C'est bon de relire les apophtegmes des pères du désert. Les soi-disant chefs de l'Eglise devraient s'en souvenir et prêcher dans ce sens.
"Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère." (Matthieu XVIII, 15) C'est un manque élémentaire de Charité que de ne pas "juger des fautes d'autrui" comme il est relaté dans cette histoire ! Et pour "juger des fautes d'autrui", il n'est nul besoin d'être un saint ou une personne sans reproche comme la Très Sainte Vierge Marie car nous savons bien que nous sommes tous sans exception des pécheurs et celui qui dit le contraire est un fieffé menteur. Cela dit, notre époque est tellement désaxée que beaucoup de gens confondent le fait de juger des agissements, des paroles ou des comportements avec le jugement de la personne. Le jugement des personnes est en effet réservé à Dieu et à personne d'autre et le jugement des agissements, des paroles ou des comportements est non seulement permis mais c'est un devoir sacré pour tout catholique. Celui qui s'y refuse est un lâche, un végétal ou un ennemi de la Charité.
Les paroles des saints ( surtout les plus grands, comme les Pères du désert) sont dures à entendre et à comprendre pour nous autres qui sommes des rustres spirituels.
En tout cas je préfère mille fois obéir à la Parole de Notre Seigneur Jésus-Christ et à ce que l'Église m'a toujours enseigné plutôt qu'à un obscur Moïse, prétendu "Père du Désert" que je ne connais ni d'Ève ni d'Adam !