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Le président des évêques allemands défend l'extrémiste Frauke Brosius-Gersdorf en tant que juge constitutionnel

Le président des évêques allemands, Monseigneur Georg Bätzing du Limbourg, a défendu l'avocate radicale Frauke Brosius-Gersdorf, nommée par les socialistes au poste de juge constitutionnel : "Cette femme ne mérite pas d'être lésée de la sorte", a déclaré Mgr Bätzing à Augsburger-Allgemeine.de (16 juillet).

Brosius-Gersdorf devait être élue le 11 juillet en tant que juge constitutionnel (mandat de 12 ans). Cependant, le vote parlementaire a été reporté après qu'il est apparu clairement que Brosius-Gersdorf aurait du mal à obtenir la majorité des deux tiers nécessaire à sa confirmation.

Les jours précédents, ses opinions extrémistes avaient soulevé un tollé.

Selon elle, l'avortement ne devrait plus être considéré comme un crime et devrait être pris en charge par les compagnies d'assurance maladie. Elle a même déclaré qu'il y avait "de bonnes raisons pour que la garantie de la dignité humaine ne s'applique qu'à partir de la naissance".

Mme Brosius-Gersdor est une représentante des positions d'extrême gauche. En 2021, elle a soutenu qu'une obligation de "vaccination" contre le coronavirus pourrait être constitutionnelle. Elle était également favorable à l'interdiction du parti d'opposition allemand AfD s'il y avait suffisamment de documents à son encontre.

Deux évêques, Stefan Oster de Passau et Rudolf Voderholzer de Regensburg, ont dénoncé la nomination avant le vote prévu dans une déclaration du 9 juillet : "Quiconque considère que l'embryon ou le fœtus dans le ventre de sa mère n'a pas de dignité et que son droit à la vie est moindre que celui de l'être humain après la naissance, porte une atteinte radicale aux fondements de notre constitution".

Revenons à l'évêque Bätzing : Lorsqu'on lui a demandé si des représentants de l'Église avaient alimenté les discussions, M. Bätzing s'est excusé : "Beaucoup de choses ont mal tourné dans ce débat.

Georg Bätzing a également saisi l'occasion pour défendre les avortements légaux (sic). Il a décrit la loi meurtrière allemande comme un "compromis intelligent" qui ne devrait pas être remis en cause. Pourquoi devrions-nous abandonner le compromis clair sur la question de l'avortement et risquer de diviser la société ?

Image: Georg Bätzing © wikicommons, CC BY-SA, Traduction de l'IA
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Au milieu de la controverse, l'évêque Bätzing a rompu le silence dans une interview accordée au journal Augsburger Allgemeine. Loin de critiquer la juriste, il a déploré les « dommages » qu'elle a subis suite au débat, et a salué la loi autorisant l'avortement sous certaines conditions comme une solution d'« équilibre intelligent » entre les droits de la mère et la protection de l'enfant à naître.
Le prélat a également refusé de s'aligner sur les évêques critiques, affirmant qu'il ne voulait pas « donner une tribune à l'AfD » - un parti politique de droite auquel M. Brosius-Gersdorf s'est ouvertement opposé - ni contribuer à la « division » dans le pays. Selon lui, la question s'est transformée en une « guerre culturelle » dont « trop de gens profitent ».

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Grosminet

Allemagne : Mgr Bätzing donne son soutien à …
Batzing, tu as les mains pleines du sang des enfants à naître.

Etienne bis

Ce soi-disant évêque (dans un diocèse ultra riche)... C'est un pourri de catégorie (plus haute que) nationale.