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1717

Une conversion à Fatima

En souvenir du cinquantenaire - en 1967 - des apparitions de Fatima, on peut rappeler ici une des faveurs spirituelles que la Sainte Vierge y prodigue.
Un ouvrier ayant abandonné toute pratique religieuse, était devenu un pilier de cabaret, rentrant ivre souvent le soir, faisant des scènes pénibles à sa femme et rendant la vie impossible à sa famille.
Il était en relation avec une famille amie du voisinage où une grande jeune fille tomba malade et fut bientôt au bord de la tombe. Le médecin annonça aux parents que le cas était désespéré et qu'il ne reviendrait pas, la mort étant imminente.
Sur ce, quelques jours plus tard, quelle ne fut pas la surprise de notre ouvrier de rencontrer la jeune fille bien portante.
- Je vous croyais morte, dit l'homme.
- Bien sûr, répondit la jeune fille, et sans la Sainte Vierge qui m'a guérie, je ne serais plus de ce monde. Aussi, si vous voulez me faire plaisir, je vous demande de me promettre de m'accorder une petite faveur que j'ai demandée à plusieurs voisins et voisines.
- Eh bien, entendu, dit l'homme.
- C'est de m'accompagner au pèlerinage où je veux aller remercier Notre-Dame de Fatima.
- Ah, vous êtes bien amusante avec votre Sainte Vierge. Mais enfin, puisque j'ai promis, je serai avec vous.
Et de fait, le brave ouvrier se trouva au rendez-vous, plus en curieux qu'en pèlerin. Mais c'est là que la Sainte Vierge, sans doute attentive aux prières de sa femme, l'attendait. Perdu dans la foule compacte qu'on estima ce jour là à 200 000 personnes, il senti l'émotion le pénétrer. Il se senti comme submergé par la piété de cette masse de fidèles en prière. Au moment où on porte en procession la statue de Notre Dame, la foule qui ne peut se déplacer, la salue en agitant des mouchoirs blancs. L'ouvrier agita le sien, comme les autres, mais ô surprise, ce fut pour essuyer ses yeux pleins de larmes.
Peu après, s'étant confessé et ayant changé de vie, il s'agenouillait un matin avec toute sa famille et communiait dans la basilique de Fatima, où il est retourné bien des fois en fervent pèlerin. Inutile de dire que le cabaret n'est plus qu'un souvenir et que son temps est maintenant pour sa femme et ses enfants.

L'Appel - avril 1967
jili22
Émouvant !