Psaume 62
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L’abbé Pagès et le salut par la peur et en tremblant (1ère partie)

( Réponse à votre vidéo « Le père Zanotti-Sorkine et le salut pour tous » ) M. l’abbé Guy Pagès, que Dieu vous bénisse ainsi que votre apostolat ! Je me permets filialement, en tant que fidèle de …Plus
( Réponse à votre vidéo « Le père Zanotti-Sorkine et le salut pour tous » )
M. l’abbé Guy Pagès, que Dieu vous bénisse ainsi que votre apostolat !
Je me permets filialement, en tant que fidèle de l’Église catholique, d’émettre à mon tour des corrections sur votre vidéo car je l’estime aussi très critiquable sur certains points, dans le but d’éclairer si possible mon prochain en m'appuyant sur la Foi catholique et la Sainte Ecriture.
A la lumière de la Tradition et de la Foi catholique, je commencerai par reconnaître, malgré des « mais » inévitables, que la vidéo « Jésus a dit : ‘’Nul ne vient au Père que par moi’’ » de votre confrère en sacerdoce le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, méritait quelques corrections et précisions en raison de certains défauts pouvant induire gravement en erreur : ambiguïtés, approximations et légèretés jusqu’à l’insouciance.
Cela dit, cher père, une forme plus cordiale de correction fraternelle n’aurait-elle pas été possible vis-à-vis de ce prêtre bien …Plus
Psaume 62
« Mais il est un argument, en apparence plus sérieux, auquel recourent les partisans du petit nombre des élus : ils insistent sur les textes de la sainte Ecriture, où nous est inculquée la crainte de Dieu dans l'œuvre du salut, par exemple : Cum metu el tremore vestram salutem operamini, Phil., II, 12. Or, la crainte ne serait pas justifiée si le salut était relativement facile et l'apanage du …Plus
« Mais il est un argument, en apparence plus sérieux, auquel recourent les partisans du petit nombre des élus : ils insistent sur les textes de la sainte Ecriture, où nous est inculquée la crainte de Dieu dans l'œuvre du salut, par exemple : Cum metu el tremore vestram salutem operamini, Phil., II, 12. Or, la crainte ne serait pas justifiée si le salut était relativement facile et l'apanage du plus grand nombre. On a abusé de tous ces textes qui nous inculquent la crainte. La crainte de Dieu n'est pas la peur de Dieu ; et c'est sur cette équivoque que se base tout le raisonnement des rigoristes. « La crainte de Dieu, telle que nous la montre l'Ecriture, n'est pas la crainte servilement servile, ni même le plus souvent, la crainte simplement servile; c'est presque toujours la crainte filiale, amoureuse, inséparable de la joie et de l’exultation, exultate ei cum tremore, Ps. 02, 11, inséparable de la joie dont elle est le fruit, Laetetur cor meum ut timeat nomem tuum, Ps. LXXXV, 11, inculquée dans cette Épître aux Philippiens dont on cite avec effroi le verset cum metu et tremore vestram salutem operamini, sans prendre garde que c'est une des Épitres où saint Paul recommande le plus ardemment la joie à ses néophytes » IV, 4; II, 18, 28; I, 25; IL, 2; IV, 7-8; cf. Eccli., I, 11-12, 22; II, 8-13. Ami du clergé, 1906, p. 1063. De plus, dans saint Paul, le mot tremor n'a jamais le sens de frayeur ; on peut s'en convaincre en comparant I Cor., II, 3; II Cor., VII, 15; Eph., VI, 5; Ile b., XII, 28. Voir t. III, col. 2014-2018. »

Fin d'une citation de cet article du Dictionnaire de théologie catholique (1910)
Psaume 62
"X" a écrit : "L'abbé Pagès et le salut par la peur et en tremblant l' abbé Pages et le salut comme l'a prêché saint paul !"
Réponse : NON, car St Paul prêcha un salut « avec crainte et tremblement » QUI N’EST PAS PEUR OU EFFROI MAIS HUMBLE ET SAINTE VIGILANCE TOUTE D'AMOUR OBÉISSANT, DE SIMPLICITÉ, DE CONFIANCE, D’ASSURANCE, DE PAIX ET DE JOIE EN TOUT TEMPS !
Une fois encore, ainsi que je …Plus
"X" a écrit : "L'abbé Pagès et le salut par la peur et en tremblant l' abbé Pages et le salut comme l'a prêché saint paul !"

Réponse : NON, car St Paul prêcha un salut « avec crainte et tremblement » QUI N’EST PAS PEUR OU EFFROI MAIS HUMBLE ET SAINTE VIGILANCE TOUTE D'AMOUR OBÉISSANT, DE SIMPLICITÉ, DE CONFIANCE, D’ASSURANCE, DE PAIX ET DE JOIE EN TOUT TEMPS !

Une fois encore, ainsi que je l’ai relevé dans mon article, l’expression « avec crainte et tremblement » n’avait pas exactement le même sens dans l’esprit de St Paul que celui insinué par le discours du cher père Pagès dans cette vidéo.

Au passage, pourquoi « X » récuse-t-il totalement le titre de mon article alors que dans son propos il n’a de cesse de légitimer la peur de l’Enfer comme étant « une grande perfection chrétienne » (sic!), et ce en opposition irréconciliable avec les paroles de l’évangéliste saint Jean : « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour. » ( I Jean 4.18 ) ?!

P.S. Le titre de mon article est bien entendu un clin d'oeil au titre de la vidéo de l'abbé Pagès ( " Le père Zanotti-Sorkine et le salut pour tous" ), titre qui sous-entend que le père Michel-Marie tiendrait l'opinion hérétique selon quoi tous seront sauvés au final.
Psaume 62
Quant au deuxième point de ma critique [ c'est-à-dire : L’Enseignement de l’Église laisse-t-il craindre que les non-catholiques risquent généralement d’aller en Enfer, ainsi que votre discours et votre sélection de citations l’insinuent ? ], monsieur "X" ne comprend visiblement que ce qu’il veut bien entendre dans sa bulle.
Car le discours de l’abbé Pagès ( de même ci-dessous que le propos …Plus
Quant au deuxième point de ma critique [ c'est-à-dire : L’Enseignement de l’Église laisse-t-il craindre que les non-catholiques risquent généralement d’aller en Enfer, ainsi que votre discours et votre sélection de citations l’insinuent ? ], monsieur "X" ne comprend visiblement que ce qu’il veut bien entendre dans sa bulle.

Car le discours de l’abbé Pagès ( de même ci-dessous que le propos simplificateur, jusqu’au déni de la réalité, de "X" qui prouve malgré lui les déficiences du discours de l’abbé Pagès à l’école duquel il s’est mis ) sous-entend bien par moments cette idée, qui n’est pas du tout de foi catholique infaillible, jusqu’à citer à mauvais escient, en les coupant et en les tirant hors de leur contexte, des paroles de saint Pie X ( in Encyclique Acerbo Nimis ) qui parlait en fait, s’agissant d’une ignorance coupable et volontaire en rapport avec les vérités essentielles de la Foi quant au salut, du cas de baptisés catholiques et non du cas de non-catholiques.

Par parenthèse, les citations en annexe dans mon article de l’oeuvre de Maria Valtorta sur cette problématique à l’attention du valtortiste abbé Guy Pagès, citations qui sont comme des uppercuts envoyés à un certain exclusivisme catholique aveugle et égaré, contrastent aussi avec certains propos de son discours, surtout dans ce qu'il peut insinuer, et elles sont au contraire en harmonie avec une partie du propos du père Zanotti-Sorkine ( dont le discours pèche certes en partie d'une autre façon, à l’opposé de celui de l’abbé Pagès ).

"X" pourra toujours tenter d’enfumer et de nier cette réalité par d’énièmes ergotages mais ça ne l’empêchera pas d’exister.
Psaume 62
BILAN : Les ergotages et enfumages de "X" font à nouveau "plouf" et "pschitt". Puisse le fait d’être à nouveau d’accord avec lui-même - quoique... - lui donner du baume au coeur. ;-) . S'il plait à nouveau à "X" de couper les cheveux en x et de noyer le poisson dans un verre d'eau, qu'il daigne le faire ailleurs qu'ici car je ferme à présent les commentaires. Cela étant dit, le débat est clos …Plus
BILAN : Les ergotages et enfumages de "X" font à nouveau "plouf" et "pschitt". Puisse le fait d’être à nouveau d’accord avec lui-même - quoique... - lui donner du baume au coeur. ;-) . S'il plait à nouveau à "X" de couper les cheveux en x et de noyer le poisson dans un verre d'eau, qu'il daigne le faire ailleurs qu'ici car je ferme à présent les commentaires. Cela étant dit, le débat est clos entre nous pour ma part. Qu'il cause toujours....
Psaume 62
Quant à la parole de saint Paul : « C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. », répétons-le, elle doit être comprise à l’aune de ce qui précède : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebellesPlus
Quant à la parole de saint Paul : « C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. », répétons-le, elle doit être comprise à l’aune de ce qui précède : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. ». Saint Paul entendait ici des péchés graves, impénitents, volontaires et lucides en des matières graves commis par des supposés disciples du Christ qui connaissaient bien la vérité révélée. Sa parole n’induit pas qu’il faille se préparer à la mort et au jugement dans un état habituel de frayeur ou d’angoisse, littéralement de "crainte et tremblement".

Le fait de se préparer à la mort dans une confiance paisible en Dieu n’implique pas forcément de n’y être pas encore prêt mais dans le cas des Saints libérés de la crainte de l'Enfer de vivre toutes choses et en tout temps sur cette terre dans la perspective de cette échéance de la bienheureuse rencontre avec Dieu. Même un Saint que Dieu élève par Sa grâce jusqu’aux sommets de l’union d’amour en Lui, peut encore progresser dans la charité jusqu’à sa mort et s'y préparer dans la paix avec un ardent désir de rencontrer enfin, sans aucun voile, le Bien-Aimé Divin. Le raisonnement de « X » est une nouvelle fois inepte.
Psaume 62
Quant à la pastorale de la menace de l’Enfer, elle est nécessaire et salutaire mais tout dépend à quelle dose et dans quel état d’esprit… Si la manière de parler des tourments de l’Enfer et du réel danger de l’Enfer s’oppose ( sur la forme et sur le fond, en filigrane ou ouvertement ) à ce que par exemple une sainte Thérèse de Lisieux professe quant à la Miséricorde infinie de Dieu; si le …Plus
Quant à la pastorale de la menace de l’Enfer, elle est nécessaire et salutaire mais tout dépend à quelle dose et dans quel état d’esprit… Si la manière de parler des tourments de l’Enfer et du réel danger de l’Enfer s’oppose ( sur la forme et sur le fond, en filigrane ou ouvertement ) à ce que par exemple une sainte Thérèse de Lisieux professe quant à la Miséricorde infinie de Dieu; si le fait de prêcher sur l’Enfer à tort et à travers occulte presque la bonne nouvelle de la paix en Jésus-Christ et la splendeur de l’Amour miséricordieux infini de Dieu pour les pécheurs, il y aura nécessairement à un moment donné et dans certains cas un déséquilibre vraiment préjudiciable pour les âmes.

« La damnation demeure une possibilité réelle (...). La pensée de l'Enfer - et plus encore la mauvaise utilisation des images bibliques , ne doit pas créer de psychose ni d'angoisse, mais représente un avertissement nécessaire et salutaire à la liberté, au sein de l'annonce selon laquelle Jésus le Ressuscité a vaincu Satan, nous donnant l'Esprit de Dieu, qui nous fait invoquer « Abba, Père» (Rm 8, 15; Gal 4, 6).Cette perspective riche d'espérance prévaut dans l'annonce chrétienne. » (pape S. Jean-Paul II, Audience générale)

Saint Paul parlait certes de temps à autre du danger pour les âmes de tomber en Enfer mais cela ne l’empêchait pas de rayonner en tout temps la charité de Dieu et d’en appeler à vivre constamment dans la joie et la paix en Dieu, et dans l’assurance du salut que donnent la foi et l’espérance en Lui. Mes citations de lui dans cet article sont on ne peut plus éloquentes.

J’aurais pu citer également dans mon article l’un de mes versets préférés de la Bible : « Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! »

La seule objection intéressante de « X » consiste à dire que la crainte de l’Enfer n’est pas seulement utile pour les « débutants ». En effet, selon les personnes et l’histoire de chacun, la crainte de l’Enfer peut s’avérer nécessaire et salutaire bien au-delà du commencement de la vie chrétienne et bien après le début d’une conversion, par exemple en cas de rechutes dans quelque péché grave.
apvs
Monsieur L écrit :
Ma critique se concentrera sur deux points :
I )Est-il bon de préparer son âme à la mort et au jugement de Dieu dans la peur AVEC CRAINTE ET TREMBLEMENT comme vous SAINT PAUL le suggère ?
Déjouons une bonne fois le sophisme habile de monsieur L :
- SI UNE ÂME DOIT SE PREPARER À LA MORT, CEST ? - QU'ELLE N'EST PAS ENCORE PRÊTE À MOURIR, MERCI.
- SI UNE ÂME N'EST PAS ENCORE …
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Monsieur L écrit :
Ma critique se concentrera sur deux points :
I )Est-il bon de préparer son âme à la mort et au jugement de Dieu dans la peur AVEC CRAINTE ET TREMBLEMENT comme vous SAINT PAUL le suggère ?

Déjouons une bonne fois le sophisme habile de monsieur L :

- SI UNE ÂME DOIT SE PREPARER À LA MORT, CEST ? - QU'ELLE N'EST PAS ENCORE PRÊTE À MOURIR, MERCI.

- SI UNE ÂME N'EST PAS ENCORE PRÊTE À MOURIR, C'EST ? - QU'ELLE N'EST PAS ENCORE PARVENU À LA PERFECTION DE L'AMOUR, MERCI.

- SI UNE ÂME N'EST PAS ENCORE PARVENUE À LA PERFECTION DE L'AMOUR, C'EST ? - QU'ELLE DOIT ACCOMPLIR AVEC CRAINTE ET TREMBLEMENT SA CONVERSION PARFAITE AU CHRIST, MERCI.

CONCLUSION : CE QUE DIT MONSIEUR L'ABBE PAGES EST IRRÉPROCHABLE, TOUT COMME LES PAROLES DE SAINT PAUL DONT IL S'INSPIRE.


II ) L’Enseignement de l’Église laisse-t-il craindre que les non-catholiques risquent généralement d’aller en Enfer, ainsi que votre discours et votre sélection de citations l’insinuent ?
C'est plus une farce qu'un sophisme : tous ceux qui ont entendu parler monsieur l'abbé Pages dans sa vidéo répondant à l'abbé Zanorti Zorkine ont entendu comme moi de sa bouche que n'importe quel membre de n'importe quelle fausse religion peut effectivement gagner son Paradis, mais PAS A MOINS d'avoir d'abord renier son égarement passé, ses idoles, son faux dieu, etc... pour librement embrasser la foi catholique, ce qui en fait ? Un ? Catholique, merci !

Oui, TOUS les non-catholiques iront en enfer ! C'est précisément ce que dit l'Évangile ! Mais C'EST DIEU QUI FAIT LES CATHOLIQUES, ET NON PAS LES HOMMES QUI SE FONT CATHOLIQUES POUR ÊTRE SÛRS DE LEUR SALUT. Si quelqu'un désire être catholique, il le deviendra SI DIEU LE VEUT, COMME DIEU LE VEUT. Il commencera par invoquer le Nom de Jésus, et sera entendu. Et il se trouve fort heureusement que Dieu aime les hommes à la folie, et ne désire que de les sauver en son Fils Bien Aimé Jésus Christ, sans jamais repousser personne. Mais je ne me suis pas baptisé moi-même : J'AI REÇU LE BAPTÊME des mains de l'Eglise. Ainsi, être catholique est tout SAUF appartenir à un clan, mais être CHOISI par Dieu comme fils adoptif en vu du salut par la croix du Christ. Chaque homme peut librement accueillir ou non cette élection divine.

Terminons par un commentaire de cette Parole de saint Paul : " O, chose effroyable que de tomber entre les mains du Dieu Vivant ! "

Déjouons le sophisme de monsieur L, prétendant minimiser l'importance de cette crainte par sa recontextualisation . Ainsi, cela ne serait dit par saint Paul QUE POUR CEUX QUI RETOMBENT DANS LE PÉCHÉ APRES S'ETRE CONVERTI AU CHRIST.

Mais monsieur L devrait simplement se demander :

POURQUOI DONC CES GENS, D'ABORD CONVERTIS AU CHRIST ( DANS LA PERFECTION DE L'AMOUR ? VRAIMENT ? ) RETOMBENT-ILS, SINON PAR UN ABANDON DANGEREUSEMENT PRÉMATURÉ DE LA CRAINTE DE L'ENFER ?


Et voilà que le postulat de monsieur L, préconisant "la crainte de l'enfer, oui certes ! mais seulement pour les débutants !" , tombe à l'eau, et s'avère s'éloigner dangereusement de l'enseignement apostolique, que monsieur L s'habitue à revisiter à sa petite convenance.

Mais pour tous ceux qui souhaiteraient s'appuyer sur un commentaire sûr et éprouvé de ce sujet délicat, je me permets de renvoyer à l'excellent ouvrage de monsieur l'abbé Pages, intitulé : "Judas est-il en enfer ?"

🤗
apvs
L'abbé Pages et le salut par la peur et en tremblant L' ABBE PAGES ET LE SALUT COMME L'A PRÊCHÉ SAINT PAUL !
jili22
L'abbé Pagès fait le job que Dieu lui a confié !. Sachant que les 9/10 de la population gouteront aux flammes de l'enfer (crémation éternel du corps et de l'âme) ou à la purification par les flammes du purgatoire (crémation temporel du corps et de l'âme), moi je crie '' urgence !''. C'est pure vérité... . même si elle n'ai pas tjs plaisir. On n'est pas là pour se flatter ou se faire plaisir.…Plus
L'abbé Pagès fait le job que Dieu lui a confié !. Sachant que les 9/10 de la population gouteront aux flammes de l'enfer (crémation éternel du corps et de l'âme) ou à la purification par les flammes du purgatoire (crémation temporel du corps et de l'âme), moi je crie '' urgence !''. C'est pure vérité... . même si elle n'ai pas tjs plaisir. On n'est pas là pour se flatter ou se faire plaisir. Si vous voyez un humain se noyer, vous n'allez pas lui crier '' restez y, vous n'aviez qu'à apprendre à nager''... non assistance à personne en danger devant la justice des hommes. Devant la justice de Dieu, non assistance, ne serait-ce qu' à une Âme en Danger, vous condamne au feu de l'enfer. En tant que Catholique nous devons être missionnaire en exerçant la Charité chrétienne (5ème Mystère Douloureux du Rosaire : le Crucifiement... fruit de ce Mystère : un plus grand Amour de Dieu et des Âmes.). Merci Monsieur l'abbé Pagès !
Psaume 62
@jili22 L’apostolat de l’abbé Pagès est très méritoire, comme je l’ai reconnu sincèrement dans mon article, dans le contexte actuel où une très large partie des membres du clergé catholique n’osent presque plus prêcher sur les fins dernières. Mais ponctuellement il n’est pas au-dessus de tout reproche, de même que celui du père Zanotti-Sorkine. Si de votre côté vous êtes un ‘’sachant’’…Plus
@jili22 L’apostolat de l’abbé Pagès est très méritoire, comme je l’ai reconnu sincèrement dans mon article, dans le contexte actuel où une très large partie des membres du clergé catholique n’osent presque plus prêcher sur les fins dernières. Mais ponctuellement il n’est pas au-dessus de tout reproche, de même que celui du père Zanotti-Sorkine. Si de votre côté vous êtes un ‘’sachant’’ quant à la proportion du nombre final de sauvés (en vous basant je suppose sur des opinions de Saints ou sur de supposées révélations privées – comme celle prêtée à Saint Léonard de Port-Maurice - qui ne sont revêtues d’aucune façon d’un caractère infaillible), l’Église quant à elle dans Sa Foi infaillible n’est pas du tout une « sachante » sur cette question. Connaître la proportion finale de sauvés n’a d’ailleurs aucun intérêt pour grandir dans la perfection qui est charité en Dieu, mais peut présenter par contre de sérieux dangers comme je l’ai relevé dans mon article : Réponse aux paroles de St Louis-Marie de Montfort quant au tout petit nombre des élus. J'ai remarqué d'ailleurs que curieusement certains qui croient dans la thèse très faillible du tout petit nombre de sauvés ne sont pas des plus vertueux, bien au contraire.
jili22
Je ne ne suis pas assez vertueux pour mériter le Ciel comparé aux multiples Saints !... à moi de profiter du peu de temps qu'il me reste à vivre pour corriger toutes mes mauvaises addictions !
apvs
Si de votre côté vous êtes un ‘’sachant’’ quant à la proportion du nombre final de sauvés (en vous basant je suppose sur des opinions de Saints ou sur de supposées révélations privées
Rassurez-vous, cher jili22, tout le monde a bien compris que vous n'êtes pas un "sachant", mais une âme de bonne volonté qui comprend bien que RIEN d'impur ne pourra pénétrer au ciel. Et votre estimation, pour …Plus
Si de votre côté vous êtes un ‘’sachant’’ quant à la proportion du nombre final de sauvés (en vous basant je suppose sur des opinions de Saints ou sur de supposées révélations privées
Rassurez-vous, cher jili22, tout le monde a bien compris que vous n'êtes pas un "sachant", mais une âme de bonne volonté qui comprend bien que RIEN d'impur ne pourra pénétrer au ciel. Et votre estimation, pour approximative qu'elle soit, reflète certainement la réalité, car très peu iront droit au ciel après leur mort. Mais dans ce cas comme dans tant d'autres, l'auteur de cet article "très fin" lit quelque chose, et en interprète une autre, et vient vous accuser ensuite de le penser.
Psaume 62
@jili22
Pardon si j’ai mal interprété ou surinterprété vos premières paroles, si vous ne faites pas partie des traditionalistes, comme j’en ai rencontrés un certain nombre sur ce site et ailleurs, qui affirment que la proportion de sauvés au final sera très minoritaire.
Soit dit en passant, pour ma part, cette question m’est indifférente. Le fait de savoir, de foi divine et catholique, que …Plus
@jili22
Pardon si j’ai mal interprété ou surinterprété vos premières paroles, si vous ne faites pas partie des traditionalistes, comme j’en ai rencontrés un certain nombre sur ce site et ailleurs, qui affirment que la proportion de sauvés au final sera très minoritaire.

Soit dit en passant, pour ma part, cette question m’est indifférente. Le fait de savoir, de foi divine et catholique, que Dieu désire ardemment le salut de TOUS les hommes [ « Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant qu'aucun ne périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3.9) // « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » (St Paul, 1 Timothée 2.4) // « Car la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. » (St Paul, Tite 2.11) ], le fait de savoir que nulle âme ne se perdra sans l’avoir choisi consciemment et volontairement, le fait de savoir que s’il est vrai que les prières et sacrifices sont importants pour la conversion des pécheurs ( cf. Message de Notre-Dame à Fatima ), cependant il n’est pas possible de sauver une âme contre sa volonté ( La preuve : même les prières et le suprême et saint sacrifice du Seigneur Dieu Jésus n’a pas pu sauver son ami et apôtre Judas !… ), me suffisent totalement pour travailler à demeurer dans la paix et la joie du Christ, en toute circonstance (notamment, avec l’aide de Dieu, dans l’épreuve et la souffrance), dans l’action de grâce et l’intercession confiante auprès du trône de la Grâce (cf les paroles de saint Paul dans cet article).

😇
AveMaria44
La crainte du Seigneur chasse le péché. (Eccl., I, 27.)
La crainte du Seigneur est le commencement de la Sagesse. (Eccl., I, 16.)
Par le don de crainte, l'Esprit-Saint chasse l'orgueil du cœur de l'homme, et y introduit Dieu par l'humilité............
Le don de crainte nous donne une appréhension extrême de la moindre offense de Dieu, et nous fait fuir très soigneusement toutes les occasions du …Plus
La crainte du Seigneur chasse le péché. (Eccl., I, 27.)
La crainte du Seigneur est le commencement de la Sagesse. (Eccl., I, 16.)
Par le don de crainte, l'Esprit-Saint chasse l'orgueil du cœur de l'homme, et y introduit Dieu par l'humilité............
Le don de crainte nous donne une appréhension extrême de la moindre offense de Dieu, et nous fait fuir très soigneusement toutes les occasions du péché. «Il nous donne une aversion, une haine mortelle de tout péché, et il nous fait fuir très soigneusement toutes les occasions qui y peuvent porter. Le péché est à ces âmes craintives le seul objet de leur haine et de leur horreur ; elles aime-raient mille fois mieux se lancer dans les flammes et dans tous les tourments de l'enfer, que d'en commettre un seul ; les bienheureux choisiraient plutôt de sortir du paradis, de perdre leur félicité, et d'être à jamais misérables, que de dire seu-lement une parole oiseuse». (Saint-Jure, ch. III, sect. 16, art. 4).
Les personnes qui sont déjà avancées dans la vertu ne doivent pas pour cela cesser de vivre dans une sainte crainte du Seigneur. Un moyen d'entretenir dans leur cœur cette crainte salutaire sera de se souvenir souvent de cette parole de l'Apôtre : Que celui qui est debout prenne garde de tomber. (I Cor., X, 12.) «Et qui donc ne craindrait pas ? Lucifer, l'ange très sage et très éclairé, était dans le ciel, et il est tombé. Adam était dans le paradis terrestre, et il est tombé. Samson, David, Salomon, saint Pierre, Tertullien, etc., fidèles serviteurs et amis de Dieu, sont tombés. Combien d'hérésiarques ont été d'abord des modèles de vertu ! Des anachorètes d'une grande perfection sont tombés. Des confesseurs de la foi, des martyrs sur le point de recevoir la couronne de vie sont tombés. On en a vu qui ont persévéré dans la sainteté jusqu'à leur vieillesse , et qui ont déshonoré leurs cheveux blancs et se sont perdus. Si les arbres les plus vigoureux ont été ébranlés par les orages, si la foudre les a écrasés, quelle ne doit pas être notre crainte, nous qui ne sommes que de faibles roseaux ? » (Corneille de la Pierre.)
Psaume 62
Merci @AveMaria44 pour cette citation de Corneille de la Pierre. La crainte de Dieu, qui inspire le rejet d’un quelconque péché volontaire, n’est en effet pas une simple étape sur le chemin de la perfection en Dieu mais elle doit demeurer jusqu’à la fin.
Ajoutons cependant que cette crainte n’est pas exactement de même nature chez le débutant que chez le Saint sur le chemin de la perfection …Plus
Merci @AveMaria44 pour cette citation de Corneille de la Pierre. La crainte de Dieu, qui inspire le rejet d’un quelconque péché volontaire, n’est en effet pas une simple étape sur le chemin de la perfection en Dieu mais elle doit demeurer jusqu’à la fin.

Ajoutons cependant que cette crainte n’est pas exactement de même nature chez le débutant que chez le Saint sur le chemin de la perfection en Dieu. Dans le cas du débutant, elle est souvent mêlée d’une peur d’un châtiment éternel pour soi-même, alors que chez le Saint accompli, qui s’est laissé totalement transformé par la Grâce, elle est toute charité et n’est que désir ardent de ne surtout pas blesser le Bien-Aimé qu’est Dieu :

« Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour. » ( I Jean 4.18 )

Dieu accorde même dès ici-bas à certains Saints, après des épreuves et purifications radicales, la grâce d’une union totale de leur volonté à celle de Dieu dans Sa charité, que la spiritualité du Carmel nomme « mariage spirituel ». Autrement dit, une liberté quasi parfaite, une incapacité de fait à pécher volontairement.

Reste que pour le commun des baptisés, le combat de la charité en Dieu, dans la foi et l’espérance théologales, nécessite une vigilance et une persévérance jusqu’à la fin, DANS LA PAIX ET LA JOIE EN DIEU (cf les citations de la Sainte Ecriture de mon article). Il nécessite à la fois de la méfiance vis-à-vis de soi-même, du vieil homme en soi, et une grande, audacieuse et aveugle confiance en la Miséricorde de Dieu, à l’école par exemple de Ste Thérèse de Lisieux : "Ste Thérèse de Lisieux - Paroles sur la confiance ferme en la miséricorde de Dieu"

Pour le salut du pécheur, il est d’ailleurs préférable d’être dans une certaine présomption non dénuée d’une réelle confiance en la bonté de Dieu, plutôt que dans le repliement sur soi dans la désespérance et le manque de confiance en Dieu. Lire : "En dernière analyse, pourquoi Judas l’Iscariote s’est-il damné ?"
apvs
Comme déjà dit ailleurs, la crainte de Dieu fait partie intégrante de la perfection chrétienne. C'est la sainte Ecriture qui l'affirme : " Le début de la Sagesse, c'est la crainte du Seigneur, et son achèvement, c'est la crainte du Seigneur ". Pour appuyer l'excellente citation de Corneille de la Pierre, citée plus haut par notre ami @AveMaria44, il n'y aurait qu'à réciter avec attention un …Plus
Comme déjà dit ailleurs, la crainte de Dieu fait partie intégrante de la perfection chrétienne. C'est la sainte Ecriture qui l'affirme : " Le début de la Sagesse, c'est la crainte du Seigneur, et son achèvement, c'est la crainte du Seigneur ". Pour appuyer l'excellente citation de Corneille de la Pierre, citée plus haut par notre ami @AveMaria44, il n'y aurait qu'à réciter avec attention un seul "Je vous salue Marie" jusqu'au bout, pour constater que même les plus grands saints ( sainte Bernadette mourrut en prononçant ces paroles ) sont appelés jusqu'à leur dernière heure à demander l'intercession de la Mère de Dieu pour eux, pauvres pécheurs, maintenant ET A L'HEURE DE LEUR MORT. Si ce n'est pas pour les préserver des flammes du purgatoire ou de l'enfer, POURQUOI EST-CE DONC ?
La Vierge sainte a suffisamment recommandé cette prière du Rosaire pour que tout doute soit levé quant à sa profonde utilité pour celui qui le récite et pour le monde. Il est très loin de nuire à la vie spirituelle, conduisant au contraire aux confins de la contemplation, gage qu'il est de la foi au Christ.

Enfin, monsieur L minimise les termes employés plusieurs fois par saint Paul dans ses épîtres : "accomplissez votre salut avec crainte et tremblement."
Banal, pense monsieur L, ce n'est qu'une expression courante de langage qui à l'époque ( dont il ne connaît rien ) voulait dire : " avec attention " ni plus ni moins.
Problème. Impossible alors d'expliquer pourquoi saint Paul s'exclame : " O chose effroyable que de tomber vivant entre les mains du Dieu Tout Puissant !!! "
Visiblement, cela met un sacré plomb dans l'aile de la théologie de comptoir de monsieur L...

Est-ce que saint Paul craignait pour lui-même le feu de la géhenne, alors qu'il avait si généreusement répondu à l'appel du Christ à travailler à répandre l'Evangile dans le monde entier ?
Non bien sûr . Mais saint Paul n'était pas égoïstement replié sur lui-même, et bien qu'il soit devenu un temple vivant de la charité divine, il CRAIGNAIT TOUJOURS L'ENFER POUR AUTRUI !
Merci, cher abbé Pages, de pousser aussi loin la ressemblance avec ce très cher apôtre.
Psaume 62
La crainte de Dieu est en effet une perfection chrétienne mais non la crainte de l’Enfer, n’en déplaise à « X » qui a contredit la parole de l’évangéliste saint Jean [ Citation de « X » : « La crainte de l'enfer constitue une très grande perfection » VS. « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans …Plus
La crainte de Dieu est en effet une perfection chrétienne mais non la crainte de l’Enfer, n’en déplaise à « X » qui a contredit la parole de l’évangéliste saint Jean [ Citation de « X » : « La crainte de l'enfer constitue une très grande perfection » VS. « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour. » ( I Jean 4.18 ) ]. Lire : Ste Thérèse de Lisieux - Paroles sur la confiance ferme en la miséricorde de Dieu

La crainte de l’Enfer est une disposition salutaire initiale mais elle n’est pas une perfection chrétienne et encore moins « une très grande perfection » (sic!). Le souci du salut des âmes est aussi une sainte vertu et charité mais la crainte de l'Enfer pour d'autres pécheurs n’est pas forcément une perfection dans l’Amour en Dieu.

Bien entendu, ainsi que l’ont rappelé les derniers papes, dire des Ave Maria, prier le rosaire dans un esprit de vraie dévotion est très recommandé pour s’unir au Dieu d’Amour trois fois Saint, en passant par le Coeur immaculé de Marie, pour progresser sur le chemin de la charité en Dieu, pour lutter contre le monde, le démon et le vieil homme, pour se préparer dans la paix et l’état de grâce à la mort, pour prier pour la conversion des grands pécheurs, notamment ceux qui affrontent l’heure de leur mort.

« Avec crainte et tremblement » est une expression qui en effet ne peut pas en l’occurrence être comprise dans un sens fort quasi littéral comme je l’ai montré. Vu la façon dont saint Paul l’employa, l’acception littérale de cette expression s’était muée dans un sens plutôt figuré, édulcoré et banalisé. « X » déforme d’ailleurs mon propos : je n’ai pas dit qu’elle équivalait à « avec attention » mais plutôt à « avec un grand respect qui s’efforce de bien agir et d’éviter d’offenser ». « X » a-t-il un problème de vue voire de lecture ? ;-)

Quant à la parole de saint Paul : « C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. », elle doit être comprise à l’aune de ce qui précède : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. ». Saint Paul entendait ici des péchés graves, impénitents, volontaires et lucides en des matières graves commis par des supposés disciples du Christ qui connaissaient bien la vérité révélée. Sa parole n’induit pas qu’il faille se préparer à la mort et au jugement dans un état habituel de frayeur ou d’angoisse, littéralement de "crainte et tremblement".

Saint Paul, dans son cheminement de vie chrétienne, connut apparemment des tentations corporelles qui le firent craindre de succomber au péché et même de pouvoir perdre le salut : « Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié. » (1 Cor 9). L’Apôtre Paul n’est pas arrivé à la perfection de la sainteté, de la charité en Dieu, aussitôt après sa conversion sur le chemin de Damas. Il craignit sans doute l’enfer pour lui-même durant une période de sa vie, même après sa conversion.
apvs
Monsieur L mérite ici pleinement les critiques qu'il m'adressait ci-dessous : il est "totalement enfermé dans sa logique déficiente", même appuyé sur la sainte Ecriture. En effet, saint Paul n'avait rien à envier à saint Jean en matière de charité, et si donc POUR LUI-MÊME, la crainte de l'enfer était à jamais bannie ( "Certes il me serait préférable d'aller voir le Christ dès maintenant …Plus
Monsieur L mérite ici pleinement les critiques qu'il m'adressait ci-dessous : il est "totalement enfermé dans sa logique déficiente", même appuyé sur la sainte Ecriture. En effet, saint Paul n'avait rien à envier à saint Jean en matière de charité, et si donc POUR LUI-MÊME, la crainte de l'enfer était à jamais bannie ( "Certes il me serait préférable d'aller voir le Christ dès maintenant comme c'est mon désir , mais je reste encore ici-bas par amour de vous" : saint Paul était certain dans son cœur d'aller directement au ciel ) ELLE NE L'ETAIT CEPENDANT PAS POUR LES AMES QU'IL AVAIT MISSION DE CONDUIRE AU PARADIS !
" O, chose horrible que de tomber vivant entre les mains du Dieu Tout Puissant ! "
Cela, il ne le disait pas pour lui-même, mais pour ceux qui l'écoutaient ! SI PARMI CEUX QUI L'ECOUTAIENT, CERTAINS ETAIENT PARVENUS AU SOMMET DE LA CHARITE PARFAITE, CETTE SORTE DE CRAINTE N'EUT AUCUNE PRISE SUR EUX, CAR L'AMOUR PARFAIT BANNIT LA CRAINTE.

De même, ceux qui sont dans l'amour parfait ne sont pas touchés par le rappel de l'enfer du père Guy Pages dans ses vidéos. C'est d'une extrême simplicité logique. Cette simplicité serait-elle cependant inaccessible à monsieur L ?

Avec crainte et tremblement :

MÊME LES ANGES DANS LE CIEL FREMISSENT ( TREMBLENT ) D'UNE SAINTE CRAINTE DEVANT LA FACE DU SEIGNEUR DES SEIGNEURS, DIEU DES ARMEES CELESTES !

MÊME LES ANGES DANS LE CIEL TREMBLENT AU SPECTACLE DE LA COLERE QUI VIENT, ET QUI VA DIVINEMENT S'ABBATTRE SUR LE MONDE, AVEC JUSTICE, POUR EN CHATIER L'INIQUITÉ !

Et qui, sur la terre, est plus parfait qu'un ange ?


Bien entendu, ainsi que l’ont rappelé les derniers papes, dire des Ave Maria, prier le rosaire dans un esprit de vraie dévotion est très recommandé pour s’unir au Dieu d’Amour trois fois Saint, en passant par le Coeur immaculé de Marie, pour progresser sur le chemin de la charité en Dieu, pour lutter contre le monde, le démon et le vieil homme, pour se préparer dans la paix et l’état de grâce à la mort, pour prier pour la conversion des grands pécheurs, notamment ceux qui affrontent l’heure de leur mort.

Merci de ce timide acquiescement, qui valide donc ce que je disais : oui, même les plus grands saints - comme sainte Bernadette Soubirous - continuèrent jusqu'au bout de prier avec une humble et respectueuse crainte : " PRIEZ POUR MOI, PAUVRE PÉCHEUR, MAINTENANT ET À L'HEURE DE MA MORT ". A l'heure où tout est accomplit, et où l'âme, ne pouvant plus agir pour elle-même, redoute les forces adverses assoiffées de sa damnation, et appelle tout le Ciel à son secours, et en tout premier la Mère de Dieu qui est aussi la sienne.

Et cela n'exclut pas une mort d'amour, puisque d'autres, comme sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, SE CONFIANT DANS LA PRIÈRE DU ROSAIRE DE SES SOEURS, finit ses jours terrestres par la douce invocation : " O mon Jésus, je vous aime ! " ( cf le carnet jaune des novissima verba, recueillis par sa grande sœur Pauline, mère Agnès du Sacré-Coeur )
apvs
Quant à la parole de saint Paul : « C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. », elle doit être comprise à l’aune de ce qui précède : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. ». Saint …Plus
Quant à la parole de saint Paul : « C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. », elle doit être comprise à l’aune de ce qui précède : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. ». Saint Paul entendait ici des péchés graves, impénitents, volontaires et lucides en des matières graves commis par des supposés disciples du Christ qui connaissaient bien la vérité révélée. Sa parole n’induit pas qu’il faille se préparer à la mort et au jugement dans un état habituel de frayeur ou d’angoisse, littéralement de "crainte et tremblement".
Mais c'est précisément votre manque de logique qui est stupéfiant, monsieur L. SI L'ON SE PREPARE A LA MORT, c'est donc qu'on n'est PAS ENCORE PRÊT, à moins de tomber dans l'illogisme absolu. Et votre citation de saint Paul au sujet de son corps qu'il réduit en esclavage, afin de ne pas être lui-même disqualifié après avoir annoncé l'Evangile, est une totale confirmation de cela ! Saint Paul se préparait à la rencontre avec son Createur AVEC CRAINTE ET TREMBLEMENT, CAR EN BON PROFESSEUR, IL COMMENCAIT PAR S'APPLIQUER À LUI-MÊME CE QU'IL PRECHAIT AUX AUTRES !

Mais celui qui, comme la petite Thérèse, est DÉJÀ parvenu au sommet de l'Amour ? Doit-il encore "se préparer à la mort ? " Ecoutons l'intéressée nous éclairer :
" JE NE MEURS PAS, J'ENTRE DANS LA VIE ".
C'est à dire qu'elle était depuis longtemps déjà prête à aller aimer au ciel celui qui était toute sa vie sur la terre !
Puissions-nous donc suivre son exemple et ne rien craindre du passage qui nous unira pleinement au Bon Dieu.
Psaume 62
Il n’est pas sûr que St Paul fût totalement libéré de toute crainte de perdre le salut à l’époque où il rédigeait ses épîtres. « Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié (ou "réprouvé" : traduction Crampon). » (1 Cor 9). Toute âme marquée par le péché originel, si avancée soit-elle …Plus
Il n’est pas sûr que St Paul fût totalement libéré de toute crainte de perdre le salut à l’époque où il rédigeait ses épîtres. « Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié (ou "réprouvé" : traduction Crampon). » (1 Cor 9). Toute âme marquée par le péché originel, si avancée soit-elle sur le chemin de la perfection en Dieu, peut être traversée par des moments de doute et d’ambivalence. Seuls une partie des Saints, après de profondes et radicales épreuves et purifications, reçoivent de Dieu la grâce d’être unis définitivement à Lui, même quelques années avant leur mort (dont la date leur est d'ailleurs parfois annoncée directement par Dieu), par des épousailles spirituelles indissolubles. Pour le commun des baptisés, il s’agit de lutter avec l’aide puissante de Dieu, dans la paix, la joie et la confiance en Lui, contre le monde, le diable et le vieil homme jusqu’à l’heure de la mort.
Psaume 62
S'agissant de l’armée des Anges qui « tremblent » devant la Majesté de Dieu, il ne s’agit pas, là encore, d’une quelconque peur servile ou d’effroi mais d’une forme de divin étonnement tout d’admiration devant Sa Majesté, de révérence toute de respect et de sainte obéissance dans la prompte réalisation des ordres amoureux de Dieu, de la part d’Anges qui célèbrent, dans des transports de …Plus
S'agissant de l’armée des Anges qui « tremblent » devant la Majesté de Dieu, il ne s’agit pas, là encore, d’une quelconque peur servile ou d’effroi mais d’une forme de divin étonnement tout d’admiration devant Sa Majesté, de révérence toute de respect et de sainte obéissance dans la prompte réalisation des ordres amoureux de Dieu, de la part d’Anges qui célèbrent, dans des transports de joie sans fin et dans une charité mutuelle ineffable, la Gloire de Dieu.
Psaume 62
@abbepages
Bonsoir M. l'abbé. St Jean-Paul II, heureusement, ne donnait pas tort à l'usage à bon escient de la pastorale de la menace de l'Enfer dans le livre d’entretien « Entrez dans l’espérance » quand le journaliste Vittorio Messori lui demanda pourquoi tant de gens d’Église n’osent plus parler de l’Enfer :
« Certains se rappelleront qu’il n’y a pas si longtemps, dans les sermons prononcés …Plus
@abbepages
Bonsoir M. l'abbé. St Jean-Paul II, heureusement, ne donnait pas tort à l'usage à bon escient de la pastorale de la menace de l'Enfer dans le livre d’entretien « Entrez dans l’espérance » quand le journaliste Vittorio Messori lui demanda pourquoi tant de gens d’Église n’osent plus parler de l’Enfer :

« Certains se rappelleront qu’il n’y a pas si longtemps, dans les sermons prononcés à l’occasion des retraites spirituelles ou des missions, les “fins dernières”, les réalités ultimes de la mort, du jugement, de l’enfer, du paradis et du purgatoire, constituaient le sujet immuable des méditations, que les prédicateurs savaient mener avec un art très pédagogique de révocation. Combien d’hommes se sont convertis et confessés grâce à ces sermons et à ces descriptions de l’au-delà ! » « Il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que oui, l’homme s’est égaré, les prédicateurs se sont égarés, les catéchistes se sont égarés, les éducateurs se sont égarés. C’est pourquoi ils n’ont plus le courage de menacer de l’Enfer... Pourtant, les paroles du Christ sont sans équivoque. Chez Matthieu (25, 46), il parle clairement de ceux qui connaîtront des peines éternelles...»

Cependant, le saint Pape précisa que cette crainte salutaire de l'Enfer ne doit pas conduire à un état d'angoisse malsain lors d’une audience générale w2.vatican.va/…/hf_jp-ii_aud_28… sur l’Enfer (dont le Catéchisme rappelle clairement l’existence comme vous le savez) :

« La foi chrétienne enseigne que, dans le risque du «oui» et du «non» qui distingue la liberté de la créature, certains ont déjà dit non. Il s'agit des créatures spirituelles qui se sont rebellées à l'amour de Dieu et qui sont appelées démons (cf. Concile du Latran IV: DS 800-801). Pour nous, êtres humains, leur vie résonne comme un avertissement: il s'agit d'un rappel constant à éviter la tragédie dans laquelle débouche le péché, et à modeler notre existence sur celle de Jésus qui s'est déroulée sous le signe du «oui» à Dieu.

La damnation demeure une possibilité réelle, mais il ne nous est pas donné de connaître, sans révélation divine particulière
[ Nota : pour Judas, il y eut des révélations mystiques privées allant dans le sens de sa damnation éternelle et le Saint-Père commit l'omission de ne pas évoquer le concile de Trente qui suggère la damnation de l'Iscariote *** ], quels êtres humains sont effectivement concernés. La pensée de l'Enfer - et plus encore la mauvaise utilisation des images bibliques -, ne doit pas créer de psychose ni d'angoisse, mais représente un avertissement nécessaire et salutaire à la liberté, au sein de l'annonce selon laquelle Jésus le Ressuscité a vaincu Satan, nous donnant l'Esprit de Dieu, qui nous fait invoquer «Abba, Père» (Rm 8, 15; GA4, 6).

Cette perspective riche d'espérance prévaut dans l'annonce chrétienne. Elle est effectivement reprise dans la tradition liturgique de l'Eglise, comme en témoignent par exemple les paroles du Canon romain : « Accepte avec bienveillance, ô Seigneur, l'offrande que nous te présentons, nous tes ministres et toute ta famille... Sauve-nous de la damnation éternelle, et accueille-nous dans le troupeau des élus
»
.

***
Citations du Catéchisme du concile de Trente (1566) :

« D’autres sont conduits au Sacerdoce par la soif des honneurs et par l’ambition. Il en est enfin qui ne recherchent les Ordres que pour s’enrichir ; et la preuve c’est que, si vous ne leur offrez quelque bénéfice considérable, ils ne songent même pas à recevoir un seul des Ordres sacrés. Ce sont ceux-là que notre Sauveur appelle des mercenaires, et dont le Prophète Ezéchiel disait : « Ils se paissent eux-mêmes, et non leurs brebis. ». Leur bassesse et leur avidité a déshonoré l’Etat ecclésiastique aux yeux des Fidèles, qui le regardent maintenant presque comme la profession la plus vile et la plus méprisable. Aussi ne tirent-ils point d’autre fruit de leur Sacerdoce, que celui que recueillit Judas de son apostolat, c’est-à-dire leur perte éternelle. »

« Les Pasteurs ont donc à prévenir les Fidèles que celui qui veut s’approcher de Dieu pour Lui faire cette demande, est obligé d’abord de reconnaître ses propres fautes, puis de ressentir une véritable douleur de les avoir commises, et en même temps d’être bien persuadé que Dieu a la volonté de pardonner à tous les pécheurs qui sont dans les dispositions que nous venons de rappeler. Autrement, 1 Isa., 27, 9. 2 Psal., 31, 1. (Page 420) le souvenir plein d’amertume et la vue effrayante de tous nos péchés pourraient nous jeter dans le désespoir de Caïn et de Judas, qui ne voulurent voir en Dieu qu’un Vengeur et un Justicier, et non point la Bonté même de la Miséricorde infinie. »

Que le Bon Dieu vous bénisse
Psaume 62
Pour l’information (accessoire) de l’abbé Pagès auquel notre frère ''X’’ s'adresse, ce dernier m’a accusé témérairement et rien de moins que de saper radicalement la vérité de l’Evangile au motif notamment que je ne crois pas que ces paroles de Notre Seigneur : « Mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là !Plus
Pour l’information (accessoire) de l’abbé Pagès auquel notre frère ''X’’ s'adresse, ce dernier m’a accusé témérairement et rien de moins que de saper radicalement la vérité de l’Evangile au motif notamment que je ne crois pas que ces paroles de Notre Seigneur : « Mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » (Matthieu 26.24), signifiassent par SOI-MÊME à l’Apôtre Iscariote sa future damnation éternelle.

Je lui ai répliqué longuement dans des commentaires et au final (pour mettre un terme à cette controverse interminable) dans une suite de publications. Nos opinions sont de fait irréconciliables.

Il se trouve que cette accusation grave et inique qu’il profère à mon encontre peut s’adresser également par ricochet à l’encontre du pape Jean-Paul II qui déclara dans ledit livre entretien « Entrez dans l’espérance » :

« Même si le Christ dit, à propos de Judas qui vient de le trahir : “ Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! ” cette phrase ne doit pas être comprise comme la damnation pour l’éternité. »

Quelle que soit l’opinion sur ce point précis exprimée par M. l’abbé Pagès dans son livre, que je n'ai pas lu, je constate être en assez bonne compagnie en la personne de ce saint Pape...
apvs
Merci à mon contradicteur pour cette belle croix de saint André X dont il me gratifie involontairement :)) c'est un heureux présage pour moi. Si avant lui, Jean-Paul II a eu la présomption de dire d'une affirmation de notre Seigneur Jésus-Christ qu'elle ne reflétait pas la vérité, il n'y a aucun bénéfice à s'appuyer sur sa défaillance pour justifier la sienne propre. Car non seulement …Plus
Merci à mon contradicteur pour cette belle croix de saint André X dont il me gratifie involontairement :)) c'est un heureux présage pour moi. Si avant lui, Jean-Paul II a eu la présomption de dire d'une affirmation de notre Seigneur Jésus-Christ qu'elle ne reflétait pas la vérité, il n'y a aucun bénéfice à s'appuyer sur sa défaillance pour justifier la sienne propre. Car non seulement l'affirmation de Notre Seigneur ne peut être QUE vraie ( si elle était fausse, elle n'a aucune raison d'être ), mais sa véracité EST CORROBORÉE par de nombreuses autres Paroles de l'Evangile qui ont exactement le même sens - car la Vérité, lorsqu'elle enseigne quelque chose, la répète. C'est ainsi que font tous les bons professeurs. -
Ainsi entre autre, si le "Fils de perdition" ne se perd pas, il n'y a aucune raison valable de l'appeler ainsi.

Ni pour Jean-Paul II ni pour monsieur L, il n'y a donc d'excuse de minimiser voire nier le sens profond et évident de cette Parole de Notre Seigneur Jésus-Christ.
AveMaria44
Ajoutons que la crainte est un don du Saint-Esprit, cette crainte se doit d'être filiale chez les enfants de Dieu, il n'en demeure pas moins que même la crainte servile à son utilité. L'abolition de la peine de mort dans le domaine civil est une forfaiture, la crainte du châtiment peut être salutaire en bien des cas. Dieu étant infiniment saint et parfait comment l'homme pécheur et nous le sommes …Plus
Ajoutons que la crainte est un don du Saint-Esprit, cette crainte se doit d'être filiale chez les enfants de Dieu, il n'en demeure pas moins que même la crainte servile à son utilité. L'abolition de la peine de mort dans le domaine civil est une forfaiture, la crainte du châtiment peut être salutaire en bien des cas. Dieu étant infiniment saint et parfait comment l'homme pécheur et nous le sommes tous pourrait penser se présenter devant lui sans la révérence qui lui est due,seul l'insensé peut le croire.
Psaume 62
Monsieur « X » est totalement enfermé dans sa logique déficiente. Non, quoi qu’il en dise, il y a lieu de croire (pour moult raisons théologiques que j’ai déjà exposées) que ces paroles de Notre Seigneur : « Mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » (Matthieu 26.24), ne signifiaient pas PAR SOI-MÊME à …Plus
Monsieur « X » est totalement enfermé dans sa logique déficiente. Non, quoi qu’il en dise, il y a lieu de croire (pour moult raisons théologiques que j’ai déjà exposées) que ces paroles de Notre Seigneur : « Mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » (Matthieu 26.24), ne signifiaient pas PAR SOI-MÊME à l’Apôtre Iscariote sa future damnation éternelle. Confer cette suite de publications. D’autre part, le fait que le Seigneur Jésus qualifia (en son absence) l’Iscariote de « fils de perdition » (même dans l’hypothèse où ce qualificatif serait vraiment une preuve ultime de sa damnation future) n’enlève rien au constat précédent.

« X » a écrit : Ni pour Jean-Paul II ni pour monsieur L, il n'y a donc d'excuse de minimiser voire nier le sens profond et évident de cette Parole de Notre Seigneur Jésus-Christ.

L’interprétation de ces paroles de Notre-Seigneur que j’ai l’honneur de partager avec saint Jean-Paul II, n’est ni une minimisation ni un déni du sens de ces paroles mais en est, je le pense, une compréhension profonde. Le Coeur très saint et très miséricordieux du Seigneur ne put, de près ou de loin, prononcer des paroles devant Judas Iscariote qui, de soi-même, pussent par la suite, après son péché de trahison consommé au jardin de Gethsémani, l’enfermer dans sa faute et le pousser au désespoir.
apvs