SEMPER VERITAS

La princesse allemande Gloria : La FSSPX a été schismatique, mais ne l'est plus

FSSPX/ MARCEL LEFEBVRE: QUAND L'INCENDIAIRE SE FIT POMPIER
-AVANT VATICAN2 => L'INCENDIAIRE
Comment "Mgr Lefebvre" rendit la nouvelle messe possible sur demande des francs-maçons:

Preuves =>3-LE…
-PENDANT VATICAN2 => LE SIGNATAIRE D'HÉRÉSIES
Comment "Mgr Lefebvre" travaillait avec les modernistes suivant le processus "Groupe réducteurs et noyaux dirigeants":

Preuves => Le Crocodile - 🇩🇪 En Allemagne, les églises se …
"Mgr Lefebvre" signataire de documents hérétiques:
Archbishop Lefebvre signed every one of Vatican II’s documents
-APRES VATICAN2 => LE POMPIER
Fabrication du mythe "Mgr Lefebvre" qui aurait prétendument sauver la messe, les "tradis" se trouvent ainsi sous contrôle

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LE MYTHE TRADITIONALISTE : "MGR LEFEBVRE" FUT L’ÉVÊQUE QUI A SAUVÉ LA MESSE
LA RÉALITÉ : "MGR LEFEBVRE" FUT CELUI QUI RENDIT POSSIBLE LA NOUVELLE MESSE

En 1962, en préparation de vatican2, malgré tous son investissement, il restait au Père Bugnini (frère .*.) une étape capitale à franchir. Ni lui, ni le Secrétaire d’État sur injonction de Jean XXIII (frère .*.) n’avaient réussi à faire signer le schéma sur la liturgie par le Président de la commission, le Cardinal Gaetano Cicognani, qui obstinément refusait les innovations.
Comment allait-on faire signer ce schéma qui devait révolutionner la messe ?
C’est alors que fut mise au point une manœuvre afin de faire plier le vieux lutteur. La tactique fut de recourir à son ami, "Mgr Marcel Lefebvre", qui faisait partie de la commission centrale à Rome et qui lui rendit visite afin de lui ôter toute résistance, le 1er février 1962. Au bord des larmes, le Cardinal signa. 4 jours après, mort de chagrin, il rendait son âme à Dieu…
C’est ainsi que "Mgr Lefebvre" faisait avancer l’agenda maçonnique. Plus tard, dans les années 70-80, il sera hissé médiatiquement, dans le cadre d’une opposition contrôlée, comme chef des traditionalistes. Pourtant selon la réalité des faits, "Mgr Lefebvre" avait bien été l’incendiaire qui avait allumé la flamme avec les modernistes avant d’être le pompier qui luttait pour éteindre le feu dans la fable traditionaliste.

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Le Père Annibale Bugnini était depuis 1946 le rédacteur en chef de Ephemerides liturgicae, revue publiée par le Centro Liturgico Vincenziano (de saint Vincent de Paul) à Rome.
En 1948, Pie XII crée une « Commission pour la réforme liturgique », et le travail qu’accomplit le Père Bugnini dans la revue plaît tellement à Pie XII qu’il nomme Bugnini Secrétaire de la commission. C’est donc l’année suivante que Bugnini va publier son premier plan de destruction de la liturgie latine.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit, même si l’article, intitulé « Pour une réforme liturgique générale », ne concerne que le calendrier et le bréviaire. Pie XII ne bronche pas. Bugnini est bel et bien installé, avec la confiance de Pie XII, aux commandes de la machine intellectuelle qui va réellement dynamiter la liturgie traditionnelle latine.
APPARTENANCE A LA FRANC-MAÇONNERIE

Les accusations d ‘appartenance d’Annibale Bugnini à la secte maçonnique n’ont jamais cessé. De nouvelles preuves historiques accablantes viennent étayer cette affiliation à la franc-maçonnerie:
BOMBSHELL: New historical evidence emerges in support of Bugnini’s association with Freemasonry — Names are named
Les travaux de la Commission pour la réforme liturgique aboutir aux deux décrets de 1951, puis de 1955 qui réformèrent totalement la Semaine Sainte traditionnelle.
1-LE MASSACRE DE LA SEMAINE SAINTE SOUS PIE XII: UNE VICTOIRE DU RÉSEAU RAMPOLLA
=>1-LE MASSACRE DE LA SEMAINE SAINTE SOUS PIE XII: …
La quasi totalité des traditionalistes ont adopté les réformes s'opposant à la Semaine Sainte traditionnelle. Les inspirations ou influences protestantes et modernistes sur ces deux décrets ont été montrées précédemment.
Voir : 2-Le saccage de la Semaine Sainte sous Pie XII: et si la Messe n’était pas un vraiment un Sacrifice? :
2-LE MASSACRE DE LA SEMAINE SAINTE SOUS PIE XII: LA MARQUE PROTESTANTE ET LA SIGNATURE MODERNISTE PROUVÉES=>2-LE MASSACRE DE LA SEMAINE SAINTE SOUS PIE XII: …
En 1957, Annibale Bugnini exposait ainsi les éléments essentiels de la pastorale liturgique :
« -Participation active et consciente de tous les fidèles à la liturgie.
-Sens communautaire plus vivant, c’est-à-dire sens de la “sainte assemblée”.
-Retour accentué aux sources bibliques, patristiques et liturgiques.
-Utilisation de l’action dans la liturgie.
-Large utilisation du chant religieux populaire ».
En 1962, en préparation de vatican2, le schéma sur la liturgie, rédigé par la commission préparatoire sur la liturgie, a été le fruit du Mouvement liturgique et plus spécialement de l’activité d’Annibale Bugnini, Secrétaire de cette commission.
Les grands traits étaient :
-la révision du rituel de la Messe,
-la langue vivante dans la messe,
-la concélébration

Malgré tous son investissement, il restait au Père Bugnini une étape capitale à franchir. Ni lui, ni le Secrétaire d’État sur injonction de Jean XXIII n’avaient réussi à faire signer le schéma sur la liturgie par le Président de la commission, le Cardinal Gaetano Cicognani, qui obstinément refusait les innovations.
Les affiliations de Jean XXIII à la franc-maçonnerie sont très référencées:
-participations aux ateliers d’une loge maçonnique lorsqu’il était Délégué Apostolique en Turquie,
-témoignages de ses fréquentations du Grand-Orient lorsqu’il était Nonce à Paris,
-déclaration maçonnique recommandant la lecture de l’encyclique Pacem Terris de Jean XXIII car elle est « une déclaration vigoureuse de la doctrine maçonnique »,
-messages officiels de louanges et de condoléances émanant de la franc-maçonnerie lors de la mort de Jean XXIII…
COMMENT "MGR LEFEBVRE" FAISAIT AVANCER L'AGENDA MAÇONNIQUE
Même après l'approbation du schéma par la majorité souhaitée de la commission, celui-ci ne pouvait être promulgué sans la signature du Cardinal Cicognani.
Comment allait-on faire signer ce schéma qui devait révolutionner la messe ?
C’est alors que fut mise au point une manœuvre afin de faire plier le vieux lutteur. La tactique fut de recourir à son ami, "Mgr Marcel Lefebvre", qui faisait partie de la commission centrale à Rome et qui lui rendit visite afin de lui ôter toute résistance, le 1er février 1962. Au bord des larmes, le Cardinal signa. 4 jours après, mort de chagrin, il rendait son âme à Dieu…
C’est ainsi que "Mgr Lefebvre" faisait avancer l’agenda maçonnique. Plus tard, dans les années 70-80, il sera hissé médiatiquement, dans le cadre d’une opposition contrôlée, comme chef des traditionalistes. Pourtant selon la réalité des faits, "Mgr Lefebvre" avait bien été l’incendiaire qui avait allumé la flamme avec les modernistes avant d’être le pompier qui luttait pour éteindre le feu dans la fable traditionaliste.

Le schéma sur la liturgie fut validé par la commission centrale préparatoire et fut le seul schéma intégralement conservé par les Pères de vatican 2, sur les 70 schémas qui avaient été préparés. Les Pères l’avaient donc jugeait : le schéma sur la liturgie de Bugnini et Lefebvre était le schéma le plus révolutionnaire, s'opposant directement au Pape Saint Pie V et à sa bulle "Quo primum tempore" .
En 1963, le vote définitif de la constitution sur la liturgie,
Sacrosanctum Concilium, dont Mgr Zauner exprima qu’il n’avait jamais osé espérer que l’on pourrait aller si loin, 2147 voix pour, 4 contre : la grande apostasie conciliaire arrivait.
En 1967, s'ouvre le synode des évêques ; le Père Bugnini vient présenter une « messe normative, ébauche d'une nouvelle messe » qu'il célèbre dans la Chapelle Sixtine. La messe est dite en italien, entièrement à haute voix. Elle comprend un rite d'accueil, une brève cérémonie pénitentielle commune, Gloria, trois lectures, Credo, prière universelle, de brèves prières de « déposition des dons », le Canon, etc.
En 1969, Montini-Paul VI promulgue la constitution apostolique Missale romanum et la nouvelle version de la messe et dissout la commission pour la liturgie. Annibale Bugnini fut bien le véritable maître d’œuvre de la réforme liturgique.
Dans leur examen critique de la nouvelle messe, les cardinaux Ottaviani et Bachi écrivirent « Le nouvel Ordo Missae, si l'on considère les éléments nouveaux, susceptibles d'appréciations fort diverses, qui y paraissent sous-entendus ou impliqués, s'éloigne de façon impressionnante, dans l'ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la Sainte Messe, telle qu'elle a été formulée à la XXIIe session du Concile de Trente, lequel, en fixant définitivement les « canons » du rite, éleva une barrière infranchissable contre toute hérésie qui pourrait porter atteinte à l'intégrité du Mystère ».
En 1971, la Congrégation pour le culte divin publiait une note indiquant que, après approbation des traductions du novus ordo missae, tous devraient utiliser « uniquement la forme renouvelée de la messe ».
Annibale Bugnini fut bien le véritable maître d’œuvre de la réforme liturgique.
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Ces personnages ont donc maintenant encourru l’indignation du « Dieu tout-puissant et de ses Bienheureux Apôtres Pierre et Paul » selon la bulle "Quo primum tempore" du Pape Saint Pie V, du 14 juillet 1570, qui codifia la Messe de tous les siècles:
Bulle Quo Primum du Pape saint Pie V
« […] Par Notre présente constitution, qui est valable à perpétuité, Nous avons décidé et Nous ordonnons, sous peine de Notre malédiction […] que jamais rien ne soit ajouté, retranché ou modifié à Notre missel, que nous venons d’éditer.
[…]
– que les supérieurs, administrateurs, chapelains et autres prêtres de quelque nom qu’ils seront désignés, ou les religieux de n’importe quel ordre, ne peuvent être tenus de célébrer la messe autrement que nous l’avons fixée,
et que jamais et en aucun temps qui que ce soit ne pourra les contraindre et les forcer à laisser ce missel ou à abroger la présente instruction ou la modifier, mais qu’elle demeurera toujours en vigueur et valide, dans toute sa force
[…]
Si cependant quelqu’un se permettait une telle altération, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux apôtres Pierre et Paul »
Pape Saint Pie V.
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MARCEL LEFEBVRE: ORDINATION SACERDOTALE ET ÉPISCOPALE DOUTEUSES
1/Doutes sur le sacre épiscopal de l'abbé Achille Liénart, franc-maçon luciférien en 1928

2/Doutes sur l'ordination sacerdotale de Marcel Lefebvre en 1929 par le luciférien "Mgr Liénart"

3/Si l’ordination sacerdotale de Marcel Lefebvre est douteuse en 1929, alors son sacre épiscopal en 1947 est aussi douteux ;

Le sacre épiscopal est aussi douteux quand bien même il y avait 3 évêques, c’est bien l’ordination sacerdotale qui est capitale contrairement à ce que les prêtres de la FSSPX répètent à leurs fidèles sans réelle formation théologique. Ils font croire que même si l’ordination de Marcel Lefebvre en 1929 par le franc-maçon luciférien Liénart était invalide, le sacre de 1947 aurait rattrapé le défaut de sacrement de l’ordre de la prêtrise. Ce qui est une erreur grossière pour tromper les fidèles, car pour être sacré évêque, il faut au préalable avoir été ordonné prêtre validement…
MGR. LEFEBVRE EST-IL ÉVÊQUE OU SIMPLE LAÏC?
catholicapedia.net/…ang-33_Nummer-11_December- …
par Eberhard Heller, traduction par André Corrihons (EINSICHT, No. 6, Fev 1984)
Depuis l'allocution prononcée le 27.5.1976 par Mgr Lefebvre. à Montréal (Canada), au cours de laquelle il déclara que lui Marcel Lefebvre avait été ordonné prêtre, puis évêque par le franc-maçon Achille Liénart, une controverse est née et se poursuit en public comme en privé: la question est de savoir si les ordinations conférées par Liénart sont valides. Elle implique de déterminer aussi si Liénart était lui-même évêque, si le sacre
episcopal qu'il avait reçu était légitime.
En dehors de quelques références au problème ainsi posé, nous n'avons jusqu'ici pas pris publiquement position, car, a notre avis les éléments de réflexion dont nous disposons ne conduisent pas à une conclusion assurée: la démonstration que nous concevons ne tranche cette question de validité ni dans un sens, ni dans l'autre. Notre combat contre le lefebvrisme n'est d'ailleurs nullement en jeu car des arguments irréfutables en montrent la nécessité : par ex. l'obligation faite aux membres de la "Fraternité" d'accepter le N.O.M. comme valide et de reconnaître comme papes légitimes des hérétiques tels que Montini, Luciani, Wojtyla - le tout sous peine d'expulsion -. Ces preuves nous assurent que Mgr Lefebvre et son organisation ne constituent qu'un groupe de contestation traditionaliste à l'intérieur de la secte apostate, que le lefebvrisme n'a rien à voir avec la véritable résistance catholique: au contraire il l’a détruit systématiquement partout où il le peut.
Entre-temps une série de "prêtres" a rompu avec Ecône : ces exclus exercent leur "sacerdoce" comme pasteurs de différents centres de messe. Ce fait nous oblige à attirer l'attention générale sur le problème dont dépend leur appartenance au clergé.
Voici d'abord un extrait de l'allocution prononcée par Mgr Lefebvre à Montréal, car ces phrases ont déclenché la controverse aux quatre coins du monde :
« Le St Père (Montini) a été éduqué dans un milieu moderniste... II n'est donc pas surprenant que ce pape ait réagi d'une manière qui diffère de celle de Pie IX, Pie X ou Léon XIII. En conséquence il a régné sur le concile un esprit qui a inhibé toute résistance au modernisme, dont l'emprise s'exerça par l'action d'un groupe de cardinaux à la tête duquel le cardinal Achille Liénard dirigeait la manoeuvre avec une certaine autorité... Et voici qu'il y a deux mois la revue traditionaliste CHIESA VIVA a publié au dos de sa couverture - je l'ai vu de mes propres yeux - une photo du cardinal Achille Liénart accompagnée de ses états de service en tant que franc-maçon, comportant la date du jour de son initiation, le grade qui fut sien, la date à laquelle il fut élevé au 20e puis art 30e degré, le nom des loges par lesquelles il est passé, avec celui des villes correspondantes. Depuis lors, cela fait environ deux mois, cette publication n'a, à ma connaissance, déclenché aucune réaction, provoqué aucun démenti. Malheureusement, je dois vous dire que le cardinal Achille Liénart a été mon évêque, que c'est lui qui m'a ordonné prêtre, que c'est lui qui m'a sacré évêque ... Heureusement ces ordinations sont valides ; malgré tout ces nouvelles m'ont rempli d'amertume. (Citation d'après le texte de la traduction en allemand du Dr. Hugues Kellner (*) de Rochester, E.U. - dans sa Lettre no. 72 de juillet 1977 ; les données de la carrière maçonnique d'Achille Liénard. se trouvent dans le no. 51 du périodique CHIESA VIVA de mars 1976, adresse : C.V., Editrice Civiltà, Via Galileo Galilei 121,1 - 2500 Brescia »
Comme le Dr Kellner a pu le démontrer comp lémentairement, Mgr Lefebvre avait eu connaissance avant mai 1970 de l'affiliation d'A.L. a la franc-maçonnerie. (*) M. Hugues Maria Kellner PhD, 3240 Iroquois Rd., Caledonia, N.Y. 14423 / U.S.A.
Curriculum vitae d'Achille Liénart
1907 : Ordination sacerdotale.
1912 : Réception dans la loge du "Grand" Orient de France" à Cambrai; affiliation ultérieure aux loges de Lille, Valenciennes et Paris.
1919 : nomination : "Visiteur"( 18e degré)
1924 : élévation au 30e degré.
1928 : Consécration episcopal.
Pour corser le tout Achille Liénart assistait a des messes noires.
Curriculum v. de Marcel Lefebvre
Né le 29.11.1905 à Tourcoing, diocèse de Lille. Élève au séminaire, dans lequel Achille Liénart enseignait en qualité de professeur avant qu'il ne fût élevé au 1er rang du clergé.
Ordonné prêtre le 21.9.1929 par Achille Liénart DEVENU EVEQUE entretemps, (apparemment) Sacré éveque le 18.9.1947 toujours par Achille Liénart.
Seconde source relatant l'appartenance d'Achille Liénart à la franc-maçonnerie : André Henri Jean, marquis de la Franquerie: "L'infaillibilité pontificale", 1970, p. 80f. On peut se procurer le livre chez: Jean Auguy, éditeur de la "Pensée française", Chiré-en-Montreuil, 86190 Vouillé.
L'auteur relate aussi que Achille Liénart était un luciférien. Le marquis était chambellan secret du pape, et très au courant des infiltrations maçonniques au Vatican, en particulier des menées de Rampolla, secrétaire d'Etat sous Léon XIII, cardinal et franc-maçon.
Vite après la divulgation des faits, des doutes se firent entendre concernant la validité des sacres de Achille Liénart et Marcel Lefebvre. Ils se sont rapidement porté, sur la question, si Achille Liénart maçon luciférien de haut grade avait l'intention apostolique de l'Église lorsqu'il reçut en 1928 le sacre episcopal. Si la réponse est "non", il s'ensuit que le sacre de Liénart est invalide, que Marcel Lefebvre n'est qu'un laïc , que les "ordinations" qu'il a conférées sont nulles. Dans cette optique il a été raisonné de la manière suivante: même si Liénart, simple prêtre, n'a pu conférer l'épiscopat à Marcel Lefebvre, les deux consécrateurs étaient certainement en état de le faire. Ces considérations seraient pertinentes, si Marcel Lefebvre avait été prêtre à ce moment là. C'est une condition nécessaire à la validité du sacre. Or si Achille Liénart n'était pas évêque, Marcel Lefebvre n'était pas prêtre.
La question de l'intention réelle d'Achille Liénart lorsqu'il se présenta à l'ordination au 1er rang, a été jugée des deux manières contradictoires possibles dans les cercles de la résistances catholique.
- Le Dr Hugues Marie Kellner (E.U.) a essayé d'établir l'invalidité en arguant de fraudes maçonniques dans le Codex Iuris Canonici de 1917; cf. ses Lettres nos 72 et 75 de l'année 1979.
- Cette argumentation paru convaincant à l'abbé E. Robin (France) dès 1979. Il est mort ensuite.
- Le P. Guérard des Lauries a tenté de détruire cette démonstration. (Lettre du 14.6.79)
- Gloria Riestra, dans "Trento" a penché pour la validité.
- A. Eisele l'a mise en doute au début de 1980. (Il est le rédacteur de "SAKA-Informationen"- la SAKA est l'association des résistants catholiques de langue allemande - note du trad.)
- Mgr. Vezelis (THE SERAPH, 1983) et les évêques ont très sérieusement mis en doute la validité au Mexique.
- Le Prof. B. F. Dryden (E.U., circulaire du 27.4.1983) a pris position en faveur de la validité.
On a avancé l'argument qu'Achille Liénart aurait assumé l'intention de partir en mission apostolique, catholique et romaine, afin d'être réellement oint par le Saint-Esprit et pouvoir nuire ultérieurement à l'Eglise lorsqu'il serait devenu authentiquement évêque. De même, dans les messes noires le prêtre luciférien consacre le pain et le vin dans l'intention du renouvellement de la transsubstantiation afin de pouvoir profaner hideusement le Corps et le Sang destinés à la Rédemption. II s'entoure, ce prêtre dévoyé, de toutes les précautions nécessaires à la validité de sa messe". (C'est du moins ce qu'il croit - note du trad.)
Nous ayons souvent discuté de ce problème, ici à Munich, avec Othon Katzer, prêtre et Dr en théologie; nous l'avons examiné à fond, (pendant plus de huit-heures): l'appartenance à la franc-maçonnerie ne suffit pas a prouver que le récipiendaire excommunié ne reçoit pas les dons du Saint-Esprit, signifiés par l'ordination - L'ordination est simplement entachée d'irrégularité - le Codex Iuris Canonici interdit dans ce cas l'usage des pouvoirs frauduleusement acquis. La fréquentation de "messes" noires ne suffit pas davantage à trancher pour l'invalidité du sacrement conféré au luciférien. La légalisation de l'hérésie et la destruction de la Foi entreprises par Liénart lors de Vatican2, menées que reconnaît Mgr Lefebvre, n'autorisent aucune conclusion sur l'était d'esprit de ce même Achille Liénart , aucune certitude sur un défaut d'intention véritable chez lui, lorsqu'il s'est présenté pour le sacre en 1928; (ou pour le pseudo-sacre). Mais si l'on additionne tous les arguments contraires, et si l'on tient compte de la situation éminente d'Achille Liénart dans la maçonnerie, alors les doutes sur l'intention réelle de Liénart se trouvent fondés. On peut aussi en conclure qu'il a assumé la bonne intention dans le dessein de nuire à l'Eglise,ainsi que nous l'avons écrit ci-dessus. Mais il n'y a plus aucun moyen de contrôler cette éventualité.
Ainsi nous sommes conduits à opiner qu'on ne peut trancher la question posée. Pour le faire il faut se livrer à des spéculations sur la morale et la Psychologie d'Achille Liénart, puisque Liénart étant mort on ne peut plus l'interroger sur sa position et ses dispositions en 1928. Le prourrions-nous que nous n'en serions pas plus avancés, car :
-1. Achille Liénart pourrait- il se rappeler précisément son état d'esprit antérieur,
-2. et dans ce cas voudrait-il nous dire la vérité?
Le tutiorisme est la règle pour la dispensation des sacrements : on doit assurer la certitude de leur validité. Si celle-ci se révèle douteuse, l'Eglise prescrit de les administrer de nouveau sub conditionne; même Mgr Guérard des Lauriers - alors simple religieux - a conseillé a ceux de ses diciples qui avaient été "ordonnés" par "Mgr" Lefebvre., et qui l'avaient quitté pour cause de divergences doctrinales, de se faire ordonner sous condition, étant donnés les circonstances et le principe: nous faisons nôtre : cette recommandation, car elle nous apparaît bien fondée.
PREUVE DE L'ESPRIT DE DISSIMULATION CHEZ "MGR LEFEBVRE"
"Mgr Lefebvre" connaissait l'appartenance de Liénart à la franc-maçonnerie depuis bien des années, il savait que ses ordres allaient être mis en doute.

En mars 1976, la revue italienne Chiesa Viva révéla l'appartenance du Cardinal Achille Liénart aux plus hauts degrés de la secte de la franc-maçonnerie. "Mgr Lefebvre" comprit que sa connexion avec le franc-maçon Liénart allait bientôt devenir publique, ce qui l’incita à faire cette déclaration dans une conférence à Montréal, au Canada, en mai 1976 feignant d'apprendre l'appartenance de son mentor à la secte: « ces nouvelles m'ont rempli d’amertume ». Cet aveu était destiné à écarter les doutes quant à la validité de son ordination sacerdotale et de son sacre épiscopal. "Mgr Lefebvre" misait sur l'ignorance de nombreux prêtres et laïcs qui accepteraient volontiers la notion erronée que la simple intention extérieure d'accomplir un rite était suffisante pour sa validité. "Mgr Lefebvre" usait d’un esprit de dissimulation, montrant bien les doutes qu’il avait lui-même sur ses propres ordres. En réalité il ne venait pas juste d’apprendre que ses ordres lui avaient été conférés par un luciférien mais il le savait depuis au moins 1970 si ce n’est bien avant. En effet dans son ouvrage « L’infaillibilité pontificale » publiait en 1970, le Marquis de la Franquerie relatait déjà la réception du jeune abbé Liénart en franc-maçonnerie jusqu’à son admission au 30ème degré rendant déjà douteux son propre sacre épiscopal. Or pour cet ouvrage "Mgr Lefebvre" avait envoyé son approbation à son ami le Marquis de la Franquerie :
« De S. Exc. Monseigneur Marcel LEFEBVRE, Archevêque de Synadia :
Fribourg, le 14 Mai 1970.
Cher Monsieur le Marquis,
Comment vous dire ma satisfaction à la lecture de votre brochure sur ces thèmes si importants et qui éclairent la crise dont nous souffrons. Car il est évident que l'Eglise est investie par les erreurs condamnées maintes fois par les Papes.
(…) Hélas ! tout est bon pour persécuter ceux qui demeurent fidèles. Je le vois tous les jours ici et en France. Ce sont des jours bien sombres. Je crains que les châtiments soient proches.
Unissons nos prières pour l'Eglise et le salut des âmes.
Agréez, Cher Monsieur le Marquis, l'expression de mon respectueux et cordial dévouement en N.S. »
("L'infaillibilité pontificale", Marquis de la Franquerie, 1970).

La FSSPX était un sujet cher au cœur du cardinal Ratzinger - Mgr Gänswein

FSSPX: DOUTES OBJECTIFS SUR LA VALIDITÉ DES SACREMENTS REÇUS À LA FSSPX
MARCEL LEFEBVRE: ORDINATION SACERDOTALE ET ÉPISCOPALE DOUTEUSES
catholicapedia.net/…ang-33_Nummer-11_December- …
A/Doutes sur le sacre épiscopal de l'abbé Achille Liénart, prêtre franc-maçon luciférien en 1928.

B/Doutes sur l'ordination sacerdotale de Marcel Lefebvre en 1929 par le luciférien "Mgr Liénart".

C/Si l’ordination sacerdotale de Marcel Lefebvre est douteuse en 1929, alors son sacre épiscopal en 1947 est bien évidement aussi douteux.

Achille Liènart à la veille de sa mort révéla les 3 grands objectifs du conciliabule vatican2 et des réformes qui en sont issues. Conciliabule dont il avait pris la tête dès le début, le 13 octobre 1962, par ce qui fut un coup de force révolutionnaire :
-Opérer une rupture quant à la messe, pour devenir invalide par défaut d’intention du célébrant.
-Rompre la succession apostolique en modifiant le rituel du sacre épiscopal (révélant son intention défectueuse dans les propres sacrements qu'il donnait).
-Corrompre l’épiscopat, qui se trouverait privé des grâces du Saint-Esprit, et donc avec un ministère dépourvu d’effets sanctifiants.
Intention défectueuse de "Mgr Liénart" dans les sacrements=>
catholicapedia.net/…10-25_Max-Barret_Le- …
LES "PRÊTRES" DE LA FSSPX ONT EUX-MÊMES DES DOUTES SUR LES ORDRES DE MARCEL LEFEBVRE ET ILS LE DISENT JUSQU'EN CHAIRE
Le sacre épiscopal est aussi douteux quand bien même il y avait 3 évêques, c’est bien l’ordination sacerdotale qui est capitale contrairement à ce que les "prêtres" de la FSSPX répètent à leurs fidèles sans réelle formation théologique.
En effet, les "prêtres" de la FSSPX font croire et enseignent jusqu'en chaire que même si l’ordination de Marcel Lefebvre en 1929 par le franc-maçon luciférien Liénart était invalide, le sacre de 1947 aurait rattrapé le défaut de sacrement de l’ordre de la prêtrise. Ce qui est une erreur grossière pour tromper les fidèles, car pour être sacré évêque, il faut au préalable avoir été ordonné prêtre validement, et ils le savent…
POSITION HÉRÉTIQUE DE LA FSSPX EN CE QUI CONCERNE LES SACREMENTS: l'HÉRÉSIE DES SACREMENTS PROBABLES PROFÉRÉE PAR "MGR FELLAY"

«En ce qui concerne le sacerdoce, nous avons toujours dit, et nous maintenons, que lorsqu’un évêque confère le sacrement du sacerdoce, même selon le nouveau rituel, en observant les prescriptions du rituel, surtout s’il est énoncé en latin, le sacrement est a priori valide. Et pour compléter, nous affirmons à la suite de Monseigneur Lefebvre, qu’il en va de même pour la consécration épiscopale. […] nous devons insister sur la probabilité de la validité d’une ordination […]. Les fidèles, quant à eux, devront partir du principe a priori que ces prêtres sont validement ordonnés car l’invalidité de l’ordination reste une exception. Ils devront donc considérer qu’une ordination, même moderne, est valide. » " Site Donec Ponam - Interview du 25/03/2007, "Mgr Bernard Fellay" avoue l’hérésie du probabilisme sacramentel de la FSSPX en ce qui concerne les ordinations sacerdotales ou les consécrations épiscopales:
"Mgr Fellay" avoue l’hérésie du probabilisme sacramentel => Entretien avec Mgr Fellay - 25 mars 2007 - …
« Il n'est pas illégal de conférer des sacrements pour suivre une opinion probable concernant la valeur du sacrement, l'opinion plus sûre étant abandonnée » (Proposition condamnée, Pape Innocent XI).
L'opinion plus sûre est le tutiorisme, du latin "tutior"=plus sûr, seule position catholique lorsqu'on parle de sacrements.

"Mgr Fellay" affirme qu’il tient ses erreurs de "Mgr Lefebvre". L’hérésie du probabilisme sacramentel permet :
-de faire admettre aux fidèles la compromission de la FSSPX avec la nouvelle église moderniste :
L’"abbé" Pagliarani, qui dirige la FSSPX sous l’influence de "Mgr Fellay", avait fait accepter l’"évêque" moderniste Huonder comme "évêque" probable, le faisant célébrer tous les dimanches dans ses chapelles et jusque dans son séminaire. "Mgr Fellay" diffuse parmi les fidèles, l’hérésie qu’un "évêque" probable est ainsi fréquentable pour les sacrements, n’évoquant jamais le problème de l’invalidité des "prêtres" et des "évêques" modernistes de part le nouveau rite reçu:
Invalidité des nouveaux rites d'ordination des "prêtres" et des "évêques" => a-c-r-f.com/…nts/Abbe_MOURAUX- …
-de faire taire les doutes sur les sacrements venant de "Mgr Lefebvre" et donnés par toute la FSSPX.
"Mgr Fellay" répand donc l’hérésie du probabilisme sacramentelle car il sait que "Mgr Lefebvre" était un "prêtre" probable et par là un "évêque" probable et donc que lui-même et ses confrères sont des "évêques" probables et ainsi que les "prêtres" qui sont issus de la FSSPX sont des "prêtres" probables, et donc en réalité des "évêques" et des "prêtres" aux ordres douteux et donnant des sacrements à la validité douteuse.
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Document pour étude
MGR. LEFEBVRE EST-IL ÉVÊQUE OU SIMPLE LAÏC?
catholicapedia.net/…ang-33_Nummer-11_December- …
par Eberhard Heller, traduction par André Corrihons (EINSICHT, No. 6, Fev 1984)
Depuis l'allocution prononcée le 27.5.1976 par Mgr Lefebvre. à Montréal (Canada), au cours de laquelle il déclara que lui Marcel Lefebvre avait été ordonné prêtre, puis évêque par le franc-maçon Achille Liénart, une controverse est née et se poursuit en public comme en privé: la question est de savoir si les ordinations conférées par Liénart sont valides. Elle implique de déterminer aussi si Liénart était lui-même évêque, si le sacre
episcopal qu'il avait reçu était légitime.
En dehors de quelques références au problème ainsi posé, nous n'avons jusqu'ici pas pris publiquement position, car, a notre avis les éléments de réflexion dont nous disposons ne conduisent pas à une conclusion assurée: la démonstration que nous concevons ne tranche cette question de validité ni dans un sens, ni dans l'autre. Notre combat contre le lefebvrisme n'est d'ailleurs nullement en jeu car des arguments irréfutables en montrent la nécessité : par ex. l'obligation faite aux membres de la "Fraternité" d'accepter le N.O.M. comme valide et de reconnaître comme papes légitimes des hérétiques tels que Montini, Luciani, Wojtyla - le tout sous peine d'expulsion -. Ces preuves nous assurent que Mgr Lefebvre et son organisation ne constituent qu'un groupe de contestation traditionaliste à l'intérieur de la secte apostate, que le lefebvrisme n'a rien à voir avec la véritable résistance catholique: au contraire il l’a détruit systématiquement partout où il le peut.
Entre-temps une série de "prêtres" a rompu avec Ecône : ces exclus exercent leur "sacerdoce" comme pasteurs de différents centres de messe. Ce fait nous oblige à attirer l'attention générale sur le problème dont dépend leur appartenance au clergé.
Voici d'abord un extrait de l'allocution prononcée par Mgr Lefebvre à Montréal, car ces phrases ont déclenché la controverse aux quatre coins du monde :
« Le St Père (Montini) a été éduqué dans un milieu moderniste... II n'est donc pas surprenant que ce pape ait réagi d'une manière qui diffère de celle de Pie IX, Pie X ou Léon XIII. En conséquence il a régné sur le concile un esprit qui a inhibé toute résistance au modernisme, dont l'emprise s'exerça par l'action d'un groupe de cardinaux à la tête duquel le cardinal Achille Liénard dirigeait la manoeuvre avec une certaine autorité... Et voici qu'il y a deux mois la revue traditionaliste CHIESA VIVA a publié au dos de sa couverture - je l'ai vu de mes propres yeux - une photo du cardinal Achille Liénart accompagnée de ses états de service en tant que franc-maçon, comportant la date du jour de son initiation, le grade qui fut sien, la date à laquelle il fut élevé au 20e puis art 30e degré, le nom des loges par lesquelles il est passé, avec celui des villes correspondantes. Depuis lors, cela fait environ deux mois, cette publication n'a, à ma connaissance, déclenché aucune réaction, provoqué aucun démenti. Malheureusement, je dois vous dire que le cardinal Achille Liénart a été mon évêque, que c'est lui qui m'a ordonné prêtre, que c'est lui qui m'a sacré évêque ... Heureusement ces ordinations sont valides ; malgré tout ces nouvelles m'ont rempli d'amertume. (Citation d'après le texte de la traduction en allemand du Dr. Hugues Kellner (*) de Rochester, E.U. - dans sa Lettre no. 72 de juillet 1977 ; les données de la carrière maçonnique d'Achille Liénard. se trouvent dans le no. 51 du périodique CHIESA VIVA de mars 1976, adresse : C.V., Editrice Civiltà, Via Galileo Galilei 121,1 - 2500 Brescia »
Comme le Dr Kellner a pu le démontrer complémentairement, Mgr Lefebvre avait eu connaissance avant mai 1970 de l'affiliation d'A.L. a la franc-maçonnerie. (*) M. Hugues Maria Kellner PhD, 3240 Iroquois Rd., Caledonia, N.Y. 14423 / U.S.A.
Curriculum vitae d'Achille Liénart
1907 : Ordination sacerdotale.
1912 : Réception dans la loge du "Grand" Orient de France" à Cambrai; affiliation ultérieure aux loges de Lille, Valenciennes et Paris.
1919 : nomination : "Visiteur"( 18e degré)
1924 : élévation au 30e degré.
1928 : Consécration episcopal.
Pour corser le tout Achille Liénart assistait a des messes noires.
Curriculum v. de Marcel Lefebvre
Né le 29.11.1905 à Tourcoing, diocèse de Lille. Élève au séminaire, dans lequel Achille Liénart enseignait en qualité de professeur avant qu'il ne fût élevé au 1er rang du clergé.
Ordonné prêtre le 21.9.1929 par Achille Liénart DEVENU EVEQUE entretemps, (apparemment) Sacré évêque le 18.9.1947 toujours par Achille Liénart.
Seconde source relatant l'appartenance d'Achille Liénart à la franc-maçonnerie : André Henri Jean, marquis de la Franquerie: "L'infaillibilité pontificale", 1970, p. 80f. On peut se procurer le livre chez: Jean Auguy, éditeur de la "Pensée française", Chiré-en-Montreuil, 86190 Vouillé.
L'auteur relate aussi que Achille Liénart était un luciférien. Le marquis était chambellan secret du pape, et très au courant des infiltrations maçonniques au Vatican, en particulier des menées de Rampolla, secrétaire d'Etat sous Léon XIII, cardinal et franc-maçon.
Vite après la divulgation des faits, des doutes se firent entendre concernant la validité des sacres de Achille Liénart et Marcel Lefebvre. Ils se sont rapidement porté, sur la question, si Achille Liénart maçon luciférien de haut grade avait l'intention apostolique de l'Église lorsqu'il reçut en 1928 le sacre episcopal. Si la réponse est "non", il s'ensuit que le sacre de Liénart est invalide, que Marcel Lefebvre n'est qu'un laïc , que les "ordinations" qu'il a conférées sont nulles. Dans cette optique il a été raisonné de la manière suivante: même si Liénart, simple prêtre, n'a pu conférer l'épiscopat à Marcel Lefebvre, les deux consécrateurs étaient certainement en état de le faire. Ces considérations seraient pertinentes, si Marcel Lefebvre avait été prêtre à ce moment là. C'est une condition nécessaire à la validité du sacre. Or si Achille Liénart n'était pas évêque, Marcel Lefebvre n'était pas prêtre.
La question de l'intention réelle d'Achille Liénart lorsqu'il se présenta à l'ordination au 1er rang, a été jugée des deux manières contradictoires possibles dans les cercles de la résistances catholique.
- Le Dr Hugues Marie Kellner (E.U.) a essayé d'établir l'invalidité en arguant de fraudes maçonniques dans le Codex Iuris Canonici de 1917; cf. ses Lettres nos 72 et 75 de l'année 1979.
- Cette argumentation paru convaincant à l'abbé E. Robin (France) dès 1979. Il est mort ensuite.
- Le P. Guérard des Lauries a tenté de détruire cette démonstration. (Lettre du 14.6.79)
- Gloria Riestra, dans "Trento" a penché pour la validité.
- A. Eisele l'a mise en doute au début de 1980. (Il est le rédacteur de "SAKA-Informationen"- la SAKA est l'association des résistants catholiques de langue allemande - note du trad.)
- Mgr. Vezelis (THE SERAPH, 1983) et les évêques ont très sérieusement mis en doute la validité au Mexique.
- Le Prof. B. F. Dryden (E.U., circulaire du 27.4.1983) a pris position en faveur de la validité.
On a avancé l'argument qu'Achille Liénart aurait assumé l'intention de partir en mission apostolique, catholique et romaine, afin d'être réellement oint par le Saint-Esprit et pouvoir nuire ultérieurement à l'Eglise lorsqu'il serait devenu authentiquement évêque. De même, dans les messes noires le prêtre luciférien consacre le pain et le vin dans l'intention du renouvellement de la transsubstantiation afin de pouvoir profaner hideusement le Corps et le Sang destinés à la Rédemption. II s'entoure, ce prêtre dévoyé, de toutes les précautions nécessaires à la validité de sa messe". (C'est du moins ce qu'il croit - note du trad.)
Nous ayons souvent discuté de ce problème, ici à Munich, avec Othon Katzer, prêtre et Dr en théologie; nous l'avons examiné à fond, (pendant plus de huit-heures): l'appartenance à la franc-maçonnerie ne suffit pas a prouver que le récipiendaire excommunié ne reçoit pas les dons du Saint-Esprit, signifiés par l'ordination - L'ordination est simplement entachée d'irrégularité - le Codex Iuris Canonici interdit dans ce cas l'usage des pouvoirs frauduleusement acquis. La fréquentation de "messes" noires ne suffit pas davantage à trancher pour l'invalidité du sacrement conféré au luciférien. La légalisation de l'hérésie et la destruction de la Foi entreprises par Liénart lors de Vatican2, menées que reconnaît Mgr Lefebvre, n'autorisent aucune conclusion sur l'était d'esprit de ce même Achille Liénart , aucune certitude sur un défaut d'intention véritable chez lui, lorsqu'il s'est présenté pour le sacre en 1928; (ou pour le pseudo-sacre). Mais si l'on additionne tous les arguments contraires, et si l'on tient compte de la situation éminente d'Achille Liénart dans la maçonnerie, alors les doutes sur l'intention réelle de Liénart se trouvent fondés. On peut aussi en conclure qu'il a assumé la bonne intention dans le dessein de nuire à l'Eglise,ainsi que nous l'avons écrit ci-dessus. Mais il n'y a plus aucun moyen de contrôler cette éventualité.
Ainsi nous sommes conduits à opiner qu'on ne peut trancher la question posée. Pour le faire il faut se livrer à des spéculations sur la morale et la Psychologie d'Achille Liénart, puisque Liénart étant mort on ne peut plus l'interroger sur sa position et ses dispositions en 1928. Le prourrions-nous que nous n'en serions pas plus avancés, car :
-1. Achille Liénart pourrait- il se rappeler précisément son état d'esprit antérieur,
-2. et dans ce cas voudrait-il nous dire la vérité?
Le tutiorisme est la règle pour la dispensation des sacrements : on doit assurer la certitude de leur validité. Si celle-ci se révèle douteuse, l'Eglise prescrit de les administrer de nouveau sub conditionne; même Mgr Guérard des Lauriers - alors simple religieux - a conseillé a ceux de ses diciples qui avaient été "ordonnés" par "Mgr" Lefebvre., et qui l'avaient quitté pour cause de divergences doctrinales, de se faire ordonner sous condition, étant donnés les circonstances et le principe: nous faisons nôtre : cette recommandation, car elle nous apparaît bien fondée.
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PREUVE DE L'ESPRIT DE DISSIMULATION CHEZ "MGR LEFEBVRE"
"Mgr Lefebvre" connaissait l'appartenance de Liénart à la franc-maçonnerie depuis bien des années, il savait que ses ordres allaient être mis en doute.
En mars 1976, la revue italienne Chiesa Viva révéla l'appartenance du Cardinal Achille Liénart aux plus hauts degrés de la secte de la franc-maçonnerie. "Mgr Lefebvre" comprit que sa connexion avec le franc-maçon Liénart allait bientôt devenir publique, ce qui l’incita à faire cette déclaration dans une conférence à Montréal, au Canada, en mai 1976 feignant d'apprendre l'appartenance de son mentor à la secte: « ces nouvelles m'ont rempli d’amertume ». Cet aveu était destiné à écarter les doutes quant à la validité de son ordination sacerdotale et de son sacre épiscopal. "Mgr Lefebvre" misait sur l'ignorance de nombreux prêtres et laïcs qui accepteraient volontiers la notion erronée que la simple intention extérieure d'accomplir un rite était suffisante pour sa validité.
"Mgr Lefebvre" usait d’un esprit de dissimulation, montrant bien les doutes qu’il avait lui-même sur ses propres ordres. En réalité il ne venait pas juste d’apprendre que ses ordres lui avaient été conférés par un luciférien mais il le savait depuis au moins 1970 si ce n’est bien avant. En effet dans son ouvrage « L’infaillibilité pontificale » publiait en 1970, le Marquis de la Franquerie relatait déjà la réception du jeune abbé Liénart en franc-maçonnerie jusqu’à son admission au 30ème degré rendant déjà douteux son propre sacre épiscopal. Or pour cet ouvrage "Mgr Lefebvre" avait envoyé son approbation à son ami le Marquis de la Franquerie :
« De S. Exc. Monseigneur Marcel LEFEBVRE, Archevêque de Synadia :
Fribourg, le 14 Mai 1970.
Cher Monsieur le Marquis,
Comment vous dire ma satisfaction à la lecture de votre brochure sur ces thèmes si importants et qui éclairent la crise dont nous souffrons. Car il est évident que l'Eglise est investie par les erreurs condamnées maintes fois par les Papes.
(…) Hélas ! tout est bon pour persécuter ceux qui demeurent fidèles. Je le vois tous les jours ici et en France. Ce sont des jours bien sombres. Je crains que les châtiments soient proches.
Unissons nos prières pour l'Eglise et le salut des âmes.
Agréez, Cher Monsieur le Marquis, l'expression de mon respectueux et cordial dévouement en N.S. »
("L'infaillibilité pontificale", Marquis de la Franquerie, 1970).

SEMPER VERITAS

Saint Padre Pio, le Saint de l'Eglise Catholique de Dieu !

LE MARIAGE CATHOLIQUE, PRÉPARATION AU MARIAGE, FIANÇAILLES CATHOLIQUES
PRIERE A SAINT JOSEPH POUR LA SAINTETÉ DU MARIAGE «Glorieux Saint Joseph, donnez à nos intelligences de comprendre ce qu’est la sainteté du mariage et donnez à nos volontés de vivre un mariage qui plaise à Dieu en refusant tout ce qui Lui déplaît». "EXIGER LE DEVOIR CONJUGAL HORS NÉCESSITÉ DE LA GÉNÉRATION, EST UN PÉCHÉ" nous explique Saint Augustin, éminentissime Père de l’Église, dans son traité sur le bonheur conjugal (De bono conjugali), qui constitue la référence de base de l’Eglise sur le mariage, jamais contredit en plus de 15 siècles, et auquel tous les ouvrages sérieux sur le mariage se réfèrent comme au socle quant à la pratique et à la prédication pour les chrétiens et leur vie dans le mariage.
Contre les scandaleuses préparations au mariage des modernistes basés sur la licencieuse
"Humanae Vitae" de Paul VI
et l’apprentissage honteux « des méthodes naturelles » de contraception qui inversent les fins du mariage et conduisent à sa perversion,
Contre les mauvaises préparations au mariage des traditionalistes (FSSP, ICRSP, IBP, Le Barroux, Chéméré, FSSPX, Avrillé, résistance-Williamson, Capucins de Morgon, IMBC, Père Barbara, sédévacantistes…) et la catastrophique promotion du discours de Pie XII aux sages-femmes en 1951 qui diminue drastiquement les naissances et a conduit à la quasi extermination des familles nombreuses.
70 ANS - L'ALLOCUTION DE PIE XII AUX SAGES-FEMMES (29 octobre 1951)
LA BONNE PREPARATION AU MARIAGE : avec les apôtres Saint Pierre et Saint Paul, Saint Jérôme, Saint Augustin, Saint Thomas d’Aquin, le pape Innocent XI... :
En tout temps et encore plus particulièrement au travers des tribulations, les chrétiens doivent rechercher la sainteté. Génération après génération, la décadence grandissante n’a rien épargné y compris le domaine sacré du mariage : divorce, avortement, inversion des fins du mariage, contraception, contrôle des naissances, promotion des "méthodes naturelles", cohabitation avant le mariage... Un abîme toujours plus profond que même les prêtres traditionalistes n’ont pas réussi à endiguer à cause de préparations au mariage la plupart du temps défectueuses. Tentant de conserver leur clientèle et espérant le Purgatoire pour lui faire éviter l’enfer, ils ne prônent souvent plus la voie difficile et pourtant si belle du Ciel, oubliant d’appliquer ces paroles de Notre Seigneur Jésus Christ à la morale conjugale : « Entrez par la porte étroite, car large est la porte et spacieux le chemin menant vers la perdition, et nombreux sont ceux qui s’y engagent ». (Saint Matthieu 7,13).
Nous vous proposons quelques textes de référence qui rappellent l’enseignement de l’Église quant à la licéité de l’acte conjugal dans le mariage, ne rentrant pas ici dans la considération que celui-ci est bien évidemment interdit hors mariage.
1 / Saint Augustin, De bono conjugali, « De ce qui est bien dans le mariage ».
Du devoir conjugal (chap. 6). « On trouve des maris qui poussent l’incontinence jusqu’à méconnaître l’état embarrassé de leurs épouses. Mais si les époux se livrent à l’immodestie et à la honte, c’est la faute des hommes et non du mariage. Et même, dans l’usage immodéré du mariage, usage que l’Apôtre leur permet mais qu’il ne commande point, et qui a un tout autre but que celui de la génération des enfants ; quoique alors ils cèdent à l’entraînement de leurs mœurs dépravées, le mariage a encore l’efficacité de les soustraire à l’adultère ou à la fornication. En effet, ce n’est pas le mariage qui commande cet acte, mais c’est le mariage qui l’excuse. Dès lors si les époux s’appartiennent l’un à l’autre pour la génération des enfants, but premier assigné à la société humaine dans notre existence mortelle, ils s’appartiennent aussi comme remède à la faiblesse de la chair, et se trouvent l’un à l’égard de l’autre, dans une sorte de servitude pour étouffer jusqu’aux désirs illicites et pour ne pouvoir garder l’un ou l’autre perpétuellement la continence, sans un consentement réciproque. Voilà pourquoi « l’épouse n’a point puissance sur son corps, il appartient au mari ; de même celui-ci n’est plus le « maître de son corps, c’est la femme ». Donc, en dehors même de la génération, les faiblesses et l’incontinence imposent aux 1. I Cor. VII, 4-6. époux cette servitude réciproque, comme préservatif contre une honteuse corruption inspirée par le démon et nourrie par l’incontinence soit de l’un des époux, soit des deux ensemble. Le devoir conjugal, quand il a pour but la génération, n’est point une faute ; accompli uniquement pour satisfaire la concupiscence, mais entre époux, en gardant la fidélité conjugale et dans la mesure du devoir, il n’excède pas le péché véniel ; tandis que l’adultère et la fornication sont toujours péchés mortels. D’où il suit que la continence absolue est bien plus parfaite que le devoir conjugal, même quand il n’a pour but que la génération ».
Indissolubilité du mariage (chap. 7). « Garder la continence, c’est l’état le plus parfait ; rendre le devoir conjugal est une chose permise ; l’exiger en dehors des nécessités de la génération, c’est un péché véniel ; commettre la fornication ou l’adultère, c’est un péché mortel. La charité conjugale exige donc que l’un des époux, sous prétexte de mériter davantage, se garde bien d’être pour l’autre une cause de damnation ».
2 / Pour les scholastiques, Pierre Lombard dit comme Saint Thomas, opposant le fait de demander l’acte conjugal pour procréer et le fait de le demander par incontinence, sans prévoir de troisième motif possible, car il n’y en a pas, et tous les docteurs font cette distinction double sans introduire de confusion pernicieuse avec un troisième motif "avoir des rapports par amour" comme le font les catholiques laxistes et voluptueux. Il dit donc que demander l’acte conjugal, non pas pour procréer mais par incontinence, est un péché véniel, il y a des cas où cela est mortel (violation de l’intégrité de l’acte, trop de rapports conjugaux, pensée adultère, brutalité…).
3 / Pape Innocent XI — 1679 — Proposition condamnée comme scandaleuse et pernicieuse :
« l’acte conjugal accompli pour la seule recherche du plaisir est tout à fait exempt de faute, même vénielle ».
4 / Conférences ecclésiastiques de Paris sur le mariage, Le Semelier, 1767, établies et mprimées sur ordre du cardinal de Noailles, archevêque de Paris (Livre 4).
«Saint Augustin y décide qu’une personne mariée ne peut user chrétiennement du mariage que pour avoir des enfants, ou pour obéir à l’autre époux, & qu’il n’y a que l’un de ces deux motifs qui la rende irrépréhensible aux yeux de Dieu.
Saint Fulgence établit les mêmes principes ; ainsi quand l’un des époux use du mariage pour avoir des enfants, ou rend le devoir à l’autre qui le lui demande, bien loin d’offenser Dieu, c’est dit Saint Thomas, un acte de justice, de religion & d’obéissance, qui est méritoire.
Saint Augustin croit que comme notre religion est sainte, celui qui demande le devoir par faiblesse pour se satisfaire, sans se proposer d’avoir des enfants, ne pèche pas à la vérité d’une manière qui cause la mort de l’âme, mais qu’il n’est pas irréprochable devant Dieu ; & que si les deux époux ne se proposent que leur propre satisfaction, tous les deux font une action qui n’est pas conforme à la fin & à l’esprit de leur état, mais qui les expose à quelque faute devant Dieu.
Saint Jérôme, saint Grégoire le Grand, Jonas d’Orléans, & saint Thomas ont établi les mêmes principes. Le Docteur Angélique dit même qu’il y a un péché véniel, si l’on n’use du mariage que pour sa santé.
Ces grands Docteurs ont puisé cette morale dans les Pères des premières siècles, entr’autres dans saint Clément d’Alexandrie. Innocent XI, qui s’est attaché à conserver la pureté de la morale de l’Évangile que les saints Pères ont toujours enseignée dans l’Église, s’est fondé sur cette tradition de ses prédécesseurs & des Pères, lorsqu’il a condamné une proposition contraire aux principes que nous venons d’expliquer. Il faudrait donc, dit le Catéchisme du Concile de Trente, avertir les fidèles que les parfaits Chrétiens ne doivent point user du mariage pour se satisfaire, mais qu’ils doivent se souvenir continuellement de ce que dit l’Apôtre, que ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas.
La fidélité conjugale, dit ce Catéchisme, oblige le mari & la femme à s’aimer d’un amour pur, saint, & tout particulier, comme Jésus Christ a aimé Son Église, & non pas de la manière que s’aiment les adultères. L’Apôtre ne leur prescrit point d’autre règle de leur amour, que celui que Jésus-Christ a pour l’Église : Maris, dit-il, aimez vos femmes, comme Jésus-Christ a aimé Son Église. Or Jésus-Christ n’a aimé l’Église que pour l’utilité de cette épouse, et non pour la sienne propre. C’est la raison, dit saint Jérôme, et non la passion, qui doit être la règle de l’amour qu’un époux a pour sa femme.
Que les maximes du Christianisme sont pures ! Qu’elles donnent une noble et sainte idée de la religion de Jésus-Christ ! Mais quelle honte pour ceux qui se font un honneur d’être ses Disciples, de les effacer de leur mémoire, de les étouffer dans leur cœur, et de les combattre par la conduite qu’ils tiennent ordinairement dans l’état du mariage ! Ne verrons-nous jamais dans les Chrétiens cette chasteté conjugale des anciens Patriarches, que Saint Augustin compare avec les Vierges les plus parfaites de l’Évangile ? »
5 / Conférences ecclésiastiques de Paris sur le mariage, Le Semelier, 1767, établies et imprimées sur ordre du cardinal de Noailles, archevêque de Paris (Livre 6).
« Qu’est-ce que doit observer un époux pendant la grossesse de son épouse ? Il est bien difficile d’excuser de péché un époux qui approche de sa femme pendant sa grossesse, et c’est ce qu’ont décidé dès les premiers siècles de l’Église S. Clément d’Alexandrie, S. Ambroise, S. Jérôme, S. Augustin, & Jonas d’Orléans ; une épouse doit donc engager pour lors son mari à la traiter comme sa sœur.
L’Église, qui a toujours exhorté les personnes mariées à conserver la chasteté conjugale dans le mariage, punissait autrefois ces intempérances d’un époux, par des pénitences considérables qui sont marquées dans le Pénitentiel Romain, & dans celui de Bede. Il faut avouer néanmoins que selon saint Thomas, ces maris intempérants ne commettent un péché mortel, que quand il y a à craindre pour le fruit de leur femme.
Il faut même ajouter avec M. de Sainte Beuve, que selon les principes de saint Augustin, une femme est obligée pendant sa grossesse de rendre le devoir à son mari, quand elle n’a pul’engager à s’en abstenir, pourvu qu’il n’y ait rien à craindre pour son fruit.
Un époux peut-il user du mariage quand son épouse souffre l’accident du sexe, ou n’est pas encore remise de ses couches, ou nourrit un enfant?
Pendant la loi de Moïse si un homme s’approchait de sa femme lorsqu’elle souffrait l’accident du sexe (les menstruations), ils étaient tous deux exterminés du milieu du peuple ; & Ézéchiel met cette action au rang des péchés énormes. Saint Augustin expliquant le Lévitique, déclame contre les maris qui dans ces indispositions de leurs épouses usent du mariage. Saint Jérôme condamne cette incontinence. Jonas d’Orléans & d’Haymoint d’Halbestat ne peuvent la souffrir dans les Chrétiens, & le Pénitentiel de Bede ordonne une pénitence de trente jours à un mari qui a usé du mariage avec sa femme dans ces circonstances. Saint Thomas ne fait pas difficulté d’avancer qu’il est défendu pour lors à un mari & à une femme d’exiger l’usage du mariage, parce que si elle conçoit dans cet état, son fruit en souffre considérablement. Mais est-ce un péché mortel, ou un simple péché véniel ? Il est mal aisé de décider la question, mais il est certain que saint Augustin après Ézéchiel appelle cette intempérance du nom d’iniquité.
Saint Grégoire le Grand condamne aussi les maris qui usent du mariage avec leurs femmes incontinent après leurs couches : c’est dans sa réponse à saint Augustin ; & c’est pour la même raison que cela leur est défendu lorsqu’elles souffrent le mal ordinaire de leur sexe. Zachias étend ce temps jusqu’à près d’un mois après les couches. On doit donc proposer aux personnes mariées de notre siècle l’exemple de Zénobie Reine des Palmireniens, qui vivait du temps de saint Athanase. Trebellius Pollio en fait l’éloge dans son histoire, & nous apprend que pendant ses grossesses, & les accidents de son sexe elle vivait dans la continence. »
6 / Louis Bail, docteur en théologie, sous-pénitencier de Notre Dame de Paris (1845).
«Considérez pour quelle fin on doit contracter mariage et en user. La résolution commune est que ce doit être principalement pour la procréation des enfants qui servent à la gloire de Dieu, et non pour le plaisir, parce que les mariages qui ne visent qu’au plaisir ne durent pas longuement en paix, d’autant que tout amour qui naît de la corruption se change aisément en haine, et ce qui commence par un mauvais principe, se termine ordinairement par une mauvaise fin, comme sont les jalousies, les adultères, les trahisons, et en somme le déplaisir. Aussi peut-on appliquer à ces mariages les paroles de Jésus-Christ : toute plante que mon Père céleste n’aura point plantée sera déracinée (Mt 5). D’autant que le mariage n’est point planté de Dieu, qui ne se contracte point pour sa gloire. C’est pourquoi le déluge arriva sur la terre, lorsque les hommes dominés par leur concupiscence, n’y recherchaient plus que les voluptés : les enfants de Dieu voyant que les filles des hommes étaient belles en prirent à femmes de toutes celles qu’ils avaient choisies (Gn 6). Et l’ange Raphaël, instruisant Tobie, lui disait : Tu épouseras une vierge avec la crainte de Dieu, plutôt porté par le désir d’avoir des enfants, que par la convoitise, afin que, dans la postérité d’Abraham, tu sois béni dans tes enfants, et il lui déclare que les démons ont pouvoir sur ceux qui se marient par les seules considérations de la terre. Que si dans l’Ancien Testament c’était une chose si noire de se marier pour une fin toute sensuelle, il sera aisé de juger que le mal est bien plus grand dans la loi chrétienne, où le mariage a été relevé du titre de sacrement. Quelques uns le font passer pour un péché mortel, tel qu’en commettrait celui qui se ferait baptiser pour avoir la jouissance de quelque femme chrétienne, à laquelle il ne pourrait arriver autrement, car quoiqu’il reçut un véritable baptême, il pécherait mortellement, en le recevant à ce dessein. Ainsi, celui qui se marie principalement pour satisfaire à sa brutalité, bien que son mariage soit valide, pèche mortellement par l’abus d’une chose sainte, et on peut lui reprocher ce que Daniel reprocha aux vieillards luxurieux : Race de Chanaam et non de Juda, la beauté t’a séduit (Dan.13). Que si l’on dit que l’usage du mariage pour cette fin n’est que péché véniel (Note : tout dépend de ce que l’on entend par brutalité... cela peut être mortel : pensée adultère pendant l’acte, luxure, etc.), et que le contrat fait pour la même fin n’est pas plus criminel, on répond que le contrat est un sacrement et une chose sacrée, mais que l’usage est chose profane et commune (Note : ça ne devrait pas être profane !), c’est pourquoi l’abus n’en est pas si criminel ; c’est comme celui qui se servirait d’un vase commun pour boire dedans, par le seul motif du plaisir, il ne pèche pas comme celui qui se servirait des vases sacrés pour le même dessein, ainsi que fit le roi Baltazar, employant aux délices de sa table les vases sacrés de la maison de Dieu ; son crime est tenu pour mortel. Il est vrai néanmoins que tous les théologiens et les casuistes ne s’accordent pas à taxer de péché véniel l’usage du mariage sans autre dessein que le plaisir, lorsqu’il n’a point d’autres excès. Ils se fondent sur les paroles d’Aristote, qui règle les voluptés selon que les actions d’où elles naissent sont bonnes, mauvaises ou neutres, c’est-à-dire indifférentes. [...] Et à vrai dire, si l’on s’arrête à la philosophie humaine, cette opinion est probable ; mais il est difficile de la soutenir, si l’on veut se régler sur des maximes plus hautes. C’est pourquoi saint Augustin, le Maître des Sentences, le Docteur angélique, et plusieurs autres, estiment qu’il y a péché véniel ; car c’est agir comme la bête, qui ne cherche que la volupté, et non pas la postérité qui serve Dieu et le glorifie ; et c’est pervertir l’ordre établi par la loi éternelle, qui veut que l’âme raisonnable ait domination sur toutes les choses inférieures, non pas les choses inférieures sur l’âme raisonnable. Tellement que la perfection des hommes mariés est de ne pas connaître leurs femmes pendant leurs mois (Note : avoir des rapports délibérément pendant les règles est un péché mortel ; voir Bible), pendant leur grossesse, ou quand elles sont hors d’âge d’enfanter, ou quand elles sont stériles sans espérance de fécondité. Telle et si sublime devrait être la chasteté conjugale, et c’est où elle se doit porter, ne s’assujétissant pas à la concupiscence du plaisir, mais s’en servant pour une fin glorieuse, qui est de donner à Dieu de nouvelles créatures qui puissent le louer, le servir et l’aimer éternellement. En quoi, combien il est difficile ne pas se tromper, celui-là seul le connaît, qui sait ce que sont les concupiscences, et combien souvent, par leurs pièges cachés, les plus spirituels s’imaginent se proposer une autre fin que leur assouvissement, et n’avoir rien pour elles. Au reste, tout soit dit plus tôt en rapportant les sentiments des autres, que les nôtres propres.
Cependant, reconnaissons par ces considérations, que la condition du mariage n’est pas sans beaucoup de difficultés, et que c’est bien plus tôt fait à plusieurs, de vouer, ou de conserver sans obligation, la chasteté virginale, que de se contenter de la chasteté conjugale. Qu’il est difficile de ne pas se brûler en étant proche du feu ! Il est bien plus aisé de ne pas descendre du tout de la montagne, que d’arrêter sa course sur le penchant et de se contenir. Plût à Dieu que toutes les personnes qui sont dans l’état de continence entendissent bien ces difficultés, elles porteraient compassion aux autres, dont elles ignorent les angoisses pour la chasteté, qui, selon quelques saints (Note : selon tous les saints), est nécessaire et obligatoire ; car la volupté qui provient des sentiments de la chair est brutale ; celle qui naît de la connaissance des créatures, est philosophique, et celle que l’on goûte à connaître et à aimer Dieu est angélique. Soyez donc béni, ô Dieu éternel, qui nous avez appelés à l’état de continence, pour y vaquer à vous connaître et à vous aimer purement.
Considérez les lois du mariage, car comme tout ordre a ses lois et ses statuts, par l’observation desquels il se conserve et fleurit, ainsi le mariage, qui est un ordre institué premièrement de Dieu au Paradis terrestre, et réformé par Jésus-Christ, qui en ôta la multitude des femmes, et leur répudiation, le ramenant à son principe. Ces lois sont la dévotion envers Dieu, la fidélité de l’amour réciproque, et l’instruction des enfants dans la piété. Car, pour la première loi, puisque tout sacrement est pour sanctifier les âmes, et oblige celles qui le reçoivent à une plus grande pureté de vie, il en est de même du mariage ; c’est pourquoi un savant et pieux personnage l’appelle une société sainte et sanctifiante, un aide et un instrument de sanctification. En effet, il retranche les occasions des déshonnêtetés, qui sont un des grands pièges de la sainteté, et assujettit à plusieurs charges et difficultés, lesquelles demandent beaucoup de perfection pour s’en acquitter convenablement. Pareillement les mariés sont obligés à procurer le bien temporel et spirituel de leurs enfants, à quoi la piété envers Dieu sert indiciblement, par laquelle ils attirent ses miséricordes sur eux, et détournent les foudres de sa justice, car il dit lui-même : Je suis le Seigneur, ton Dieu fort et jaloux, vengeant l’iniquité des pères sur leurs enfants, jusque à la troisième et quatrième génération, et faisant miséricorde en mille générations à ceux qui m’aiment et gardent mes commandements. (Ex 20) La seconde loi est le fidèle et réciproque amour, auquel saint Paul donne pour modèle l’amour de Jésus-Christ envers son Église : Hommes, aimez vos femmes comme Jésus-Christ a aimé son Église. Or quel amour fut jamais pareil à celui de Jésus-Christ envers les âmes ? Combien a-t-il travaillé pour les sanctifier ? Avec combien de douceur et de patience supporte-t-il leurs infirmités, et combien suavement se les reconcilie-t-il en leurs pénitences [...]. »
7 / Casti connubii, "Le chaste mariage", de Pie XI sur le mariage chrétien (1930).
« Pour que, toutefois, cette rénovation du mariage produise dans toutes les nations du monde et dans celles de tous les temps ses fruits désirés, il faut d’abord que les intelligences humaines soient éclairées sur la vraie doctrine du Christ concernant le mariage ; il faut ensuite que les époux chrétiens, fortifiés dans leur faiblesse par le secours intérieur de la grâce divine, fassent concorder toute leur façon de penser et d’agir avec cette très pure loi du Christ, par où ils s’assureront à eux-mêmes et à leur famille le vrai bonheur et la paix [...].
« Parmi les biens du mariage, les enfants tiennent donc la première place.
Et sans aucun doute, le Créateur même du genre humain, qui, dans sa bonté, a voulu se servir du ministère des hommes pour la propagation de la vie, nous a donné cet enseignement lorsque, en instituant le mariage dans le paradis terrestre, il a dit à nos premiers parents et, en même temps, à tous les, époux à venir : « Croissez et multipliez-vous et remplissez la terre » (Génèse 1, 28). C’est ce que saint Augustin a très bien fait ressortir des paroles de l’apôtre saint Paul à Timothée, en disant : « Que la procréation des enfants soit la raison du mariage, l’Apôtre en témoigne en ces termes : Je veux, déclare-t-il, que les jeunes filles se marient. Et comme pour répondre à cette question : Mais pourquoi ? il poursuit aussitôt : qu’elles procréent des enfants, qu’elles soient mères de famille » (1 Timothée 5, 14) [...].
« Mais pour aborder en détail l’exposé de ce qui s’oppose à chacun des biens du mariage, il faut commencer par les enfants, que beaucoup osent nommer une charge fastidieuse de la vie conjugale : à les en croire, les époux doivent avec soin s’épargner cette charge, non point, d’ailleurs, par une vertueuse continence (permise dans le Mariage aussi, quand les deux époux y consentent), mais en viciant l’acte de la nature. Les uns revendiquent le droit à cette criminelle licence, parce que, ne supportant point les enfants, ils désirent satisfaire la seule volupté sans aucune charge ; d’autres, parce qu’ils ne peuvent, disent-ils, ni garder la continence, ni — à raison de leurs difficultés personnelles, ou de celles de la mère, ou de leur condition familiale — accueillir des enfants. Mais aucune raison assurément, si grave soit-elle, ne peut faire que ce qui est intrinsèquement contre nature devienne conforme à la nature et honnête. Puisque l’acte du mariage est, par sa nature même, destiné à la génération des enfants, ceux qui, en l’accomplissant, s’appliquent délibérément à lui enlever sa force et son efficacité, agissent contre la nature ; ils font une chose honteuse et intrinsèquement déshonnête. Aussi ne faut-il pas s’étonner de voir les Saintes Écritures attester que la divine Majesté déteste au plus haut point ce forfait abominable, et qu’elle l’a parfois puni de mort, comme le rappelle saint Augustin : « Même avec la femme légitime, l’acte conjugal devient illicite et honteux dès lors que la conception de l’enfant y est évitée. C’est ce que faisait Onan, fils de Judas, ce pourquoi Dieu l’a mis à mort ». »

SEMPER VERITAS

Bonjour à tous, Ancienne du Master de Bioéthique de l’IPLH, promo 2010, je me permets de vous adresser …

MARIAGE CATHOLIQUE, FIANÇAILLES CATHOLIQUES
"EXIGER LE DEVOIR CONJUGAL HORS NÉCESSITÉ DE LA GÉNÉRATION, EST UN PÉCHÉ" nous explique Saint Augustin, éminentissime Père de l’Église, dans son traité sur le bonheur conjugal (De bono conjugali), qui constitue la référence de base de l’Eglise sur le mariage, jamais contredit en plus de 15 siècles, et auquel tous les ouvrages sérieux sur le mariage se réfèrent comme au socle quant à la pratique et à la prédication pour les chrétiens et leur vie dans le mariage.
Contre les scandaleuses préparations au mariage des modernistes et l’apprentissage honteux « des méthodes naturelles » de contraception qui inversent les fins du mariage et conduisent à sa perversion,
Contre les mauvaises préparations au mariage des traditionalistes (FSSP, ICRSP, IBP, Le Barroux, Chéméré, FSSPX, Avrillé, résistance-Williamson, Capucins de Morgon, IMBC, Père Barbara, sédévacantistes…) et la catastrophique promotion du discours de Pie XII aux sages-femmes en 1951 qui diminue drastiquement les naissances et a conduit à la quasi extermination des familles nombreuses.
70 ANS - L'ALLOCUTION DE PIE XII AUX SAGES-FEMMES (29 octobre 1951)
LA BONNE PREPARATION AU MARIAGE : avec les apôtres Saint Pierre et Saint Paul, Saint Jérôme, Saint Augustin, Saint Thomas d’Aquin, le pape Innocent XI... :
En tout temps et encore plus particulièrement au travers des tribulations, les chrétiens doivent rechercher la sainteté. Génération après génération, la décadence grandissante n’a rien épargné y compris le domaine sacré du mariage : divorce, avortement, inversion des fins du mariage, contraception, contrôle des naissances, promotion des "méthodes naturelles", cohabitation avant le mariage... Un abîme toujours plus profond que même les prêtres traditionalistes n’ont pas réussi à endiguer à cause de préparations au mariage la plupart du temps défectueuses. Tentant de conserver leur clientèle et espérant le Purgatoire pour lui faire éviter l’enfer, ils ne prônent souvent plus la voie difficile et pourtant si belle du Ciel, oubliant d’appliquer ces paroles de Notre Seigneur Jésus Christ à la morale conjugale : « Entrez par la porte étroite, car large est la porte et spacieux le chemin menant vers la perdition, et nombreux sont ceux qui s’y engagent ». (Saint Matthieu 7,13).
Nous vous proposons quelques textes de référence qui rappellent l’enseignement de l’Église quant à la licéité de l’acte conjugal dans le mariage, ne rentrant pas ici dans la considération que celui-ci est bien évidemment interdit hors mariage.
1 / Saint Augustin, De bono conjugali, « De ce qui est bien dans le mariage ».
Du devoir conjugal (chap. 6). « On trouve des maris qui poussent l’incontinence jusqu’à méconnaître l’état embarrassé de leurs épouses. Mais si les époux se livrent à l’immodestie et à la honte, c’est la faute des hommes et non du mariage. Et même, dans l’usage immodéré du mariage, usage que l’Apôtre leur permet mais qu’il ne commande point, et qui a un tout autre but que celui de la génération des enfants ; quoique alors ils cèdent à l’entraînement de leurs mœurs dépravées, le mariage a encore l’efficacité de les soustraire à l’adultère ou à la fornication. En effet, ce n’est pas le mariage qui commande cet acte, mais c’est le mariage qui l’excuse. Dès lors si les époux s’appartiennent l’un à l’autre pour la génération des enfants, but premier assigné à la société humaine dans notre existence mortelle, ils s’appartiennent aussi comme remède à la faiblesse de la chair, et se trouvent l’un à l’égard de l’autre, dans une sorte de servitude pour étouffer jusqu’aux désirs illicites et pour ne pouvoir garder l’un ou l’autre perpétuellement la continence, sans un consentement réciproque. Voilà pourquoi « l’épouse n’a point puissance sur son corps, il appartient au mari ; de même celui-ci n’est plus le « maître de son corps, c’est la femme ». Donc, en dehors même de la génération, les faiblesses et l’incontinence imposent aux 1. I Cor. VII, 4-6. époux cette servitude réciproque, comme préservatif contre une honteuse corruption inspirée par le démon et nourrie par l’incontinence soit de l’un des époux, soit des deux ensemble. Le devoir conjugal, quand il a pour but la génération, n’est point une faute ; accompli uniquement pour satisfaire la concupiscence, mais entre époux, en gardant la fidélité conjugale et dans la mesure du devoir, il n’excède pas le péché véniel ; tandis que l’adultère et la fornication sont toujours péchés mortels. D’où il suit que la continence absolue est bien plus parfaite que le devoir conjugal, même quand il n’a pour but que la génération ».
Indissolubilité du mariage (chap. 7). « Garder la continence, c’est l’état le plus parfait ; rendre le devoir conjugal est une chose permise ; l’exiger en dehors des nécessités de la génération, c’est un péché véniel ; commettre la fornication ou l’adultère, c’est un péché mortel. La charité conjugale exige donc que l’un des époux, sous prétexte de mériter davantage, se garde bien d’être pour l’autre une cause de damnation ».
2 / Pour les scholastiques, Pierre Lombard dit comme Saint Thomas, opposant le fait de demander l’acte conjugal pour procréer et le fait de le demander par incontinence, sans prévoir de troisième motif possible, car il n’y en a pas, et tous les docteurs font cette distinction double sans introduire de confusion pernicieuse avec un troisième motif "avoir des rapports par amour" comme le font les catholiques laxistes et voluptueux. Il dit donc que demander l’acte conjugal, non pas pour procréer mais par incontinence, est un péché véniel, il y a des cas où cela est mortel (violation de l’intégrité de l’acte, trop de rapports conjugaux, pensée adultère, brutalité…).
3 / Pape Innocent XI — 1679 — Proposition condamnée comme scandaleuse et pernicieuse :
« l’acte conjugal accompli pour la seule recherche du plaisir est tout à fait exempt de faute, même vénielle ».
4 / Conférences ecclésiastiques de Paris sur le mariage, Le Semelier, 1767, établies et mprimées sur ordre du cardinal de Noailles, archevêque de Paris (Livre 4).
«Saint Augustin y décide qu’une personne mariée ne peut user chrétiennement du mariage que pour avoir des enfants, ou pour obéir à l’autre époux, & qu’il n’y a que l’un de ces deux motifs qui la rende irrépréhensible aux yeux de Dieu.
Saint Fulgence établit les mêmes principes ; ainsi quand l’un des époux use du mariage pour avoir des enfants, ou rend le devoir à l’autre qui le lui demande, bien loin d’offenser Dieu, c’est dit Saint Thomas, un acte de justice, de religion & d’obéissance, qui est méritoire.
Saint Augustin croit que comme notre religion est sainte, celui qui demande le devoir par faiblesse pour se satisfaire, sans se proposer d’avoir des enfants, ne pèche pas à la vérité d’une manière qui cause la mort de l’âme, mais qu’il n’est pas irréprochable devant Dieu ; & que si les deux époux ne se proposent que leur propre satisfaction, tous les deux font une action qui n’est pas conforme à la fin & à l’esprit de leur état, mais qui les expose à quelque faute devant Dieu.
Saint Jérôme, saint Grégoire le Grand, Jonas d’Orléans, & saint Thomas ont établi les mêmes principes. Le Docteur Angélique dit même qu’il y a un péché véniel, si l’on n’use du mariage que pour sa santé.
Ces grands Docteurs ont puisé cette morale dans les Pères des premières siècles, entr’autres dans saint Clément d’Alexandrie. Innocent XI, qui s’est attaché à conserver la pureté de la morale de l’Évangile que les saints Pères ont toujours enseignée dans l’Église, s’est fondé sur cette tradition de ses prédécesseurs & des Pères, lorsqu’il a condamné une proposition contraire aux principes que nous venons d’expliquer. Il faudrait donc, dit le Catéchisme du Concile de Trente, avertir les fidèles que les parfaits Chrétiens ne doivent point user du mariage pour se satisfaire, mais qu’ils doivent se souvenir continuellement de ce que dit l’Apôtre, que ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas.
La fidélité conjugale, dit ce Catéchisme, oblige le mari & la femme à s’aimer d’un amour pur, saint, & tout particulier, comme Jésus Christ a aimé Son Église, & non pas de la manière que s’aiment les adultères. L’Apôtre ne leur prescrit point d’autre règle de leur amour, que celui que Jésus-Christ a pour l’Église : Maris, dit-il, aimez vos femmes, comme Jésus-Christ a aimé Son Église. Or Jésus-Christ n’a aimé l’Église que pour l’utilité de cette épouse, et non pour la sienne propre. C’est la raison, dit saint Jérôme, et non la passion, qui doit être la règle de l’amour qu’un époux a pour sa femme.
Que les maximes du Christianisme sont pures ! Qu’elles donnent une noble et sainte idée de la religion de Jésus-Christ ! Mais quelle honte pour ceux qui se font un honneur d’être ses Disciples, de les effacer de leur mémoire, de les étouffer dans leur cœur, et de les combattre par la conduite qu’ils tiennent ordinairement dans l’état du mariage ! Ne verrons-nous jamais dans les Chrétiens cette chasteté conjugale des anciens Patriarches, que Saint Augustin compare avec les Vierges les plus parfaites de l’Évangile ? »
5 / Conférences ecclésiastiques de Paris sur le mariage, Le Semelier, 1767, établies et imprimées sur ordre du cardinal de Noailles, archevêque de Paris (Livre 6).
« Qu’est-ce que doit observer un époux pendant la grossesse de son épouse ? Il est bien difficile d’excuser de péché un époux qui approche de sa femme pendant sa grossesse, et c’est ce qu’ont décidé dès les premiers siècles de l’Église S. Clément d’Alexandrie, S. Ambroise, S. Jérôme, S. Augustin, & Jonas d’Orléans ; une épouse doit donc engager pour lors son mari à la traiter comme sa sœur.
L’Église, qui a toujours exhorté les personnes mariées à conserver la chasteté conjugale dans le mariage, punissait autrefois ces intempérances d’un époux, par des pénitences considérables qui sont marquées dans le Pénitentiel Romain, & dans celui de Bede. Il faut avouer néanmoins que selon saint Thomas, ces maris intempérants ne commettent un péché mortel, que quand il y a à craindre pour le fruit de leur femme.
Il faut même ajouter avec M. de Sainte Beuve, que selon les principes de saint Augustin, une femme est obligée pendant sa grossesse de rendre le devoir à son mari, quand elle n’a pul’engager à s’en abstenir, pourvu qu’il n’y ait rien à craindre pour son fruit.
Un époux peut-il user du mariage quand son épouse souffre l’accident du sexe, ou n’est pas encore remise de ses couches, ou nourrit un enfant?
Pendant la loi de Moïse si un homme s’approchait de sa femme lorsqu’elle souffrait l’accident du sexe (les menstruations), ils étaient tous deux exterminés du milieu du peuple ; & Ézéchiel met cette action au rang des péchés énormes. Saint Augustin expliquant le Lévitique, déclame contre les maris qui dans ces indispositions de leurs épouses usent du mariage. Saint Jérôme condamne cette incontinence. Jonas d’Orléans & d’Haymoint d’Halbestat ne peuvent la souffrir dans les Chrétiens, & le Pénitentiel de Bede ordonne une pénitence de trente jours à un mari qui a usé du mariage avec sa femme dans ces circonstances. Saint Thomas ne fait pas difficulté d’avancer qu’il est défendu pour lors à un mari & à une femme d’exiger l’usage du mariage, parce que si elle conçoit dans cet état, son fruit en souffre considérablement. Mais est-ce un péché mortel, ou un simple péché véniel ? Il est mal aisé de décider la question, mais il est certain que saint Augustin après Ézéchiel appelle cette intempérance du nom d’iniquité.
Saint Grégoire le Grand condamne aussi les maris qui usent du mariage avec leurs femmes incontinent après leurs couches : c’est dans sa réponse à saint Augustin ; & c’est pour la même raison que cela leur est défendu lorsqu’elles souffrent le mal ordinaire de leur sexe. Zachias étend ce temps jusqu’à près d’un mois après les couches. On doit donc proposer aux personnes mariées de notre siècle l’exemple de Zénobie Reine des Palmireniens, qui vivait du temps de saint Athanase. Trebellius Pollio en fait l’éloge dans son histoire, & nous apprend que pendant ses grossesses, & les accidents de son sexe elle vivait dans la continence. »
6 / Louis Bail, docteur en théologie, sous-pénitencier de Notre Dame de Paris (1845).
«Considérez pour quelle fin on doit contracter mariage et en user. La résolution commune est que ce doit être principalement pour la procréation des enfants qui servent à la gloire de Dieu, et non pour le plaisir, parce que les mariages qui ne visent qu’au plaisir ne durent pas longuement en paix, d’autant que tout amour qui naît de la corruption se change aisément en haine, et ce qui commence par un mauvais principe, se termine ordinairement par une mauvaise fin, comme sont les jalousies, les adultères, les trahisons, et en somme le déplaisir. Aussi peut-on appliquer à ces mariages les paroles de Jésus-Christ : toute plante que mon Père céleste n’aura point plantée sera déracinée (Mt 5). D’autant que le mariage n’est point planté de Dieu, qui ne se contracte point pour sa gloire. C’est pourquoi le déluge arriva sur la terre, lorsque les hommes dominés par leur concupiscence, n’y recherchaient plus que les voluptés : les enfants de Dieu voyant que les filles des hommes étaient belles en prirent à femmes de toutes celles qu’ils avaient choisies (Gn 6). Et l’ange Raphaël, instruisant Tobie, lui disait : Tu épouseras une vierge avec la crainte de Dieu, plutôt porté par le désir d’avoir des enfants, que par la convoitise, afin que, dans la postérité d’Abraham, tu sois béni dans tes enfants, et il lui déclare que les démons ont pouvoir sur ceux qui se marient par les seules considérations de la terre. Que si dans l’Ancien Testament c’était une chose si noire de se marier pour une fin toute sensuelle, il sera aisé de juger que le mal est bien plus grand dans la loi chrétienne, où le mariage a été relevé du titre de sacrement. Quelques uns le font passer pour un péché mortel, tel qu’en commettrait celui qui se ferait baptiser pour avoir la jouissance de quelque femme chrétienne, à laquelle il ne pourrait arriver autrement, car quoiqu’il reçut un véritable baptême, il pécherait mortellement, en le recevant à ce dessein. Ainsi, celui qui se marie principalement pour satisfaire à sa brutalité, bien que son mariage soit valide, pèche mortellement par l’abus d’une chose sainte, et on peut lui reprocher ce que Daniel reprocha aux vieillards luxurieux : Race de Chanaam et non de Juda, la beauté t’a séduit (Dan.13). Que si l’on dit que l’usage du mariage pour cette fin n’est que péché véniel (Note : tout dépend de ce que l’on entend par brutalité... cela peut être mortel : pensée adultère pendant l’acte, luxure, etc.), et que le contrat fait pour la même fin n’est pas plus criminel, on répond que le contrat est un sacrement et une chose sacrée, mais que l’usage est chose profane et commune (Note : ça ne devrait pas être profane !), c’est pourquoi l’abus n’en est pas si criminel ; c’est comme celui qui se servirait d’un vase commun pour boire dedans, par le seul motif du plaisir, il ne pèche pas comme celui qui se servirait des vases sacrés pour le même dessein, ainsi que fit le roi Baltazar, employant aux délices de sa table les vases sacrés de la maison de Dieu ; son crime est tenu pour mortel. Il est vrai néanmoins que tous les théologiens et les casuistes ne s’accordent pas à taxer de péché véniel l’usage du mariage sans autre dessein que le plaisir, lorsqu’il n’a point d’autres excès. Ils se fondent sur les paroles d’Aristote, qui règle les voluptés selon que les actions d’où elles naissent sont bonnes, mauvaises ou neutres, c’est-à-dire indifférentes. [...] Et à vrai dire, si l’on s’arrête à la philosophie humaine, cette opinion est probable ; mais il est difficile de la soutenir, si l’on veut se régler sur des maximes plus hautes. C’est pourquoi saint Augustin, le Maître des Sentences, le Docteur angélique, et plusieurs autres, estiment qu’il y a péché véniel ; car c’est agir comme la bête, qui ne cherche que la volupté, et non pas la postérité qui serve Dieu et le glorifie ; et c’est pervertir l’ordre établi par la loi éternelle, qui veut que l’âme raisonnable ait domination sur toutes les choses inférieures, non pas les choses inférieures sur l’âme raisonnable. Tellement que la perfection des hommes mariés est de ne pas connaître leurs femmes pendant leurs mois (Note : avoir des rapports délibérément pendant les règles est un péché mortel ; voir Bible), pendant leur grossesse, ou quand elles sont hors d’âge d’enfanter, ou quand elles sont stériles sans espérance de fécondité. Telle et si sublime devrait être la chasteté conjugale, et c’est où elle se doit porter, ne s’assujétissant pas à la concupiscence du plaisir, mais s’en servant pour une fin glorieuse, qui est de donner à Dieu de nouvelles créatures qui puissent le louer, le servir et l’aimer éternellement. En quoi, combien il est difficile ne pas se tromper, celui-là seul le connaît, qui sait ce que sont les concupiscences, et combien souvent, par leurs pièges cachés, les plus spirituels s’imaginent se proposer une autre fin que leur assouvissement, et n’avoir rien pour elles. Au reste, tout soit dit plus tôt en rapportant les sentiments des autres, que les nôtres propres.
Cependant, reconnaissons par ces considérations, que la condition du mariage n’est pas sans beaucoup de difficultés, et que c’est bien plus tôt fait à plusieurs, de vouer, ou de conserver sans obligation, la chasteté virginale, que de se contenter de la chasteté conjugale. Qu’il est difficile de ne pas se brûler en étant proche du feu ! Il est bien plus aisé de ne pas descendre du tout de la montagne, que d’arrêter sa course sur le penchant et de se contenir. Plût à Dieu que toutes les personnes qui sont dans l’état de continence entendissent bien ces difficultés, elles porteraient compassion aux autres, dont elles ignorent les angoisses pour la chasteté, qui, selon quelques saints (Note : selon tous les saints), est nécessaire et obligatoire ; car la volupté qui provient des sentiments de la chair est brutale ; celle qui naît de la connaissance des créatures, est philosophique, et celle que l’on goûte à connaître et à aimer Dieu est angélique. Soyez donc béni, ô Dieu éternel, qui nous avez appelés à l’état de continence, pour y vaquer à vous connaître et à vous aimer purement.
Considérez les lois du mariage, car comme tout ordre a ses lois et ses statuts, par l’observation desquels il se conserve et fleurit, ainsi le mariage, qui est un ordre institué premièrement de Dieu au Paradis terrestre, et réformé par Jésus-Christ, qui en ôta la multitude des femmes, et leur répudiation, le ramenant à son principe. Ces lois sont la dévotion envers Dieu, la fidélité de l’amour réciproque, et l’instruction des enfants dans la piété. Car, pour la première loi, puisque tout sacrement est pour sanctifier les âmes, et oblige celles qui le reçoivent à une plus grande pureté de vie, il en est de même du mariage ; c’est pourquoi un savant et pieux personnage l’appelle une société sainte et sanctifiante, un aide et un instrument de sanctification. En effet, il retranche les occasions des déshonnêtetés, qui sont un des grands pièges de la sainteté, et assujettit à plusieurs charges et difficultés, lesquelles demandent beaucoup de perfection pour s’en acquitter convenablement. Pareillement les mariés sont obligés à procurer le bien temporel et spirituel de leurs enfants, à quoi la piété envers Dieu sert indiciblement, par laquelle ils attirent ses miséricordes sur eux, et détournent les foudres de sa justice, car il dit lui-même : Je suis le Seigneur, ton Dieu fort et jaloux, vengeant l’iniquité des pères sur leurs enfants, jusque à la troisième et quatrième génération, et faisant miséricorde en mille générations à ceux qui m’aiment et gardent mes commandements. (Ex 20) La seconde loi est le fidèle et réciproque amour, auquel saint Paul donne pour modèle l’amour de Jésus-Christ envers son Église : Hommes, aimez vos femmes comme Jésus-Christ a aimé son Église. Or quel amour fut jamais pareil à celui de Jésus-Christ envers les âmes ? Combien a-t-il travaillé pour les sanctifier ? Avec combien de douceur et de patience supporte-t-il leurs infirmités, et combien suavement se les reconcilie-t-il en leurs pénitences [...]. »
7 / Casti connubii, "Le chaste mariage", de Pie XI sur le mariage chrétien (1930).
« Pour que, toutefois, cette rénovation du mariage produise dans toutes les nations du monde et dans celles de tous les temps ses fruits désirés, il faut d’abord que les intelligences humaines soient éclairées sur la vraie doctrine du Christ concernant le mariage ; il faut ensuite que les époux chrétiens, fortifiés dans leur faiblesse par le secours intérieur de la grâce divine, fassent concorder toute leur façon de penser et d’agir avec cette très pure loi du Christ, par où ils s’assureront à eux-mêmes et à leur famille le vrai bonheur et la paix [...].
« Parmi les biens du mariage, les enfants tiennent donc la première place.
Et sans aucun doute, le Créateur même du genre humain, qui, dans sa bonté, a voulu se servir du ministère des hommes pour la propagation de la vie, nous a donné cet enseignement lorsque, en instituant le mariage dans le paradis terrestre, il a dit à nos premiers parents et, en même temps, à tous les, époux à venir : « Croissez et multipliez-vous et remplissez la terre » (Génèse 1, 28). C’est ce que saint Augustin a très bien fait ressortir des paroles de l’apôtre saint Paul à Timothée, en disant : « Que la procréation des enfants soit la raison du mariage, l’Apôtre en témoigne en ces termes : Je veux, déclare-t-il, que les jeunes filles se marient. Et comme pour répondre à cette question : Mais pourquoi ? il poursuit aussitôt : qu’elles procréent des enfants, qu’elles soient mères de famille » (1 Timothée 5, 14) [...].
« Mais pour aborder en détail l’exposé de ce qui s’oppose à chacun des biens du mariage, il faut commencer par les enfants, que beaucoup osent nommer une charge fastidieuse de la vie conjugale : à les en croire, les époux doivent avec soin s’épargner cette charge, non point, d’ailleurs, par une vertueuse continence (permise dans le Mariage aussi, quand les deux époux y consentent), mais en viciant l’acte de la nature. Les uns revendiquent le droit à cette criminelle licence, parce que, ne supportant point les enfants, ils désirent satisfaire la seule volupté sans aucune charge ; d’autres, parce qu’ils ne peuvent, disent-ils, ni garder la continence, ni — à raison de leurs difficultés personnelles, ou de celles de la mère, ou de leur condition familiale — accueillir des enfants. Mais aucune raison assurément, si grave soit-elle, ne peut faire que ce qui est intrinsèquement contre nature devienne conforme à la nature et honnête. Puisque l’acte du mariage est, par sa nature même, destiné à la génération des enfants, ceux qui, en l’accomplissant, s’appliquent délibérément à lui enlever sa force et son efficacité, agissent contre la nature ; ils font une chose honteuse et intrinsèquement déshonnête. Aussi ne faut-il pas s’étonner de voir les Saintes Écritures attester que la divine Majesté déteste au plus haut point ce forfait abominable, et qu’elle l’a parfois puni de mort, comme le rappelle saint Augustin : « Même avec la femme légitime, l’acte conjugal devient illicite et honteux dès lors que la conception de l’enfant y est évitée. C’est ce que faisait Onan, fils de Judas, ce pourquoi Dieu l’a mis à mort ». »

SEMPER VERITAS

Mgr Gänswein se souvient de Benoît XVI

ACTES HERETIQUES DE JOSEPH RATZINGER
– a nié le dogme « Hors de l’Eglise point de salut »
– a promu le faux œcuménisme (indifférentisme religieux)
– a fait l’apologie de la liberté religieuse
– a fait l’apologie de la séparation de l’Eglise et de l’Etat
– a organisé des prières interreligieuses
– a fait l’apologie de la nouvelle ecclésiologie hérétique de Vatican II
– a affirmé que la papauté est un « obstacle à l’œcuménisme »
– a nié la doctrine de la primauté du Pontife Romain sur l’Eglise
– fut suspecté d’hérésie sous Pie XII
– fut qualifié de « dangereux moderniste » par son Directeur de thèse
– a affirmé « que les juifs n’attendent pas le Messie en vain »
– a nié la nécessité du baptême des enfants pour aller au Ciel
– a nié la résurrection de la chair lors du Jugement dernier
– a prié avec des protestants méthodistes, des luthériens, des juifs, des schismatiques orientaux, des musulmans (prendre part à des cultes non-catholiques est condamné par l’Eglise par le Canon n°1258)
– a donné publiquement la communion au pasteur luthérien Roger Schütz (fondateur de Taizé) et a dit après sa mort qu’il avait atteint « la joie éternelle »
– fut accusé par des évêques français en 1963 d’être « un hérétique niant l’enfer »
– s’est prononcé en faveur de la communion pour les divorcés et les remariés
– a attaqué la scolastique de Saint Thomas d’Aquin
– a fait l’apologie de la théologie de Luther
– a nommé des modernistes à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi
– a contribué à dégrader la dignité du Siège Pontifical en innovant par la pratique de la résignation
– a affirmé son admiration pour l’évolutionniste Teilhard de Chardin
– a écrit pour la revue maçonnique « Renaissance Traditionnelle » en 1979 sur les problèmes théologiques de la musique religieuse
– a nommé un physicien brésilien franc-maçon à l’Académie Pontificale des Sciences du Vatican
– a fait retirer la mention explicite de la conversion des juifs dans la prière du Vendredi Saint du « rite extraordinaire »
– a encouragé le grand rabbin de Rome dans sa « mission », c’est-à-dire dans son apostolat à rejeter le Christ
– a affirmé que le Christ « n’a pas aboli l’Ancienne Alliance » car la Bible propose une double lecture
– a appelé à l’édification d’un « Nouvel Ordre Mondial » et à une « autorité politique mondiale reconnue de tous »
– a appelé à un humanisme renouvelé et à un renouveau spirituel en vue de ce gouvernement mondial
– a remis en cause la doctrine de la virginité perpétuelle de Marie
– a intégré les Anglicans au sein de l’Eglise conciliaire, par la constitution Anglicanorum Coetibus (2009), alors que leurs rites avaient été jugés hérétiques par Saint Pie V dans Regnans in Excelsis (1570)
– a fait l’éloge du « Chemin néo catéchuménal », un mouvement d’inspiration luthérienne qui nie le caractère sacrificiel de la messe, nie la doctrine de transsubstantiation et croit en la théorie de la justification de Luther
– a affirmé que » le dialogue interreligieux n’a pas pour but la conversion mais la compréhension mutuelle »
– a nié la doctrine traditionnelle de l’Eglise catholique selon laquelle nous héritions le péché originel par génération
– a nié la doctrine de la transsubstantiation
– a déclaré que «Gaudium et Spes était une révision du Syllabus de Pie IX, une sorte de « Contre-Syllabus » et que Vatican II représentait une tentative de « réconciliation officielle avec la nouvelle ère inaugurée en 1789 »
– a donné la communion à des protestants (interdit par l’Eglise, Canon 731.2 du code droit canonique de 1917)
– a nié que la Vierge soit apparue physiquement lors des apparitions de Fatima et Lourdes et que c’était une simple « vision intérieure »
– a jugé de « fanatiques et de têtes brûlées » les missionnaires qui avaient détruit les temples païens (Saint François Xavier ou Saint Benoît seraient certainement ravis d’entendre cela)

SEMPER VERITAS

Mel Gibsons's Ranch: Bishop Gracida "Fixes" Novus Ordo Ordinations

INVALIDITY OF NEW MASSES:
a-c-r-f.com/…nts/Abbe_MOURAUX-Ordinations_sacres_Vatican_II.pdf
rore-sanctifica.org/…6-FR-Cekada-Absolument_nul_et_entierement_vain.pdf
René Henry Gracida claims the validity of his coronation (25/01/1972):
Rene Henry Gracida -Alleges Old Rite Episcopal Consecration | Trad + Cath + Forum
Bishop René Henry Gracida [Catholic-Hierarchy]
Possibly valid, it was nevertheless consecrated by bishops who signed the decrees of the Vatican Council 2: Bishop Dearden, Bishop Carroll, Bishop Tanner (like Bishop Lefebvre and Bishop Thuc), and served this new schismatic conciliar church.
Archbishop Lefebvre signed every one of Vatican II’s documents
A Catholic may not attend illicit Masses. Condemnation of the Magisterium:
DOUBTS ABOUT THE LEGALITY OF TRADITIONALIST MASSES:
a-c-r-f.com/documents/Paul-IV_Bulle_Cum-ex-apostolatus.pdf
"each and every one of the Bishops, Archbishops, Patriarchs, Primates, Cardinals, Legates, Counts, Barons, Marquises, Dukes, Kings and Emperors who, to this day, as it is declared, have deviated and fallen into heresy or schism, have been caught arousing or adhering to them, confessing or being convinced of them; likewise, those who, in the future, deviate and fall into heresy or schism, whether they arouse it or adhere to it, once they have admitted or are convinced of it [...] will be deprived, definitively and accordingly, without recourse to any other right or fact, of their Cathedral, Metropolitan, Patriarchal, Primatial Churches, of their Cardinal dignity, of every office of Legates, as well as of every active and passive voice, of any authority, Monasteries, Ecclesiastical Benefices and Functions [...]
On the other hand, (all these people) will be considered disqualified and unfit for such functions, as relapses and subversives in everything and for everything, as if they had previously publicly abjured such heresy; NEVER, AT ANY TIME, CAN THEY BE RETURNED, REPLACED, REINSTATED AND REHABILITATED IN THEIR PREVIOUS STATE".
Canon 188, 4°, of the 1917 Code stipulates that anyone who deviates publicly from the Catholic faith ipso facto loses his offices, without any declaration, by virtue of a tacit renunciation:
Code du Droit Canon
DOUBTS ABOUT THE VALIDITY OF TRADITIONALIST MASSES:
catholicapedia.net/…ang-33_Nummer-11_December-2003_FR_Pages39-a-41.pdf

SEMPER VERITAS

Au ranch de Mel Gibsons, l'évêque Gracida "répare" les ordinations Novus Ordo

INVALIDITE DES NOUVELLES MESSES:
a-c-r-f.com/…nts/Abbe_MOURAUX- …
rore-sanctifica.org/…6-FR-Cekada- …
René Henry Gracida clame la validité de son sacre (25/01/1972) :
Rene Henry Gracida -Alleges Old Rite Episcopal Consecration | Trad + Cath + Forum
Bishop René Henry Gracida [Catholic-Hierarchy]
Possiblement valide, il a cependant été sacré par des évêques qui ont signé les décrets du conciliabule vatican 2 : Mgr Dearden, Mgr Carroll, Mgr Tanner (à l’image de Mgr Lefebvre et de Mgr Thuc), et ont servi cette nouvelle église conciliaire schismatique.
Archbishop Lefebvre signed every one of Vatican II’s documents
Un catholique ne peut assister sous peine de péché à des messes illicites provenant d’évêques ayant promulgué les documents du conciliabule vatican 2.
DOUTES SUR LA LICÉITÉ DES MESSES TRADITIONALISTES:

a-c-r-f.com/documents/Paul-IV_Bulle_Cum-ex- …
« tous et chacun des Evêques, Archevêques, Patriarches, Primats, Cardinaux, Légats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui, à ce jour, comme il est déclaré, ont dévié et sont tombés dans l'hérésie ou le schisme, ont été pris à les susciter ou bien à y adhérer, l'avouant ou en étant convaincus ; de même, ceux qui, à l'avenir, dévieront et tomberont dans l'hérésie ou le schisme, qu'ils les suscitent ou bien y adhèrent, une fois pris qu'ils l'avouent ou en soient convaincus […] seront privés définitivement et de ce fait même, sans recours à quelque autre droit ou fait, de leurs Églises Cathédrales, Métropolitaines, Patriarcales, Primatiales, de leur dignité Cardinalice, de toute charge de Légats, comme aussi de toute voix active et passive, de toute autorité, Monastères, bénéfices et fonctions Ecclésiastiques […] Par ailleurs, (tous ces gens) seront considérés comme inhabilités et impropres à de telles fonctions, comme des relaps et subversifs en tout et pour tout, comme s'ils avaient auparavant abjuré publiquement une telle hérésie ; JAMAIS, A AUCUN MOMENT, ILS NE POURRONT ETRE RESTITUES, REPLACES, REINTEGRES ET REHABILITES EN LEUR PRECEDENT ETAT ».
Le canon 188, 4°, du code de 1917 stipule que celui qui dévie publiquement de la foi catholique perd ipso facto ses offices, sans aucune déclaration, en vertu d'une renonciation tacite :

Code du Droit Canon
DOUTES SUR LA VALIDITE DES MESSES TRADITIONALISTES:
catholicapedia.net/…ang-33_Nummer-11_December- …

SEMPER VERITAS

Supplique aux catholiques pour obtenir de Notre-Dame, un saint Pape pour sauver l'Eglise, et un saint …

LE MAGISTERE CONDAMNE TOUTES LES IMPOSTURES :
a-c-r-f.com/documents/Paul-IV_Bulle_Cum-ex-apostolatus.pdf
BULLE DU PAPE PAUL IV "CUM EX APOSTOLATUS OFFICIO": toujours en vigueur car jamais abrogée, et inabrogeable car contenant des lois disciplinaires, pénales mais aussi divines : « en vertu de cette Constitution nôtre valide à perpétuité ».
Cette définition du Souverain Pontife permet de reconnaître les imposteurs d’un point de vue religieux ou politique, tant clercs que laïques. S’ils dévient de la foi, ils sont alors privés définitivement de leurs charges ecclésiastiques ou temporelles, « jamais, à aucun moment ils ne pourront être restitués ».
« De plus, si jamais un jour il apparaissait qu’un évêque, faisant même fonction d’archevêque, de patriarche ou de primat; qu’un cardinal de l’Église romaine, même légat; qu’un souverain pontife lui-même, avant sa promotion ou son élévation au cardinalat ou au souverain pontificat, ont dévié de la foi catholique ou bien sont tombés dans quelque hérésie, la promotion ou l’élévation, même si cette dernière a eu lieu avec l’assentiment unanime de tous les cardinaux, EST NULLE, INVALIDE, NON AVENUE . [...] Ces personnes ainsi promues ou élevées seraient, par le fait même, sans qu'il faille quelque autre déclaration ultérieure, privées de toute dignité, position, honneur, titre, autorité, fonction et pouvoir à la fois ».
DOUTES SUR LA VALIDITE DES MESSES TRADITIONALISTES:
catholicapedia.net/…ang-33_Nummer-11_December-2003_FR_Pages39-a-41.pdf
DOUTES SUR LA LICÉITÉ DES MESSES TRADITIONALISTES:
Archbishop Lefebvre signed every one of Vatican II’s documents
a-c-r-f.com/documents/Paul-IV_Bulle_Cum-ex-apostolatus.pdf
« tous et chacun des Evêques, Archevêques, Patriarches, Primats, Cardinaux, Légats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui, à ce jour, comme il est déclaré, ont dévié et sont tombés dans l'hérésie ou le schisme, ont été pris à les susciter ou bien à y adhérer, l'avouant ou en étant convaincus ; de même, ceux qui, à l'avenir, dévieront et tomberont dans l'hérésie ou le schisme, qu'ils les suscitent ou bien y adhèrent, une fois pris qu'ils l'avouent ou en soient convaincus […] seront privés définitivement et de ce fait même, sans recours à quelque autre droit ou fait, de leurs Églises Cathédrales, Métropolitaines, Patriarcales, Primatiales, de leur dignité Cardinalice, de toute charge de Légats, comme aussi de toute voix active et passive, de toute autorité, Monastères, bénéfices et fonctions Ecclésiastiques […] Par ailleurs, (tous ces gens) seront considérés comme inhabilités et impropres à de telles fonctions, comme des relaps et subversifs en tout et pour tout, comme s'ils avaient auparavant abjuré publiquement une telle hérésie ; jamais, à aucun moment, ils ne pourront être restitués, replacés, réintégrés et réhabilités en leur précédent état ».