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19655

François, le "dernier communiste d'Europe" ?

Dans son livre d'entretien avec le pape François, Dominique Wolton affirme que celui-ci est "le dernier communiste d'Europe". François répond : "Au contraire, les chrétiens sont les communistes alors que les communistes ont volé notre bannière". Le communisme a fait plus de 100 millions de victimes et a jeté des dizaines de pays dans la misère.

Image: Communism Memorial, Praha, © Graham Walton, CC BY-NC-ND, #newsGlkmwhfwcw
apvs
@La louange de mes lèvres
Il me semble simplement , cher ami, que je ne fait pas du tout violence à la Parole de Dieu pour affirmer que le Bon Dieu a toujours voulu que l'homme, contrairement notamment aux animaux, puisse posséder en propre ce qui est raisonnable de posséder. Vous avez eu raison de rappeler par la voix des Pères, que la propriété privée n'est pas non plus un sacrement, et qu'elle …Plus
@La louange de mes lèvres
Il me semble simplement , cher ami, que je ne fait pas du tout violence à la Parole de Dieu pour affirmer que le Bon Dieu a toujours voulu que l'homme, contrairement notamment aux animaux, puisse posséder en propre ce qui est raisonnable de posséder. Vous avez eu raison de rappeler par la voix des Pères, que la propriété privée n'est pas non plus un sacrement, et qu'elle est subordonnée au bien commun de tous les hommes, car la terre n'appartient pas aux riches, et Dieu donne la nourriture comme un bien à partager équitablement. Lorsque ce n'est pas le cas, bien entendu, comme sous les régimes communistes, comme sous TOUS les régimes communismes ( de vastes dictatures, parodies de gouvernement, qui ont toujours menti au monde entier, pensons à Staline qui voulait cacher la famine qu'il avait lui-même organisé ), il est bien sûr permis de renverser le dictateur et son régime injuste !

Contrairement aux animaux, ai-je dis...
Mais même dans le règne animal, on voit des oiseaux défendre farouchement leur territoire, leur nid... leur couvée, leur compagne... et cela sans acte de propriété, sans contrat de mariage...
Si Dieu permet en quelque sorte aux animaux à "posséder" en propre un certain bien, comment l'interdirait-Il à l'homme sans le dénaturer complètement ?
Surtout que dans la Genèse, on entend bien le Bon Dieu donner à l'homme la Création toute entière, pour qu'il en prenne soin et la gouverne, lui laissant le soin de nommer toute chose.
Il a donc fait de l'homme le maître de son domaine. Depuis la chute, bien des choses ont changé, mais l'homme n'a pas été complètement déchu de sa dignité. C'est toujours la plus noble des créatures de Dieu, qui est maître dans son domaine, sans que ce soit de l'égoïsme.

C'est la première partie de ma réflexion, je ne pense pas qu'elle fasse difficulté. C'était juste pour mettre en évidence l'absurdité du communisme, qui nie l'homme, et son rapport à Dieu.

La deuxième partie, c'est tout aussi simple : je ne tords pas non plus le moins du monde la Parole de Dieu, en rappelant que le Christ et donc le christianisme, ne propose pas la révolte et la violence comme une solution pour résoudre les problèmes de pauvreté. Aucune violence, aucune révolte, sinon contre le diable et son pesant fardeau, n'est donné en exemple par Notre Seigneur. Que ce soit de l'idéalisme ne me pose aucun problème. Tel est le Christ, tels doivent s'efforcer d'être ses disciples.

Trois autres exemples non moins idéalistes que les précédents me viennent :)

- Le Christ jeûne au désert. Il a faim, après 40 jours sans rien manger... Le diable lui demande de transformer les pierres en pains et de se rassasier : et quoi de plus légitime ? Tout le monde peut manger un peu de pain, mais pas le Fils de Dieu ?
Et bien non. Le Christ refuse de s'auto-satisfaire, de se révolter contre la Volonté de son Père, qui veut que son Fils souffre de la faim : " Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. "

- Auschwitz, les nazis font mourir de faim de pauvres prisonniers dans des conditions inhumaine, dans des petites cages sans lumières. Que se passe-t-il ? Les moribonds s'entretuent et se dévorent mutuellement, pour la joie sadique de leur geôliers. Que fait saint Maximilien Kolbe ? Il fait si bien que tous ses compagnons d'infortunes meurent en priant, dans une paix et une joie profonde. Il tend le bras à celui qui vient l'achever avec une seringue de poison... Aucune violence, aucune rébellion, mais une infinie confiance en Dieu.

- La sainte Croix du Seigneur. Jamais la terre n'avait connu pareil spectacle, d'un homme supportant un tel poids de souffrance, dans une joie indicible, infinie... La joie de racheter l'humanité par le Sang d'un Dieu crucifié...

Idéalisme ? Mais l'exemple du Christ s'adresse non à des masses, mais à des individus : c'est cela la Bonne Nouvelle. Toi, Untel(le), tu es aimé comme personne ne t'a jamais aimé, infiniment, par Dieu. Tu as du prix à ses yeux, indépendamment de ta condition d'esclave ou d'homme libre, de riche ou de pauvre, d'homme ou de femme, de couleur de peau etc...

Les saints ne courent pas les rues ? La sainteté, pardon, n'est pas aussi rare que l'on veut bien se l'imaginer. Et elle agit comme un ferment dans la pâte, telle doit être l'espérance de tout chrétien. Vu la puissance de l'Eucharistie dans l'âme humaine, ce n'est pas non plus si étonnant que cela ( même si la sainteté est toujours étonnante, on ne s'y habitue pas. )

Certes, ce n'est pas ce qu'on constate à l'échelle d'un pays ou du monde :
certain en ont déduit des théorèmes communistes, qui s'accommodent fort bien de la non-sainteté humaine, et qui vise à l'augmenter pour mieux en profiter. Il est si simple de manipuler par des discours les masses insatisfaites !
Certains autres gardent la foi contre toute espérance en la vocation humaine à la sainteté.
" Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait " ( Matthieu 5,48 )

Le communisme ? Un engin de mort inventé par Satan, l'auto-destruction de l'homme.
Le Christianisme ? L'appel à la vraie Liberté, éternelle, celle de connaître et d'aimer Dieu en Notre Seigneur Jésus Christ, grâce au Sang de sa Croix Glorieuse.
Aucun lien entre l'un et l'autre.
🤗
Psaume 62
@apvs
Quant à notre point de désaccord, il me semble que vous ne faites pas bien la différence entre l'ordre ordinaire de la réalité et l'ordre non ordinaire de la sainteté, entre les situations habituelles et les situations ponctuelles, entre des structures sociales durables et des faits collectifs ponctuels.
Quand un ensemble de personnes miséreuses qui ont charge de famille mendient leur pain …Plus
@apvs

Quant à notre point de désaccord, il me semble que vous ne faites pas bien la différence entre l'ordre ordinaire de la réalité et l'ordre non ordinaire de la sainteté, entre les situations habituelles et les situations ponctuelles, entre des structures sociales durables et des faits collectifs ponctuels.

Quand un ensemble de personnes miséreuses qui ont charge de famille mendient leur pain de subsistance à des riches égoïstes et que ces derniers le leur refusent ou les maltraitent gravement dans le cadre du travail au point de mettre leurs vies constamment en danger, ces miséreux ne pécheraient pas s'ils volaient ponctuellement à ces riches leur pain de subsistance ou s'ils s'organisaient entre eux pour renverser cet ordre social injuste et inhumain.

Le problème de votre analyse est donc qu'elle est idéaliste; elle part implicitement du principe que la sainteté humaine et les interventions miraculeuses de Dieu qui l'accompagnent constituent des modèles ordinaires alors que la réalité historique est hélas que les sociétés ne sont généralement pas profondément chrétiennes et que les saints ne courent pas les rues. Lénine sur son lit de mort aurait confié à sa femme : « J’ai commis une grave erreur. Mon cauchemar est d’avoir le sentiment que je suis perdu dans un océan de sang des victimes innombrables. Il est trop tard pour faire marche arrière. Pour sauver notre pays, la Russie, il nous aurait fallu des hommes comme François d’Assise. Avec dix hommes comme lui, nous aurions pu sauver la Russie. »
apvs
@La louange de mes lèvres
Merci pour ces citations des Pères qui sont tout à fait claires.
Il est vrai que l'Eglise ne s'attache pas à la notion de propriété privée, au point de l'ériger en sacrement !
Ou alors, il faudrait bénir celui qui amasse, amasse, afin de pouvoir dire " C'est à moi, et à nul autre " ! C'est le contraire même de l'Evangile.
Nous sommes d'accord sur bien des points. …Plus
@La louange de mes lèvres
Merci pour ces citations des Pères qui sont tout à fait claires.
Il est vrai que l'Eglise ne s'attache pas à la notion de propriété privée, au point de l'ériger en sacrement !
Ou alors, il faudrait bénir celui qui amasse, amasse, afin de pouvoir dire " C'est à moi, et à nul autre " ! C'est le contraire même de l'Evangile.
Nous sommes d'accord sur bien des points. Celui qui possède beaucoup et qui voit son frère dans le besoin a le devoir sacré de venir à son aide. ( saint Jacques 2 )

Le droit à la propriété privée des riches ( ... )

Non, cher ami, le 10è commandement, que les saints Pères n'ont certainement pas révoqué, si le Christ Lui-même ne l'a pas fait, concerne le droit à la propriété privée, point. C'est de cela que je voulais parler, car le communisme le nie.
Ce Commandement Divin reconnaît le droit :
- à un pauvre de posséder un manteau ou un âne,
- autant qu'à un salarié de posséder une maison, un jardin etc... etc...

MAIS QUE DIT L'EVANGILE ? INTERROGEONS-LE :
" Si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur devait venir, il aurait veillé et n’aurait pas permis qu’on perçât le mur de sa demeure. "
Le Christ s'appuie sur le bon sens de son auditeur, qui possède peut-être lui-même une maison, et qui comprend bien que le Seigneur n'est pas venu instaurer le communisme sur la terre. Le Seigneur connaît bien les commandements. C'est Lui qui les a dicté à Moïse !

Que dit le Seigneur aux pauvres ?
Dit-Il : " Vous, les pauvres, vous êtes bien en droit de vous révolter, même violemment, contre les riches. Heureux serez-vous lorsque vous leur aurez repris ce qu'ils vous devaient, pour votre subsistance ! "
Non.
Mais bien plutôt :
" Heureux, vous les pauvres, car le Royaume des Cieux est à vous."( Luc 6,20 )
Nul part dans l'Evangile, on n'entend le Seigneur prêcher aux pauvres la révolte, ou la légitimer, alors qu'Il les aime comme le meilleurs des pères, et veut leur plus grand bien. Or il n'y a aucune lacune dans l'Evangile.
Rien à voir avec le communisme, dont le seul et unique sacrement est le non-droit à la propriété privée, et " pour y arriver, tu peux massacrer allègrement " : car il est fondé sur la jalousie, la révolte, le meurtre, le vol etc... Tout ce qu'il y a de pire dans l'être humain.

Lorsque les foules, qui l'écoutent depuis trois jours ont faim, est-ce que le Christ leur dit :

" Vous avez faim ? Allez donc vous servir gratuitement dans les riches auberges avoisinantes. et si l'on vous réprimande, dîtes mon Nom, et les gens craindront. "
Non.
Mais plutôt :

" J'ai pitié des foules (...) Faîtes-les asseoir." Et Il multiplie les pains et les poissons pour les rassasier. ( Jean 6 )
La Providence comble toujours ceux qui savent tout attendre de Dieu, ceux qui cherchent son Royaume en premier.
Et certainement, de nos jours, ce sera souvent la générosité d'un riche qui sera la Providence, qui tiendra lieu de multiplication des pains : c'est par ce moyen qu'un saint Jean Bosco put bâtir son patronage et sauver de la misère matérielle, mais surtout spirituelle, tant de jeunes garçons...
LA GENEROSITE, LE DON, LA CHARITE, AUTANT DE CHOSES TOTALEMENT ETRANGERES AU COMMUNISME.

Que fit le saint curé d'Ars
, lorsqu'il lui manqua le plus strict nécessaire pour nourrir ses orphelins de " La Providence " ?
Alla-t-il, les larmes aux yeux, dire aux enfants : " Allez voler votre pain aux riches, mes pauvres enfants, car je n'ai plus rien à vous donner. "
Non.
Il alla cacher une petite statue de saint Joseph sous la dernière poignée de froment qui restait dans le grenier, il pria Dieu, la sainte Vierge et saint Joseph, et le lendemain, le grenier fut plein à craquer !

Où donc l'Evangile parle-t-il de cela ?
" Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux? " ( Matthieu 6 )


Où est-ce que le communisme prêche la confiance en la Divine Providence ? Nul part.

De même, saint François ne fonda pas un ordre de pauvres petits frères pour qu'ils aient à l'occasion le droit de voler, d'exproprier qui que ce soit. Mais il les envoya MENDIER !
Où donc l'Evangile en parle ?

" DEMANDEZ, ET VOUS RECEVREZ " ( Matthieu 7,7 )
" DONNEZ-NOUS AUJOURD'HUI NOTRE PAIN QUOTIDIEN " ( Matthieu 6,11 )
" Quel est le père, à qui son enfant demandera un pain et qui lui donnera un scorpion ? Si donc vous qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-Il l'Esprit Saint à ceux qui le Lui demandent ! " ( Matthieu 7,11 )


Demander à Dieu, demander aux hommes. Humblement, avec grande confiance dans la Divine Providence : une attitude totalement étrangère au communisme.

🤗
Psaume 62
De toute façon, le Magistère a tranché la question :
« La tradition chrétienne n'a jamais soutenu ce droit [de propriété] comme un droit absolu et intangible. Au contraire, elle l'a toujours entendu dans le contexte plus vaste du droit commun de tous à utiliser les biens de la création entière : le droit à la propriété privée est subordonné à celui de l'usage commun, à la destination …Plus
De toute façon, le Magistère a tranché la question :

« La tradition chrétienne n'a jamais soutenu ce droit [de propriété] comme un droit absolu et intangible. Au contraire, elle l'a toujours entendu dans le contexte plus vaste du droit commun de tous à utiliser les biens de la création entière : le droit à la propriété privée est subordonné à celui de l'usage commun, à la destination universelle des biens. » (Jean-Paul II, Laborem exercens, n°14)

Par ailleurs, Saint Ambroise, Père et docteur de l’Église, évêque de Milan du IVe siècle, écrivit :

« La nature en effet a répandu toutes choses en commun pour tous. Dieu a ordonné en effet que toutes choses fussent engendrées de telle sorte que la nourriture fût commune pour tous et que la terre par conséquent fût une sorte de propriété commune de tous. C'est donc la nature qui a engendré le droit commun et l'usage qui a fait le droit privé ».« Ce n’est pas de ton bien que tu fais largesse au pauvre ; tu lui rends ce qui lui appartient. Car ce qui est donné en commun pour l’usage de tous, voilà ce que tu t’arroges. La terre est donnée à tout le monde, et pas seulement aux riches. »
Psaume 62
@apvs
Le droit à la propriété privée des riches est corrélé au devoir des mêmes riches, dans la mesure de leurs moyens, de ne pas laisser périr les misérables ( Cf les citations on ne peut plus claires de ces pères de l'Eglise ). Il n’existe donc pas un droit absolu à la propriété privée d'après la doctrine sociale de l'Eglise.
Le commandement de Dieu que vous avez cité ne concerne pas les …Plus
@apvs

Le droit à la propriété privée des riches est corrélé au devoir des mêmes riches, dans la mesure de leurs moyens, de ne pas laisser périr les misérables ( Cf les citations on ne peut plus claires de ces pères de l'Eglise ). Il n’existe donc pas un droit absolu à la propriété privée d'après la doctrine sociale de l'Eglise.

Le commandement de Dieu que vous avez cité ne concerne pas les situations de survie auxquelles sont confrontés des miséreux vivant au milieu de riches égoïstes.

L'expropriation par une communauté donnée de riches exploiteurs cruels et invétérés qui nuisent gravement au bien commun de ladite communauté n'est pas chrétiennement immorale. La justice divine n'est pas antagoniste de la justice humaine sur cette terre pour peu que cette dernière n'implique pas des actes de haine, de colère, de vengeance et de meurtre arbitraire. De toute façon, les graves injustices sont à terme toujours sanctionnées dans l'Histoire par une sorte de justice immanente de la Providence divine.

Bernadette Soubiroux a eu raison d’aller chercher son bois à Massabielle. Malgré sa grande pauvreté, sa famille n’était alors pas en situation de danger de mort.
apvs
" Une précision qui intervient après un intense débat entre catholiques sur l'accueil inconditionnel des migrants... prôné par le même pape. "
apvs
@La louange de mes lèvres
Pour finir de vous persuader que Jésus Notre Seigneur ne prêche pas la révolte et la force aux misérables que l'on exploite ( à l'inverse du communisme ), je vous recommande de relire attentivement le passage de Maria Valtorta où Jésus rencontre les pauvres bergers exploités par le cruel Doras ( si bien que l'un deux, Samuel, un des bergers de la Nativité à Bethléem …Plus
@La louange de mes lèvres
Pour finir de vous persuader que Jésus Notre Seigneur ne prêche pas la révolte et la force aux misérables que l'on exploite ( à l'inverse du communisme ), je vous recommande de relire attentivement le passage de Maria Valtorta où Jésus rencontre les pauvres bergers exploités par le cruel Doras ( si bien que l'un deux, Samuel, un des bergers de la Nativité à Bethléem, est mort des suite des mauvais traitement ) . C'est à Dieu qu'appartient la Justice, c'est Lui qui fait descendre sa Colère du haut du Ciel sur qui la mérite ( Ici, Dieu a maudit les terres de Doras ( ou mieux pour vous, Il en a retiré sa bénédiction, et cela n'est du qu'à Doras ) )
www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 03/03-052.htm
1 autre commentaire de apvs
apvs
@La louange de mes lèvres
Non, je pense que vous vous trompez cher frère.
Je ne peux à ce point pas me tromper que ce n'est pas moi qui parle, cher frère, MAIS LA PAROLE DE DIEU.
Certes, à circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles : je pense savoir à quoi vous faîtes allusion.
Imaginons qu'il y ait eu, à une certaine époque, un cyclone dévastateur qui s'abatte sur une île du …Plus
@La louange de mes lèvres
Non, je pense que vous vous trompez cher frère.
Je ne peux à ce point pas me tromper que ce n'est pas moi qui parle, cher frère, MAIS LA PAROLE DE DIEU.
Certes, à circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles : je pense savoir à quoi vous faîtes allusion.
Imaginons qu'il y ait eu, à une certaine époque, un cyclone dévastateur qui s'abatte sur une île du Pacifique. Les gens n'ont plus rien, sont livrés à eux même, et pour leur survie, ils n'ont d'autre choix que de se servir en victuailles parmi les maisons éventrées. Et bien, dans ce cas, il n'y aurait strictement rien à leur reprocher. Mais il me semble que cela a été le cas ces derniers jours, et j'en suis choqué avec tous ceux qui ont suivi cette histoire tragique.
La faim, la servitude, attise ce qu'il y a de plus bas dans l'instinct humain. Il n'y a qu'à se pencher sur les circonstances de la révolution française, ou de celle de 1917 en Russie.
Lorsque les gens n'ont rien, et se révoltent pour manger, il y a des circonstances atténuantes ( non pas aux crimes, mais au vol de nourriture, par exemple. ) Comment ne pas se souvenir de cette scène du " Docteur Jivago " , lorsque Youri va voler un peu de bois, parce que lui et les siens ont froid, dans l'hiver russe ! Commet-il un délis ??? Certainement pas.

Mais expliquez-moi pourquoi Bernadette Soubiroux alla chercher du bois à Massabielle, à la "tute aux cochons", refusant d'en prendre dans le beau terrain avant le Gâve, parce que " On n'est pas des voleurs " ?
Elle ne savait pas qu'elle avait le droit de voler ? Elle correspond à tous vos critères : elle est pauvre, elle n'a rien à manger, elle devrait être en droit de prendre aux riches ne serait-ce qu'un bout de bois mort. Pourquoi ne le fait-elle pas ? Pourquoi, sinon pour obéir aux commandements de l'Eglise, dont elle est la fille très obéissante ?
🤗
Psaume 62
Migrants : Le pape François rappelle le devoir de prudence des gouvernements www.lavie.fr/…/migrants-le-pap…
HOMÉLIES SUR LAZARE de Saint Jean Chrysostome. Citations :
" Or, si celui qui n'use pas généreusement de ses biens trouve un accusateur dans celui à qui il n'a pas fait l'aumône, celui qui a ravi le bien d'autrui, quel pardon obtiendra-t-il, quelle excuse alléguera-t-il lorsqu'il se …
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Migrants : Le pape François rappelle le devoir de prudence des gouvernements www.lavie.fr/…/migrants-le-pap…

HOMÉLIES SUR LAZARE de Saint Jean Chrysostome. Citations :

" Or, si celui qui n'use pas généreusement de ses biens trouve un accusateur dans celui à qui il n'a pas fait l'aumône, celui qui a ravi le bien d'autrui, quel pardon obtiendra-t-il, quelle excuse alléguera-t-il lorsqu'il se verra entouré de toutes parts par ceux qu'il aura opprimés? Là, on n'aura besoin ni de témoins, ni d'accusateurs, ni de preuves, ni de pièces de conviction, mais les choses elles-mêmes apparaîtront à nos yeux telles que nous les aurons faites.

Voilà l'homme, dira le juge, et voilà ses oeuvres. Eh bien ! c'est aussi un vol que de ne pas faire l'aumône avec ses biens. Cette parole vous paraît peut-être étonnante; mais n'en soyez pas surpris; je vais vous citer le témoignage des divines Ecritures : elles disent que non-seulement ravir les biens d'autrui, mais refuser de donner part aux autres dans les biens qu'on possède est un vol, une usurpation, une spoliation. Voici ce témoignage. Dieu réprimandant les Juifs par la bouche d'un prophète, s'exprime ainsi : La terre a donné ses fruits et vous n'avez pas apporté les dîmes; mais ce que vous avez ravi au pauvre est dans vos maisons. (Malach. III, 10.) C'est comme s'il disait : Parce que vous n'avez pas offert les oblations habituelles, vous avez ravi ce qui est au pauvre. Et par ces paroles, il montre aux riches qu'ils ont en leur possession les biens des pauvres, quand même ils n'auraient fait que recevoir l'héritage paternel, quand même ils se seraient procuré leur richesse de quelqu'autre manière. Et ailleurs Dieu dit encore : Ne dépouillez pas le pauvre de sa subsistance. (Eccli. IV, 1.) Or, le spoliateur ravit le bien d'autrui, car la spoliation consiste à prendre et à retenir le bien d'autrui. Cela nous enseigne donc que si nous ne faisons pas l'aumône nous serons punis à l'égal des spoliateurs. Les richesses appartiennent au souverain Maître, de quelque manière que nous les amassions ; et si avec elles nous assistons les indigents, nous obtiendrons en retour la plus magnifique opulence. Si Dieu vous a destinés à posséder de grands biens, ce n'est pas pour que vous les consumiez dans la prostitution, dans l'ivrognerie, dans la bonne chère, dans la somptuosité des vêtements, dans la mollesse; c'est pour que vous en fassiez la distribution aux pauvres. Si un receveur public, au lieu de s'occuper des sujets auxquels il a reçu ordre de distribuer l'argent royal, le fait servir à ses propres jouissances, il est livré au supplice et à la mort. Le riche, lui aussi, est receveur de trésors qui doivent être distribués aux pauvres; il a charge de les répartir aux indigents qui, comme lui, sont les serviteurs du Maître. S'il en absorbe pour lui-même plus qu'il n'est nécessaire, il subira dans l'autre vie de cruels supplices : ses possessions ne sont pas à lui seul, elles sont à ses frères.

5. Ménageons donc ces biens comme biens d'autrui, si nous voulons qu'ils deviennent nôtres. Mais de quelle façon les ménager comme biens d'autrui ? En ne les employant pas à des usages inutiles ou purement personnels, en les déposant avec une sage mesure entre les mains des pauvres. Fussiez-vous dans l'opulence, si vous dépensez plus qu'il n'est nécessaire, vous rendrez compte des biens qui vous ont été prêtés. Il se passe dans les palais des grands quelque chose de semblable. Beaucoup d'entre eux confient leurs trésors à certains serviteurs; mais ces hommes de confiance ne font que garder ce qui leur a été remis, ils n'en usent pas; ce n'est que sur l'ordre de leur maître qu'ils les distribuent à ceux qui leur sont indiqués. Vous aussi, agissez de cette sorte. Vous avez reçu la fortune plus abondamment que d'autres : ce n'est pas pour que vous en jouissiez seul, ruais afin que vous en soyez pour les autres le fidèle économe.

Voilà ce que rappelle saint Paul, quand il (478) fait l'éloge d'Abraham en ces termes : Gardez-vous de négliger l'hospitalité: c'est par elle que certains hommes ont eu pour hôtes des anges, sans le savoir. (Hébr. XIII, 2.) Il fait bien de dire sans le savoir. Si Abraham l'avait su, en les accueillant avec tant de bienveillance, son action n'aurait eu rien de grand, rien d'extraordinaire. Mais il mérite tout éloge, parce que, ne sachant pas quels étaient ces passants, et les regardant comme des hommes, comme de simples voyageurs, il les invita avec tant d'ardeur à entrer dans sa demeure. Si donc vous montrez, vous aussi, un vif empressement lorsque vous recevez un hôte illustre et distingué, vous ne faites rien de merveilleux : l'homme le plus inhospitalier se voit souvent forcé, par le mérite de l'hôte qu'il reçoit, de montrer toute sorte de bienveillance. Mais, quand nous recevons avec une abondante charité les premiers venus, des gens vils et abjects, alors nous faisons une action vraiment grande et digne d'admiration. C'est pourquoi le Christ a dit à la louange de ceux qui agissent de cette sorte : Tout ce que vous aurez fait à un seul de ces petits, c'est à moi-même que vous l'aurez fait. Et encore : Ainsi ce n'est pas la volonté de votre Père qu'aucun de ces petits périsse. (Matth. XXV, 45.) Et encore : Si quelqu'un scandalisait un de ces petits, mieux vaudrait pour lui qu'on mît à son cou une meule de moulin et qu'on le jetât dans la mer. (Ibid.) Partout le Christ tient grand compte des petits et des humbles. Pénétré lui-même de cette vérité, Abraham ne demandait pas aux passants (comme nous faisons maintenant) quels ils étaient et d'où ils venaient : il les accueillait tous sans distinction. Celui qui exerce l'hospitalité ne doit pas demander compte de la vie; il n'a qu'à porter remède à la misère et à pourvoir aux besoins.

Le pauvre n'a qu'une seule recommandation son indigence, sa détresse; ne lui demandez rien de plus. Fût-il le plus pervers de tous les hommes, s'il manque des aliments nécessaires, nous devons apaiser sa faim. Voilà ce que le Christ nous ordonne de faire , quand il dit : Soyez semblables à votre Père qui est dans les cieux : il fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants.; il fait tomber sa pluie sur les justes et sur les pécheurs. (Matth. V, 45.) L'homme compatissant est le port de salut pour tous ceux que presse le besoin; le port s'ouvre à toutes les victimes du naufrage, il les sauve toutes; il reçoit dans son sein tous ceux que le danger menace, qu'ils soient bons, qu'ils soient mauvais, qu'ils soient tout ce que vous voudrez. Vous aussi, lorsque vous voyez un naufragé de la misère, ne lui faites pas subir un jugement, une enquête sur les faits et gestes de sa vie mais remédiez vite à sa peine. Pourquoi vous, susciter à vous-mêmes des embarras ? Dieu vous a déchargés de toute sollicitude. et de toute curiosité à cet égard. Que de paroles se diraient souvent, que de difficultés surgiraient, si Dieu nous ordonnait d'examiner avec soin la vie et la conduite de chaque pauvre avant d'accorder l'aumône ! Nous sommes délivrés de tout ce souci : pourquoi donc nous donner des inquiétudes superflues? Autre est la charge de juge, autre celle d'homme aumônier I L'aumône ne mérite son nom (1) que parce que nous la faisons même aux indignes. C'est à quoi saint Paul nous exhorte en ces termes : Ne vous lassez jamais de faire du bien. à tous, mais principalement aux serviteurs de la foi. (Gal. VI, 9.) Si nous recherchons curieusement, pour les écarter, ceux qui sont indignes, nous ne mettrons pas facilement la main sur ceux qui sont dignes; si au contraire nous donnons part dans nos bienfaits même aux indignes, alors ceux qui sont dignes, ceux dont la vertu compense la malice de tous les autres s'offriront à nous. C'est ce qui arriva au bienheureux Abraham qui n'examinait pas d'un regard inquisiteur quels étaient les passants . il lui fut accordé de recevoir les anges. Soyons donc ses imitateurs, ainsi que ceux de Job, un de ses descendants; car celui-ci mit en pratique avec un zèle parfait les exemples de magnanimité que lui avait donnés son ancêtre : c'est pourquoi il disait : Ma porte était ouverte à tout venant. (Job, XXXI, 32.) Elle n'était pas ouverte à celui-ci et fermée à celui-là; elle était ouverte à tous indifféremment.

6. Faisons de même, je vous en conjure; n'examinons rien avec plus de souci qu'il ne faut. Pour que le pauvre soit digne de l'aumône, sa pauvreté suffit : si quelqu'un vient à nous avec cette -recommandation, n'en cherchons pas davantage. C'est à l'homme que nous donnons, et non pas à sa conduite : ayons compassion de lui, non pas à cause de sa vertu, mais à cause de sa misère, si nous voulons attirer sur nous la grande miséricorde de Dieu et nous concilier ainsi malgré notre indignité sa bienveillance. En effet, si nous allions vouloir juger du mérite de nos semblables et examiner scrupuleusement leur conduite, Dieu agirait de même à notre égard, et en exigeant des comptes de nos frères nous perdrions tout droit à la bonté d'en-haut. Car, dit l'Esprit-Saint, vous serez jugés conformément à la manière dont vous aurez jugé les autres. Mais revenons à notre sujet. Le riche, voyant Lazare dans le sein d'Abraham, s'écria : Père Abraham, ayez pitié de moi, et envoyez Lazare!

(...) Si vous le pouvez, souvenez-vous de tout; si vous ne le pouvez pas, souvenez-vous au moins, je vous conjure, de ceci, qui remplacera tout le reste, à savoir, que refuser aux pauvres une part dans nos propres biens, c'est frustrer les pauvres, c'est leur enlever leur vie : les biens dont nous sommes détenteurs ne sont pas seulement à nous, mais aussi à eux. Si notre âme est ainsi disposée, nous nous dessaisirons volontiers de nos richesses; et, après avoir nourri en ce monde le Christ souffrant de la faim, après nous être amassé là-haut un opulent trésor, nous pourrons entrer en possession des biens futurs par la grâce et par la charité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartiennent, avec le Père et l'Esprit-Saint, honneur, puissance et gloire, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. "
Psaume 62
@apvs Non, je pense que vous vous trompez cher frère. Dans les cas où des riches laisseraient mourir de faim, de froid etc. des misérables ou bien les exploiteraient dans des conditions inhumaines, ces derniers seraient alors en droit de réclamer leur dû matériel par la force et la révolte. Ces citations des pères de l'Eglise défendent à mon avis implicitement ce droit. Le vol des biens d'un …Plus
@apvs Non, je pense que vous vous trompez cher frère. Dans les cas où des riches laisseraient mourir de faim, de froid etc. des misérables ou bien les exploiteraient dans des conditions inhumaines, ces derniers seraient alors en droit de réclamer leur dû matériel par la force et la révolte. Ces citations des pères de l'Eglise défendent à mon avis implicitement ce droit. Le vol des biens d'un riche exploiteur n'est pas formellement un péché dans la mesure où il vise uniquement à assurer la survie de vies humaines.
apvs
C'est tellement important que cela fonde la vision erronée de François face à l'immigration massive d'aujourd'hui : " L'Europe ferme, ferme, ferme !..."
François ne considère aucunement les moyens dont l'Europe dispose pour accueillir les migrants. Pour lui, ne serait-elle pas une vieille chose à dépecer, à renouveler par un grand remplacement ?
Je suis personnellement très touché par la …Plus
C'est tellement important que cela fonde la vision erronée de François face à l'immigration massive d'aujourd'hui : " L'Europe ferme, ferme, ferme !..."
François ne considère aucunement les moyens dont l'Europe dispose pour accueillir les migrants. Pour lui, ne serait-elle pas une vieille chose à dépecer, à renouveler par un grand remplacement ?
Je suis personnellement très touché par la misères de nos frères et soeurs migrants, due à la guerre, mais justement CONTRE toute idéologie communiste. Pour l'idéologie communiste par exemple, du moment que le musulman est migrant et pauvre, il a les mêmes droits que le chrétien : s'il touche son sol, il obtient de fait les mêmes droits que lui, voire bien d'avantage. On en arrive à une vision complètement aberrante de la charité chrétienne : " Tu haïras ton frère chrétien, et tu laveras les pieds des musulmans."
apvs
@La louange de mes lèvres
Cher ami, vous parlez ici d'un autre sujet, qui pourrait se formuler ainsi :
" Est-il bon d'avoir des richesses, de posséder des biens sur cette terre ? Est-ce un but en sois ? "
Si tu sais partager, alors tes richesses sont un bien. Sinon, elles deviennent un mal, surtout si tu les recherches pour elles-même.
Regardez bien votre citation des Pères : dit-elle que, s'il …Plus
@La louange de mes lèvres
Cher ami, vous parlez ici d'un autre sujet, qui pourrait se formuler ainsi :
" Est-il bon d'avoir des richesses, de posséder des biens sur cette terre ? Est-ce un but en sois ? "
Si tu sais partager, alors tes richesses sont un bien. Sinon, elles deviennent un mal, surtout si tu les recherches pour elles-même.

Regardez bien votre citation des Pères : dit-elle que, s'il y a des pauvres, l'Eglise donne le droit légitime de vous voler, de venir tout simplement se servir dans votre frigo ? NON ! Pourquoi ? Parce que l'Eglise respecte ABSOLUMENT la propriété privée. MAIS ELLE CONSEILLE FORTEMENT DE PARTAGER SELON SES POSSIBILITES. C'est très différent.
Si vous avez beaucoup, cela vous APPARTIENT. Et il vous APPARTIENT, à vous et non à un autre, de savoir gérer ses biens en étant charitable envers les nécessiteux.

Si l'Eglise ne respecte pas au plus haut point la propriété privée, alors le 10è commandement de Dieu est obsolète. Ce qui est absurde car :
JESUS N'EST PAS VENU ABOLIR, MAIS ACCOMPLIR ! ( Matthieu 5,17 )
Il n'a tellement pas convoité le bien de son prochain, il ne lui a tellement RIEN pris, qu'Il s'est même laissé prendre jusqu'à ses vêtements, si bien qu'Il ne Lui restait RIEN sur la Croix.
Et pourquoi cela ? Pour NOUS ENRICHIR PAR SA PAUVRETE. POUR QUE NOUS HERITIONS NON PAS DES BIENS MATERIELS ET PERISSABLES, MAIS DE LA FILIATION DIVINE !


L'Eglise certes, ne vante pas la richesse, conseillant le détachement en vue de biens meilleurs, spirituels.
Mais elle respecte infiniment la propriété légitime de chacun, qui ne rime pas forcément avec richesse, mais le plus souvent avec nécessité vitale.
" Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. » ( commandement de Dieu, commandement de l'Eglise )
🤗
Psaume 62
@apvs
Non, la propriété privée n'est pas un droit absolu aux yeux de l'Eglise ( Cf sa doctrine sociale et la notion de "destination universelle des biens" ) quand celle-ci favorise un ordre social gravement injuste. Beaucoup de pères de l'Eglise ont évoqué cette question. Citations ( source ) :
" A l'affamé appartient le pain que tu gardes, à l'homme nu le manteau que tu conserves dans tes …Plus
@apvs

Non, la propriété privée n'est pas un droit absolu aux yeux de l'Eglise ( Cf sa doctrine sociale et la notion de "destination universelle des biens" ) quand celle-ci favorise un ordre social gravement injuste. Beaucoup de pères de l'Eglise ont évoqué cette question. Citations ( source ) :

" A l'affamé appartient le pain que tu gardes, à l'homme nu le manteau que tu conserves dans tes coffres, au va-nu-pieds la chaussure qui pourrit chez toi, au besogneux l'argent que tu conserves enfoui. Ainsi tu commets autant d'injustices qu'il y a de gens à qui tu pouvais donner. " (Saint Basile, homélie VI, VII.)

_____________________________


" Toi, dis-moi, d'où provient ta richesse ? - J'ai hérité de mes biens - Et de qui cet autre les a-t-il reçus ? - De mon aïeul - Et de qui celui-là ? - De son père. - Pourrais-tu, en remontant de génération en génération, me montrer qu'ils ont été justement acquis ?

Non, tu ne le pourrais pas et, nécessairement à leur origine et à leur source, il y a eu quelque injustice. Pourquoi ? Parce que Dieu, à l'origine, n'a pas créé de riche et de pauvre; il n'a pas non plus amené l'un en présence d'une masse d'or, et empêché l'autre de le découvrir, mais il a livré à tous la même terre. Pourquoi donc puisqu'elle est commune, as-tu tant et tant de plèthres de terre, alors que ton voisin n'en a même pas une poignée ? - C'est mon père, dis-tu, qui me les a transmis. - Et lui, de qui les avait-il reçus ?

De ses ancêtres. - Mais en remontant assez haut on trouvera nécessairement l'origine. Jacob est devenu riche, mais en recevant la récompense de ses peines. D'ailleurs, je n'en discute pas: admettons que ta richesse est juste et pure de toute rapine, mais tu n'as pas volé toi-même. Admettons même que ton père n'a pas volé non plus, mais qu'il s'est trouvé en possession de cet or qui a jailli du sein de la terre. Eh bien, la richesse est-elle bonne pour cela ? Nullement ! Tu dis qu'elle n'est pas mauvaise non plus. Elle ne l'est pas à condition que le riche ne commette pas de rapines, et en fasse part à ceux qui sont dans le besoin. " (St Jean Chrysostome, Homélie 12 sur la 1ère Épître à Timothée).

🤗
apvs
@La louange de mes lèvres
Il reste vrai que c'est sur l'abandon ou le relâchement du christianisme que s'est bâti le communisme... Dès que les chrétiens se relâchent, l'autre en profite aussitôt par ses singeries.
Bien vu pour la "bannière respectable" du communisme : mais comme, pour lui, " la (pseudo)fin justifie les moyens (barbares)", il est juste de dire qu'il est fondé uniquement sur la …Plus
@La louange de mes lèvres
Il reste vrai que c'est sur l'abandon ou le relâchement du christianisme que s'est bâti le communisme... Dès que les chrétiens se relâchent, l'autre en profite aussitôt par ses singeries.
Bien vu pour la "bannière respectable" du communisme : mais comme, pour lui, " la (pseudo)fin justifie les moyens (barbares)", il est juste de dire qu'il est fondé uniquement sur la haine des riches, la jalousie, la révolte, le vol, le meurtre etc... et ceci, quelque soit les torts des uns et des autres ! Je l'ai vérifié : même une apparemment "paisible et aimable jeune mère de famille communiste", en réalité, rêve d'extorsion violente des biens des riches, de se révolter, etc...

la propriété privée n'a jamais été aux yeux de l'Eglise un droit absolu.

Pardon de vous contredire, moi aussi je fais des erreurs. Voyez plutôt :
10è commandement de Dieu :

" Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. »
N'est-ce pas l'expression la plus claire du devoir de respecter la propriété privée des biens ?
😉
Psaume 62
@apvs La bannière ... présentable et mensongère du communisme, c’est l’amour de la justice et la haine de l’injustice des forts exploitant les faibles. Je pense que c’est ainsi qu’il faut interpréter la pensée du Pape. Les idées communistes se répandirent d’autant plus facilement que les conditions de travail et de vie des ouvriers étaient souvent lamentables et qu'une partie des riches …Plus
@apvs La bannière ... présentable et mensongère du communisme, c’est l’amour de la justice et la haine de l’injustice des forts exploitant les faibles. Je pense que c’est ainsi qu’il faut interpréter la pensée du Pape. Les idées communistes se répandirent d’autant plus facilement que les conditions de travail et de vie des ouvriers étaient souvent lamentables et qu'une partie des riches dominants vouaient à l'argent et à la réussite matérielle un culte (Cf la publication récente de shazam). Le fait qu’après la Pentecôte les premiers chrétiens ont choisi sous l'influence de l'Esprit de tout mettre en commun en sorte que tous aient de quoi vivre chacun selon ses besoins propres, constitue quand même un signe très fort de l’amour fraternel en Jésus Christ, si bien que par ailleurs le droit à la propriété privée n'a jamais été aux yeux de l'Eglise un droit absolu. Certes, vous avez raison, ce régime de la communauté intégrale des biens n’est pas un modèle qui puisse être appliqué universellement dans le temps et dans l’espace, mais il manifeste à nul autre pareil la logique spontanée de l’amour en Dieu.
apvs
Pour résumer :
- Ce que mettent en commun les chrétiens, les premiers jusqu'aux derniers, porte un nom, et c'est leur bannière : L'AMOUR.
- Il n'y a pas d'amour dans le communisme. C'est un système idéologique basé sur la haine des riches, la jalousie, la révolte, le pillage, le vol, le meurtre, pour arriver à une fin : la l?i?b?e?r?a?t?i?o?n? ??? ( car la fin justifie les moyens ).
Conclusion :Plus
Pour résumer :
- Ce que mettent en commun les chrétiens, les premiers jusqu'aux derniers, porte un nom, et c'est leur bannière : L'AMOUR.
- Il n'y a pas d'amour dans le communisme. C'est un système idéologique basé sur la haine des riches, la jalousie, la révolte, le pillage, le vol, le meurtre, pour arriver à une fin : la l?i?b?e?r?a?t?i?o?n? ??? ( car la fin justifie les moyens ).
Conclusion : le communisme n'a certainement pas repris la bannière des chrétiens, qui est l'Amour, et les chrétiens ne sont certainement pas des communistes.
apvs
@La louange de mes lèvres
Les chrétiens ne sont pas les communistes. Le communisme est une idéologie dont le pseudo-but est la libération des hommes par le partage des biens matériels.
Ce que vous dîtes est recevable dans le sens que c'est principalement à ce passage de saint Paul que l'on pense ( Actes 2 ), si l'on veut comparer un tant soit peu les premiers chrétiens et les communistes. Mais …Plus
@La louange de mes lèvres
Les chrétiens ne sont pas les communistes. Le communisme est une idéologie dont le pseudo-but est la libération des hommes par le partage des biens matériels.
Ce que vous dîtes est recevable dans le sens que c'est principalement à ce passage de saint Paul que l'on pense ( Actes 2 ), si l'on veut comparer un tant soit peu les premiers chrétiens et les communistes. Mais comment ignorer que les premiers chrétiens agissaient ainsi en TOUTE LIBERTE, spontanément, parce qu'ils avaient souhaité mettre tout en commun, comme plus tard, les moines et moniales dans les monastères... La différence la plus fondamentale, capitale, est que cette mise en commun des biens n'est pas du tout la base d'une idéologie chrétienne ( contrairement au communisme ), mais simplement un MOYEN servant une cause bien plus haute, SURNATURELLE ( étrangère au communisme) : connaître le Dieu Trinité, devenir ses enfants en Jésus Christ. De cette manière, les premiers chrétiens n'ont pas servi de modèle universel à TOUS les chrétiens de tous les âges, qui ont vécu la sainteté du Christ de mille et mille manières différentes, et pas systématiquement en créant des "kolkhoses".

- Les parents Louis et Zélie Martin ont simplement élevé leurs enfants très chrétiennement dans le cadre familial privé, avant d'offrir une à une toutes leurs filles à Dieu.
- Saint Louis a gouverné son pays avec un zèle extraordinaire pour son Dieu qu'il servait de tout son coeur.
- Sainte Geneviève a protégée Lutèce de l'invasion des Huns et est devenue la protectrice de la France,
- sainte Jeanne d'Arc en a chassé les anglais et rétablie la royauté, mue par l'inspiration divine.
Le communisme n'a rien volé du tout au christianisme, il n'en a en rien repris la bannière : il a fait de la mise en commun des biens et du bafoument de la propriété privée le principe fondamentale de la libération des peuples - libération de quoi, de qui, par quoi, pour quelle fin ??? -
Les chrétiens n'ont jamais bafoué le droit à la propriété privée...
- Le Christ respecte profondément ce droit, et c'est pourquoi il peut dire au jeune homme riche : " SI TU VEUX être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, suis-Moi. " ( Matthieu 19 )
- Notre Seigneur a établi la sainteté du mariage, et en a fait le fondement de son Eglise : il confirme ainsi que le couple et ses enfants peut posséder en propre ce qui est convenable ici bas.
- Il ne critique pas le mauvais riche pour avoir posséder des biens sur terre, mais pour ne pas avoir partager avec le pauvre Lazare.
- Il ne reprend pas Zachée, avec beaucoup d'amour, sur le fait d'avoir un travail, et de gagner bien sa vie : mais pour être voleur.
- Il ne critique absolument pas Lazare, son grand ami, qui était un homme aisé, avec une belle propriété, car il savait l'ouvrir, partager, être l'ami pour Celui qui était fatigué...
Il n'y a pas d'idéologie communiste en religion chrétienne. Et on peut dire : FORT HEUREUSEMENT !
Alors ? Quel est l'intérêt de proclamer le contraire ? Alors qu'il existe encore aujourd'hui des régimes communistes, avec des dictateurs qui n'ont pas grand chose à envier à Staline, Lénine, et autres grand criminels communistes ? Quelle "maladresse" incroyable !
Rappelons que la Très Sainte Vierge est apparue à L'Ile Bouchard dans le seul but de faire prier de petits enfants, afin que la France échappe à la menace imminente du communisme. Et à Fatima, n'a-t-Elle pas rappelé que la Russie réprandrait les erreurs du communisme dans le monde entier - ce qu'elle fit - si elle n'était pas consacrée par le pape et ses évêques, à son Coeur Immaculée ?
Cela devrait mettre fin à toute comparaison entre le christianisme et le communisme, puisque la Vierge nous demande à ce point de nous préserver de cette idéologie pernicieuse, et pour cause...
GChevalier
En fait, François est le premier et le dernier communiste a avoir bien compris le communisme et à l'appliquer intégralement : la prophétie de Sœur Lucie s'accomplit sous nos yeux. Mais ne vous tracassez pas et continuez à faire la fête... tout va bien dans le meilleur des mondes !!!
Psaume 62
Le pape François veut peut-être signifier ainsi l'imposture du communisme et il pense sans doute à la doctrine sociale de l'Eglise incluant la destination universelle des biens ( laquelle met le droit à la propriété privée à sa juste place, i.e comme un moyen et non comme une fin ) et également au début de l'Eglise : " Dans les premiers jours de l’Église, les frères étaient fidèles à écouter …Plus
Le pape François veut peut-être signifier ainsi l'imposture du communisme et il pense sans doute à la doctrine sociale de l'Eglise incluant la destination universelle des biens ( laquelle met le droit à la propriété privée à sa juste place, i.e comme un moyen et non comme une fin ) et également au début de l'Eglise : " Dans les premiers jours de l’Église, les frères étaient fidèles à écouter l’enseignement des Apôtres et à vivre en communion fraternelle, à rompre le pain et à participer aux prières. La crainte de Dieu était dans tous les cœurs ; beaucoup de prodiges et de signes s’accomplissaient par les Apôtres. Tous ceux qui étaient devenus croyants vivaient ensemble, et ils mettaient tout en commun ; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous selon les besoins de chacun." (Actes des Apôtres chap. 2)