Il était si laid que ses supérieurs ne voulaient pas l'ordonner prêtre
À l'époque, le père Pedro Miguel Lamet se souvenait : "Ils disent qu'il était si hideusement laid que lorsqu'il était candidat à la prêtrise, ses supérieurs se demandaient s'ils devaient l'admettre ou non, car le droit canonique déconseille d'ordonner des personnes très laides en raison du rejet que cela pourrait susciter parmi les fidèles."
Mais Nieto leur a simplement présenté son frère, qui était encore plus laid que lui, et il a été accepté". Mais son visage, marqué par des "traits simiesques", ne cachait pas ses dons.
Le père Nieto est né le 5 avril 1894 dans la ville de Macotera à Salamanque, en Espagne.
Il a été ordonné prêtre en 1920 pour le diocèse de Salamanque et a travaillé dans une paroisse pendant six ans. En 1926, il est entré dans la Compagnie de Jésus.
Sa première et unique affectation a été le séminaire jésuite de Comillas, Santander, où il a exercé les fonctions de formateur et de père spirituel jusqu'au déclenchement de la guerre civile.
Il a été arrêté par les républicains/communistes et transféré à Santander, où il a vécu cinq mois dans la clandestinité, poursuivant son travail pastoral malgré le danger.
Vingt-cinq des jésuites détenus au séminaire de Comillas sont assassinés.
En janvier 1937, le père Nieto obtient un laissez-passer pour se rendre en toute sécurité en Biscaye, où il reste caché jusqu'en juin de la même année.
Après la prise de Comillas par les troupes du généralissime catholique Francisco Franco en août 1937, le père Nieto est retourné au séminaire de la ville cantabrique, où il a travaillé comme professeur jusqu'à sa mort le 13 avril 1974.
"Il me semble que les gens voient en moi ce qui n'existe pas. Devant Dieu, je me vois très vide", écrit le père Nieto à l'un de ses huit frères et sœurs.
Traduction de l'IA