@Elie M. Le texte et son contexte : "Est à rejeter fermement la théorie de la transformation du pain et du vin en Corps et Sang du Christ comme une prolongation de l’Incarnation : « sous l’emprise de son âme [le Christ] se faisant une extension réelle, matérielle, historique, de son Incarnation » [4]. Derrière cette formulation et d’autres semblables, transparaît la christologie inacceptable de la CRC, selon laquelle l’âme du Christ préexisterait à une première incarnation par laquelle le Christ s’empare de son corps puis, dans l’eucharistie, s’emparerait des accidents du pain et du vin qui deviendraient son corps et son sang, de sorte, finalement, que nous qui les mangeons, nous assimilions ce corps et le Christ continuerait de s’incarner, cette fois, en nous [5] ! Selon cette fausse pensée, l’humanité du Christ serait « une manière d’être de la nature divine, ou plutôt de l’existence divine », le pain et le vin en étant une autre ! Tout ceci est contraire à l’enseignement et la foi de l’Église pour laquelle le Christ est vrai Dieu et vrai homme, selon la formule du concile de Chalcédoine (451).
Cela n'a rien à voir avec la sainte théologie de l'anamnèse...

C'est saint Alphonse de Ligori, docteur de l'Eglise, qui exprime le mieux cette réalité en disant que le Christ, qui s'était humilié en se faisant homme, et en obéissant jusqu'à la mort, non content de cela, se fit Pain de Vie, substance matérielle visible et comestible, pour demeurer avec nous, se soumettant à tous nos caprices, acceptant la solitude du tabernacle, où tel un prisonnier, Il nous attend nuit et jour pour nous communiquer sa grâce, supportant les blasphèmes, injures, profanations, par amour pour nous.

Ainsi, nul ne peut jalouser les disciples en déplorant de ne pas pouvoir comme eux fréquenter notre Seigneur sur la terre, car il le peut bien réellement au tabernacle. C'est d'une certaine manière "historique", lorsque moi, humble pécheur, je viens aux pieds du Seigneur Ressuscité exposé sur l'autel, et je peux m'exclamer AUSSI LÉGITIMEMENT QUE L'APÔTRE : "J'ai vu le Seigneur ! "

Bien sûr, c'est historique POUR MOI, et non pour le Christ qui, ressuscité, n'est plus soumis au temps.
Mais grâce à sa Présence vivante et permanente dans les saintes Espèces, je peux comme les disciples le suivre partout où Il va, le suivre pas à pas dans toute SA vie évangélique à Lui. C'est donc un pont entre moi et la très sainte Incarnation du Christ, LAQUELLE N'EST PAS FINIE APRÈS LA RÉSURRECTION, mais continue pour l'éternité, puisque le Christ est ressuscité EN SON ÂME IMMORTELLE QUI A REVIVIFIE ET REPRIS POSSESSION DE SON CORPS MORTEL, DEVENU GLORIEUX.

Il n'y a pas donc 2 Incarnations du Christ : il n'y en a qu'une et une seule.

Qu'est-ce que les saintes Especes au tabernacle ? C'EST LE CHRIST, LE CHRIST EN PERSONNE, LE CHRIST VRAIMENT DIEU ET VRAIMENT INCARNÉ, VIVANT POUR LES SIÈCLES DES SIÈCLES, QUI AIME LES HOMMES ET LES VEUT AVEC LUI AUPRÈS DU PÈRE DANS L'AMOUR.

Le Christ n'a pas besoin de l'Eucharistie pour "prolonger son Incarnation", IL L'A PROLONGE DÉJÀ, PUISQU'IL N'Y A PAS MIS FIN !

Il n'y a donc rien de dramatique à penser que les saintes Espèces prolongent l'Incarnation du Christ parmis nous, puisque grâce à ce Mystère divin, nous pouvons nous approcher physiquement de Lui, le regarder, l'écouter, le manger, bien sûr et surtout GRÂCE À L'INTERMEDIAIRE DU PRÊTRE qui se fait sa Bouche pour nous parler, ses Mains pour nous toucher, ses Yeux pour nous regarder, ses Oreilles pour nous entendre.

Cher Elie M., je vous mets ici les réponses argumentées et détaillées, sur la forme et sur le fond, aux accusations délirantes et aux insinuations ignobles dont cet individu déloyal se fait le relais hypocrite sur Gloria.tv. Vous pourrez en prendre connaissance si vous le souhaitez; sachez tout de même qu'il s'agit d'une basse manoeuvre dilatoire, à l’usage des personnes non averties, destinée à détourner l'attention et à occulter les gravissimes accusations et la demande de jugement que l'abbé de Nantes (+2010) et la Contre-Réforme Catholique (CRC) portent contre Vatican II et ses conséquences depuis le début des années 60 du siècle dernier :
- 1. Lettre ouverte à Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, Archevêque de Reims (29/06/2020) : ICI (Note : dans un premier temps, la "Mise en garde" de la CEF était anonyme et non signée; quatre signatures épiscopales ont été ajoutées après la lettre R/A.R. de la CRC à Monseigneur de Moulins-Beaufort)
- 2. "Un avertissement médiatique" (article d'août 2020 sur le fond des accusations mensongères) : ICI
- 3. Correspondance entre le Président de la C.E.F. et la CRC (août 2020) : ICI
- 4. La réponse que l’abbé de Nantes et la CRC à sa suite demandent depuis 1965 aux légitimes pasteurs ainsi qu'exposé plus en détail dans le mémoire du 13/06/2019 que la CRC a été requise de rédiger à la demande de Monseigneur Georges Pontier, archevêque de Marseille en avril 2019 : ICI

Frère Bruno Bonnet-Eymard, actuellement à la tête de la CRC, a ajouté ceci à l'attention de Monseigneur de Moulins-Beaufort : "Je vous en remets une copie (de ce mémoire de juin 2019) pour être certain que vous ayez à votre disposition un exemplaire de ce document. Et c’est pour ne pas nous détourner et vous détourner de cette question essentielle du Culte de l’Homme se substituant au Culte de Dieu et qui est la seule et vraie raison de notre différend, que nous nous interdisons de répondre aux insinuations de basse police que contient l’avertissement et au prétendu examen doctrinal de l’œuvre théologique de notre Père et qui pourtant pourrait porter remède et de façon si aimable à tant de maux que connaît l’Église. C’est notre manière à nous de la servir. Même à la dernière place, ce service fait toute notre joie et celle de nos familles qui veulent nous rester fidèles pour garder la foi... en l’Église."