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Florilèges Pro Liturgia (6 au 10 octobre 2017)

Samedi, 7 octobre 2017 :
Au cours d’une célébration œcuménique organisée à la cathédrale de Mayence (D) le 3 octobre dernier et qui était présidée par l’archevêque Peter Kohlgraf, les personnes présentes ont été invitées à prier Allah.

Samedi, 7 octobre 2017 :
Le père Anthony Spadaro, jésuite et confident du pape François, également rédacteur en chef de la revue italienne “La Civiltà Cattolica”, a déclaré que « le pape considère que l’Église catholique ne peut plus définir des normes générales devant s’appliquer à des groupes entiers de personnes ». Et d’ajouter, en se référant à “Amoris laetitia”, qu’ « étant donné que le degré de responsabilité d’une acte n’est pas égal dans tous les cas, les conséquences ou les effets d’une règle ne doivent pas toujours être les mêmes ».
Quel dommage que Jésus n’ait pas choisi de s’incarner à notre époque ! Son enseignement aurait consisté à dire : « En vérité, je vous le dis : quoi que vous fassiez ou pensez, vous êtes mes disciples, que vous le vouliez ou non. »

Lundi, 9 octobre 2017 :
Le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich (D) et bras droit du pape François, a déclaré que grâce au Motu proprio “Magnum principium” du pape, le document “Liturgia authenticam” de 2001 peut être mis de côté.
“Liturgia authenticam” demandait de veiller à ce que les textes liturgiques en différentes langues courantes soient des traductions fidèles des textes latins originaux. Désormais, dit le cardinal Marx, grâce à “Magnum principium” chaque conférence d’évêques pourra proposer des textes liturgiques qui ne seront plus des traductions du latin mais des adaptations plus ou moins libres.
Dès à présent les différentes conférences d’évêques germanophones (Allemagne, Suisse, Autriche) vont discuter des innovations induites par “Magnum principium”.
On nous permettra de faire respectueusement remarquer à Mgr Marx que les fidèles pratiquants, dans leur immense majorité, ne font plus du tout attention à ce que disent les célébrants. Et ce, quelle que soit la langue qu’ils emploient.

Mardi, 10 octobre 2017 :
Au cours d’une conférence qu’il a donnée le 6 octobre à Boston (USA), le P. Antonio Spadaro, jésuite proche du pape, a déclaré que l’Eglise ne doit plus continuer à donner aux fidèles des règles et des normes générales mais doit ajuster ses réponses au cas par cas. C’est - d’après le P. Spadaro ¬- ce que souhaite le pape François et qui est clairement énoncé dans “Amoris laetitia” pour permettre à toute personne qui le souhaite de se sentir pleinement dans l’Église et de pouvoir communier.
En tenant de tels discours, le jésuite reconnaît implicitement que le cannibalisme, le meurtre ou le viol ne sont au fond que des questions de culture et peuvent donc être “moralement acceptable”...

Mardi, 10 octobre 2017 :
Dans une interview avec Maike Hickson sur le site américain “OnePeterFive”, le philosophe allemand Robert Spaemann a estimé qu’avec son exhortation post-synodale “Amoris laetitiae” le pape François a divisé l’Église.
Les conférences épiscopales de différents pays ont, d’après Spaemann, publié à cette occasion des directives contradictoires et les prêtres se sentent abandonnés à eux-mêmes. Le philosophe en appelle aux laïcs et aux prêtres : face à l’autorisation faite aux personnes divorcées et “remariées” civilement de recevoir la communion, ils doivent tenir fermement à l’enseignement permanent et à la discipline sacramentelle de l’Église. L’interdiction du divorce est, selon Robert Spaemann, le commandement que l’on ignore le plus actuellement.
Dans certains diocèses, les prêtres sont sommés par leur hiérarchie de donner la communion aux personnes “divorcées-remariées”, sous peine d’être suspendus de leurs fonctions.

Mardi, 10 octobre 2017 :
Une fois de plus, au cours de la messe à Sainte-Marthe, le pape François s’en est pris aux chrétiens “rigides”, c’est-à-dire à ceux qui attendent des réponses claires de l’Église et non des idées nébuleuses tirées de tel ou tel texte magistériel récent.
Décidément, la question de la “rigidité” semble être une idée fixe de ce Souverain Pontife. Doit-on y voir un lien avec la psychanalyse qu’il a suivie autrefois ? Y a-t-il une souffrance personnelle mal cicatrisée ? Quoi qu'il en soit, ces soupçons et ces insultes continuelles lancés à la tête des fidèles qui ne demandent rien de plus que de pouvoir vivre en paix dans l’Église finissent par être lassants.

Source : www.proliturgia.org

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