Laure Lavalette candidate RN à Toulon (diocèse de Mgr Touvet) a t-elle justifié un acte de piraterie du régime d'Emmanuel Macron ?
Le navire avait quitté le port russe de Primorsk le 20 septembre 2025, selon les données de suivi maritime, et était en route vers le port de Vadinar en Inde, où une raffinerie opérée par Nayara Energy est située
Lors de l'arraisonnement du pétrolier Boracay le 28 septembre 2025, le navire se trouvait à proximité du parc éolien offshore situé au large de Saint-Nazaire, dans les eaux internationales bordant les eaux territoriales françaises.
Après son arraisonnement, le Boracay a été escorté jusqu'au port de Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire, où il est resté jusqu'au 2 octobre 2025
Voici un récapitulatif précis des positions du pétrolier Boracay avant son arraisonnement par la France le 27 septembre 2025, avec latitude et longitude approximatives :
Date et Heure UTC
Latitude
Longitude
Événement clé
22 septembre 2025
~55.5° N
~11.5° E
À environ 70 milles nautiques au sud de Copenhague, au moment des perturbations liées aux drones au Danemark.
27 septembre 2025, matin
~47.3° N
~2.5° W.
Navire à 29 milles nautiques au large de Saint-Nazaire, changeant de cap vers la France.
27 septembre 2025, après-midi
~47.3° N
~2.3° W
Immobilisation par la Marine nationale française au large de la Bretagne, préparation de l’arraisonnement.
28 septembre 2025
~47.3° N
~2.3° W
Arraisonnement effectif et vérification du pavillon contesté.
2 octobre 2025
~47.3° N
~2.3° W
Relâché, reprend sa route vers le Canal de Suez.
Le changement de cap semble correspondre à une tentative de navigation vers un mouillage sécurisé, tout en évitant d’entrer immédiatement dans les eaux territoriales françaises. Le commandant ne voulait pas être soumis au droit francais en entrant dans les eaux territoriales des 12 miles nautiques
Pourtant le bateau a été détourné de sa route par la force d'une escouade de commandos marine pendant environ 5 jours. Le commandant et son second ont été mis en garde à vue à terre et seul le commandant a été inculpé de :
1-Refus de se soumettre à un contrôle maritime
Le commandant est soupçonné d'avoir refusé de se soumettre à un contrôle de la marine française, ce qui pourrait constituer une infraction selon l'article L. 5211-1 du Code des transports :
« Tout navire, quelle que soit sa nationalité, doit se soumettre aux contrôles effectués par les autorités compétentes de l'État du port ou de l'État côtier. »
2. Fausse déclaration concernant la nationalité du navire
Or selon la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM, 1982)
En haute mer (au-delà des 12 milles nautiques de la côte, donc hors eaux territoriales) :
La liberté de navigation est la règle.
Chaque navire est soumis à la juridiction de son État de pavillon.
Le préfet maritime ne peut pas exercer un contrôle général sur les navires étrangers en haute mer.
Le préfet maritime peut intervenir en haute mer seulement dans certains cas précis :
Navires sans pavillon (apatrides)
Un navire sans pavillon valide peut être considéré comme apatride, et tout État peut intervenir.
Piraterie et crimes graves
Capture de pirates ou poursuite d’un navire commettant des actes criminels graves.
Trafic illicite
Drogues, trafic d’armes ou autres activités prohibées par des conventions internationales.
Poursuites et sanctions internationales
Si un navire est sanctionné par l’ONU ou soumis à des interdictions internationales, la France peut agir en coordination avec ces résolutions.
Autorisation de l’État du pavillon
Si l’État du pavillon autorise la France à intervenir à bord.
L'immatriculation du pétrolier au Bénin n'a jamais été contestée pendant plus de 15 ans. Ce n'est que lorsque les autorités françaises ont intercepté le navire au large de Saint-Nazaire que cette contestation a été formulée unilatéralement.
C'est donc sur des considérations fallacieuses que l'Etat francais a violé le droit international maritime et arraisonné illégalement.
V. Poutine : « C’est un acte de piraterie. La Russie apportera une réponse significative à cette provocation. »
La Russie considère que l’arraisonnement du Boracay en haute mer (ou proche des eaux françaises ) constitue une violation de la liberté de navigation et du droit international maritime.
Or "La piraterie consiste en tout acte illégal de violence ou de détention, ou tout acte de pillage, commis à des fins privées par l’équipage ou les passagers d’un navire ou d’une aéronef en haute mer (ou hors de la juridiction d’un État)."
Points clés pour la piraterie :
L’acte doit être illégal et violent ou coercitif.
Il doit être commis à des fins privées, non par un État.
Il doit se produire en haute mer ou hors juridiction d’un État.
Si le navire était en haute mer, hors de la zone de compétence française :
La France n’avait pas de juridiction naturelle pour contrôler ou arraisonner le navire sans le consentement du pavillon du navire ou d’un mandat international.
L' intervention unilatérale de la France est alors illégale au regard du droit maritime international.
L’acte doit être vu comme une saisie ou détention illégale, mais pour qu’il s’agisse de piraterie, il faudrait que la France agisse à des fins privées, ce qui n’est pas le cas.
Conclusion
Même en haute mer, ce ne serait pas considéré comme de la piraterie puisque la piraterie exige une action privée.
En revanche, cela pourrait constituer un(e) :
Violation du droit international maritime.
Acte illégal de détention d’un navire étranger.
Le navire ou son pavillon pourraient alors porter plainte devant un tribunal international, par exemple le Tribunal international du droit de la mer (TIDM), pour détention arbitraire ou saisie illégale.
Si la justice francaise était indépendante du régime d'E. Macron, le commandant ne pourrait qu'être relaxé. L'Etat Français devra être condamné à près de 2 millions de dollars à verser à l'armateur, la société Baaj Shipping Ltd, enregistrée aux Seychelles.
Dommages à la cargaison
Perte cargaison=75 000 000×1%=750 000 $
Perte de revenus liée à l’immobilisation
Perte revenus=50 000×5=250 000 $
Frais portuaires / opérations=200 000 $
Préjudice moral et réputationnels Préjudice moral=500 000 $
Total des indemnités avant intérêts
750 000+250 000+200 000+500 000=1 700 000 $
Intérêts légaux (approx. 5 jours, soit ~0,0685 % d’une année)
1 700 000×0,0685%≈1 165 $
Total final avec intérêts :
≈1 701 000 $
Or Laure Lavalette est candidate pour être 1er magistrat de Toulon et se targue volontiers d'un master en droit.
Et voici la prestation de Laure Lavalette sur BFM TV justifiant ce que d'aucun ont pu assimiler à un acte de piraterie commis par le régime d'E. Macron : "Face à la Russie, 100% confiance en nos marins !" – L. Lavalette