monachev
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L'Antéchrist

Voici ce que Mgr Fulton Sheen, célèbre conférencier de la télévision américaine, disait à propos de l'Antéchrist. Ces paroles sont d'une brûlante actualité. L’Antéchrist ne sera pas …
Chiren
Admirable......!
Ne nous laissez pas sucomber
Dieu est un et unique ,par son Fils Jésus Christ il a fondé une religion universelle Catholique Apostolique Romaine ,pour sauver les hommes ,tout le reste n'est qu' idéologies religieuses pour des intérêts Humains ,le mois je.
AveMaria44
Le Pape François a fait du dialogue interreligieux une de ses priorités. Dans sa visite symbolique en République centrafricaine, le pape François s’est approché des musulmans, des catholiques et des protestants, leur demandant de mettre l’amour l’un pour l’autre au-dessus de tout [Pour cela il faut aimer le seul vrai Dieu par-dessus tout], prouvant que la [seule vraie] religion ne divise …Plus
Le Pape François a fait du dialogue interreligieux une de ses priorités. Dans sa visite symbolique en République centrafricaine, le pape François s’est approché des musulmans, des catholiques et des protestants, leur demandant de mettre l’amour l’un pour l’autre au-dessus de tout [Pour cela il faut aimer le seul vrai Dieu par-dessus tout], prouvant que la [seule vraie] religion ne divise pas les gens mais les unit. La paix est essentielle au développement du monde, à l’instauration d’une culture de dialogue et de rencontre pour un avenir véritablement inclusif pour tous, sans marginalisation.
Les communautés religieuses et ethniques ne devraient jamais devenir un instrument de jeux géopolitiques régionaux et internationaux. Dans sa lettre aux évêques du Nigéria, le pape François a déclaré que « massacrer des innocents au nom de Dieu n’est pas la [seule vraie] religion, mais la manipulation de la religion pour des motifs ultérieurs. En fait, les croyants du monde entier ont connu un résultat tragique commun, aux mains de personnes qui prétendent être religieuses, mais qui abusent de la religion, pour en faire une idéologie pour leurs propres intérêts déformés d’exploitation et de meurtre [François devrait lire le Talmud et le Coran](Lettre aux évêques du Nigéria, 17 mars 2015).
dvdenise
De nos jours, il n'est que trop vrai, "les nations ont frémi et les peuples ont médité des projets insensés" contre leur Créateur; et presque commun est devenu ce cri de ses ennemis : "Retirez-vous de nous". De là, en la plupart, un rejet total de tout respect de Dieu. De là des habitudes de vie, tant privée que publique, où nul compte n'est tenu de sa souveraineté. Bien plus, il n'est effort …Plus
De nos jours, il n'est que trop vrai, "les nations ont frémi et les peuples ont médité des projets insensés" contre leur Créateur; et presque commun est devenu ce cri de ses ennemis : "Retirez-vous de nous". De là, en la plupart, un rejet total de tout respect de Dieu. De là des habitudes de vie, tant privée que publique, où nul compte n'est tenu de sa souveraineté. Bien plus, il n'est effort ni artifice que l'on ne mette en oeuvre pour abolir entièrement son souvenir et jusqu'à sa notion.
Qui pèse ces choses a droit de craindre qu'une telle perversion des esprits ne soit le commencement des maux annoncés pour la fin des temps, et comme leur prise de contact avec la terre, et que véritablement "le fils de perdition" dont parle l'Apôtre n'ait déjà fait son avènement parmi nous. Si grande est l'audace et si grande la rage avec lesquelles on se rue partout ã l'attaque de la religion, on bat en brèche les dogmes de la foi, on tend d'un effort obstiné à anéantir tout rapport de l'homme avec la Divinité ! En revanche, et c'est là, au dire du même Apôtre, le caractère propre de l'Antéchrist, l'homme, avec une témérité sans nom, a usurpé la place du Créateur en s'élevant "au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu. C'est à tel point que, impuissant à éteindre complètement en soi la notion, de Dieu, il secoue cependant le joug de sa majesté, et se dédie à lui-même le monde visible en guise de temple, où il prétend recevoir les adorations de ses semblables. Il siège dans le temple de Dieu, où il se montre comme s'il était Dieu lui-même".

Quelle sera l'issue de ce combat livré à Dieu par de faibles mortels, nul esprit sensé ne le peut mettre en doute. Il est loisible assurément, à l'homme qui veut abuser de sa liberté, de violer les droits et l'autorité suprême du Créateur; mais au Créateur reste toujours la victoire. Et ce n'est pas encore assez dire : la ruine plane de plus près sur l'homme justement quand il se dresse plus audacieux dans l'espoir du triomphe. C'est de quoi Dieu lui-même nous avertit dans les Saintes Écritures. "Il ferme les yeux", disent-elles, "sur les péchés des hommes", comme oublieux de sa puissance et de sa majesté; mais bientôt, après ce semblant de recul, "se réveillant ainsi qu'un homme dont l'ivresse a grandi la force", "il brise la tête de ses ennemis", afin que tous sachent que "le roi de toute la terre, c'est Dieu", "et que les peuples comprennent qu'ils ne sont que des hommes".
Tout cela, Vénérables Frères, nous le tenons d'une foi certaine et nous l'attendons. Mais cette confiance ne nous dispense pas, pour ce qui dépend de nous, de hâter l'oeuvre divine, non seulement par une prière persévérante : "Levez-vous, Seigneur, et ne permettez pas que l'homme se prévale de sa force", mais encore, et c'est ce qui importe le plus, par la parole et par les oeuvres, au grand jour, en affirmant et en revendiquant pour Dieu la plénitude de son domaine sur les hommes et sur toute créature, de sorte que ses droits et son pouvoir de commander soient reconnus par tous avec vénération et pratiquement respectés.
Accomplir ces devoirs, n'est pas seulement obéir aux lois de la nature, c'est travailler aussi à l'avantage du genre humain. Qui pourrait, en effet, Vénérables Frères, ne pas sentir son âme saisie de crainte et de tristesse à voir la plupart des hommes, tandis qu'on exalte par ailleurs et à juste titre les progrès de la civilisation, se déchaîner avec un tel acharnement les uns contre les autres, qu'on dirait un combat de tous contre tous ? Sans doute, le désir de la paix est dans tous les coeurs, et il n'est personne qui ne l'appelle de tous ses voeux. Mais cette paix, insensé qui la cherche en dehors de Dieu ; car, chasser Dieu, c'est bannir la justice; et, la justice écartée, toute espérance de paix devient une chimère. "La paix est l'oeuvre de la justice". Il en est, et en grand nombre, Nous ne l'ignorons pas, qui, poussés par l'amour de la paix, c'est-à-dire de la tranquillité de l'ordre, s'associent et se groupent pour former ce qu'ils appellent le parti de l'ordre. Hélas ! vaines espérances, peines perdues ! De partis d'ordre capables de rétablir la tranquillité au milieu de la perturbation des choses, il n'y en a qu'un: le parti de Dieu. C'est donc celui-là qu'il nous faut promouvoir; c'est à lui qu'il nous faut amener le plus d'adhérents possible, pour peu que nous ayons à coeur la sécurité publique.

Toutefois, Vénérables Frères, ce retour des nations au respect de la majesté et de la souveraineté divine, quelques efforts que nous fassions d'ailleurs pour le réaliser, n'adviendra que par Jésus-Christ. L'Apôtre, en effet, nous avertit que "personne ne peut poser d'autre fondement que celui qui a été posé et qui est le Christ Jésus". C'est lui seul "que le Père a sanctifié et envoyé dans ce monde", "splendeur du Père et figure de sa substance", vrai Dieu et vrai homme, sans lequel nul ne peut connaître Dieu comme il faut, car "personne n'a connu le Père si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils aura voulu le révéler".
D'où il suit que tout restaurer dans le Christ et ramener les hommes à l'obéissance divine sont une seule et même chose. Et c'est pourquoi le but vers lequel doivent converger tous nos efforts, c'est de ramener le genre humain à l'empire du Christ. Cela fait, l'homme se trouvera, par là même, ramené à Dieu. Non pas, voulons-Nous dire, un Dieu inerte et insoucieux des choses humaines, comme les matérialistes l'ont forgé dans leurs folles rêveries, mais un Dieu vivant et vrai, en trois personnes dans l'unité de nature, auteur du monde, étendant à toute chose son infinie providence, enfin législateur très juste qui punit les coupables et assure aux vertus leur récompense.
Or, où est la voie qui nous donne accès auprès de Jésus-Christ ? Elle est sous nos yeux : c'est l'Eglise. Saint Jean Chrysostome nous le dit avec raison : "L'Eglise est ton espérance, l'Eglise est ton salut, l'Eglise est ton refuge".
C'est pour cela que le Christ l'a établie, après l'avoir acquise au prix de son sang, pour cela qu'il lui a confié sa doctrine et les préceptes de sa loi, lui prodiguant en même temps les trésors de la grâce divine pour la sanctification et le salut des hommes.

Vous voyez donc, Vénérables Frères, quelle oeuvre nous est confiée à Nous et à vous. Il s'agit de ramener les sociétés humaines, égarées loin de la sagesse du Christ, à l'obéissance de l'Eglise; l'Eglise, à son tour, les soumettra au Christ, et le Christ à Dieu. Que s'il Nous est donné, par la grâce divine, d'accomplir cette oeuvre, Nous aurons la joie de voir l'iniquité faire place à la justice, et Nous serons heureux d'entendre "une grande voix disant du haut des cieux: Maintenant c'est le salut, et la vertu, et le royaume de notre Dieu et la puissance de son Christ".
Toutefois, pour que le résultat réponde à Nos voeux, il faut, par tous les moyens et au prix de tous les efforts, déraciner entièrement cette monstrueuse et détestable iniquité propre au temps où nous vivons et par laquelle l'homme se substitue à Dieu; rétablir dans leur ancienne dignité les lois très saintes et les conseils de l'Évangile; proclamer hautement les vérités enseignées par l'Eglise sur la sainteté du mariage, sur l'éducation de l'enfance, sur la possession et l'usage des biens temporels, sur les devoirs de ceux qui administrent la chose publique ; rétablir enfin le juste équilibre entre les diverses classes de la société selon les lois et les institutions chrétiennes. Tels sont les principes que, Pour obéir à la divine volonté, Nous Nous proposons d'appliquer durant tout le cours de Notre Pontificat et avec toute l'énergie de Notre âme.
Votre rôle, à vous, Vénérables Frères, sera de Nous seconder par votre sainteté, votre science, votre expérience, et surtout votre zèle pour la gloire de Dieu, "ne visant à rien autre qu'à former en tous Jésus-Christ".
Quels moyens convient-il d'employer pour atteindre un but si élevé ? Il semble superflu de les indiquer, tant ils se présentent d'eux-mêmes à l'esprit. Que vos premiers soins soient de former le Christ dans ceux qui, par le devoir de leur vocation, sont destinés à le former dans les autres. Nous voulons parler des prêtres, Vénérables Frères. Car tous ceux qui sont honorés du sacerdoce doivent savoir qu'ils ont, parmi les peuples avec lesquels Ils vivent, la même mission que Paul attestait avoir reçue quand il prononçait ces tendres paroles : "Mes petits enfants, que j'engendre de nouveau jusqu'à ce que le Christ se forme en vous". Or, comment pourront-ils accomplir un tel devoir, s'ils ne sont d'abord eux-mêmes revêtus du Christ ? et revêtus jusqu'à pouvoir dire avec l'Apôtre : "Je vis, non plus moi, mais le Christ vit en moi". "Pour moi, le Christ est ma vie". Aussi, quoique tous les fidèles doivent aspirer à "l'état d'homme parfait à la mesure de l'âge de la plénitude du Christ", cette obligation appartient principalement à celui qui exerce le ministère sacerdotal. Il est appelé pour cela un autre Christ; non seulement parce qu'il participe au pouvoir de Jésus-Christ, mais parce qu'il doit imiter ses oeuvres et par là reproduire en soi son image.
S'il en est ainsi, Vénérables Frères, combien grande ne doit pas être votre sollicitude pour former le clergé à la sainteté ! II n'est affaire qui ne doive céder le pas à celle-ci. Et la conséquence, c'est que le meilleur et le principal de votre zèle doit se porter sur vos Séminaires, pour y introduire un tel ordre et leur assurer un tel gouvernement, qu'on y voie fleurir, côte à côte l'intégrité de l'enseignement et la sainteté des moeurs. Faites du Séminaire les délices de votre coeur, et ne négligez rien de tout ce que le Concile de Trente a prescrit dans sa haute sagesse pour garantir la prospérité de cette institution. Quand le temps sera venu de promouvoir les jeunes candidats aux saints Ordres, ah ! n'oubliez pas ce qu'écrivait saint Paul à Timothée : "N'impose précipitamment les mains à personne"; vous persuadant bien que, le plus souvent, tels seront ceux que vous admettrez au sacerdoce, et tels seront aussi dans la suite les fidèles confiés à leur sollicitude. Ne regardez donc aucun Intérêt particulier, de quelque nature qu'il soit; mais ayez uniquement en vue Dieu, l'Eglise, le bonheur éternel des âmes, afin d'éviter, comme nous en avertit l'Apôtre, "de participer aux péchés d'autrui".
D'ailleurs, que les nouveaux prêtres, qui sortent du Séminaire, n'échappent pas pour cela aux sollicitudes de votre zèle. Pressez-les Nous vous le recommandons du plus profond de Notre âme, pressez-les souvent sur votre coeur, qui doit brûler d'un feu céleste; réchauffez-les, enflammez-les, afin qu'ils n'aspirent plus qu'à Dieu et à la conquête des âmes. Quant à Nous, Vénérables Frères, Nous veillerons avec le plus grand soin à ce que les membres du clergé ne se laissent point surprendre aux manoeuvres insidieuses d'une certaine science nouvelle qui se pare du masque de la vérité et où l'on ne respire pas le parfum de Jésus-Christ; science menteuse qui, à la faveur d'arguments fallacieux et perfides, s'efforce de frayer le chemin aux erreurs du rationalisme ou du semi-rationalisme, et contre laquelle l'Apôtre avertissait déjà son cher Timothée de se prémunir lorsqu'il lui écrivait : "Garde le dépôt, évitant les nouveautés profanes dans le langage, aussi bien que les objections d'une science fausse, dont les partisans avec toutes leurs promesses ont défailli dans la foi". Ce n'est pas à dire que Nous ne jugions ces jeunes prêtres dignes d'éloges, qui se consacrent à d'utiles études dans toutes les branches de la science, et se préparent ainsi à mieux défendre la vérité et à réfuter plus victorieusement les calomnies des ennemis de la foi. Nous ne pouvons néanmoins le dissimuler, et Nous le déclarons même très ouvertement, Nos préférences sont et seront toujours pour ceux qui, sans négliger les sciences ecclésiastiques et profanes, se vouent plus particulièrement au bien des âmes dans l'exercice des divers ministères qui siéent au prêtre animé de zèle pour l'honneur divin.
"C'est pour Notre coeur une grande tristesse et une continuelle douleur" de constater qu'on peut appliquer à nos jours cette plainte de Jérémie: "Les enfants ont demandé du pain et il n'y avait personne pour le leur rompre". Il n'en manque pas, en effet, dans le clergé, qui, cédant à des goûts personnels, dépensent leur activité en des choses d'une utilité plus apparente que réelle; tandis que moins nombreux peut-être sont ceux qui, à l'exemple du Christ, prennent pour eux-mêmes les paroles du Prophète : "L'esprit du Seigneur m'a donné l'onction, il m'a envoyé évangéliser les pauvres, guérir ceux qui ont le coeur brisé, annoncer aux captifs la délivrance et la lumière aux aveugles". Et pourtant, il n'échappe à personne, puisque l'homme a pour guide la raison et la liberté, que le principal moyen de rendre à Dieu son empire sur les âmes, c'est l'enseignement religieux.
Combien sont hostiles à Jésus-Christ, prennent en horreur l'Eglise et l'Evangile, bien plus par ignorance que par malice, et dont on pourrait dire: "Ils blasphèment tout ce qu'ils ignorent"! Etat d'âme que l'on constate non seulement dans le peuple et au sein des classes les plus humbles que leur condition même rend plus accessibles à l'erreur, mais jusque dans les classes élevées et chez ceux-là mêmes qui possèdent, par ailleurs, une instruction peu commune. De là, en beaucoup, le dépérissement de la foi; car il ne faut pas admettre que ce soient les progrès de la science qui l'étouffent; c'est bien plutôt l'ignorance; tellement que là où l'ignorance est plus grande, là aussi l'incrédulité fait de plus grands ravages. C'est pour cela que le Christ a donné aux apôtres ce précepte: "Allez et enseignez toutes les nations".

Mais pour que ce zèle à enseigner produise les fruits qu'on en espère et serve à former en tous le Christ, rien n'est plus efficace que la charité; gravons cela fortement dans notre mémoire, ô Vénérables Frères, "car le Seigneur n'est pas dans la commotion". En vain espérerait-on attirer les âmes à Dieu par un zèle empreint d'amertume; reprocher durement les erreurs et reprendre les vices avec âpreté cause très souvent plus de dommage que de profit. Il est vrai que l'Apôtre, exhortant Timothée, lui disait : "Accuse, supplie, reprends, mais il ajoutait : en toute patience". Rien de plus conforme aux exemples que Jésus-Christ nous a laissés.

C'est lui qui nous adresse cette invitation : "Venez à moi, vous tous qui souffrez et qui gémissez sous le fardeau, et je vous soulagerai". Et, dans sa pensée, ces infirmes et ces opprimés n'étaient autres que les esclaves de l'erreur et du péché. Quelle mansuétude, en effet, dans ce divin Maître ! Quelle tendresse, quelle compassion envers tous les malheureux ! Son divin Coeur nous est admirablement dépeint par Isaïe dans ces termes : "Je poserai sur lui mon esprit, il ne contestera point et n'élèvera point la voix : jamais il n'achèvera le roseau demi-brisé et n'éteindra la mèche encore fumante".
Cette charité patiente et bénigne devra aller au-devant de ceux-là mêmes qui sont nos adversaires et nos persécuteurs. "Ils nous maudissent", ainsi le proclamait saint Paul, "et nous bénissons; ils nous persécutent, et nous supportons; ils nous blasphèment, et nous prions". Peut-être après tout se montrent-ils pires qu'ils ne sont. Le contact avec les autres, les préjugés, l'influence des doctrines et des exemples, enfin le respect humain, conseiller funeste, les ont engagés dans le parti de l'impiété ; mais au fond leur volonté n'est pas aussi dépravée qu'ils se plaisent à le faire croire. Pourquoi n'espérerions-nous pas que la flamme de la Charité dissipe enfin les ténèbres de leur âme et y fasse régner, avec la lumière, la paix de Dieu ? Plus d'une fois le fruit de notre travail se fera peut-être attendre ; mais la charité ne se lasse pas, persuadée que Dieu mesure ses récompenses non pas aux résultats mais à la bonne volonté.

Cependant, Vénérables Frères, ce n'est nullement Notre pensée que, dans cette oeuvre si ardue de la rénovation des peuples par le Christ, vous restiez, vous et votre clergé, sans auxiliaires. Nous savons que Dieu a recommandé à chacun le soin de son prochain. Ce ne sont donc pas seulement les hommes revêtus du sacerdoce, mais tous les fidèles sans exception qui doivent se dévouer aux intérêts de Dieu et des âmes : non pas, certes, chacun au gré de ses vues et de ses tendances, mais toujours sous la direction et selon la volonté des évêques, car le droit de commander, d'enseigner, de diriger n'appartient dans l'Eglise à personne autre qu'à vous, "établis par l'Esprit-Saint pour régir l'Eglise de Dieu".
Extrait de l’encyclique E SUPREMI de Saint Pie X, 4 octobre 1903.
Ne nous laissez pas sucomber
Combien sont ils ceux qui le comprennes ? quand les bergers donne des somnifères .