Laurier

UNE ÉGLISE QUI BÉNIT LES COUPLES HOMOSEXUELS EST-ELLE ENCORE DOTÉE DE LA NOTE ESSENTIELLE DE SAINTETÉ ?

La sainteté de l’Église est un dogme de foi et l’un des articles du Credo. C'est l'une des quatre NOTES ESSENTIELLES qui nous permettent de distinguer la vraie ÉGLISE DU CHRIST d'une fausse Église schismatique, illégitime...
Or, si l'Église est sainte dans sa doctrine définie, elle doit l'être aussi dans ses lois et ses règles, dans sa discipline. Ces dernières peuvent changer en fonction des temps, circonstances et nécessités mais à chaque étape elles doivent être SAINTES, manifestant précisément la SAINTETÉ immuable de l'Église du Christ, la vraie.

Catéchisme de saint PIE X (1905) :
159. Pourquoi dites-vous que la véritable Église est « Sainte » ?
« — Je dis que la véritable Église est Sainte parce que Jésus-Christ, son chef invisible, est saint, que beaucoup de ses membres sont saints, que sa foi, sa loi, ses sacrements sont saints et qu’en dehors d’elle il n’y a pas et il ne peut pas y avoir de véritable sainteté. »
« Personne ne disconvient que la sainteté ne soit …Plus

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Laurier

@Lux Æterna Le BLA-BLA que vous reproduisez venant du fameux "cardinal" Victor-Manuel Fernandez est contredit par un autre document du même dicastère !, datant de 2021, ce qui nous donne l'occasion de démontrer également que cette Église n'est plus UNE dans sa doctrine et sa discipline mais double et informelle, au gré des pressions du lobby Gay ! La confusion antéchristique.... Puisque :
POUR MÉMOIRE :
Cardinal Luis Ladaria Ferrer, président de la Congrégation pour la doctrine de la foi :
Dans une réponse rendue publique le 15 mars 2021, la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) affirme que l’Eglise n’a pas le pouvoir de bénir les unions homosexuelles. Cette réponse, approuvée par le pape, est accompagnée d’une note explicative et d’un commentaire.
L’affirmation de la CDF est donnée sous la forme traditionnelle d’une réponse à un dubium – un doute ou question litigieuse. Ce mode permet une formulation brève et décisive.
La question de ce dubium est ainsi formulée par la CDF : « L’Eglise dispose-t-elle du pouvoir de bénir les unions de personnes du même sexe ? » Et la réponse donnée est : « Non. »
Une remarque préliminaire : il est tout de même stupéfiant que cette question ait été soumise à la CDF. Certes, elle a probablement été proposée par des opposants à cette pratique, demandant à Rome d’intervenir. Mais que l’intervention romaine soit nécessaire montre à tout le moins un laxisme et une permissivité dans certaines parties de l’Eglise. Et une passivité de Rome jusqu’ici sur le sujet.
D’autant que les paroles de François, proposant de donner une reconnaissance civile à de telles unions, avait provoqué une forte réaction dans les milieux catholiques.
Cette réponse détonne agréablement dans l’atmosphère de confusion et d’ambiguïté où nous baignons depuis trop longtemps.
La note explicative qui accompagne la réponse reconnaît que « dans certains milieux ecclésiaux se diffusent aujourd’hui des projets et des propositions de bénédictions pour les unions entre personnes du même sexe ».
Il ne s’agit d’ailleurs pas que de « projets » ou de « propositions ». Il existe des cas documentés de passage à l’acte dans divers pays.
La note poursuit en rappelant la nature des sacramentaux, dont les bénédictions font partie. Ceux-ci ne peuvent être donnés qu’en vue du bien spirituel : pour l’encourager, le favoriser, et implorer Dieu de bénir ceux qui reçoivent le sacramental dans de bonnes dispositions. Or, une relation humaine, pour être bénie, doit être ordonnée au bien.
C’est pourquoi, il n’est pas envisageable de « donner une bénédiction aux relations ou partenariats, même stables, qui impliquent une pratique sexuelle hors mariage (…) comme c’est le cas des unions entre personnes du même sexe ». Car ces unions illicites vont contre la volonté positive du Créateur.

Enfin, il y aurait danger de considérer ces bénédictions comme une sorte de succédané de la bénédiction nuptiale donnée à l’homme et à la femme au cours du mariage. Ce qui aboutirait à assimiler, d’une quelconque manière, ces unions au mariage. Ce qui serait profondément erroné.
Il faut maintenant se demander comment ce texte sera reçu outre-Rhin. Car dans le sillon du chemin synodal, les évêques allemands n’en sont clairement plus à des « projets » ou des « propositions ».
Comme il a été rapporté dans FSSPX.Actualités, l’évêque de Mayence, Mgr Peter Kohlgraf, a approuvé un recueil de bénédictions pour les couples de même sexe. Il précise : « les célébrations ont eu lieu. En tant qu’évêque, puis-je annuler une bénédiction ? »
Pire. Cette attitude prend appui sur une réunion de la Commission pour le mariage et la famille de la Conférence épiscopale allemande, tenue le mercredi 4 décembre 2019 à Berlin.
fsspx.news/…erdit-la-benediction-des-couples- …

Lux Æterna

La déclaration de la DDF sur les bénédictions n'est en rien une atteinte à la sainteté de l'Église. Premierement, la note de sainteté de l'Église dout être bien comprise. L'Eglise est sainte parce que son chef est saint, l'Église est sainte car il y a en son sein des personnes qui possèdent la grâce sanctifiante d'un niveau ordinaire ou extraordinaire, l'Église est sainte parce qu'elle est sanctifiante , par les sacrements, par la doctrine de foi ( c'est-à-dire la doctrine substantielle nécessaire au salut, les documents pastoraux tel celui évoqué ne rentre pas en ligne de compte. Ceci dit on voit déjà que votre affirmation est bancale.
Deuxièmement, et bien que cette déclaration de la DDF puisse être porteuse d'equivoques ou d'ambiguïtés, la doctrine morale catholique y est affirmée sans atténuation par conséquent la note est objectivement orthodoxe. Quelques citations du Préfet qui le prouve:
"Même si certains évêques considèrent qu’il est prudent, pour le moment, de ne pas donner ces bénédictions, nous devons tous grandir dans la conviction que les bénédictions non ritualisées ne sont pas une consécration de la personne ou du couple qui les reçoit, elles ne sont pas une justification de toutes leurs actions, elles ne sont pas une ratification de la vie qu’il mène. "
" On demande aussi qu’elles puissent vivre en pleine fidélité à l’Évangile du Christ et que l’Esprit Saint délivre ces deux personnes de tout ce qui ne répond pas à sa volonté divine et de tout ce qui a besoin d’une purification."
"Cette forme de bénédiction non ritualisée, par la simplicité et la brièveté de sa forme, ne prétend pas justifier quelque chose qui n’est pas moralement acceptable. Il ne s’agit évidemment pas d’un mariage, mais il ne s’agit pas non plus d’une « approbation » ou d’une ratification de quoi que ce soit. Il s’agit simplement de la réponse d’un pasteur à deux personnes qui demandent l’aide de Dieu. "
"Peut-être qu’en certains lieux une catéchèse sera nécessaire pour faire comprendre que ce genre de bénédictions n’est pas une ratification de la vie menée par ceux qui la demandent. Elles sont encore moins une absolution car ces gestes sont loin d’être un sacrement ou un rite. Ce sont de simples expressions de proximité pastorale qui n’ont pas les mêmes exigences qu’un sacrement ou un rite formel. Nous devrons nous habituer à accepter que si un prêtre donne ce genre de bénédiction simple, il n’est pas hérétique, il ne ratifie rien et il ne nie pas la doctrine catholique."
"Nous pouvons aider le peuple de Dieu à découvrir que ce type de bénédictions sont de simples canaux pastoraux qui aident les personnes à manifester leur foi, même si elles sont de grands pécheurs. Par conséquent, en donnant cette bénédiction à deux personnes qui s’approchent spontanément pour l’implorer, nous ne les consacrons pas, nous ne les félicitons pas et nous n’approuvons pas ce type d’union. En réalité, il en va de même lorsque nous bénissons des individus, car l’individu qui demande une bénédiction - et non pas l’absolution - peut être un grand pécheur, mais nous ne lui refusons pas, pour ce motif, ce geste paternel au milieu de sa lutte pour survivre.
"Si cela est éclairé par une bonne catéchèse, nous pouvons nous libérer de la peur que nos bénédictions n’expriment quelque chose d’inadéquat. Nous pourrions être des ministres plus libres et peut-être plus proches et plus féconds, avec un ministère empli de gestes de paternité et de proximité, sans craindre d’être mal compris."
Je crois pouvoir en conclure que votre article est infondé, que manifestement vous avez sur-interpreté la déclaration pour la plier à vos désirs, désirs que nous connaissons : faire croire contre la raison et la foi que Paul6 est encore vivant dans quelques prisons à 128 ans et que par conséquent toute la hiérarchie actuelle de l'Église est illégitime et invalide, bref que l'Église visible n'est qu'une vaste blague.

Lux Æterna

Citation d'un communiqué du dicastère à but d'éclaircissement :
"Les déclarations compréhensibles de certaines conférences épiscopales par rapport au document Fiducia supplicans ont le mérite de mettre en évidence la nécessité d’un plus long temps de réflexion pastorale. Ce qu’ont exprimé ces conférences épiscopales ne peut être interprété comme une opposition doctrinale parce que le document est clair et classique sur le mariage et la sexualité. Plusieurs phrases fortes dans la Déclaration ne laissent planer aucun doute :
« Cette déclaration reste ferme sur la doctrine traditionnelle de l’Église concernant le mariage, n’autorisant aucun type de rite liturgique ou de bénédiction similaire à un rite liturgique qui pourrait prêter à confusion ». On agit, face à des couples en situation irrégulière, « sans valider officiellement leur statut ni modifier en quoi que ce soit l’enseignement pérenne de l’Église sur le mariage » (Présentation).
« Sont inadmissibles les rites et les prières qui pourraient créer une confusion entre ce qui est constitutif du mariage, à savoir "une union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la génération d’enfants", et ce qui le contredit. Cette conviction est fondée sur la doctrine catholique pérenne du mariage. Ce n’est que dans ce contexte que les relations sexuelles trouvent leur sens naturel, propre et pleinement humain. La doctrine de l’Église sur ce point reste ferme » (4).
« Tel est également le sens du Responsum de l’ancienne Congrégation pour la Doctrine de la Foi, lorsqu’il affirme que l’Église n’a pas le pouvoir de donner des bénédictions aux unions entre personnes du même sexe » (5).
« C’est pourquoi, étant donné que l’Église a toujours considéré comme moralement licites uniquement les relations sexuelles vécues dans le cadre du mariage, elle n’a pas le pouvoir de conférer sa bénédiction liturgique lorsque celle-ci peut, d’une certaine manière, offrir une forme de légitimité morale à une union qui se présente comme un mariage ou à une pratique sexuelle extra maritale » (11).
Il est clair qu’il n’y aurait pas de place pour se distancer doctrinalement de cette Déclaration ou pour la considérer comme hérétique, contraire à la Tradition de l’Église ou blasphématoire."

Laurier

@Lux Æterna La réponse est déjà dans l'article ci-dessus que vous n'avez pas du lire sérieusement, trop pressé de justifier la hiérarchie actuelle :
« Quant à la conclusion, elle contredit un Responsum du même Dicastère, émis trois ans auparavant, dont la proposition principale est la suivante :
« Il n’est pas licite de donner une bénédiction aux relations ou partenariats, même stables, qui impliquent une pratique sexuelle hors mariage. La présence dans ces relations d’éléments positifs [n’est pas suffisante…] puisque ces éléments se trouvent au service d’une union non ordonnée au dessein du Créateur. »[15]
Nous sommes donc face à deux propositions, l’une et l’autre prétendant être vraies comme émanant du « seul interprète authentique » du dépôt révélé, tout en étant contradictoires. Pour sortir de cette contradiction, il faut se tourner vers les motifs avancés dans chacun des textes.
La déclaration Fiducia supplicans a le privilège d’être plus récente[16]. Elle prétend dans ses motifs ne pas contredire le Responsum antérieur : les deux propositions seraient vraies, chacune selon un rapport différent, en sorte qu’elles seraient complémentaires. La bénédiction de couples de même sexe a) serait en effet illicite si elle se faisait de manière liturgique sous une forme fixée rituellement (solution du Responsum), mais b) elle deviendrait possible si elle se fait sans rite liturgique et « en évitant qu’elle devienne un acte liturgique ou semi-liturgique semblable à un sacrement » (FS, n. 36).
À lire maintenant le Responsum, on s’aperçoit que, malgré les éclaircissements fournis, la contradiction demeure. Certes, il évoque le danger de la confusion avec la bénédiction nuptiale auquel répond Fiducia supplicans. Mais là n’est pas son argument principal. Comme l’explique le texte précité, la bénédiction d’un couple est la bénédiction des relations qui font ce couple, et ces relations elles-mêmes naissent et s’entretiennent par des actes humains.
Par conséquent, si les actes humains sont désordonnés (c’est-à-dire, comme on l’a dit, perdant de vue le vrai bien pour s’attacher à un bien apparent), s’ils sont donc des péchés, la bénédiction du couple serait automatiquement la bénédiction d’un mal, quoi qu’il en soit des actes moralement bons exercés par ailleurs (comme par exemple le soutien mutuel).
L’argument du Responsum vaut donc quelle que soit la bénédiction qui est donnée, rituelle ou non, liée à un sacrement ou non, publique ou privée, préparée ou spontanée. C’est en raison même de ce qui fait de ce couple un couple que sa bénédiction est impossible.
Ce qui ressort de cette comparaison est l’extrême légèreté avec laquelle Fiducia supplicans assume la responsabilité magistérielle, alors même que le sujet était controversé et que, contenant une proposition « innovante », un surcroît d’attention aux conditions posées par le concile Vatican II était requis.
En effet, le texte accumule les arguments en faveur d’une plus grande sollicitude pastorale dans les bénédictions, mais cette sollicitude peut parfaitement être remplie par des bénédictions sur les personnes, et aucun des arguments fournis ne justifie que ces bénédictions soient accomplies sur les couples. Plus regrettable est que le document esquive l’objection centrale du Responsum et dilue les problèmes soulevés par sa propre proposition au lieu de bâtir un dossier solide, montrant par le recours à l’Écriture et la Tradition, a) à quelles conditions il serait possible de bénir une réalité sans bénir le péché qui lui est attaché, b) comment cette solution s’harmoniserait avec le Magistère antérieur.
L’incohérence et le manque de responsabilité du Magistère sont incontestablement une cause de grand trouble du sensus fidei. D’abord parce qu’ils introduisent l’incertitude quant aux vérités réellement enseignées par le Magistère ordinaire. Plus grave, ils ébranlent la confiance dans l’assistance divine du Magistère et l’autorité du successeur de Pierre qui, elles, appartiennent au dépôt sacré de la parole de Dieu. »
Fr. Emmanuel Perrier, o.p. » – revuethomiste.fr
*Dominicain du couvent Saint-Thomas-d’Aquin de Toulouse. Membre du comité de rédaction de la « Revue thomiste » (en 2009). Professeur de théologie dogmatique au Studium dominicain de la Province de Toulouse (en 2009).
Il est directeur de la revue Thomiste.

Lux Æterna

J'ai convenu qu'il y avait des équivoques et des ambigüités. Cependant il y a une affirme net de la doctrine morale. En conséquence la note de sainteté n'est pas touchée. Par ailleurs l'argumentation du dominicain constitue sa propre interprétation des documents, avec les risques d'erreurs possibles, il n'est en rien un argument d'autorité pour le catholique. En revanche le dicastère de la doctrine de la foi appuyé par l'autorité pontificale nous dit avec autorité que la doctrine catholique sur les unions contre nature n'a pas et ne peut pas changer, la discussion est donc close. Nous sommes renvoyés à un document simplement pastoral qui ouvre des pistes sur les bénédictions informelles et hors contexte liturgique ou sacré, qui certes peuvent prêter à confusion, mais ce ne sont que textes pastoraux non infaillibles et parfaitement révisables voire qui peuvent n'être jamais mis en oeuvre. Car au fond c'est l'Esprit-Saint qui inspirera la réception du document, car c'est lui qui guide l'Église et non un dominicain ou tout autre individu qui se guide à l'aide de son libre examen des documents venant des dicastères.

Laurier

@Lux Æterna Il n'y a pas que ce dominicain qui démontre la grave erreur de "FIDUCIA SUPPLICANS" : de nombreux évêques dans le monde partagent cette analyse, refusant de se soumettre à cette mascarade. Il leur a été répondu que Rome voulait bien attendre que leur "mentalité" actuelle évolue..., mais que ce document n'était pas facultatif et s'imposait d'autorité ! Ce qui confirme mon titre et analyse.

Lux Æterna

Tant que la doctrine morale est explicitement affirmée et assumée, il n'y a pas de difficulté. Du reste il faut complèter ce document avec la réception faite par les conférences épiscopales. En France le communiqué des évêques est assez clair. Même si je crois que ce document est peu profitable, il n'y a aucune raison objective d'en faire un drame qui justifie le sédévacantisme ou toute autre position hétérodoxe.

Lux Æterna

J'ajouterai que vous ne relatez pas la fin de l'histoire avec votre dominicain. Je vais donc vous le dire, il n'est pas devenu fsspx ou sédévacantiste, encore moins a-t-il épousé votre thèse. Non, il a accepté l'autorité du dicastère et ce malgré ses réserves. Il a peut être réalisé que la doctrine morale fondamentale était sauve et que par conséquent le document ne pouvait pas être hérétique mais simplement ambiguë ou inopportun.

Laurier

@Lux Æterna Je ne vais pas blâmer les dominicains de Toulouse ni personne d'autre d'ailleurs d'un positionnement pratique pour le coup ambigu pour le moins ou inconséquent (ses analyses fortes demeurent sur son site), car la confusion est grande dans l'Église et "le troupeau est dispersé" (de ce fait il sera beaucoup pardonné).... Voir leur site :
Fiducia supplicans face au sens de la foi - …
Mais il convient de rappeler la vraie doctrine et de s'y conformer le plus possible :

« Et Nous ne pouvons passer sous silence l’audace de ceux qui, ne supportant pas la saine doctrine, prétendent que : "Quant à ces jugements et à ces décrets du Siège Apostolique dont l’objet regarde manifestement le bien général de l’Église, ses droits et sa discipline, on peut, du moment qu’ils ne touchent pas aux dogmes relatifs à la foi et aux moeurs, leur refuser l’assentiment et l’obéissance, sans péché et sans cesser en rien de professer le catholicisme. " À quel point cela est contraire au dogme catholique sur le plein pouvoir, divinement conféré par le Christ Notre Seigneur lui-même au Pontife Romain, de paître, de régir et de gouverner l’Église universelle, il n’est personne qui ne le voie et qui ne le comprenne clairement et distinctement. » (Encyclique Quanta cura, 8 décembre 1864 – Sur les principales erreurs politico-religieuses, n°13)
« L’Église est dite infaillible dans sa discipline, non pas comme si ses lois fussent immuables, car le changement des circonstances rend souvent opportun d’abroger ou de changer les lois ; et non plus comme si ses lois disciplinaires fussent toujours les meilleures et les plus utiles… L’Église est appelée infaillible dans sa discipline dans le sens que dans ses lois disciplinaires il ne peut rien se trouver qui soit opposé à la foi, aux bonnes mœurs ou qui puisse agir au détriment de l’Église ou au préjudice [« damnum »] des fidèles.
« Que l’Église soit infaillible dans sa discipline s’ensuit de sa mission même. La mission de l’Église est de conserver intègre la foi et de mener les peuples au salut en les apprenant à observer tout ce que le Christ a ordonné. Mais si en matière disciplinaire elle pouvait stipuler, imposer ou tolérer ce qui est contraire à la foi ou aux mœurs, ou ce qui tournerait au détriment de l’Église ou au préjudice des peuples, l’Église pourrait dévier de sa mission divine, ce qui est impossible. « Ceci est insinué par le Concile de Trente, Sess. xxii, can. 7 : »
(
traité Istitutiones Theologicae Dogmaticae du R.P. Jean HERMANN c.ss.r.,, approuvé par saint Pie X.)
« L’infaillibilité de l’Église doit également s’étendre à tout enseignement dogmatique ou moral, pratiquement inclus dans ce qui est condamné, approuvé ou autorisé par la discipline générale de l’Église. » (R.P. Jean HERMANN c.ss.r., Istitutiones Theologicae Dogmaticae, Vol. I, n° 258)

Lux Æterna

Et vous avez donc la preuve de cette infaillibilité dans le rappel nécessaire de la doctrine sur les mœurs en tête du document. D'autre part il edt bien précisé qu'il ne s'agit pas de bénédictions au sens habituel et solennel du terme, ni du tentative de justification. Il s'agit à mon avis d'une tentative pastorale d'accueil des homosexuels pour les évangéliser en privilégiant une approche moins stigmatisante. Est-ce que cela sera efficace, je ne le sais pas, est-ce que les homosexuels seront moins méfiants et ennemis du christianisme, peut-être. Ce petit pas vers eux pourra-t-il se transformer en véritable conversion, qui sait? C'edt toujours l'histoire qui juge d'une approche pastorale.

Laurier

Dans le cas présent, c'est une pastorale déjantée et subversive et qui va contre la doctrine et les bonnes moeurs et anti-évangélique ! Vous imaginez saint Jean-Baptiste bénir le couple irrégulier d'Hérode et Hérodiade ?!?! (c'est sûr qu'il n'aurait pas eu la tête coupée mais il aurait trahi sa mission). Et je ne parle même pas d'une union contre-nature !! Il faut vraiment avoir une Foi dégénérée pour ne pas voir la queue du Diable derrière tout cela.
Si vous voulez voir ce que cela donne dans la pratique votre pseudo "pastorale" (du diable en réalité), eh bien voyez quelques résultats éloquents :
Elwanderer.com: " Les pido que escuchen este …
Le cri d’indignation de Mgr Schneider
Léon XIV a pratiquement consenti à …
La marche des homosexuels dans la basilique …
Le diocèse autrichien publie un rituel de …
Toutes ces infos bien réelles appellent le feu du Ciel...
Tout cela était parfaitement prévisible, comme l’écrivait un autre dominicain de Toulouse :
« Dans ces situations, on ne devrait donc pas seulement proscrire les bénédictions liturgiques en raison des liens objectifs qu’elles entretiennent avec les sacrements d’après le Responsum, mais aussi les bénédictions non-liturgiques au vu de la proximité qu’elles conservent encore avec les précédentes non pas tant dans l’organigramme des sacramentaux que dans la compréhension des intéressés, de l’entourage et des fidèles. Les vives réactions enregistrées à la suite de la Déclaration le démontrent amplement.
À ceci s’ajoute le fait que tant que la conscience de ces fidèles « en couple » est déformée au point de ne plus voir leur situation amoureuse comme peccamineuse, ce qui dans nos sociétés devient la norme même dans les milieux les plus traditionnels, on aura beau prier pour que le Seigneur convertisse en eux tout ce qui contredit son Évangile, ils le mettront au compte de tout le reste mais pas de cela. Autrement dit, cette bénédiction restera sans effet. À moins que l’effet visé soit justement celui-là : d’obscurcir les consciences en bénissant à tout-va le pécheur et son péché, le bien et le mal, ce qu’à Dieu ne plaise. Des ministres complaisants se prêteront facilement au jeu, au nom d’une conception erronée de l’amour qui couvre tout, lorsqu’ils ne partagent pas eux-mêmes l’idéologie qui le sous-tendrait. Aveugles qui guident des aveugles… ils tomberont dans une fosse (Mt 15,14). Sous couvert d’une orthodoxie censée irréprochable, une pastorale déviante s’installerait peu à peu à bas bruit, préparant le coup suivant qui consisterait à changer la doctrine et réécrire le Catéchisme en ce sens. Le simple geste apparemment bénin d’une bénédiction informelle s’avère un redoutable instrument pour la scotomisation des esprits. Si telle était la stratégie, elle marque ici un point d’arrêt qu’on espère définitif. Si tel n’était pas le cas, il serait bon de le manifester autrement que par des communiqués imprécis qui ne font qu’accroître le doute. »
Peut-on bénir Fiducia supplicans ? - Revue …

Laurier

@Bernard Pierre Pierre Non, le document officiel et qui s'adresse à toute l'Église, dénommé "FIDUCIA SUPPLICANS" est un document d'autorité (Bergoglio / François I) et a été publié dans les A.A.S. (textes officiels romains du dit "Saint-Siège"). Cela engage donc la dite Église officielle et nous montre visiblement ce qu'elle est véritablement.

François était un homme d'église et non l'Eglise !!!!!! Il le paye d'aillleurs certainement très cher là où il est rendu.

Laurier

"Là où est le Pape, là est l'Église" (saint Ambroise de Milan), formule reprise dans des textes du Magistère.... J'en déduis de votre commentaire que Bergoglio n'était pas pape véritablement.... Puisque qu'un vrai pape ne peut pas entacher l'Église de cette manière : Citons d’ailleurs ici Vatican I (1870) dans sa Constitution dogmatique Pastor Æternus chap. IV : « … ce siège de Pierre demeurait pur de toute erreur, aux termes de la promesse divine de notre Seigneur et Sauveur au chef de ses disciples : “J’ai prié pour toi, pour que ta foi ne défaille pas ; et quand tu seras revenu, affermis tes frères” [Luc XXII, 32]. Ce charisme de vérité et de foi à jamais indéfectible a été accordé par Dieu à Pierre et à ses successeurs en cette chaire, afin qu’ils remplissent leur haute charge pour le salut de tous, afin que le troupeau universel du Christ, écarté des nourritures empoisonnées de l’erreur, soit nourri de l’aliment de la doctrine céleste, afin que, toute occasion de schisme étant supprimée, l’Église soit conservée tout entière dans l’unité et qu’établie sur son fondement elle tienne ferme contre les portes de l’enfer. »

Là où est le pape est l'Eglise. Oui, mille fois Oui. Lorsque le pape était à Avignon, l'Eglise était à Avignon, lorsqu'il est à Rome, l'Eglise est à Rome. C'est le sens de la sentence de saint Ambroise de Milan, très certainement.

Ce n'est pas l'Eglise qui bénit ces couples, mais des hommes d'église. Ce n'est pas Dieu, qui est la tête de l'Eglise qui bénit ces couples !

Vous avez donc de la haine Panetier? De la colère à la haine il n'y a qu'un pas vite franchi.