Déclaration de Mgr Carlo Maria Viganò suite aux sacrilèges et scandales des Jeux Olympiques de Paris
Nous avons assisté à une danse macabre dystopique où des hologrammes des cavaliers de l’Apocalypse alternaient avec un Dionysos bleu et dodu, servi sous une cloche de divers plats ; la parodie de la Cène LGBTQ+, la performance truculente d’une Marie-Antoinette décapitée chantant « Ça ira » pour célébrer les horreurs de la Révolution française ; les ballets de travestis barbus et de danseurs efféminés accompagnés de chanteurs mimes pitoyables. Dans ce spectacle provocateur, Satan ne sait rien faire d’autre que ruiner la perfection créatrice de Dieu, se montrant comme l’auteur envieux de toute contrefaçon. Satan ne crée rien : il ne fait que tout ruiner. Il n’invente pas : il falsifie. Et ses adeptes ne sont pas différents : ils humilient la féminité de la femme pour effacer la maternité qui rappelle la Vierge Mère ; ils émasculent la virilité de l’homme pour lui arracher l’image de la paternité de Dieu ; ils corrompent les petits pour tuer en eux l’innocence et en faire les victimes du wokeisme le plus abject.
Les cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques ont causé un scandale, non seulement en raison de l’exhibition arrogante du laid et de l’obscène, mais aussi en raison de la subversion infernale du Bien et du Mal, de la revendication insensée de pouvoir blasphémer et profaner tout, même ce qui est le plus sacré, au nom d’une idéologie de mort, de laideur et de mensonge qui défie le Christ et scandalise ceux qui le reconnaissent comme Seigneur et Dieu. Il n’est pas surprenant que le promoteur de ce carnaval révoltant soit un émissaire du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, dont l’épouse est impunément un travesti, tout comme Barack Obama est accompagné d’un homme musclé en perruque. C’est le règne de la mystification, du faux, de la fiction érigée en totem, où l’homme est défiguré précisément parce qu’il a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.
La tolérance ne peut être l’alibi de la destruction systématique de la société chrétienne, une société à laquelle s’identifient des milliards de personnes honnêtes et jusqu’à présent silencieuses. Cette usurpation doit cesser ! Et elle doit cesser non seulement parce qu’elle blesse la sensibilité des croyants, mais parce qu’elle offense la Majesté de Dieu. Satan n’a pas les droits de Dieu, le mal ne peut être mis sur le même plan que le Bien, ni le mensonge équivaloir à la Vérité. C’est sur cela que repose notre civilisation, une civilisation que certains voudraient enterrer sous les décombres physiques et moraux d’un monde en ruine.
Il doit être clair que la patience et la tolérance des fidèles et des citoyens sont épuisées, qu’il n’est plus temps de « déplorer » mais d’agir, même et surtout lorsque les autorités civiles et religieuses sont complices de la trahison.
Il est donc nécessaire que les chrétiens s’organisent dans le monde entier avec des actions concrètes, d’abord et avant tout avec un boycott des Jeux Olympiques et de tous leurs sponsors. Il est également nécessaire que les entreprises non soumises au mondialisme résilient leurs contrats de sponsoring, et que les délégations et les athlètes individuels se retirent des Jeux, qui ont été inaugurés sous les pires auspices. Nous devons attendre et exiger que les responsables de ce harcèlement intolérable soient tenus pour responsables de leurs actions, ainsi que de la corruption qui accompagne également cet événement. Enfin, le décorateur homosexuel qui a donné naissance à ce spectacle blasphématoire et vulgaire doit rembourser les frais que Macron a facturés aux contribuables français.
J’exhorte les catholiques à faire réparation par la prière, le jeûne et la pénitence pour les outrages perpétrés contre Notre Seigneur Jésus-Christ et contre notre sainte Religion. Et que le recours confiant de ceux qui sont bons devant le Trône du Très-Haut ne soit pas dissocié d’un réveil général des consciences, afin que le Roi des rois règne à nouveau sur les nations, les sociétés, les familles et l’Église.
Carlo Maria Viganò, Archevêque
28 juillet 2024
Dominica X post Pentecosten