréales et les envoyait à l’Ouest, non pas pour affamer une partie de la population, mais parce qu’il n’y avait pas d’autres solutions pour payer l’approvisionnement en équipements.


Tous les espoirs de Staline reposaient sur une nouvelle moisson. Il s’avéra que celle-ci fut petite, le pays étant frappé par la sécheresse. L’URSS fut incapable d’acheter de la nourriture en échange d’or (blocus de l’or) ou de monnaie (il n’y en avait pas à cause de l’embargo). Dans l’urgence, des efforts furent faits pour recevoir des céréales depuis la Perse qui avait accepté l’or. Cependant, les autorités n’eurent pas le temps et la catastrophe avait déjà commencé.


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Entre 1932 et 1933, des milliers et des milliers de personnes périrent et ce fut seulement après cela que l’Ouest accepta à nouveau le pétrole, le bois et les métaux précieux des Soviétiques.

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En octobre 2008, le Parlement Européen a reconnu le Holodomor en Ukraine comme un crime contre l’humanité. Le coupable désigné fut « l’URSS stalinienne ». Cependant, le rapport du Parlement Européen n’a pas répondu à deux questions :

Pourquoi les capitalistes se sont comportés aussi « étrangement » et ont refusé l’or de Staline ?

Pourquoi ont-ils demandé à n’être payés qu’en céréales ?

Il n’y a ni vérité ni logique dans les rapports du Parlement Européen. La vérité c’est qu’en 1934, l’exportation de céréales par l’URSS cessa complètement. Sur ordre du gouvernement soviétique…


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La famine de 1932-1933, qui fut précautionneusement organisée par l’Ouest, n’eut pas l’effet désiré : les Bolchéviques restèrent au pouvoir.

Ils continuèrent de s’industrialiser. Les mesures économiques furent sans effet – Staline restaurait le pays à n’importe quel prix. Seules les mesures militaires restèrent. Et, en 1933 exactement, Adolf Hitler, qui avait ouvertement écrit ses désirs d’expansion dans les vastes plaines russes, arriva au pouvoir en Allemagne…

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Source : orientalreview.org/…/episodes-10-who…
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Traduit par Corentin Dumas pour Réseau International
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www.persee.fr/doc/cmr_1252-6576_1…


www.persee.fr/doc/cmr_1252-6576_1…
journals.openedition.org/ahrf/12448
www.google.com/search

holodomorinfo.com
www.holodomor.org

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« Question : Autre mystère, que vous abordez de plusieurs façons, surtout dans la deuxième partie du livre : les Juifs ont été le ferment de la révolution.
A. S. : Il y a eu plusieurs raisons à cela. La jeunesse juive était déjà dans le mouvement révolutionnaire, depuis longtemps, et lorsque …Plus
Extrait d’une interview www.courrierinternational.com/…/soljenitsyne-la… d’Alexandre Soljénitsyne :

« Question : Autre mystère, que vous abordez de plusieurs façons, surtout dans la deuxième partie du livre : les Juifs ont été le ferment de la révolution.

A. S. : Il y a eu plusieurs raisons à cela. La jeunesse juive était déjà dans le mouvement révolutionnaire, depuis longtemps, et lorsque les choses ont explosé, en 1917, cette jeunesse, devenue athée, a rompu avec la génération précédente, avec les religieux. On a assisté à un grand nombre de déchirures familiales. Les vieux sont restés, sans participer, mais les jeunes se sont lancés dans la rébellion, au prix de tragédies personnelles. Par ailleurs, les bolcheviks ont joué un rôle. Il faut préciser ici que la question juive était souvent utilisée par les politiciens. C’était une carte que les libéraux jouaient afin d’attiser la lutte contre l’autocratie. Les bolcheviks faisaient de même. Quand ils se sont emparés du pouvoir, ils se sont heurtés à un sabotage massif de la part des fonctionnaires qui refusaient de se mettre au travail. Tous les ministères, toutes les administrations étaient paralysés. Les bolcheviks se maintenaient à grand-peine, par la force, et rien ne marchait plus nulle part, jusqu’au fin fond de la Russie ; Dimanstein, chef de la Section juive auprès du gouvernement, écrit que Lénine a alors donné l’ordre de faire venir des Juifs de l’intelligentsia et de la petite bourgeoisie pour occuper la place des fonctionnaires réfractaires. Ce fut un vrai mouvement de masse. Ces manoeuvres ont permis aux Juifs d’intégrer l’appareil administratif en profondeur, dans tout le pays. »

Autre source : « La révolution russe bolcheviste avait accompli pour une large part l'anéantissement du judaïsme européen que la contre-révolution allemande nationale-socialiste allait poursuivre par d'autres moyens. En Russie, l'expropriation générale, le nivellement économique au plus bas, l'annihilation de l'artisanat et du commerce, etc. frappèrent durement toutes les catégories de la population mais plus spécialement les communautés juives, vouées à l'extinction. Une série de mesures particulières dirigées contre les Juifs se superposa aux précédentes : interdiction de l'hébreu et des publications dans cette langue, dissolution des œuvres d'assistances et de solidarité, suppression du Bund, du Poale Sion, de toutes les organisations ouvrières et socialistes juives, mises hors la loi du sionisme et persécution impitoyable de ses adeptes. Les Juifs perdirent ainsi les droits et les libertés relatives dont ils jouissaient sous le tsarisme, y compris leurs consolations religieuses. » (Boris Souvarine, Le Communisme et les Juifs, revue Contacts littéraires et sociaux, mai 1951 )
Psaume 62
Extraits de l’article « Judéo-bolchevisme » de Wikipédia :
« C'est cependant en Russie que l'assimilation aux Juifs des révolutionnaires et des socialistes — puis plus tard des communistes — devient une idée très répandue. L'Empire russe, monarchie théocratique où le christianisme orthodoxe est religion d'État, génère, outre de profondes inégalités sociales, un très fort antisémitisme …Plus
Extraits de l’article « Judéo-bolchevisme » de Wikipédia :

« C'est cependant en Russie que l'assimilation aux Juifs des révolutionnaires et des socialistes — puis plus tard des communistes — devient une idée très répandue. L'Empire russe, monarchie théocratique où le christianisme orthodoxe est religion d'État, génère, outre de profondes inégalités sociales, un très fort antisémitisme officiel, les Juifs étant la cible de législations discriminatoires. En conséquence, tandis que les idées marxistes gagnent rapidement en audience en Russie durant le dernier quart du XIXe siècle[18], les mouvements révolutionnaires attirent de nombreux sympathisants et militants juifs. En 1881, après l'assassinat de l'empereur Alexandre II, une rumeur publique accuse « les Juifs » du meurtre du souverain ; des centaines de pogroms ont lieu en Ukraine cette année-là[19]. Le Comte de Witte, ministre réformateur de Nicolas II, estime en 1903 que les Juifs composent la moitié des effectifs des mouvements révolutionnaires et y voit une conséquence directe de l'oppression dont souffre cette population[20].

L'Union générale des travailleurs juifs (plus connue sous le nom de Bund), fondée en 1897, devient l'année suivante une faction constituante du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR). Victimes des politiques antisémites et anti-polonaises (la plupart des Juifs sujets russes résidaient dans l'ancienne Zone de Résidence) menées par les autorités impériales russes, des membres de ces minorités se rapprochent naturellement des groupes politiques qui, sans nier leur spécificité culturelle, n'en tiennent pas forcément compte. Défendant une ligne internationaliste, le POSDR voit rapidement de nombreux Juifs et habitants de la Zone de Résidence, comme Grigori Zinoviev ou Léon Trotski, rejoindre ses rangs. Les Juifs ne forment cependant pas un groupe homogène au sein du mouvement marxiste russe, et des militants comme Martov, Axelrod ou Léon Trotski, eux-mêmes d'origine juive, sont en vif désaccord avec la ligne politique du Bund ; en rupture avec l'identité juive, ils se montrent très hostiles au concept d'un groupe marxiste spécifiquement juif[21]. Plus généralement, l'historien Orlando Figes souligne que si de nombreux révolutionnaires russes de l'époque ont des ascendances juives, en revanche peu de Juifs russes sont révolutionnaires [22]. Quand le POSDR se divise, on trouve des Juifs chez les mencheviks comme chez les bolcheviks. Léon Trotsky lui-même livre une explication assez prosaïque de la surreprésentation des Juifs dans le mouvement révolutionnaire russe : pour lui, la raison s'en trouve tout simplement dans le fait que les populations juives, en Russie, résident essentiellement dans les villes, et que les principaux foyers de contestation contre le régime tsariste se trouvent également en milieu urbain[23]. »

Le massacre de la famille impériale : le « meurtre rituel » revisité

Le massacre de la famille Romanov dans la villa Ipatiev à Iekaterinbourg, le 17 juillet 1918, et son interprétation comme élément d'un « complot juif » contribuent à alimenter le climat d'antisémitisme en Russie[35]. Selon les récits existants, un officier juif de la Tchéka, Iakov Iourovski, responsable dans les mois précédents de la surveillance de la famille impériale, a tenu un rôle dirigeant dans l'équipe d'exécuteurs et se serait chargé lui-même de lire la sentence de mort aux Romanov et d'abattre Nicolas II à bout portant[36],[35]. Le rôle central de Iourovski, souligné par le magistrat Nikolaï Sokolov nommé par l'amiral Koltchak pour enquêter sur l'exécution[37], est corroboré par divers historiens[36],[35],[38] et par le témoignage écrit laissé par l'intéressé lui-même[39],[40],[41]. Rapidement, la judéité de l'assassin du tsar sert de prétexte à des constructions antisémites et conspirationnistes. Sur la base des investigations de Sokolov, le correspondant du Times, Robert Wilton, publie en 1920 un livre, The Last Days of the Romanovs qui, à grand renfort de vocabulaire emprunté à la magie noire, décrit le meurtre comme la résultante d'un complot occulte juif. En 1922, le général Mikhail Dieterichs publie à son tour un livre racontant le massacre des Romanov, en y ajoutant une profusion de détails aussi horribles que fantaisistes : le meurtre du tsar y est explicitement décrit comme un crime rituel, commis dans le cadre d'un complot juif dont les maîtres d'œuvre sont Iakov Sverdlov et Isaac Golochekine (ces derniers étant accusés d'avoir décapité les cadavres pour ramener au Kremlin les têtes coupées de la famille impériale, placées dans des bocaux)[42].

Pierre-André Taguieff, dans une étude parue en 2008, affirme qu'il faut étudier avec un esprit critique « les rapports qu'entretiennent les mythes et les événements historiques ». Il considère que l'assassinat de la famille impériale permet aux Russes blancs de dénoncer un mythique « complot judéo-bolchévique » basé sur la réactivation de « l'imaginaire du crime rituel juif »[43] . Les Russes blancs reprennent ces accusations en affirmant que parmi les exécuteurs, les Juifs constituaient 70 % du commando. Ils ajoutent que « les « Sages de Sion » sanguinaires, incarnés par Trotski, ont donné à leurs hommes de main, eux-mêmes juifs, l'ordre d'assassiner la plus emblématique des familles chrétiennes »[44] . L'analyse de Taguieff diffère de la version habituelle des faits quand il affirme que « la réalité historique est toute différente : les maitres bourreaux étaient des Russes « ethniquement purs » (Piotr Z. Ermakov, Alexandre Beloborodov, Fédor Syromolotov, Serguei Tchoutzkaev, Fédor Loukoyanov) » et qu'Iourovski « n'était que l'un des comparses juifs des tueurs »[44]. Le lieutenant Pierre Chabelski-Bork, « antisémite fanatique », est présent lorsque les troupes blanches fouillent la villa Ipatiev, y découvrant au passage un volume des Protocoles des Sages de Sion dans la chambre de l'impératrice Alexandra. Chabelski-Bork mène sa propre enquête et contribue à nourrir la thèse du crime rituel, jouant ensuite un rôle important dans la diffusion des Protocoles hors de Russie. Un mythe se construit autour de l'idée d'un « « complot juif » contre la Sainte Russie, incarnée par la famille impériale ». Par extension, la Terreur rouge mise en place par les bolcheviks est interprétée dans son ensemble comme un crime rituel de masse perpétré par les Juifs contre les Russes[44].

Pour Alexandre Soljenitsyne, l'assassinat de la famille impériale constitue l'« Urtrauma », le nœud originel de la responsabilité des Juifs dans la révolution. Il constate que « les Russes en arrivent à prendre un malin plaisir à se torturer en exagérant le rôle qu'y ont joué les Juifs »[45].

Dans la guerre civile russe

La proportion de Juifs au sein de la Tchéka est l'un des thèmes récurrents de la propagande antisémite des Armées blanches, qui affirme que la police politique soviétique est « de haut en bas, truffée de Juifs ». Dans la réalité, si la Tchéka compte effectivement dans ses rangs un fort pourcentage de minorités nationales de l'ex-Empire russe (notamment des Lettons), les Juifs ne représentent qu'environ 9 % de la totalité de ses collaborateurs, ce qui est une proportion « assez élevée », mais sans commune mesure avec ce qu'avance la propagande des Blancs[49]. Cependant, de nombreux Juifs membres de la police secrète soviétique bénéficient d'un niveau d'éducation qui, combiné à leur engagement politique, leur permet fréquemment d'occuper des postes à responsabilités au sein de l'appareil répressif. Il n'est ainsi pas rare pour des suspects de voir leur interrogatoire, dans les bureaux de la Tchéka, être mené par un officier juif. En conséquence, la présence de Juifs au sein de la Tchéka, et leur participation aux exactions de la Terreur rouge, bénéficient d'une visibilité disproportionnée[50].

Si les mesures émancipatrices prises tout d'abord par les bolcheviks, ainsi que les pogroms commis par leurs adversaires, poussent dans un premier temps une majorité des Juifs russes à soutenir, non pas les bolcheviks eux-mêmes, mais du moins le nouveau régime, la communauté juive de Russie ne manifeste aucune unité face à la révolution et à la guerre civile. La majorité des membres du Bund rallie les bolcheviks et les organisations juives russes se divisent. Une partie de celles-ci se rallie aux Blancs, malgré l'antisémitisme manifesté par les troupes de ces derniers, et contribue au financement de leurs activités[51].

La forte présence de Juifs au sein de la direction des bolcheviks et l'apparition de nombreux Juifs à des postes à responsabilités qui leur étaient interdits avant la révolution aboutissent à associer, dans une partie de l'opinion publique russe, la communauté juive à la situation effroyable en Russie (famine, guerre civile…) et à l'ensemble des abus et exactions commis par le régime soviétique. Au début des années 1920, l'antisémitisme est particulièrement répandu et virulent en Russie, dans l'ensemble des classes sociales de la population [52].

Diffusion du mythe hors de Russie dans l'entre-deux guerres

La thèse antisémite du judéo-bolchevisme appuie son discours en dénonçant la surreprésentation des Juifs, à diverses époques et dans divers pays, dans de nombreux partis communistes éclos après la formation de l'Internationale communiste en 1919. La présence des Juifs dans le mouvement communiste n'obéit cependant pas à une logique unique, mais à divers facteurs sociologiques et culturels ayant pu grandement varier dans le temps et selon les pays[54]. Concernant la Russie puis l'URSS, l'historien Alec Nove estime que, s'il est indéniable que les Juifs ont tenu un rôle disproportionné durant la première décennie du régime soviétique, il est difficile de juger à quel degré leurs origines ont pu jouer un rôle dans leurs idées, attendu que les communistes juifs avaient rompu avec les traditions communautaires. En outre, les excès du communisme de guerre ont contribué, durant la guerre civile, à ruiner de très nombreux commerçants juifs, suscitant une opposition anti-bolchevique au sein de la population juive de Russie. Nove souligne cependant que l'internationalisme marxiste a pu jouer un rôle attractif pour certains Juifs, et note que les principaux opposants à la thèse du socialisme dans un seul pays (Léon Trotski, Radek, Kamenev, Zinoviev) étaient juifs[55]. L'historien Archie Brown estime pour sa part, en sus des autres facteurs sociologiques, que le « romantisme révolutionnaire » a pu, chez certains Juifs en révolte contre les traditions religieuses, tenir un rôle de substitution au messianisme[56]. En Europe de l'Est (notamment en Lituanie, en Roumanie et en Hongrie[57]), le statut social des Juifs contribue à expliquer leur forte présence au sein de partis contestataires, les mouvements nationalistes ou chrétiens leur étant par définition fermés. Les émigrés juifs originaires de Russie ou d'Europe de l'Est apportent également de nombreux adhérents à des partis d'Europe de l'Ouest comme le Parti communiste de Grande-Bretagne, ou extra-européens comme le Parti communiste USA ou le Parti communiste sud-africain. La montée des fascismes durant les années 1930 contribue également à l'engagement communiste de nombreux intellectuels juifs[54]. L'historien britannique Eric Hobsbawm estime que dans le contexte de l'entre-deux-guerres, les « jeunes intellectuels juifs » de sa génération étaient alors puissamment attirés vers le communisme, qui leur apparaissait comme l'une des seules alternatives possibles, avec le sionisme (et le sionisme n'étant, à l'époque, nullement imperméable aux idées marxistes)[58]. Les mouvements trotskistes accueillent également, dès les années 1930, de nombreux militants juifs[59]. La surreprésentation des Juifs dans les partis communistes contribue, notamment en Europe de l'Est, à entretenir les préjugés antisémites et la thèse du judéo-bolchevisme, malgré le fait que les communistes juifs aient, pour la plupart, rejeté leurs racines et aient été très minoritaires au sein des populations juives de leurs pays respectifs[57]. En URSS même, la surreprésentation des Juifs dans les instances du pouvoir tend à décliner dès la fin des années 1920 : ils demeurent cependant très nombreux parmi les cadres de l'Internationale communiste et du corps diplomatique soviétique, où ils représentent environ 30 % du personnel, du fait de certaines compétences requises comme la maîtrise des langues, la connaissance de l'étranger et le niveau d'études. Durant les purges staliniennes, les Juifs paient un lourd tribut du fait de leur présence dans l'appareil d'État. En 1939, lors de la réorganisation du corps diplomatique menée par Molotov, leur proportion tombe à 2 % ; cette même année, les Juifs représentent 16 % de la population du goulag[60].
le mage vainqueur
C'est marrant le Duke dit la même chose qu' ’Alexandre Soljénitsyne : et Wikipedia , et puis il faut être un vicelard pour ne relever que les deux liens de vidéos de D.D. et rien que ça , même pas fichu de lire l'article en entier avant de cracher son couplet
LISEZ la dernière partie ou la politique de l'Europe de l-Ouest est nettement mise en cause , au lieu de faire votre petite chasse aux nazis
Psaume 62
Quand vous ne trouverez plus rien à objecter au fait que l’on puisse s’appuyer sur les analyses d’un islamiste antisémite (et prétendu « spécialiste » de la Shoah de ce style *) pour parler des crimes bolcheviques prétendument juifs, vous pourrez alors vous permettre de rire à pleins poumons que je puisse vous reprocher de vous appuyer sur les analyses de l’antisémite et suprémaciste KKK …Plus
Quand vous ne trouverez plus rien à objecter au fait que l’on puisse s’appuyer sur les analyses d’un islamiste antisémite (et prétendu « spécialiste » de la Shoah de ce style *) pour parler des crimes bolcheviques prétendument juifs, vous pourrez alors vous permettre de rire à pleins poumons que je puisse vous reprocher de vous appuyer sur les analyses de l’antisémite et suprémaciste KKK David Duke.

D’autre part, je constate que vous vous référez maintenant à Wikipédia sur ce sujet alors que vous ne la trouviez pas fiable du tout avant-hier…

* « Le gouvernement bolchevique soviétique du temps de Lénine et plus tard de Staline - les deux étant juifs, bien que se présentant eux-mêmes comme marxistes et athées - était une des forces qui jusqu'à la Seconde Guerre mondiale a coopéré avec Hitler pour promouvoir l'idée de la création de l'État d'Israël. » (sic!) ( Mohammad Ali Ramin, ex conseiller du président iranien Mahmoud Ahmadinejad et secrétaire général de la "Fondation mondiale pour l'étude de l'Holocauste" sic! )
le mage vainqueur
La louange de mes lèvres
Apprenez à lire autre chose que vos propres posts SVP !
« Article du journaliste politique Sever Plocker, qui fit couler beaucoup d’encre lors de sa récente publication, car Plocker, qui travaille pour le journal hébreu Yediot Ahronot, déchaîna à la suite de ce texte un torrent de commentaires injurieux à son encontre, déclenchant, bien que juif lui-même, un tombereau …Plus
La louange de mes lèvres
Apprenez à lire autre chose que vos propres posts SVP !

« Article du journaliste politique Sever Plocker, qui fit couler beaucoup d’encre lors de sa récente publication, car Plocker, qui travaille pour le journal hébreu Yediot Ahronot, déchaîna à la suite de ce texte un torrent de commentaires injurieux à son encontre, déclenchant, bien que juif lui-même, un tombereau d’insultes diverses et variées.On le félicitera cependant d’avoir courageusement brisé le silence… »

Histoire économique de la Famine de 1932-1933 en URSS

Le gouvernement collectait des céréales et les envoyait à l’Ouest, non pas pour affamer une partie de la population, mais parce qu’il n’y avait pas d’autres solutions pour payer l’approvisionnement en équipements.


propagande dirigée subliminalement encore contre les Juifs. Le vrai côtoie le faux, le vicieux et la crasse imbécilité.
Psaume 62
Il y a à prendre et à jeter dans cette page de vraies infos instructives et de propagande dirigée subliminalement encore contre les Juifs. Le vrai côtoie le faux, le vicieux et la crasse imbécilité.
Cette citation de la première partie donne le ton : « Holodomor : plusieurs millions de chrétiens exterminés par les bolchéviques juifs » !
Message possiblement suggéré en filigrane : ce génocide …Plus
Il y a à prendre et à jeter dans cette page de vraies infos instructives et de propagande dirigée subliminalement encore contre les Juifs. Le vrai côtoie le faux, le vicieux et la crasse imbécilité.

Cette citation de la première partie donne le ton : « Holodomor : plusieurs millions de chrétiens exterminés par les bolchéviques juifs » !

Message possiblement suggéré en filigrane : ce génocide ukrainien fut commis par « la juiverie » contre des chrétiens et fut pire que le génocide juif (Shoah) dont d’ailleurs on peut se demander s’il fut si grave que ça, dans son ampleur et sa spécificité (cf les commentaires @AveMaria44) !

Et pire, peut-être, en filigrane « la Shoah par balles » (ayant fait environ 1,5 millions de victimes) perpétrée une décennie après en Ukraine, trouverait sa justification dans les souffrances infligées par des juifs à des chrétiens durant l’Holodomor ! Bravo.

Relevons également dans ce fatras d’infos hétérocites, l’extrait d’un livre du conspirationniste raciste et suprémaciste blanc KKK David Duke qui avant d’enlever la paille dans l’oeil des suprémacistes juifs ferait bien d’enlever la poutre dans son œil.

A relever aussi cette "perle" de contrevérité : « L’Holodomor fut mis en place par deux juifs communistes : Joseph Staline et Lazare Kaganovitch. » (sic!)

Staline « juif » ? La bonne blague !, lui qui était géorgien, ex séminariste chrétien orthodoxe, et qui persécuta régulièrement les Juifs !

Beaucoup de postes importants de l’appareil soviétique étaient d’ailleurs occupés par des non-juifs.

Et s’agissant de l’extermination par la faim de ces pauvres millions d’Ukrainiens (entre 2,5 et 5 millions et non pas 10 millions, chiffre fantaisiste donné avant l’ouverture des archives), en plus du juif athée Kaganovitch, les non-juifs Khrouchtchev et Molotov jouèrent un rôle funeste important dans cette tragédie. Et le fondateur de la police soviétique secrète, la Tchéka, était l’aristocrate polonais non juif Dzerzhinsky.

Si les tragédies de la Shoah et de l’Holodomor peuvent être comparées sous les angles du grand nombre de victimes, de la responsabilité d’États totalitaires, de l’horreur des souffrances subies, des modes d’extermination en partie communs ( une partie des victimes de la Shoah moururent affamées dans des ghettos ou dans des camps de concentration où elles étaient soumises au travail forcé, et une partie moururent fusillées à travers la « Shoah par balles » ), néanmoins la Shoah est vraiment un génocide à nul autre pareil en ce qu’il résulte d’une intention diabolique d’exterminer des « races » d’humains étant vus comme des sous-hommes et comme des nuisibles (très majoritairement juifs mais aussi tziganes), et en ce qu’il a consisté en une industrialisation génocidaire : du gazage dans des « camions à gaz », les nazis sont passés ensuite, par souci d’efficacité, au gazage par chambres à gaz dans des camps d’extermination. En outre, le fait que les nazis aient eu l’intention de dissimuler après coup, sans y parvenir totalement, Dieu merci, l’ampleur de leurs crimes par l'usage intensif des fours crématoires, par la dispersion des cendres des corps, ajoute encore à l’horreur démoniaque de la Shoah.

Soit dit en passant, la thèse du caractère spécifiquement génocidaire de l’Holodomor, qui suppose une intentionnalité génocidaire à l'encontre des Ukrainiens de la part des dirigeants soviétiques, est contestée non pas par quelques-uns mais par beaucoup d’historiens renommés (Lire « Arguments des adversaires de la thèse du génocide » sur Wikipédia fr.wikipedia.org/wiki/Holodomor ).
Psaume 62
Quitte à qualifier de « juifs » les bolcheviques révolutionnaires d’origine juive, qui tous étaient des athées et ne craignaient pas de persécuter les juifs pratiquants, pourquoi ne pas qualifier de « catholiques » les très nombreux acteurs importants d’origine catholique de la révolution française ?! Certains antisémites d’ailleurs, tel le père Charles Coughlin, prêtre canadien pronazi, …Plus
Quitte à qualifier de « juifs » les bolcheviques révolutionnaires d’origine juive, qui tous étaient des athées et ne craignaient pas de persécuter les juifs pratiquants, pourquoi ne pas qualifier de « catholiques » les très nombreux acteurs importants d’origine catholique de la révolution française ?! Certains antisémites d’ailleurs, tel le père Charles Coughlin, prêtre canadien pronazi, allèrent jusqu’à falsifier des listes de noms des dirigeants de la révolution russe de 1917 ( Cf. « Nom d'emprunt Nom réel » fr.wikipedia.org/wiki/Judéo-bolchevisme ).
Psaume 62
Extrait de l’article : « Révolution russe, une révolution juive ? » www.jpost.com/…/Révolution-russ…
« La composition du Comité central de l’URSS était révélatrice de l’importance des juifs, à l’époque, dans les postes de direction. Au sixième congrès du Parti ouvrier social-démocrate russe bolchevique et de son Comité central élu en août 1917, cinq des vingt membres du comité étaient …Plus
Extrait de l’article : « Révolution russe, une révolution juive ? » www.jpost.com/…/Révolution-russ…

« La composition du Comité central de l’URSS était révélatrice de l’importance des juifs, à l’époque, dans les postes de direction. Au sixième congrès du Parti ouvrier social-démocrate russe bolchevique et de son Comité central élu en août 1917, cinq des vingt membres du comité étaient juifs : Trotsky, Zinoviev, Moisei Uritsky, Sverdlov et Grigori Sokolnikov, tous originaires d’Ukraine à l’exception de Sverdlov. L’année suivante, ils ont été rejoints par Kamenev et Radek. Les juifs constituaient ainsi 20 % des comités centraux jusqu’en 1921, date à laquelle ils ont disparu de l’instance dirigeante.

Le pourcentage élevé de juifs dans les cercles dirigeants au cours de ces années est proportionnel à leur représentation dans les milieux urbains, avait déclaré Sergo Ordzhonikidze, membre du Bureau politique lors du 15e Congrès du parti, selon Soljénitsyne. La plupart des juifs vivaient en effet dans les villes et les cités en raison non seulement de l’urbanisation grandissante, mais aussi des lois qui les avaient tenus à l’écart de la terre.

La présence juive dans les cercles supérieurs a continué à diminuer dans les années 1920. Au XIe Congrès en 1922, seul Lazare Kaganovich a été élu au Comité central parmi 26 membres. En 1925, on comptait quatre juifs sur 63 membres. Comme le reste de leurs camarades, presque tous ont été tués dans les purges. D’autres élus en 1927 et 1930 ont également été fusillés, dont Grigory Kaminsky, issu d’une famille de forgerons d’Ukraine. A l’exception de Lev Mekhlis et Kaganovich, peu de juifs communistes ont survécu aux purges.

Pendant les procès de Moscou en 1936, de nombreux accusés étaient juifs. Parmi un groupe de 16 communistes de haut rang jugés lors d’un procès-spectacle, outre Kamenev et Zinoviev se trouvaient encore cinq autres juifs.

Comble de l’ironie, certains de ces bolcheviks, qui avaient joué un rôle clé dans l’exécution d’autres, tel le directeur du NKVD Genrikh Yagoda, ont été eux-mêmes exécutés. Soljénitsyne estime qu’en cette période, les juifs occupant des positions importantes sont passés de 50 % dans certains secteurs à 6 %. De nombreux officiers juifs de l’Armée rouge ont également souffert des purges. Si des millions de juifs sont restés dans les territoires soviétiques, ils n’ont plus jamais accédé à de telles positions en URSS. »
le mage vainqueur
Bravo , contre toutes apparences vous faites un excellent " complotiste "
Par contre Wiki en ce qui concerne ce genre de sujet n'est pas du tout fiable
Psaume 62
Bravo , contre toutes apparences vous faites un excellent " complotiste "
Belle inversion accusatoire ! Bravo !
Par contre Wiki en ce qui concerne ce genre de sujet n'est pas du tout fiable
Pas du tout fiable, comme vous y allez ! Plus fiable en tout cas que certains "liens utiles" genre David Duke, et qui vont jusqu'à qualifier Staline de juif ! Effondré de rire.
Non, l'encyclopédie Wikipédia …Plus
Bravo , contre toutes apparences vous faites un excellent " complotiste "

Belle inversion accusatoire ! Bravo !

Par contre Wiki en ce qui concerne ce genre de sujet n'est pas du tout fiable

Pas du tout fiable, comme vous y allez ! Plus fiable en tout cas que certains "liens utiles" genre David Duke, et qui vont jusqu'à qualifier Staline de juif ! Effondré de rire.

Non, l'encyclopédie Wikipédia est généralement fiable mais elle contient certes des erreurs factuelles et surtout dans certains cas une part de propagande. Mais son intérêt sont ses notes bibliographiques qui permettent d'aller vérifier les infos en allant aux sources.

Le courrier international ; poubelle direct , autant lire libération

Quand le Courrier international publie une itw de Soljénitsyne, je ne vais pas cracher dessus. Et quand Libé, dont je déteste pourtant l'idéologie générale, dit que le ciel est bleu, je ne vais pas dire qu'il est rouge, juste pour le contredire.
Olivier L
Merci pour cette très bonne synthèse.
paxetlumine
Dire, hier comme aujourd'hui ,il y a tant de communiste.
Catholique et Français
A propos des monstrueuses persécutions soviétiques avant la Seconde Guerre Mondiale : "...Après la Théophanie de Tuy, Notre-Seigneur fit savoir à la voyante sœur Lucie que les deux requêtes de la Consécration de la Russie et de la Dévotion réparatrice des premiers samedis devaient être adressées conjointement au Saint-Père lui-même. Lucie en avertit son confesseur, le Père Gonçalves, par …Plus
A propos des monstrueuses persécutions soviétiques avant la Seconde Guerre Mondiale : "...Après la Théophanie de Tuy, Notre-Seigneur fit savoir à la voyante sœur Lucie que les deux requêtes de la Consécration de la Russie et de la Dévotion réparatrice des premiers samedis devaient être adressées conjointement au Saint-Père lui-même. Lucie en avertit son confesseur, le Père Gonçalves, par une lettre qu’il reçut le 29 mai 1930 : «...Si je ne me trompe, le bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de Réparation et de Consécration de la Russie aux très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, et si Sa Sainteté promet, moyennant la fin de cette persécution, d’approuver et de recommander la pratique de la Dévotion réparatrice.»
Le Père Gonçalves transmit les requêtes du Ciel à Mgr da Silva le 13 juin 1930. Puis, constatant l’inertie de l’évêque et l’inquiétude de sœur Lucie de ne pas communiquer à ses supérieurs avec suffisamment d’insistance les Demandes divines, il prit l’initiative d’une démarche personnelle pour informer le Saint-Père.

CONSÉCRATION DE LA RUSSIE : C’ÉTAIT VRAIMENT L’HEURE DE DIEU
Tous les espoirs pouvaient être permis puisque Pie XI, à cette époque, avait déjà fait connaître, en plusieurs occasions, son approbation officieuse des apparitions de Fatima. (…)
D’autant plus que, lorsque la requête du Père Gonçalves lui parvient, Pie XI avait toutes les informations nécessaires pour constater l’échec de sa politique de conciliation avec les Soviétiques, alors que la mission secrète de Mgr d’Herbigny en Russie avait lamentablement abouti à l’arrestation de prêtres clandestins. (…)
Or, contrairement à tout ce qu’on pouvait espérer, à partir du moment où Pie XI connut la Demande de Consécration de la Russie, il se montra réservé à l’égard des révélations et du message de Fatima. Que s’était-il passé ?
Rien ! Simplement, les Demandes de Fatima ne s’accordaient pas avec sa politique, son dessein obstiné, de rallier l’Église aux pouvoirs établis. L’histoire de son pontificat le prouve : en de nombreux pays, il a désavoué et condamné les mouvements réactionnaires de salut national, fussent-ils résolument favorables à l’Église, alors qu’il négociait et passait des accords avec les gouvernements laïques, démocratiques, francs-maçons, révolutionnaires ! (…)
Pie XI n’a sûrement pas apprécié qu’une religieuse osât lui indiquer, même au Nom du Ciel, une action à entreprendre et une politique à mener. La direction de l’Église, c’était son affaire, et il savait mieux que quiconque la route à suivre !
Un document daté de 1931 et retrouvé à Rome par le Père Antoine Wenger est on ne peut plus explicite : il indique «qu’on ne ferait pas la consécration de la Russie parce qu’"elle déplaît à d’Herbigny" et au gouvernement italien : il ne faut pas isoler la Russie dans le concert des nations !». Et tant pis, si Notre-Seigneur et Notre-Dame sont d’un autre avis et veulent, eux, par la Puissance du Cœur Immaculé de Marie, le retour de la Sainte Russie dans la pleine Communion à l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine.

LA RÉVÉLATION DE RIANJO
Dès lors, on comprend le terrible Avertissement que Notre-Seigneur communiqua à sœur Lucie, lors de son séjour à Rianjo, petite cité maritime proche de Pontevedra, où malade, elle prenait du repos. C’est là, probablement dans la chapelle de la Vierge, que le Ciel se manifesta de nouveau à elle, comme elle l’écrivit le 29 août 1931 à Mgr da Silva : «... Mon confesseur m’ordonne de faire part à votre Excellence de ce qui s’est passé, il y a peu de temps, entre notre Bon Dieu et moi. Comme je demandais à Dieu la conversion de la Russie, de l’Espagne et du Portugal, il me sembla que sa Divine Majesté me dit : «“ Tu Me consoles beaucoup en Me demandant la conversion de ces pauvres nations. Demande-la aussi à ma Mère en Lui disant souvent : Doux Cœur de Marie, soyez le Salut de la Russie, de l’Espagne et du Portugal, de l’Europe et du monde entier. Et, d’autres fois : Par votre pure et Immaculée Conception, ô Marie, obtenez-moi la Conversion de la Russie, de l’Espagne, du Portugal, de l’Europe et du monde entier.

«“...Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du roi de France en retardant l’exécution de ma demande, qu’ils le suivront dans le malheur. Jamais il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et à Marie...”»
Plus tard, elle écrira au Père Gonçalves, son confesseur : «Par le moyen d’une communication intime, Notre-Seigneur me dit, en Se plaignant : “Ils n’ont pas voulu écouter ma Demande !… Comme le roi de France, ils s’en repentiront, et ils le feront, mais ce sera tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir.”»
La Plainte de Notre-Seigneur s’adressait dans une certaine mesure à Mgr da Silva qui, en remettant à plus tard la transmission du Message au Saint-Père, avait négligé d’obéir aussitôt à la Demande de Notre-Dame, mais Elle visait surtout le Pape régnant et ceux qui, dans la suite, feront obstacle aux Demandes de Fatima. À cause de leur indocilité à la voix du Ciel, les Souverains Pontifes aujourd’hui, comme il y a trois siècles les Rois de France, attirent «le malheur» sur eux-mêmes, ainsi que sur l’Église et sur la Chrétienté.

LES PROPHÉTIES ET LES VISIONS DU SECRET COMMENCENT À SE RÉALISER
Il est remarquable que l’année 1931 fut aussi l’année tournante de l’entre-deux-guerres. L’Allemagne se réarme et déjà s’esquisse l’accord germano-soviétique. Dès lors, les esprits clairvoyants assistent à la montée du péril bolchevique et à la marche quasi inéluctable vers une Seconde Guerre mondiale, celle que la Vierge de Fatima avait annoncée dans le Secret du 13 juillet 1917.
En Espagne, la révolution anti-monarchique de 1931 permit à la franc-maçonnerie de prendre le pouvoir, et à la lèpre bolchevique de se répandre dans la Péninsule. La formation d’un parti démocrate chrétien, répondant aux vœux de Pie XI, ne constituait pas pour eux un obstacle. De son côté, sans se lasser, sœur Lucie continua à supplier ses supérieurs de satisfaire aux Requêtes divines. Préoccupé avant tout d’organiser et de développer le pèlerinage de Fatima, Mgr da Silva ne lui donnait que des réponses évasives. (…)
La victoire du Frente popular aux élections espagnoles du 16 février 1936 fut suivie d’une vague de terrorisme rouge. En quatre mois, cent soixante églises et couvents furent incendiés et entièrement détruits. Dans les rues, les manifestants défilaient, drapeaux rouges déployés, aux cris répétés de Viva Russia !
Le 13 juillet 1936, le chef monarchiste José Calvo Sotelo fut assassiné par les Rouges. La foule, émue, indignée, défila devant la dépouille mortelle du héros de la contre-révolution catholique. Tertiaire franciscain, il était revêtu de l’habit de l’ordre, les mains croisées sur un crucifix enroulé d’un ruban aux couleurs monarchistes.
La persécution contre l’Église se déchaîna. Le martyrologe des 3 années de guerre a été établi avec précision : 13 évêques, 4 317 prêtres séculiers, 2 489 religieux, 283 religieuses et 249 séminaristes furent massacrés en haine de la Foi.
La catholique Galice, patrie de Franco, où se situe Pontevedra, demeura relativement calme. (…) Le martyre n’était pas la vocation de notre voyante. Sa mission n’était pas terminée. Par ses efforts incessants, elle allait bientôt obtenir de son évêque une démarche auprès du Saint-Siège.

UNE IMPORTANTE RÉVÉLATION : LA CONSÉCRATION DE LA RUSSIE, TRIOMPHE DU CŒUR IMMACULÉ
En effet, sœur Lucie se préoccupait d’une campagne qui commençait pour la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie. Sachant que cela ne correspondait pas aux volontés du Ciel exprimées à Fatima par Notre-Dame qui demandait la consécration de la Russie et la diffusion de la dévotion réparatrice, elle insista auprès du Père Gonçalves : «Quant à la Russie, il me semble que vous ferez plaisir à Notre-Seigneur en travaillant pour que le Saint-Père réalise ses désirs. Il y a environ trois ans, Notre-Seigneur était très mécontent parce que sa Demande ne se réalisait pas. Dans une lettre, je l’ai fait savoir à Mgr l’évêque. Jusqu’à présent, Notre-Seigneur ne m’a rien demandé de plus, sinon des prières et des sacrifices. (…)»
Au printemps 1936, sœur Lucie demanda à Notre-Seigneur pourquoi Il ne convertirait pas la Russie sans que le Pape fasse la consécration.
«Parce que, répondit-Il, Je veux que toute mon Église reconnaisse cette Consécration comme un Triomphe du Cœur Immaculé de Marie, afin d’étendre ensuite son Culte et placer, à côté de la Dévotion à mon Divin Cœur, la Dévotion à ce Cœur Immaculé.
– Mais mon Dieu, le Saint-Père ne me croira pas si Vous ne le mouvez Vous-même par une inspiration spéciale.
– Le Saint-Père ! Priez beaucoup pour le Saint-Père. Il la fera, mais ce sera tard ! Cependant le Cœur Immaculé de Marie sauvera la Russie, elle Lui est confiée.» (…)
En mars 1937, Mgr da Silva écrivit enfin à Pie XI pour lui exposer les deux grandes Demandes de Notre-Dame, à savoir la consécration collégiale de la Russie et l’approbation de la dévotion réparatrice des premiers samedis. Par un heureux concours de circonstances, la requête de Mgr da Silva parvenait au Pape deux semaines après la publication de son encyclique Divini Redemptoris, condamnant le communisme comme «un fléau satanique» et appelant à lui résister en face, sans chercher de compromis. Dans cette conjoncture providentielle, l’on devine avec quelle ardeur sœur Lucie priait et se sacrifiait pour que le Saint-Père prenne la décision salvatrice de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie.
Les semaines et les mois passèrent… Pie XI ne faisait point cas des demandes de la Reine du Ciel.

«UNE NUIT ILLUMINÉE PAR UNE LUMIÈRE INCONNUE»
Aussi le Secret continua-t-il à se réaliser : «La guerre va finir, mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire. Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand Signe que Dieu vous donne qu’il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père
Au matin du mercredi 26 janvier 1938, on pouvait lire, à la une des journaux, des articles de ce genre : «Une aurore boréale d’une ampleur exceptionnelle a sillonné, hier soir, le ciel de l’Europe occidentale ; elle a révolutionné nombre de départements où l’on a cru tout d’abord à un gigantesque incendie. Dans toute la région des Alpes, la population a été fort intriguée par cet étrange spectacle. Le ciel était embrasé comme un immense foyer mouvant, provoquant une lueur rouge sang très vive. Le bord du foyer était blanc, comme si le soleil allait se lever. Il s’agit sans doute d’une aurore boréale, mais d’une ampleur exceptionnelle au dire du professeur Pers, de la faculté des Sciences de Grenoble.»
Ce phénomène atmosphérique fut observé non seulement en Europe, de la Norvège au Portugal et de l’Angleterre à la Roumanie, mais aussi en Afrique du Nord ainsi qu’en Amérique, du Canada au Mexique.
À Tuy, sœur Lucie, elle aussi, contempla avec ses compagnes ce spectacle grandiose. Elle savait que ce n’était pas une aurore boréale, mais l’Evénement annoncé vingt ans plus tôt par Notre-Dame. Aussitôt après, elle expliqua, tant à son évêque qu’au chanoine Galamba, à sa supérieure provinciale et à ses confesseurs, la signification surnaturelle et prophétique du phénomène extraordinaire que tous avaient pu constater. (…)

LA DÉVOTION RÉPARATRICE : «LA PAIX DU MONDE EN DÉPEND»
Dans son troisième Mémoire, sœur Lucie rappellera à son évêque les mois d’attente anxieuse qui suivirent pour elle le signe annonciateur du châtiment, et ses démarches répétées sur lesquelles nous avons le témoignage du cardinal Cerejeira : «L’évêque de Leiria fut averti de l’imminence de cette guerre, de sa violence et de son extension, sept mois avant son commencement. En effet, j’ai eu en main la lettre du 6 février 1939 où la voyante disait imminente (elle a écrit "éminente") “la guerre prédite par Notre-Dame”, et promettait la Protection de Notre-Dame sur le Portugal “grâce à la Consécration à son Cœur Immaculé faite par l’épiscopat portugais”. J’ignore le destin de cette lettre. Mais j’en possède un résumé, écrit de la main de l’évêque de Leiria, daté du 24 octobre suivant, et qui dit ceci : «“ Le principal châtiment sera pour les nations qui ont voulu détruire le règne de Dieu dans les âmes. Le Portugal est lui aussi coupable, et en souffrira quelque chose, mais le Cœur Immaculé de Marie le protégera : le Bon Dieu désire que le Portugal répare et prie pour soi et pour les autres nations. L’Espagne a été la première punie, elle a reçu son châtiment qui n’est pas encore terminé, et l’heure des autres sonne. Dieu est résolu à purifier dans leur sang toutes les nations qui veulent détruire son Règne dans les âmes; et pourtant Il promet de se laisser apaiser et de pardonner, si l’on prie et fait pénitence.”» (…) Pie XI mourut le 10 février 1939. (…)
Le 22 août 1939, la nouvelle du pacte germano-soviétique éclatait comme une bombe. Le premier septembre, Hitler envahissait la Pologne et, deux jours après, l’Angleterre entraînait la France à déclarer la guerre à l’Allemagne. Dix jours plus tard, Mgr da Silva approuva enfin la dévotion des premiers samedis du mois..." (in "Fatima, Salut du Monde" par frère François de Marie des Anges)
Matthieu777
Ukraine ne pleure pas, de toi naîtra un grand prince du nord.
ne nous laissez pas succomber
Nous avions entendu cela ,enfant , mais mettre les communiste = au Nazisme après 1942 était très dangereux ,on n'a même su que l'inventeur des Wagons Plombé était Lénine; mais chuuuuut .
le mage vainqueur
Lenine est mort en 1924 , donc les fameux wagons datent de bien avant
Ou peut-être lui aussi voyageait dans un wagon plombé , de l'Allemagne à la Russie en passant par la Suisse
ne nous laissez pas succomber
@le mage vainqueur , merci je dit qu'il était "l'INVENTEUR des Wagons pour le transport des des sous hommes" ,je ne fait que dire ce que j'ais apprit dans les années 1940 + ou nos anciens mentait ? Alors il ce peut que notre Dame de Fatima mentait aussi ?
ne nous laissez pas succomber
@le mage vainqueur ,Je ne vous suivrais pas sur ce chemin ,car cela ne correspond pas avec ce qui se disait dans les années 1940 ,comme vous dite en SUISSE les antennes de ses tristes années , bien à vous .
AveMaria44
@Olivier L Disons que certains sont plus égaux que d'autres.....ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire.
Olivier L
La concurrence « des mémoires » efface le devoir d’histoire : le devoir de mémoire hégémonique écarte les autres mémoires...
AveMaria44
Les soviets et les banquiers contre les peuples un exemple pire que la Shoah..........