« Mon Royaume n’est pas de ce monde »
Chers catholiques, arrêtons de faire comme les sectes protestantes et de croire que tout finira par aller bien ici-bas. En réalité, il n’y aura pas de victoire historique et linéaire de l’Église sur terre. C’est pourquoi le Christ a dit «Mon Royaume n’est pas de ce monde». Sans le savoir, ceux qui veulent à tout prix croire à l’instauration d’une sorte de «pré paradis» sur terre, commettent la très grave hérésie du millénarisme. Quant aux mille ans de paix dont parle la Bible, cela est déjà passé puisqu'il s'agissait très probablement des mille ans du Moyen-Âge chrétien qui, sans être le paradis, était sur le plan normatif, en effet, très chrétien. La victoire aura lieu au dernier moment et contre toute attente (où même les les élus seraient perdus, si c'était possible) par une intervention directe de Dieu mais cela correspondra au jugement et ne sera déjà plus sur cette terre "qui passe". Je rappelle que ce qui fait autorité, c’est non pas les apparitions privées (même celles qui sont reconnues par l’Église, on peut mais on n’est pas obligé d’y croire) mais les Saintes Écritures, la Sainte Tradition et le catéchisme de l’Église catholique qui est la synthèse des deux. Or, voici ce que dit le catéchisme sur la fin du monde :
677 L’Église n’entrera dans la gloire du Royaume qu’à travers cette ultime Pâque où elle suivra son Seigneur dans sa mort et sa Résurrection (cf. Ap 19, 1-9). Le Royaume ne s’accomplira donc pas par un triomphe historique de l’Église (cf. Ap 13, .8.) selon un progrès ascendant mais par une victoire de Dieu sur le déchaînement ultime du mal (cf. Ap 20, 7-10) qui fera descendre du Ciel son Épouse (cf. Ap 21, 2-4). Le triomphe de Dieu sur la révolte du mal prendra la forme du Jugement dernier (cf. Ap 20, 12) après l’ultime ébranlement cosmique de ce monde qui passe (cf. 2 P 3, 12-13).
677 L’Église n’entrera dans la gloire du Royaume qu’à travers cette ultime Pâque où elle suivra son Seigneur dans sa mort et sa Résurrection (cf. Ap 19, 1-9). Le Royaume ne s’accomplira donc pas par un triomphe historique de l’Église (cf. Ap 13, .8.) selon un progrès ascendant mais par une victoire de Dieu sur le déchaînement ultime du mal (cf. Ap 20, 7-10) qui fera descendre du Ciel son Épouse (cf. Ap 21, 2-4). Le triomphe de Dieu sur la révolte du mal prendra la forme du Jugement dernier (cf. Ap 20, 12) après l’ultime ébranlement cosmique de ce monde qui passe (cf. 2 P 3, 12-13).