fr.news
311,4 k

Benoît XVI : l'évangélisation des Juifs n'est pas nécessaires

L'ancien Benoît XVI a confessé dans le dernier numéro de Herder Korrespondenz, magazine allemand anticatholique, qu'il ne s'était jamais prononcé en faveur de l'évangélisation des juifs, mais plutôt "du dialogue" et "pas de l'évangélisation".

Selon Benoît XVI, le judaïsme et le christianisme ne sont que "deux manières d'interpréter" la Bible [qui se contredisent et ne peuvent donc pas être vraies à la fois].

L’ancien pape déclare que le mandat missionnaire du Christ concerne tous les peuples et toutes les cultures et est "universel", mais il contredit ensuite cette déclaration en affirmant qu’il existe une "exception" :

"L'évangélisation des Juifs n’était [prétendument] tout simplement pas prévue et n’est pas nécessaire car eux seuls parmi tous les peuples connaissaient le "Dieu inconnu".

Les affirmations étranges de Benoît XVI contredisent de façon criante et obscène le Nouveau Testament, qui déclare sans équivoque que le Christ a envoyé ses apôtres exclusivement aux Juifs. Ce n'est que plus tard que les païens ont été inclus dans ces efforts.

Exclure les Juifs du salut du Christ, le plus grand bien du monde, constitue la forme suprême de l'antisémitisme.

Image: © Mazur/catholicnews.org.uk, CC BY-NC-SA, #newsHwvldcjbxi
Deguilles et 1 autre utilisateur citent cette publication
Spina Christi 2
La louange de mes lèvres
"Le Christ Jésus n’aurait jamais dit ces paroles : « Les scribes et les pharisiens se sont assis dans la chaire de Moise. Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent; mais n'agissez pas selon leurs oeuvres. Car ils disent, et ne font pas », s’Il avait considéré comme nulles leur foi religieuse et leur autorité spirituelle."
Donc, en comparant la Tradition (que tu "Plus
La louange de mes lèvres
"Le Christ Jésus n’aurait jamais dit ces paroles : « Les scribes et les pharisiens se sont assis dans la chaire de Moise. Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent; mais n'agissez pas selon leurs oeuvres. Car ils disent, et ne font pas », s’Il avait considéré comme nulles leur foi religieuse et leur autorité spirituelle."

Donc, en comparant la Tradition (que tu "as en haine") de l'Eglise aux pharisiens et aux scribes, tu reconnais comme valides sa foi religieuse et son autorité spirituelle !
Oh, merci la louange !

Maintenant si tu veux parler aussi des oeuvres de cette même Tradition (que tu "
as en haine"), tu n'y trouveras JAMAIS aucune de celles-ci :
Bisou sur le coran antichrist
Prières communes avec prêtres de Baals
Pape priant dans une mosquée en direction de la ka'ba
Prêts d'églises à des musulmans pour leur rite antichrist
Bénédictions d'unions homosexuelles
Procession idolâtre de divinité indoue
Rupture du jeûne du ramadan
Récitation de la shahada antichrist
Communion debout et de la main de laïcs
Confessionnaux transformés en placards à balais
Prêtres déguisés en clown
Drapeau lgbt dressé derrière l'Autel
Défilé de mode gothique
etc...


🤗
Psaume 62
Le Christ Jésus n’aurait jamais dit ces paroles : « Les scribes et les pharisiens se sont assis dans la chaire de Moise. Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent; mais n'agissez pas selon leurs oeuvres. Car ils disent, et ne font pas », s’Il avait considéré comme nulles leur foi religieuse et leur autorité spirituelle.
Par ses autres paroles : « Malheur à vous, scribes et Pharisiens …Plus
Le Christ Jésus n’aurait jamais dit ces paroles : « Les scribes et les pharisiens se sont assis dans la chaire de Moise. Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent; mais n'agissez pas selon leurs oeuvres. Car ils disent, et ne font pas », s’Il avait considéré comme nulles leur foi religieuse et leur autorité spirituelle.

Par ses autres paroles : « Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui parcourez mers et continents pour gagner un prosélyte, et, quand vous l’avez gagné, vous le rendez digne de la géhenne deux fois plus que vous ! », Jésus condamnait donc non pas toute la doctrine rabbinique en soi mais le mauvais zèle prosélytiste dont le mobile profond n’est pas l’amour de Dieu et du prochain mais des intérêts humains passionnels. Et ce mauvais zèle peut toucher des prosélytistes chrétiens, eux qui partagent la même nature humaine déchue avec ces pharisiens et scribes hypocrites d’alors.

Pour rappel, les croyants juifs rabbiniques ne sont pas tous de mauvaise volonté aux yeux de l’Église qui considère d’ailleurs que les catholiques ont une plus grande responsabilité devant Dieu en général que les Juifs incrédules.

Pape Pie XII, radio message de Noël 1949 : « Pour tous les adorateurs du Christsans exclure ceux qui dans une sincère, mais vaine attente, l’adorent comme promis dans les prédictions des prophètes et non encore venu, – Nous ouvrons la Porte Sainte, et devenu Père de tous par un inscrutable dessein de Jésus Rédempteur, Nous ouvrons aussi à tous Nos bras et Notre cœur paternels. »

Pie XII considère ici les croyants Juifs de droite volonté comme des adorateurs du Christ qui s’ignorent...

Citation du Catéchisme du Concile de Trente ( 1ère partie, chapitre 5, § 3). Source : fr.wikisource.org/…/Chapitre₅

« Nous devons donc regarder comme coupables de cette horrible faute, ceux qui continuent à retomber dans leurs péchés. Puisque ce sont NOS crimes qui ont fait subir à Notre-Seigneur Jésus-Christ le supplice de la Croix, à coup sûr ceux qui se plongent dans les désordres et dans le mal crucifient de nouveau dans leur cœur, autant qu’il est en eux, le Fils de Dieu par leurs péchés, et Le couvrent de confusion. Et il faut le reconnaître, notre crime à nous dans ce cas est plus grand que celui des Juifs. Car eux, au témoignage de l’Apôtre, s’ils avaient connu le Roi de gloire, ils ne L’auraient jamais crucifié. Nous, au contraire, nous faisons profession de Le connaître. Et lorsque nous Le renions par nos actes, nous portons en quelque sorte sur Lui nos mains déicides. »
ne nous laissez pas succomber
J'ais même vu à une de ces "messes "une personne courir après une autre en lui disant (Tien prend en une )?@La louange de mes lèvres doit le savoir ?
Spina Christi 2
La louange de mes lèvres
"J’avais bien entendu remarqué que ce mauvais zèle des TRADITIONALISTES pharisiens d’antan dénoncé sévèrement par le Christ visait à la conversion au pharisaïsme rabbinique !"
Et tu as bien entendu remarqué que les évêques américains et Benoit XVI ont déclaré que les campagnes visant à convertir ces juifs du judaïsme pharisaïque rabbinique "ne sont PLUS depuis …Plus
La louange de mes lèvres
"J’avais bien entendu remarqué que ce mauvais zèle des TRADITIONALISTES pharisiens d’antan dénoncé sévèrement par le Christ visait à la conversion au pharisaïsme rabbinique !"

Et tu as bien entendu remarqué que les évêques américains et Benoit XVI ont déclaré que les campagnes visant à convertir ces juifs du judaïsme pharisaïque rabbinique "ne sont PLUS depuis Vatican II théologiquement acceptables" et qu'il convient donc de les laisser "dignes de la géhenne" !

"Les actes fruits que dénonce habituellement Spina Christi 2 sont ceux de l'arbre conciliaire.

"les Textes officiels du Siège Apostolique incitent à préférer la communion directement dans la bouche en la précédant d’un geste d’adoration ( agenouillement, génuflexion, inclination…)"
Dans les faits la nouvelle messe Paul VI fait que les fidèles conciliaires (pas les Tradis) reçoivent la communion dans la main et de la main de laïcs, ce qui évidemment est une désobéissance au Saint Concile de Trente.

"Reste que vouloir recevoir dignement dans sa bouche les très saints Corps et Sang du Seigneur Jésus en négligeant de l’honorer par ses actes est contradictoire et constitue un contre-témoignage."
Des actes du genre à prêter les églises aux musulmans, à vouloir toujours plus d'immigration mahométane, à pratiquer la rupture du ramadan, à bénir les unions homosexuelles, à hisser le drapeau lgbt derrière l'Autel, à refuser de célébrer la Messe Tridentine, à organiser des processions d'idole indoue, à décorer l'église de minarets etc ?
perceval2507
Et ça, c'est du mauvais prosélytisme d'esprit légaliste et formaliste ?
=> @La louange de mes lèvres
Toujours pas de réponse et pour rappel ...
Merci de répondre à ceci et aussi de préciser si oui ou non les circonstances à Gisors sont réunies pour : "oser nommer stupidité stupidité et folie folie" (dixit toi)
Du coup: "Oui ou non, selon toi, "le Traditionalisme que tu as en haine" irait …Plus
Et ça, c'est du mauvais prosélytisme d'esprit légaliste et formaliste ?

=> @La louange de mes lèvres
Toujours pas de réponse et pour rappel ...
Merci de répondre à ceci et aussi de préciser si oui ou non les circonstances à Gisors sont réunies pour : "oser nommer stupidité stupidité et folie folie" (dixit toi)

Du coup: "Oui ou non, selon toi, "le Traditionalisme que tu as en haine" irait prêter ses églises à des musulmans pour qu'ils y rendent le culte notoirement antichrist de l'islam ainsi que viennent de le faire l'évêque, le prêtre et les "catholiques" conciliaires de Gisors" ??????
Psaume 62
J’avais bien entendu remarqué que ce mauvais zèle des TRADITIONALISTES pharisiens d’antan dénoncé sévèrement par le Christ visait à la conversion au pharisaïsme rabbinique ! Il n’empêche que l’esprit de mauvais zèle prosélytiste ( de même que l’esprit de formalisme et de légalisme pharisaïque ) peut concerner également, toutes proportiosn gardées et à divers degrés, des chrétiens de …Plus
J’avais bien entendu remarqué que ce mauvais zèle des TRADITIONALISTES pharisiens d’antan dénoncé sévèrement par le Christ visait à la conversion au pharisaïsme rabbinique ! Il n’empêche que l’esprit de mauvais zèle prosélytiste ( de même que l’esprit de formalisme et de légalisme pharisaïque ) peut concerner également, toutes proportiosn gardées et à divers degrés, des chrétiens de mauvaise volonté qui partagent la même nature humaine pécheresse que les mauvais pharisiens d’antan et que les rabbins de mauvaise volonté de notre époque. Ces travers de mauvais prosélytisme, de légalisme et formalisme, touchent d'ailleurs en général davantage les milieux traditionalistes que les milieux catholiques non traditionalistes, n’en déplaise.

Les actes que dénonce habituellement la vipère « Spina Christi 2 », sont en grande partie des actes certains de désobéissance au magistère conciliaire et postconciliaire ainsi qu’au droit canonique de l’Église. S’agissant par exemple des nombreuses dérives liées à la sainte communion, les Textes officiels du Siège Apostolique incitent à préférer la communion directement dans la bouche en la précédant d’un geste d’adoration ( agenouillement, génuflexion, inclination…) et la généralisation progressive de la pratique de la distribution de la sainte communion par des laïcs ( pratique qui ne fut tolérée qu’à titre exceptionnelle dans l’histoire de l’Église ) est une conséquence de la négligence en matière liturgique et disciplinaire d’une bonne partie de la hiérarchie de l’Église.
Reste que vouloir recevoir dignement dans sa bouche les très saints Corps et Sang du Seigneur Jésus en négligeant de l’honorer par ses actes est contradictoire et constitue un contre-témoignage.
Spina Christi 2
La louange de mes lèvres
"le saint concile Vatican II a certes davantage insisté sur l’évangélisation qui découle d’abord du bon exemple des catholiques à travers des actes concrets"
"Bons exemples et actes concrets" :
Schisme et divisions (merci Vatican II)
Eucharistie debout et par des laïcs
Evêques et prêtres notoirement pro lgbt
"Catholiques" prônant la tolérance à la licéité des unions …
Plus
La louange de mes lèvres
"le saint concile Vatican II a certes davantage insisté sur l’évangélisation qui découle d’abord du bon exemple des catholiques à travers des actes concrets"

"Bons exemples et actes concrets" :
Schisme et divisions (merci Vatican II)
Eucharistie debout et par des laïcs
Evêques et prêtres notoirement pro lgbt
"Catholiques" prônant la tolérance à la licéité des unions civiles homosexuelles
Prêtres pratiquant la rupture du jeune du ramadan
Prêtres prêtant "leurs" églises pour le culte satanique mahométan
Evêques et prêtres bénissant les unions homosexuelles

De ces "bons exemples et actes concrets" là, certes aucun qui ne vienne de la Tradition !

En revanche, à la Tradition, on veut toujours évangéliser les Juifs afin de les convertir à la Vérité et à la Vie.


Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui parcourez mers et continents pour gagner un prosélyte, et, quand vous l’avez gagné, vous le rendez digne de la géhenne deux fois plus que vous ! »
Hé, vipère, tu n'as pas dû remarquer, mais le prosélytisme dont parle ici le Seigneur et auquel tu te réfères est un prosélytisme qui conduit, non pas au Salut dans et par le Christ, mais à la conversion à un pharisaïsme ancêtre du rabbinisme !

Tu es vraiment très nul !
😀

🤗
Psaume 62
Je répondrai à la vipère calomnieuse que le saint concile Vatican II a certes insisté sur l’évangélisation qui découle d’abord du bon exemple attractif des catholiques à travers des actes concrets, dans l’esprit de ces paroles de l’Apôtre Pierre, premier pape : « Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque …Plus
Je répondrai à la vipère calomnieuse que le saint concile Vatican II a certes insisté sur l’évangélisation qui découle d’abord du bon exemple attractif des catholiques à travers des actes concrets, dans l’esprit de ces paroles de l’Apôtre Pierre, premier pape : « Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect. », davantage qu'il a insisté sur l’évangélisation simplement verbale qui peut d’ailleurs dégénérer en mauvais zèle prosélytiste : « Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui parcourez mers et continents pour gagner un prosélyte, et, quand vous l’avez gagné, vous le rendez digne de la géhenne deux fois plus que vous ! »
Spina Christi 2
La louange de mes lèvres
"Ces évêques américains évoquèrent, je cite, des "campagnes de conversion au christianisme qui visent les juifs". Entre les lignes, on peut penser qu'ils pensaient à des campagnes prosélytistes visant exlcusivement les Juifs."
TU peux penser ce que l'esprit du chef de ce monde t'inspire, il n'en demeure pas moins que ces évêques américains (ET le pape Benoit XVI) ont …Plus
La louange de mes lèvres
"Ces évêques américains évoquèrent, je cite, des "campagnes de conversion au christianisme qui visent les juifs". Entre les lignes, on peut penser qu'ils pensaient à des campagnes prosélytistes visant exlcusivement les Juifs."

TU peux penser ce que l'esprit du chef de ce monde t'inspire, il n'en demeure pas moins que ces évêques américains (ET le pape Benoit XVI) ont déclaré que les campagnes de conversion au christianisme des Juifs ne sont PLUS DEPUIS Vatican II théologiquement acceptables !

En cela ces mauvais pasteurs s'opposent, non pas "entre les lignes", mais frontalement à la Mission que Jésus donne à ses disciples et à l'acte d'évangélisation des Juifs de Saint Pierre.
Psaume 62
Ces évêques américains évoquèrent, je cite, des "campagnes de conversion au christianisme qui visent les juifs". Entre les lignes, on peut supposer qu'ils pensaient à des campagnes prosélytistes visant exclusivement les Juifs. L'Eglise doit continuer d'évangéliser les Juifs de manière respectueuse et délicate en sachant qu'il existe un mystère d'aveuglement du peuple juif permis par Dieu en …Plus
Ces évêques américains évoquèrent, je cite, des "campagnes de conversion au christianisme qui visent les juifs". Entre les lignes, on peut supposer qu'ils pensaient à des campagnes prosélytistes visant exclusivement les Juifs. L'Eglise doit continuer d'évangéliser les Juifs de manière respectueuse et délicate en sachant qu'il existe un mystère d'aveuglement du peuple juif permis par Dieu en vue du bien final de toutes les âmes de bonne volonté, peu importe ce qu'en pense et en dise la vipère calomnieuse "Spina Christi 2".
Spina Christi 2
La louange de mes lèvres
"Mais en l’occurrence ces paroles de la conférence épiscopale américaine peuvent être comprises comme désapprouvant le prosélytisme agressif caractérisant des campagnes visant exclusivement les Juifs."
Le terme "prosélytisme agressif" n'est que dans ta bouche de vipère, pas dans la déclaration commune des évêques des USA et de la synagogue de Satan, qui parle de "…Plus
La louange de mes lèvres
"Mais en l’occurrence ces paroles de la conférence épiscopale américaine peuvent être comprises comme désapprouvant le prosélytisme agressif caractérisant des campagnes visant exclusivement les Juifs."

Le terme "prosélytisme agressif" n'est que dans ta bouche de vipère, pas dans la déclaration commune des évêques des USA et de la synagogue de Satan, qui parle de "campagnes"

Par ailleurs il n'est pas question non plus de campagnes visant "exclusivement" les Juifs, mais de "campagnes de conversion au christianisme" ainsi que le Seigneur l'a demandé à l'Eglise et ainsi que l'a fait Saint Pierre en évangélisant spécifiquement et en baptisant des milliers de Juifs !

Ces paroles sont donc apostates et opposées à l'Evangile de Vie.


Et toi tu es une vipère !
Psaume 62
Quand contrairement à son habitude la vipère calomnieuse ‘Spina Christi 2’ ne falsifie ni ne déforme malhonnêtement les citations afin de les réfuter plus facilement, reconnaissons le fait ! Mais en l’occurrence ces paroles de la conférence épiscopale américaine peuvent être comprises comme désapprouvant le prosélytisme agressif caractérisant des campagnes visant exclusivement les Juifs. …Plus
Quand contrairement à son habitude la vipère calomnieuse ‘Spina Christi 2’ ne falsifie ni ne déforme malhonnêtement les citations afin de les réfuter plus facilement, reconnaissons le fait ! Mais en l’occurrence ces paroles de la conférence épiscopale américaine peuvent être comprises comme désapprouvant le prosélytisme agressif caractérisant des campagnes visant exclusivement les Juifs. Ces paroles ne sont donc pas intrinsèquement hérétiques. D’autre part, les prises de position des conférences épiscopales n’engagent pas par soi-même l’autorité du magistère catholique.
Spina Christi 2
La louange de mes lèvres
"L’opinion de ce document de la conférence épiscopale américaine (déclarant "théologiquement pas acceptables" les campagnes visant à l'évangélisation des Juifs) est certes ambigue et critiquable, et elle ne représente pas la position officielle de l’Église catholique romaine."
Si cette opinion en effet ne représente pas la position de l'Eglise du Christ, elle représente …Plus
La louange de mes lèvres
"L’opinion de ce document de la conférence épiscopale américaine (déclarant "théologiquement pas acceptables" les campagnes visant à l'évangélisation des Juifs) est certes ambigue et critiquable, et elle ne représente pas la position officielle de l’Église catholique romaine."

Si cette opinion en effet ne représente pas la position de l'Eglise du Christ, elle représente néanmoins celle des chefs conciliaires qui s'y trouvent à la tête depuis Jean XXIII !

Benoit XVI :

"Par rapport à la question de la « mission » envers les juifs, c’est-à-dire l’annonce de l’Évangile aux Hébreux, il est vrai que le Christ a envoyé ses disciples en mission dans tous les peuples et toutes les cultures et donc « le mandat pour la mission est universel avec une exception : la mission envers les Juifs n’est pas prévue et n’est pas nécessaire parce que seulement eux, parmi les peuples, connaissaient ‘le Dieu inconnaissable’ ». En ce qui regarde Israël donc, la mission n’est pas nécessaire mais uniquement le dialogue sur la compréhension de Jésus de Nazareth, afin de savoir s’il est « le Fils de Dieu, le Logos » attendu par Israël, selon les promesses faites à son peuple, et, inconsciemment, par toute l’humanité."

VS

"Hommes Israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu'il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes; cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l'avez crucifié, vous l'avez fait mourir par la main des impies. Dieu l'a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle. (...) Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.
Après avoir entendu ce discours, ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ?
Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant : Sauvez-vous de cette génération perverse.
Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes."
Spina Christi 2
La louange de mes lèvres
"Sans même parler des citations falsifiées et déformantes, la prise en compte des nuances est pourtant essentielle dans bien des cas pour distinguer une opinion apparemment hérétique d'avec une opinion purement hérétique."
Ah ! "Citations falsifiées" ! Ça faisait longtemps !
Eh bien vipère, de citation, je t'en ai collé une pleine page sous le nez quant à la déclaration …
Plus
La louange de mes lèvres
"Sans même parler des citations falsifiées et déformantes, la prise en compte des nuances est pourtant essentielle dans bien des cas pour distinguer une opinion apparemment hérétique d'avec une opinion purement hérétique."

Ah ! "Citations falsifiées" ! Ça faisait longtemps !
Eh bien vipère, de citation, je t'en ai collé une pleine page sous le nez quant à la déclaration commune de la Conférence des évêques des USA et de la synagogue de Satan sur le fait de déclarer -depuis V2- "les campagnes visant à convertir les Juifs théologiquement pas acceptables" !

Tu pourrais dire merci !


😀 🤗
1 autre commentaire de Spina Christi 2
Spina Christi 2
Quand des (mauvais) pasteurs de l'Eglise apostasient sans que la plus haute hiérarchie ne les reprenne...
Non seulement cette plus haute hiérarchie (Benoit XVI) ne les reprend pas, mais elle les confirme dans leur apostasie !

debriefing.org/30993.html
"Document publié par le Comité Episcopal des Affaires Œcuméniques et Interreligieuses et le Conseil National des Synagogues, disant que la conversion …Plus
Quand des (mauvais) pasteurs de l'Eglise apostasient sans que la plus haute hiérarchie ne les reprenne...

Non seulement cette plus haute hiérarchie (Benoit XVI) ne les reprend pas, mais elle les confirme dans leur apostasie !


debriefing.org/30993.html

"Document publié par le Comité Episcopal des Affaires Œcuméniques et Interreligieuses et le Conseil National des Synagogues, disant que la conversion des Juifs est un but inacceptable.

Washington, 13 août 2002

Les dirigeants des communautés juive et catholique romaine aux Etats-Unis, qui, depuis plus de vingt ans, se rencontrent, deux fois par an, pour discuter des sujets touchant les relations catholico-juives, publient aujourd'hui (13 août 2002) un document intitulé Réflexions sur l'Alliance et la Mission.

Evoquant le respect croissant pour la tradition juive, qui s'est développé depuis le Concile Vatican II, et l'approfondissement de l'appréciation catholique de l'alliance éternelle entre Dieu et le peuple juif, la partie catholique des Réflexions dit que des campagnes de conversion au christianisme qui visent les juifs ne sont PLUS théologiquement acceptables dans l'Église catholique.

(...) Ce qui fait écho aux paroles de Jean-Paul II, priant pour que, en tant que chrétiens et juifs, nous puissions être une bénédiction l'un pour l'autre, pour être ensemble une bénédiction pour le monde. (Pape Jean-Paul II, Sur le 50e anniversaire de l'insurrection du ghetto de Varsovie, 6 avril 1993).

(...) Les participants à la consultation permanente sont des délégués du Comité Episcopal pour les Affaires Oecuméniques et Interreligieuses (BCEIA = Bishops Committee for Ecumenical and Interreligious Affairs) et le Conseil National des Synagogues (NCS = National Council of Synagogues). Le NCS représente la Conférence Centrale des Rabbins Américains, l'Assemblée Rabbinique du Judaïsme Conservateur, l'Union des Congrégations Hébraïques Américaines, et la Synagogue Unie du Judaïsme Conservateur. La consultation est co-présidée par le Cardinal Keeler, le rabbin Joel Zaiman, de l'Assemblée Rabbinique du Judaïsme Conservateur, et le rabbin Michael Signer, de l'Union des Congrégations Hébraïques Américaines.

Ci-dessous, le texte intégral du document

Réflexions sur l'Alliance et la Mission

Consultation du Conseil national des synagogues et du Comité Episcopal des affaires oecuméniques et interreligieuses, 12 août 2002

PRÉFACE


Pendant plus de vingt ans, des dirigeants de communautés juives et catholiques romaines aux Etats-Unis se sont réunis, deux fois par an, pour discuter d'un large éventail de sujets touchant aux relations catholico-juives. Actuellement les participants de ces consultations permanentes sont des délégués des délégués du Comité Episcopal pour les Affaires Oecuméniques et Interreligieuses (BCEIA = Bishops Committee for Ecumenical and Interreligious Affairs) et le Conseil national des synagogues (NCS = National Council of Synagogues). Le NCS représente la Conférence Centrale des Rabbins Américains, l'Assemblée Rabbinique du Judaïsme Conservateur, l'Union des Congrégations Hébraïques Américaines, et la Synagogue Unie du Judaïsme Conservateur. La consultation est co-présidée par le Cardinal Keeler, le rabbin Joel Zaiman, de l'Assemblée Rabbinique du Judaïsme Conservateur et le rabbin Michael Signer, de l'Union des Congrégations Hébraïques Américaines. Les Dialogues ont précédemment produit des communiqués publics sur des sujets comme les Enfants, l'Environnement et les Actes de haine religieuse.

(...) Les réflexions catholiques romaines décrivent le respect croissant pour la tradition juive qui s'est développé depuis le Concile Vatican II. Un approfondissement de l'appréciation catholique de l'alliance éternelle entre Dieu et le peuple juif, de même qu'une reconnaissance de la mission donnée par Dieu aux juifs de témoigner de l'amour fidèle de Dieu, mènent à la conclusion que des campagnes qui visent à convertir des juifs au christianisme ne sont PLUS théologiquement acceptables dans l'Église catholique.

(...) RÉFLEXIONS CATHOLIQUES ROMAINES

Introduction


Les dons accordés par l'Esprit Saint à l'Église par l'intermédiaire de la déclaration Nostra Aetate, du Concile Vatican II continuent à se déployer.

(...) Nostra Aetate a aussi inspiré une série d'instructions du magistère, incluant trois documents préparés par la Commission pontificale pour les relations religieuses avec les juifs: Orientations et suggestions pour l'application de la déclaration conciliaire Nostra Aetate No. 4 (1974); Notes pour une présentation correcte des Juifs dans la prédication et la catéchèse de l'Église catholique (1985); et "Nous nous souvenons" (1998). Le pape Jean Paul II a prononcé de nombreux discours et s'est engagé dans plusieurs actions importantes qui ont favorisé l'amitié entre catholiques et Juifs.

(...) Un examen de ces communiqués catholiques des dernières décennies montre qu'ils ont progressivement pris en considération de plus en plus d'aspects de la relation complexe entre les juifs et les catholiques, de même que leur impact sur la pratique de la foi catholique. Ce travail, inspiré par Nostra Aetate, a mis en oeuvre un dialogue interreligieux, des initiatives éducatives en collaboration et une recherche théologique et historique commune, de catholiques et de juifs. Cela continuera durant ce nouveau siècle.

(...) Jean Paul II a enseigné explicitement que les juifs sont «le peuple de Dieu de l'Ancienne Alliance, jamais révoquée par Dieu», «le peuple contemporain de l'Alliance conclue avec Moïse», et des «partenaires dans une Alliance d'amour éternel jamais révoquée».

Après Nostra Aetate, la reconnaissance de la permanence de la relation d'alliance du peuple juif avec Dieu a conduit à un nouveau regard positif, sans précédent dans l'histoire chrétienne, sur la tradition juive post-biblique ou rabbinique.
(...) Les Notes, publiées par le Vatican, en 1985, firent l'éloge du judaïsme post-biblique, pour avoir offert «au monde entier un témoignage - souvent héroïque - de sa fidélité au Dieu unique et 'pour l'exalter face à tous les vivants' (Tobie 13, 4)». Les Notes poursuivirent en citant Jean Paul II pressant les chrétiens de se rappeler «combien cette permanence d'Israël s'accompagne d'une créativité spirituelle continue, dans la période rabbinique, au Moyen-Âge, et dans la période moderne...

(...) La "fécondité spirituelle" du judaïsme post-biblique continua dans des pays où les Juifs constituaient une faible minorité. Ce fut vrai dans l'Europe chrétienne, même si, comme l'a noté le cardinal Idris Cassidy, «à partir de l'époque de l'empereur Constantin, les Juifs furent isolés et victimes de discriminations dans le monde chrétien. Il y eut des expulsions et des conversions forcées. La littérature répandit des stéréotypes et la prédication accusa, de tout temps, les Juifs de déicide.»

(...) La connaissance de l'histoire de la vie des Juifs en chrétienté fait aussi relire des textes bibliques, comme Actes 5, 33-39, avec un regard nouveau. Dans ce passage, le pharisien Gamaliel déclare que seules des entreprises d'origine divine peuvent perdurer. Si ce principe néo-testamentaire est considéré aujourd'hui par les chrétiens comme valide pour le christianisme, alors, il doit être considéré comme tel également pour le judaïsme post-biblique. Le judaïsme rabbinique, qui s'est développé après la destruction du Temple, doit aussi être «de Dieu».

(...) La mission de l'Église: Évangélisation

(...) Qu'elle aide le monde ou qu'elle reçoive de lui, l'Eglise tend vers un but unique: que vienne le règne de Dieu et que s'établisse le salut du genre humain.

(...) Cette mission de l'Église peut se résumer en un mot: évangélisation. Le pape Paul VI a donné la définition classique :
"Évangéliser, pour l'Église, c'est porter la Bonne Nouvelle dans tous les milieux de l'humanité et, par son impact, transformer du dedans, rendre neuve l'humanité elle-même"

L'évangélisation renvoie à une réalité complexe qui est parfois mal comprise et réduite à la seule recherche de nouveaux candidats au baptême. C'est la continuation de la mission de Jésus-Christ par l'Église. Comme l'a expliqué le pape Jean-Paul II,

Le Royaume concerne les personnes humaines, la société, le monde entier. Travailler pour le Royaume signifie reconnaître et favoriser le dynamisme divin qui est présent dans l'histoire humaine et la transforme. Construire le Royaume signifie travailler pour la libération du mal sous toutes ses formes. En un mot, le Royaume de Dieu est la manifestation et la réalisation de son dessein de salut dans sa plénitude.

Il faudrait souligner que l'évangélisation, l'œuvre de l'Église pour le royaume de Dieu, ne peut pas être séparée de sa foi en Jésus-Christ, en qui les chrétiens trouvent le Royaume «présent et accompli». L'évangélisation comprend les activités de présence et de témoignage de l'Église ; l'engagement en faveur du développement social et de la libération de l'homme ; le culte chrétien, la prière et la contemplation ; le dialogue interreligieux ; et la proclamation et la catéchèse.

(...) Les catholiques qui participent au dialogue interreligieux - partage de dons, mutuellement enrichissant, sans aucune intention d'inviter le partenaire du dialogue au baptême, ne témoignent donc pas moins de leur propre foi dans le Royaume de Dieu incarné en Christ. C'est une forme d'évangélisation, un moyen de s'engager dans la mission de l'Église.

L'évangélisation et le peuple juif

(...) Jésus appartient au peuple juif, et il a inauguré son Église à l'intérieur de la nation juive. Une grande partie des Saintes Écritures, que nous chrétiens lisons comme la parole de Dieu, constitue un patrimoine spirituel que nous partageons avec les Juifs. Par conséquent, toute attitude négative à leur égard doit être évitée, puisque « pour être une bénédiction pour le monde, Juifs et chrétiens doivent d'abord être une bénédiction les uns pour les autres.”

Dans le sillage de Nostra Aetate, il y a eu une appréciation catholique, toujours plus profonde, de nombreux aspects de notre lien spirituel unique avec les Juifs. De manière spécifique, l'Église catholique en est venue à reconnaître que sa mission de préparer la venue du royaume de Dieu est partagée avec le peuple juif, même si les Juifs n'ont pas la même conception christologique de cette tâche que celle de l'Église.

(...) Attentifs au même Dieu qui a parlé, suspendus à la même parole, nous avons à témoigner d'une même mémoire et d'une commune espérance en Celui qui est le maître de l'histoire.
(...) A cela nous sommes poussés, Juifs et Chrétiens, par le précepte de l'amour du prochain, une espérance commune du Règne de Dieu et le grand héritage des Prophètes.

Si donc l'Église partage une tâche centrale et déterminante avec le peuple juif, quelles sont les implications pour la proclamation chrétienne de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ ? Les chrétiens devraient-ils inviter des Juifs au baptême ? C'est une question complexe, pas seulement en termes d'autodéfinition théologique chrétienne, mais aussi à cause de l'histoire des baptêmes forcés de Juifs par les chrétiens.

(...) Plus récemment, le cardinal Walter Kasper, président de la Commission pontificale pour les relations religieuses avec les Juifs, expliquait cette pratique. Dans une déclaration formelle, faite d'abord à la dix-septième rencontre du Comité de liaison international catholico-juif en mai 2001, et répétée plus tard, la même année, à Jérusalem, le cardinal Kasper parlait de «mission», dans un sens étroit, pour signifier la «proclamation», ou l'invitation au baptême et la catéchèse. Il montrait pourquoi de telles initiatives ne s'adressaient pas de façon appropriée aux Juifs:

Au sens propre, le terme mission se réfère à la conversion de [la foi aux] faux dieux et idoles [à la foi] au Dieu vrai et unique, qui s'est révélé dans l'histoire du salut avec Son peuple élu. Au sens strict, mission ne peut donc pas être utilisé pour les Juifs, qui croient au Dieu unique et vrai. Aussi, et ceci est caractéristique, il y a un dialogue, mais aucune organisation missionnaire catholique pour les Juifs.

(...) Dans le dialogue, les Juifs témoignent donc de leur foi, témoignent de ce qui les a soutenus dans les périodes sombres de leur histoire et de leur vie, et les chrétiens rendent compte de l'espoir qu'ils ont en Jésus-Christ. Ce faisant, ils sont très éloignés de toute forme de prosélytisme, mais ils peuvent apprendre les uns des autres et s'enrichir les uns les autres.

(...) Du point de vue de l'Église catholique, le judaïsme est une religion qui découle de la révélation divine. Comme l'a noté le cardinal Kasper, «la grâce de Dieu, qui, selon notre foi, est la grâce de Jésus-Christ, est accessible à tous. Aussi l'Église croit-elle que le judaïsme, c'est-à-dire la réponse fidèle du peuple juif à l'alliance irrévocable de Dieu, est salvifique pour eux, parce que Dieu est fidèle à ses promesses.»

(...) Selon l'enseignement catholique romain, tant l'Église que le peuple juif se conforment à une alliance avec Dieu. Nous avons donc tous des missions devant Dieu à entreprendre dans le monde. L'Église croit que la mission du peuple juif ne se limite pas à son rôle comme peuple duquel Jésus est né «selon la chair» (Rm 9, 5) et d'où sont venus les apôtres. Comme l'a écrit récemment le cardinal Kasper, «la providence de Dieu… a manifestement confié à Israël une mission particulière en ce "temps des gentils". Mais seul le peuple juif lui-même peut mener à bien sa mission «à la lumière de sa propre expérience religieuse.»

Néanmoins, l'Église réalise que la mission du peuple juif ad gentes (aux nations) continue. C'est une mission que l'Église poursuit aussi à sa façon selon sa compréhension de l'alliance. Le commandement de Jésus ressuscité, en Matthieu 28, 19, de faire des disciples «de toutes les nations» (en grec, ethnê, équivalent de l'hébreu goyim, c'est-à-dire les nations autres qu'Israël), signifie que l'Église doit témoigner dans le monde de la Bonne Nouvelle du Christ pour préparer le monde à la plénitude du Royaume de Dieu. Cependant cette tâche évangélisatrice n'inclut plus la volonté d'absorber la foi juive dans le christianisme et de mettre ainsi fin au témoignage spécifique que les Juifs rendent à Dieu dans l'histoire de l'humanité.

(...) Ce faisant, l'Église catholique respecte pleinement les principes de la liberté de religion et de conscience, de sorte que des conversions individuelles sincères, de toute tradition ou de tout peuple, y compris le peuple juif, seront bienvenues et acceptées.

Mais elle reconnaît maintenant que les Juifs sont aussi appelés par Dieu à préparer le monde au Royaume de Dieu. Leur témoignage du Royaume, qui ne tire pas son origine de l'expérience qu'a l'Église du Christ crucifié et ressuscité, ne doit pas être tronqué par la recherche de la conversion du peuple juif au christianisme. Le témoignage spécifique juif doit se maintenir, si les catholiques et les Juifs doivent vraiment être, comme annoncé, «une bénédiction les uns pour les autres».

(...) Les Juifs sont Ses témoins, qui témoignent qu'il y a, dans le monde, un Dieu qui est Créateur, qu'Il est unique et que les idoles n'ont pas de pouvoir - «Oui, devant moi tout genou fléchira, par moi jurera toute langue» -, et que la puissance de Dieu est une puissance rédemptrice, plus imposante que ce que les êtres humains peuvent concevoir.

(...) Le judaïsme considère que tous les peuples sont obligés d'observer une loi universelle. Cette loi, appelée les Sept Commandements de Noé, s'applique à tous les êtres humains. Ces lois sont : 1) l'établissement de cours de justice de sorte que la loi gouverne la société, 2) la prohibition du blasphème, 3) de l'idolâtrie, 4) de l'inceste, 5) de l'effusion de sang, 6) du vol, 7) et la consommation de la chair d'un animal vivant.

(...) Chrétiens et Juifs

Pourquoi ne pas mettre au point un programme commun ? Pourquoi ne pas unir nos forces spirituelles pour affirmer et agir, en nous appuyant sur les valeurs qui nous sont communes et qui mènent à la réparation du monde non racheté ? Nous avons collaboré, dans le passé, en faisant avancer la cause de la justice sociale. Nous avons marché ensemble pour les droits civils ; nous nous sommes faits les champions de la cause des travailleurs et des ouvriers agricoles ; nous avons adressé des pétitions à notre gouvernement pour qu'il subvienne aux besoins des pauvres et des sans-abri ; et nous avons appelé le dirigeant de notre pays à rechercher le désarmement nucléaire. Ce ne sont que quelques-unes des questions que nous avons traitées en accord les uns avec les autres, Juifs et chrétiens.

(...)
Quelques pensées talmudiques sur la réparation du monde

Même si la préoccupation prophétique du sort du nécessiteux est bien connu, il faut souligner que c'est dans le Talmud que les détails de la bonne action sont exposés de telle façon qu'ils deviennent les pierres angulaires de la vie.."
Psaume 62
Les origines juives par sa mère de saint Paul VI n’ont pas été prouvées irréfutablement. De même que sa prétendue homosexualité. Ceux qui se plaisent à relayer des rumeurs diffamantes devraient réfléchir au sort qui attend les calomniateurs impénitents dans l’autre monde : « Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y …Plus
Les origines juives par sa mère de saint Paul VI n’ont pas été prouvées irréfutablement. De même que sa prétendue homosexualité. Ceux qui se plaisent à relayer des rumeurs diffamantes devraient réfléchir au sort qui attend les calomniateurs impénitents dans l’autre monde : « Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites, ni les voleurs et les profiteurs, ni les ivrognes, les diffamateurs (ou calomniateurs) et les escrocs, aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage. » (St Paul, 1 Corinthiens 6)
Spina Christi 2
Quand des (mauvais) pasteurs de l'Eglise apostasient sans que la plus haute hiérarchie ne les reprenne...
debriefing.org/30993.html
"Document publié par le Comité Episcopal des Affaires Œcuméniques et Interreligieuses et le Conseil National des Synagogues, disant que la conversion des Juifs est un but inacceptable.
Washington, 13 août 2002
Les dirigeants des communautés juive et catholique …Plus
Quand des (mauvais) pasteurs de l'Eglise apostasient sans que la plus haute hiérarchie ne les reprenne...

debriefing.org/30993.html

"Document publié par le Comité Episcopal des Affaires Œcuméniques et Interreligieuses et le Conseil National des Synagogues, disant que la conversion des Juifs est un but inacceptable.

Washington, 13 août 2002

Les dirigeants des communautés juive et catholique romaine aux Etats-Unis, qui, depuis plus de vingt ans, se rencontrent, deux fois par an, pour discuter des sujets touchant les relations catholico-juives, publient aujourd'hui (13 août 2002) un document intitulé Réflexions sur l'Alliance et la Mission.

Evoquant le respect croissant pour la tradition juive, qui s'est développé depuis le Concile Vatican II, et l'approfondissement de l'appréciation catholique de l'alliance éternelle entre Dieu et le peuple juif, la partie catholique des Réflexions dit que des campagnes de conversion au christianisme qui visent les juifs ne sont PLUS théologiquement acceptables dans l'Église catholique.

(...) Ce qui fait écho aux paroles de Jean-Paul II, priant pour que, en tant que chrétiens et juifs, nous puissions être une bénédiction l'un pour l'autre, pour être ensemble une bénédiction pour le monde. (Pape Jean-Paul II, Sur le 50e anniversaire de l'insurrection du ghetto de Varsovie, 6 avril 1993).

(...) Les participants à la consultation permanente sont des délégués du Comité Episcopal pour les Affaires Oecuméniques et Interreligieuses (BCEIA = Bishops Committee for Ecumenical and Interreligious Affairs) et le Conseil National des Synagogues (NCS = National Council of Synagogues). Le NCS représente la Conférence Centrale des Rabbins Américains, l'Assemblée Rabbinique du Judaïsme Conservateur, l'Union des Congrégations Hébraïques Américaines, et la Synagogue Unie du Judaïsme Conservateur. La consultation est co-présidée par le Cardinal Keeler, le rabbin Joel Zaiman, de l'Assemblée Rabbinique du Judaïsme Conservateur, et le rabbin Michael Signer, de l'Union des Congrégations Hébraïques Américaines.

Ci-dessous, le texte intégral du document

Réflexions sur l'Alliance et la Mission

Consultation du Conseil national des synagogues et du Comité Episcopal des affaires oecuméniques et interreligieuses, 12 août 2002

PRÉFACE


Pendant plus de vingt ans, des dirigeants de communautés juives et catholiques romaines aux Etats-Unis se sont réunis, deux fois par an, pour discuter d'un large éventail de sujets touchant aux relations catholico-juives. Actuellement les participants de ces consultations permanentes sont des délégués des délégués du Comité Episcopal pour les Affaires Oecuméniques et Interreligieuses (BCEIA = Bishops Committee for Ecumenical and Interreligious Affairs) et le Conseil national des synagogues (NCS = National Council of Synagogues). Le NCS représente la Conférence Centrale des Rabbins Américains, l'Assemblée Rabbinique du Judaïsme Conservateur, l'Union des Congrégations Hébraïques Américaines, et la Synagogue Unie du Judaïsme Conservateur. La consultation est co-présidée par le Cardinal Keeler, le rabbin Joel Zaiman, de l'Assemblée Rabbinique du Judaïsme Conservateur et le rabbin Michael Signer, de l'Union des Congrégations Hébraïques Américaines. Les Dialogues ont précédemment produit des communiqués publics sur des sujets comme les Enfants, l'Environnement et les Actes de haine religieuse.

(...) Les réflexions catholiques romaines décrivent le respect croissant pour la tradition juive qui s'est développé depuis le Concile Vatican II. Un approfondissement de l'appréciation catholique de l'alliance éternelle entre Dieu et le peuple juif, de même qu'une reconnaissance de la mission donnée par Dieu aux juifs de témoigner de l'amour fidèle de Dieu, mènent à la conclusion que des campagnes qui visent à convertir des juifs au christianisme ne sont PLUS théologiquement acceptables dans l'Église catholique.

(...) RÉFLEXIONS CATHOLIQUES ROMAINES

Introduction


Les dons accordés par l'Esprit Saint à l'Église par l'intermédiaire de la déclaration Nostra Aetate, du Concile Vatican II continuent à se déployer.

(...) Nostra Aetate a aussi inspiré une série d'instructions du magistère, incluant trois documents préparés par la Commission pontificale pour les relations religieuses avec les juifs: Orientations et suggestions pour l'application de la déclaration conciliaire Nostra Aetate No. 4 (1974); Notes pour une présentation correcte des Juifs dans la prédication et la catéchèse de l'Église catholique (1985); et "Nous nous souvenons" (1998). Le pape Jean Paul II a prononcé de nombreux discours et s'est engagé dans plusieurs actions importantes qui ont favorisé l'amitié entre catholiques et Juifs.

(...) Un examen de ces communiqués catholiques des dernières décennies montre qu'ils ont progressivement pris en considération de plus en plus d'aspects de la relation complexe entre les juifs et les catholiques, de même que leur impact sur la pratique de la foi catholique. Ce travail, inspiré par Nostra Aetate, a mis en oeuvre un dialogue interreligieux, des initiatives éducatives en collaboration et une recherche théologique et historique commune, de catholiques et de juifs. Cela continuera durant ce nouveau siècle.

(...) Jean Paul II a enseigné explicitement que les juifs sont «le peuple de Dieu de l'Ancienne Alliance, jamais révoquée par Dieu», «le peuple contemporain de l'Alliance conclue avec Moïse», et des «partenaires dans une Alliance d'amour éternel jamais révoquée».

Après Nostra Aetate, la reconnaissance de la permanence de la relation d'alliance du peuple juif avec Dieu a conduit à un nouveau regard positif, sans précédent dans l'histoire chrétienne, sur la tradition juive post-biblique ou rabbinique.
(...) Les Notes, publiées par le Vatican, en 1985, firent l'éloge du judaïsme post-biblique, pour avoir offert «au monde entier un témoignage - souvent héroïque - de sa fidélité au Dieu unique et 'pour l'exalter face à tous les vivants' (Tobie 13, 4)». Les Notes poursuivirent en citant Jean Paul II pressant les chrétiens de se rappeler «combien cette permanence d'Israël s'accompagne d'une créativité spirituelle continue, dans la période rabbinique, au Moyen-Âge, et dans la période moderne...

(...) La "fécondité spirituelle" du judaïsme post-biblique continua dans des pays où les Juifs constituaient une faible minorité. Ce fut vrai dans l'Europe chrétienne, même si, comme l'a noté le cardinal Idris Cassidy, «à partir de l'époque de l'empereur Constantin, les Juifs furent isolés et victimes de discriminations dans le monde chrétien. Il y eut des expulsions et des conversions forcées. La littérature répandit des stéréotypes et la prédication accusa, de tout temps, les Juifs de déicide.»

(...) La connaissance de l'histoire de la vie des Juifs en chrétienté fait aussi relire des textes bibliques, comme Actes 5, 33-39, avec un regard nouveau. Dans ce passage, le pharisien Gamaliel déclare que seules des entreprises d'origine divine peuvent perdurer. Si ce principe néo-testamentaire est considéré aujourd'hui par les chrétiens comme valide pour le christianisme, alors, il doit être considéré comme tel également pour le judaïsme post-biblique. Le judaïsme rabbinique, qui s'est développé après la destruction du Temple, doit aussi être «de Dieu».

(...) La mission de l'Église: Évangélisation

(...) Qu'elle aide le monde ou qu'elle reçoive de lui, l'Eglise tend vers un but unique: que vienne le règne de Dieu et que s'établisse le salut du genre humain.

(...) Cette mission de l'Église peut se résumer en un mot: évangélisation. Le pape Paul VI a donné la définition classique :
"Évangéliser, pour l'Église, c'est porter la Bonne Nouvelle dans tous les milieux de l'humanité et, par son impact, transformer du dedans, rendre neuve l'humanité elle-même"

L'évangélisation renvoie à une réalité complexe qui est parfois mal comprise et réduite à la seule recherche de nouveaux candidats au baptême. C'est la continuation de la mission de Jésus-Christ par l'Église. Comme l'a expliqué le pape Jean-Paul II,

Le Royaume concerne les personnes humaines, la société, le monde entier. Travailler pour le Royaume signifie reconnaître et favoriser le dynamisme divin qui est présent dans l'histoire humaine et la transforme. Construire le Royaume signifie travailler pour la libération du mal sous toutes ses formes. En un mot, le Royaume de Dieu est la manifestation et la réalisation de son dessein de salut dans sa plénitude.

Il faudrait souligner que l'évangélisation, l'œuvre de l'Église pour le royaume de Dieu, ne peut pas être séparée de sa foi en Jésus-Christ, en qui les chrétiens trouvent le Royaume «présent et accompli». L'évangélisation comprend les activités de présence et de témoignage de l'Église ; l'engagement en faveur du développement social et de la libération de l'homme ; le culte chrétien, la prière et la contemplation ; le dialogue interreligieux ; et la proclamation et la catéchèse.

(...) Les catholiques qui participent au dialogue interreligieux - partage de dons, mutuellement enrichissant, sans aucune intention d'inviter le partenaire du dialogue au baptême, ne témoignent donc pas moins de leur propre foi dans le Royaume de Dieu incarné en Christ. C'est une forme d'évangélisation, un moyen de s'engager dans la mission de l'Église.

L'évangélisation et le peuple juif

(...) Jésus appartient au peuple juif, et il a inauguré son Église à l'intérieur de la nation juive. Une grande partie des Saintes Écritures, que nous chrétiens lisons comme la parole de Dieu, constitue un patrimoine spirituel que nous partageons avec les Juifs. Par conséquent, toute attitude négative à leur égard doit être évitée, puisque « pour être une bénédiction pour le monde, Juifs et chrétiens doivent d'abord être une bénédiction les uns pour les autres.”

Dans le sillage de Nostra Aetate, il y a eu une appréciation catholique, toujours plus profonde, de nombreux aspects de notre lien spirituel unique avec les Juifs. De manière spécifique, l'Église catholique en est venue à reconnaître que sa mission de préparer la venue du royaume de Dieu est partagée avec le peuple juif, même si les Juifs n'ont pas la même conception christologique de cette tâche que celle de l'Église.

(...) Attentifs au même Dieu qui a parlé, suspendus à la même parole, nous avons à témoigner d'une même mémoire et d'une commune espérance en Celui qui est le maître de l'histoire.
(...) A cela nous sommes poussés, Juifs et Chrétiens, par le précepte de l'amour du prochain, une espérance commune du Règne de Dieu et le grand héritage des Prophètes.

Si donc l'Église partage une tâche centrale et déterminante avec le peuple juif, quelles sont les implications pour la proclamation chrétienne de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ ? Les chrétiens devraient-ils inviter des Juifs au baptême ? C'est une question complexe, pas seulement en termes d'autodéfinition théologique chrétienne, mais aussi à cause de l'histoire des baptêmes forcés de Juifs par les chrétiens.

(...) Plus récemment, le cardinal Walter Kasper, président de la Commission pontificale pour les relations religieuses avec les Juifs, expliquait cette pratique. Dans une déclaration formelle, faite d'abord à la dix-septième rencontre du Comité de liaison international catholico-juif en mai 2001, et répétée plus tard, la même année, à Jérusalem, le cardinal Kasper parlait de «mission», dans un sens étroit, pour signifier la «proclamation», ou l'invitation au baptême et la catéchèse. Il montrait pourquoi de telles initiatives ne s'adressaient pas de façon appropriée aux Juifs:

Au sens propre, le terme mission se réfère à la conversion de [la foi aux] faux dieux et idoles [à la foi] au Dieu vrai et unique, qui s'est révélé dans l'histoire du salut avec Son peuple élu. Au sens strict, mission ne peut donc pas être utilisé pour les Juifs, qui croient au Dieu unique et vrai. Aussi, et ceci est caractéristique, il y a un dialogue, mais aucune organisation missionnaire catholique pour les Juifs.

(...) Dans le dialogue, les Juifs témoignent donc de leur foi, témoignent de ce qui les a soutenus dans les périodes sombres de leur histoire et de leur vie, et les chrétiens rendent compte de l'espoir qu'ils ont en Jésus-Christ. Ce faisant, ils sont très éloignés de toute forme de prosélytisme, mais ils peuvent apprendre les uns des autres et s'enrichir les uns les autres.

(...) Du point de vue de l'Église catholique, le judaïsme est une religion qui découle de la révélation divine. Comme l'a noté le cardinal Kasper, «la grâce de Dieu, qui, selon notre foi, est la grâce de Jésus-Christ, est accessible à tous. Aussi l'Église croit-elle que le judaïsme, c'est-à-dire la réponse fidèle du peuple juif à l'alliance irrévocable de Dieu, est salvifique pour eux, parce que Dieu est fidèle à ses promesses.»

(...) Selon l'enseignement catholique romain, tant l'Église que le peuple juif se conforment à une alliance avec Dieu. Nous avons donc tous des missions devant Dieu à entreprendre dans le monde. L'Église croit que la mission du peuple juif ne se limite pas à son rôle comme peuple duquel Jésus est né «selon la chair» (Rm 9, 5) et d'où sont venus les apôtres. Comme l'a écrit récemment le cardinal Kasper, «la providence de Dieu… a manifestement confié à Israël une mission particulière en ce "temps des gentils". Mais seul le peuple juif lui-même peut mener à bien sa mission «à la lumière de sa propre expérience religieuse.»

Néanmoins, l'Église réalise que la mission du peuple juif ad gentes (aux nations) continue. C'est une mission que l'Église poursuit aussi à sa façon selon sa compréhension de l'alliance. Le commandement de Jésus ressuscité, en Matthieu 28, 19, de faire des disciples «de toutes les nations» (en grec, ethnê, équivalent de l'hébreu goyim, c'est-à-dire les nations autres qu'Israël), signifie que l'Église doit témoigner dans le monde de la Bonne Nouvelle du Christ pour préparer le monde à la plénitude du Royaume de Dieu. Cependant cette tâche évangélisatrice n'inclut plus la volonté d'absorber la foi juive dans le christianisme et de mettre ainsi fin au témoignage spécifique que les Juifs rendent à Dieu dans l'histoire de l'humanité.

(...) Ce faisant, l'Église catholique respecte pleinement les principes de la liberté de religion et de conscience, de sorte que des conversions individuelles sincères, de toute tradition ou de tout peuple, y compris le peuple juif, seront bienvenues et acceptées.

Mais elle reconnaît maintenant que les Juifs sont aussi appelés par Dieu à préparer le monde au Royaume de Dieu. Leur témoignage du Royaume, qui ne tire pas son origine de l'expérience qu'a l'Église du Christ crucifié et ressuscité, ne doit pas être tronqué par la recherche de la conversion du peuple juif au christianisme. Le témoignage spécifique juif doit se maintenir, si les catholiques et les Juifs doivent vraiment être, comme annoncé, «une bénédiction les uns pour les autres».

(...) Les Juifs sont Ses témoins, qui témoignent qu'il y a, dans le monde, un Dieu qui est Créateur, qu'Il est unique et que les idoles n'ont pas de pouvoir - «Oui, devant moi tout genou fléchira, par moi jurera toute langue» -, et que la puissance de Dieu est une puissance rédemptrice, plus imposante que ce que les êtres humains peuvent concevoir.

(...) Le judaïsme considère que tous les peuples sont obligés d'observer une loi universelle. Cette loi, appelée les Sept Commandements de Noé, s'applique à tous les êtres humains. Ces lois sont : 1) l'établissement de cours de justice de sorte que la loi gouverne la société, 2) la prohibition du blasphème, 3) de l'idolâtrie, 4) de l'inceste, 5) de l'effusion de sang, 6) du vol, 7) et la consommation de la chair d'un animal vivant.

(...) Chrétiens et Juifs

Pourquoi ne pas mettre au point un programme commun ? Pourquoi ne pas unir nos forces spirituelles pour affirmer et agir, en nous appuyant sur les valeurs qui nous sont communes et qui mènent à la réparation du monde non racheté ? Nous avons collaboré, dans le passé, en faisant avancer la cause de la justice sociale. Nous avons marché ensemble pour les droits civils ; nous nous sommes faits les champions de la cause des travailleurs et des ouvriers agricoles ; nous avons adressé des pétitions à notre gouvernement pour qu'il subvienne aux besoins des pauvres et des sans-abri ; et nous avons appelé le dirigeant de notre pays à rechercher le désarmement nucléaire. Ce ne sont que quelques-unes des questions que nous avons traitées en accord les uns avec les autres, Juifs et chrétiens.

(...)
Quelques pensées talmudiques sur la réparation du monde

Même si la préoccupation prophétique du sort du nécessiteux est bien connu, il faut souligner que c'est dans le Talmud que les détails de la bonne action sont exposés de telle façon qu'ils deviennent les pierres angulaires de la vie.."
Steph-Etienne
Tout comme Paul VI des marranes .
Benoît XVI était très actif au sein des changements de Vatican II. ALLEZ AUX MESSES NON UNA CUM
Ce n'est pas parce qu'il rétablit la Sainte Messe qu'il ne conçoit pas la nouvelle (avec la participation de 6 protestants ) . Priez dans une synagogue, mosquée. ...
Tous les papes de Vatican II sont des idoles .