@La louange de mes lèvresIl me semble simplement , cher ami, que je ne fait pas du tout violence à la Parole de Dieu pour affirmer que le Bon Dieu a toujours voulu que l'homme, contrairement notamment aux animaux, puisse posséder en propre ce qui est raisonnable de posséder. Vous avez eu raison de rappeler par la voix des Pères, que la propriété privée n'est pas non plus un sacrement, et qu'elle est subordonnée au bien commun de tous les hommes, car la terre n'appartient pas aux riches, et Dieu donne la nourriture comme un bien à partager équitablement. Lorsque ce n'est pas le cas, bien entendu, comme sous les régimes communistes, comme sous TOUS les régimes communismes ( de vastes dictatures, parodies de gouvernement, qui ont toujours menti au monde entier, pensons à Staline qui voulait cacher la famine qu'il avait lui-même organisé ), il est bien sûr permis de renverser le dictateur et son régime injuste !
Contrairement aux animaux, ai-je dis...
Mais même dans le règne animal, on voit des oiseaux défendre farouchement leur territoire, leur nid... leur couvée, leur compagne... et cela sans acte de propriété, sans contrat de mariage...
Si Dieu permet en quelque sorte aux animaux à "posséder" en propre un certain bien, comment l'interdirait-Il à l'homme sans le dénaturer complètement ?
Surtout que dans la Genèse, on entend bien le Bon Dieu donner à l'homme la Création toute entière, pour qu'il en prenne soin et la gouverne, lui laissant le soin de nommer toute chose.
Il a donc fait de l'homme le maître de son domaine. Depuis la chute, bien des choses ont changé, mais l'homme n'a pas été complètement déchu de sa dignité. C'est toujours la plus noble des créatures de Dieu, qui est maître dans son domaine, sans que ce soit de l'égoïsme.
C'est la première partie de ma réflexion, je ne pense pas qu'elle fasse difficulté. C'était juste pour mettre en évidence l'absurdité du communisme, qui nie l'homme, et son rapport à Dieu.
La deuxième partie, c'est tout aussi simple : je ne tords pas non plus le moins du monde la Parole de Dieu, en rappelant que le Christ et donc le christianisme, ne propose pas la révolte et la violence comme une solution pour résoudre les problèmes de pauvreté. Aucune violence, aucune révolte, sinon contre le diable et son pesant fardeau, n'est donné en exemple par Notre Seigneur. Que ce soit de l'idéalisme ne me pose aucun problème. Tel est le Christ, tels doivent s'efforcer d'être ses disciples.
Trois autres exemples non moins idéalistes que les précédents me viennent :)
- Le Christ jeûne au désert. Il a faim, après 40 jours sans rien manger... Le diable lui demande de transformer les pierres en pains et de se rassasier : et quoi de plus légitime ? Tout le monde peut manger un peu de pain, mais pas le Fils de Dieu ?
Et bien non. Le Christ refuse de s'auto-satisfaire, de se révolter contre la Volonté de son Père, qui veut que son Fils souffre de la faim : " Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. "
- Auschwitz, les nazis font mourir de faim de pauvres prisonniers dans des conditions inhumaine, dans des petites cages sans lumières. Que se passe-t-il ? Les moribonds s'entretuent et se dévorent mutuellement, pour la joie sadique de leur geôliers. Que fait saint Maximilien Kolbe ? Il fait si bien que tous ses compagnons d'infortunes meurent en priant, dans une paix et une joie profonde. Il tend le bras à celui qui vient l'achever avec une seringue de poison... Aucune violence, aucune rébellion, mais une infinie confiance en Dieu.
- La sainte Croix du Seigneur. Jamais la terre n'avait connu pareil spectacle, d'un homme supportant un tel poids de souffrance, dans une joie indicible, infinie... La joie de racheter l'humanité par le Sang d'un Dieu crucifié...
Idéalisme ? Mais l'exemple du Christ s'adresse non à des masses, mais à des individus : c'est cela la Bonne Nouvelle. Toi, Untel(le), tu es aimé comme personne ne t'a jamais aimé, infiniment, par Dieu. Tu as du prix à ses yeux, indépendamment de ta condition d'esclave ou d'homme libre, de riche ou de pauvre, d'homme ou de femme, de couleur de peau etc...
Les saints ne courent pas les rues ? La sainteté, pardon, n'est pas aussi rare que l'on veut bien se l'imaginer. Et elle agit comme un ferment dans la pâte, telle doit être l'espérance de tout chrétien. Vu la puissance de l'Eucharistie dans l'âme humaine, ce n'est pas non plus si étonnant que cela ( même si la sainteté est toujours étonnante, on ne s'y habitue pas. )
Certes, ce n'est pas ce qu'on constate à l'échelle d'un pays ou du monde :
certain en ont déduit des théorèmes communistes, qui s'accommodent fort bien de la non-sainteté humaine, et qui vise à l'augmenter pour mieux en profiter. Il est si simple de manipuler par des discours les masses insatisfaites !
Certains autres gardent la foi contre toute espérance en la vocation humaine à la sainteté.
" Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait " ( Matthieu 5,48 )
Le communisme ? Un engin de mort inventé par Satan, l'auto-destruction de l'homme.
Le Christianisme ? L'appel à la vraie Liberté, éternelle, celle de connaître et d'aimer Dieu en Notre Seigneur Jésus Christ, grâce au Sang de sa Croix Glorieuse.
Aucun lien entre l'un et l'autre.