François compare le traitement de Noël dans l'UE à "une dictature nationale-socialiste"

Nous ne pouvons pas condamner l'archevêque de Paris, Mgr Aupetit, a déclaré François lors de la conférence de presse du 6 décembre, pendant son vol d'Athènes à Rome.

Jeudi, François a accepté la démission d'Aupetit suite à des rapports sur une relation "ambiguë" avec une femme. Il a maintenant demandé : "Qu'est-ce qu'Aupetit a fait de si mauvais pour donner sa démission ? Répondez moi."

François a commenté qu'il n'avait pas accepté la démission d'Aupetit "sur l'autel de la vérité, mais sur l'autel de l'hypocrisie", ajoutant que "si nous ne savons pas, nous ne pouvons pas condamner. Qui sait ? C'est laid, non ?"

Il y a eu une violation du sixième commandement mais "pas totalement", a-t-il dit, expliquant que les accusations portaient sur "de petites caresses et des massages." François a ajouté que "c'est un péché, mais il n'est pas parmi les plus graves, n'est-ce pas ?" et que le scandale a détruit la réputation d'Aupetit : "Il ne pourra plus gouverner."

François a également déclaré qu'il recevra une invitation officielle des Russes-Orthodoxes pour une deuxième rencontre avec le patriarche Kirill. Leur première rencontre avait eu lieu à La Havane, à Cuba, en 2016.

Il a ensuite qualifié d'"anachronique" un récent document de l'UE qui tente d'annuler Noël et d'imposer davantage d'idéologie homosexuelle, affirmant que "dans l'histoire, beaucoup, beaucoup de dictatures, ont essayé de faire cela ; pensez à Napoléon [sic], pensez à la dictature nazie, à la dictature communiste - c'est une mode de laïcité édulcorée."

En outre, François a répété le mythe selon lequel les attentats-suicides du 22 mars 2016 à Bruxelles, en Belgique, ont été préparés par "des enfants de migrants ghettoïsés, non intégrés." En réalité, l'un d'entre eux est allé dans un lycée catholique, un autre est apparu dans un documentaire suédois sur l'intégration réussie des migrants dans la société.

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