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François approuve un missel contenant de graves erreurs

Le pape François a autorisé la publication d'une nouvelle "traduction" du missel italien, a annoncé le cardinal de Pérouse Gualtiero Bassetti à l'assemblée générale des évêques italiens le 20 mai. …More
Le pape François a autorisé la publication d'une nouvelle "traduction" du missel italien, a annoncé le cardinal de Pérouse Gualtiero Bassetti à l'assemblée générale des évêques italiens le 20 mai.
Parmi ses principales falsifications, il y a une traduction fantaisiste du Notre Père.
Au lieu de "ne nous induis pas en tentation", l’Église italienne de François dira "ne nous abandonne pas à la tentation".
Un autre mensonge est introduit dans le Gloria. "Sur la terre, la paix envers les personnes de bonne volonté" sera remplacée dans l'Église-François par "sur la paix, la terre envers les gens, aimés de Dieu".
La correction des mots de consécration ("pour beaucoup") que Benoît XVI avait tenté d'introduire avec hésitation en 2006 a été abandonnée.
Image: © Mazur/catholicnews.org.uk, CC BY-NC-SA, #newsUcwagkydxk
Psaume 62
Manifestement, dès le début de son intervention sur cette page, l'objectivité était pour l'aspic le cadet de ses soucis, lui qui a commencé par liker un commentaire contenant un propos totalement faux : « et donc la paraphrase de la vulgate si elle manque de littéralisme est la plus juste du point de vue théologique ».
Or, ainsi que l’a remarqué à juste raison Yves Daoudal, « Ne nous laissez …More
Manifestement, dès le début de son intervention sur cette page, l'objectivité était pour l'aspic le cadet de ses soucis, lui qui a commencé par liker un commentaire contenant un propos totalement faux : « et donc la paraphrase de la vulgate si elle manque de littéralisme est la plus juste du point de vue théologique ».

Or, ainsi que l’a remarqué à juste raison Yves Daoudal, « Ne nous laissez pas succomber à la tentation » est une paraphrase en français théologiquement juste, qui corrigeait la traduction littérale du grec de la Vulgate « Ne nos inducas in tentationem » qui quant à elle n’est nullement une paraphrase.

Le souci des rageux anti-Vatican II étant de faire endosser au saint Concile des fautes qui objectivement ne lui sont pas en soi imputables, jusqu’à pratiquer des dénis effrontés de la réalité.

Et le souci de mon contradicteur en l’occurrence est, contre l’évidence des faits, de contredire pour contredire un loup un partisan de l’objectivité et un défenseur de l’Église du Christ, est de polémiquer perfidement et de justifier jusqu’au bout, jusqu’à l’absurde et jusqu’au ridicule ses allégations tortueuses.

Une chose est de ne pas être latiniste ( Je n’ai d’ailleurs pas reproché à apvs de ne pas l’être, contrairement à ce qu’il laisse entendre, car ce n’est pas une faute en soi ), autre chose est de ne pas être capable de consulter des dictionnaires français/latin de référence, accessibles sur Internet, en sorte d’éviter de déclarer n’importe quoi, en l’occurrence de dire péremptoirement contre l’évidence que « ducere » signifie également « progresser ». Ce verbe latin ne signifie jamais « progresser », sauf en tirant et en coupant les cheveux en beaucoup plus que quatre !

Quant à la traduction « Ne nous laisse pas succomber à la tentation », elle est correcte théologiquement mais sans doute imparfaite par rapport à « Ne nous laisse pas entrer en tentation », notamment pour le motif suivant énoncé par Joël Sprung : « Cette même documentation explique que « la variante << ne nous laisse pas succomber à la tentation >> est particulièrement défectueuse. Elle laisse à penser que la tentation n’est qu’un mal moral auquel il faut résister. Or, la tentation biblique est aussi une mise à l’épreuve voulue par Dieu. Nous le prions donc de ne pas nous placer dans une situation telle que notre fidélité envers lui soit en péril – ce qui implique de nous garder de tout péché »
Psaume 62
Si l’on remonte dans le temps, l'on peut constater que la précédente traduction francophone malheureuse, quoique fidèle littéralement au texte original, à savoir « Ne nous soumets pas à la tentation », fut elle-même précédée par d’autres traductions littérales malheureuses similaires ! Exemples :
> « E ne nus meines en tenteisun » (La plus ancienne traduction connue en français - Eadwin de …More
Si l’on remonte dans le temps, l'on peut constater que la précédente traduction francophone malheureuse, quoique fidèle littéralement au texte original, à savoir « Ne nous soumets pas à la tentation », fut elle-même précédée par d’autres traductions littérales malheureuses similaires ! Exemples :

> « E ne nus meines en tenteisun » (La plus ancienne traduction connue en français - Eadwin de Cantorbéry – 1120)

> « E ne nus mener en temtatiun » (Anglo-Norman du XIIe siècle)

> « Et ne nous maine pas en temptacion » (Raoul de Presles, fin XIVe siècle)

> « Et ne nous maines en temptation » (Piccard XVe siècle)

> « Et ne nous induits point en tentation » (Traduction catholique du XVIe siècle, Yves d'Evreux, capucin, 1560)

> « Et ne nous induisez point en tentation » (Bible Catholique du XIXe siècle, par le chanoine Augustin Crampon)

> « Et ne nous soumets pas à la tentation » (Traduction catholique par le chanoine Émile Osty - 1948)

> « Et ne nous soumets pas à la tentation » (La Bible catholique de Jérusalem -1950)

A noter cette traduction originale du XIIIe siècle, qui ne respecte pas la lettre du texte mais qui corrige explicitement l’ambiguïté objective du texte originel :

> « Et ne nos maine mie en temptacion, ce est a dire Ne sueffre mie que nos soions mené en temptacion » (Français du XIIIe siècle)

Soit dit en passant, la Bible de Segond, celle qui est usitée majoritairement par les protestants francophones, avait déjà la traduction la plus juste, à savoir : "Ne nous laisse pas entrer dans la tentation".