DES EX-MUSULMANS DEVENUS CATHOLIQUES À SA SAINTETÉ LE PAPE FRANÇOIS SUR SON ATTITUDE VIS-À-VIS DE …

Noël 2017 "Très Saint-Père, Plusieurs d’entre nous, à maintes reprises, et depuis plusieurs années, avons cherché à vous contacter, et nous n’avons jamais reçu le moindre accusé de réception de …More
Noël 2017
"Très Saint-Père,
Plusieurs d’entre nous, à maintes reprises, et depuis plusieurs années, avons cherché à vous contacter, et nous n’avons jamais reçu le moindre accusé de réception de nos lettres ou demandes de rencontre. Vous n’aimez pas les mondanités, et nous non plus, aussi permettez-nous de vous dire très franchement que nous ne comprenons pas votre enseignement au sujet de l’islam, tel que nous le lisons par exemple dans les paragraphes 252 et 253 de Evangelii gaudium, parce qu’il ne rend pas compte du fait que l’islam venant APRÈS le Christ, est, et ne peut être qu’un Antichrist (cf. 1 Jn 2. 22), et l’un des plus dangereux qui soient du fait qu’il se présente comme l’accomplissement de la Révélation (dont Jésus n’aurait été qu’un prophète !). Si l’islam est en lui-même une bonne religion, comme vous semblez l’enseigner, pourquoi sommes-nous devenus catholiques ? Vos propos ne remettent-ils pas en cause le bien-fondé du choix que nous avons fait… au péril de notre vie ?…More
Catholique et Français
Voici quelques autres extraits, à votre disposition :
- « Depuis quatre-vingts ans qu'Alger est à nous, on s’est si peu occupé du salut des âmes des musulmans qu'on peut dire qu'on ne s'en est pas occupé. On ne s'est pas occupé davantage de les bien administrer ni de les civiliser. On les a maintenus dans la soumission et rien de plus. Si les chrétiens de France ne comprennent pas qu'il est …More
Voici quelques autres extraits, à votre disposition :
- « Depuis quatre-vingts ans qu'Alger est à nous, on s’est si peu occupé du salut des âmes des musulmans qu'on peut dire qu'on ne s'en est pas occupé. On ne s'est pas occupé davantage de les bien administrer ni de les civiliser. On les a maintenus dans la soumission et rien de plus. Si les chrétiens de France ne comprennent pas qu'il est de leur devoir d'évangéliser leurs colonies, c'est une faute dont ils rendront compte, et ce sera la cause de la perte d'une foule d'âmes qui auraient pu être sauvées. Si la France n'administre pas mieux les indigènes de sa colonie qu'elle ne l'a fait, elle la perdra et ce sera un recul de ces peuples vers la barbarie avec perte d'espoir de christianisation pour longtemps… » (Lettre à sa cousine Marie de Bondy, 1912)

- « Algérie-Tunisie-Maroc-Soudan-Sahara ! Quel bel empire ! A condition de le civiliser, de le franciser et non de se contenter de le maintenir et de l'exploiter… Si nous cherchons à le civiliser, à élever à notre niveau ces peuples qui sont trente millions maintenant et qui seront, grâce à la paix, soixante millions dans cinquante ans, cet empire africain sera dans un demi-siècle un admirable prolongement de la France. Si oublieux de l'amour du prochain commandé par Dieu notre Père commun, et de la fraternité écrite sur tous nos murs, nous traitons ces peuples non en enfants, mais en matière d'exploitation, l'union que nous leur aurons donnée se retournera contre nous et ils nous jetteront à la mer à la première difficulté européenne.(Lettre au Comte de Foucauld, 1912)

- « Il semble qu'avec les musulmans la voie soit de les civiliser d'abord, de les instruire d'abord, d'en faire des gens semblables à nous; cela fait, la conversion sera chose presque faite elle aussi, car l'islamisme ne tient pas devant l'instruction... L’oeuvre à faire ici, comme avec tous les musulmans, est donc une oeuvre d'élévation morale; les élever moralement et intellectuellement par tous les moyens; se rapprocher d'eux, prendre contact avec eux, lier amitié avec eux; faire tomber, par les relations journalières et amicales, leurs préventions contre nous, par la conversion et l'exemple de notre vie, modifier leurs idées; procurer l'instruction proprement dite; faire enfin l'éducation entière de ces âmes : leur enseigner, au moyen d'écoles et de collèges, ce qui s'apprend dans les écoles et les collèges; leur enseigner par un contact journalier, étroit, ce qu'on apprend dans la famille, se faire leur famille...
Ce résultat obtenu, leurs idées seront infiniment modifiées, leur moeurs améliorées par là- même et le passage à l'Evangile se fera facilement (Lettre à l'abbé Caron, 1906)

- « Nos nations civilisées - qui ont parmi elles bien des sauvages, bien des gens ignorant les premières vérités…- sont bien coupables de ne pas éclairer, répandre le bien, l'instruction, des lois de paix dans ces pays si arriérés. Cela serait si facile ! Et au lieu de cela on se consume en folies, ou en guerres, ou en contradictions insensées ! » (Lettre au Comte de Foucauld, 1906)

- « Si nous n'avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu'ils deviennent français, c'est qu'ils deviennent chrétiens. Sinon avant cinquante ans nous serons chassés de l'Afrique du Nord. » ( Lettre à René Bazin, 1916)

- « Si ces malheureux musulmans ne connaissent aucun prêtre, ne voient, comme soi-disant chrétiens, que des exploiteurs injustes, tyranniques, donnant l'exemple du vice, comment se convertiront-ils ? Comment ne prendront-ils pas en haine notre sainte Religion ? Comment ne seront-ils pas de plus en plus nos ennemis ? »( Lettre au Duc de Fitz-James, 1912)

- « Il ne s’agit pas d’aller leur prêcher : on recevrait les prédicateurs comme on recevrait dans des villages bretons des Turcs venus prêcher Mahomet, et plus mal, la barbarie aidant. […] Il faudrait que le pays fût couvert de religieux, de religieuses et de bons chrétiens restant dans le monde pour prendre le contact avec tous ces pauvres musulmans, pour les rapprocher doucement, pour les instruire, les civiliser, et enfin quand ils seront des hommes en faire des chrétiens : avec les musulmans on ne peut pas en faire d’abord des chrétiens et civiliser ensuite; la seule voie possible est l’autre, bien plus lente : instruire et civiliser d’abord, convertir ensuite… » (ibidem)