Dieu punit ceux qui agressent et tentent de flêtrir la Papauté !

Comme tous les catholiques le savent, les invasions étrangères sont une punition que Dieu permet pour châtier les peuples hérétiques. Il en va de même pour les peuples schismatiques ou débauchés.

Intéressons-nous au cas particulier de la France. Comme nous le disions dans notre article cité plus haut, elle connu les invasions allemandes de 1870, 1914 et 1940, certainement en raison de son apostasie et de ses péchés ; c’est d’ailleurs ce qu’affirme le Cardinal PIE ainsi que Mgr DELASSUS, ce dernier l’exprime dans son livre Les pourquoi de la Guerre Mondiale. Il est souvent ignoré que la France a déjà connu de graves déboires en raison de son infidélité et même de sa rébellion contre la Papauté. C’est la sombre histoire de la naissance du gallicanisme et de l’attentat contre le Pape Boniface VIII !!

Le « gallicanisme » transfère le pouvoir doctrinal et administratif du pape au roi. Cette hérésie naquit sous le roi de France Philippe IV le Bel (1268 – 1314).

Philippe le Bel, à court d’argent, décida de confisquer injustement certains revenus du clergé. Le pape Boniface VIII lui envoya plusieurs légats pour protester. Il fit notamment porter au roi une lettre intitulée Ausculta fili, comportant un avertissement empreint de douceur paternelle. Or Pierre de la Flotte, l’un des proches du roi, la cacha et lui en substitua une autre, toute sèche et piquante, comportant des exigences démesurées; démonstration fut faite au roi de la fausseté de cette lettre mais il ne voulu rien entendre. Un autre conseiller du roi, Guillaume de Nogaret, dressa un acte d’accusation contre Boniface VIII, qu’il considérait comme hérétique, donc déchu du pontificat. Philippe le Bel convoqua les États du royaume le 10 avril 1302. Pierre de la Flotte y accusa le pape de divers crimes.

« Mais surtout il accusa Boniface de prétendre que le roi lui était soumis pour le temporel de son royaume, et qu’il devait reconnaître le tenir de lui ; en preuve, Flotte produisit la lettre que lui-même avait fabriquée » (ROHRBACHER, t. XIX, p. 465).

Par la suite, Philippe le Bel multiplia les actes d’hostilité envers le Pape.
En 1303, Boniface VIII se trouvait dans la ville italienne d’Anagni. Des soldats français arrivèrent. Nogaret s’approcha de lui et le menaça de le conduire à Lyon pour l’y faire déposer par un concile général. Le pontife répondit dignement :

« Voici ma tête, voici mon cou. Je suis disposé à tout souffrir pour la foi du Christ et la liberté de l’Église ; pape, légitime vicaire de Jésus-Christ, je me verrai patiemment condamné et déposé par des hérétiques ! » (ROHRBACHER, t. XIX, p. 482)

Ce dernier mot attéra Nogaret : son père avait été brûlé comme albigeois ! Exécutant les ordres du roi, la soldatesque emprisonna le pape et poussa l’impudence jusqu’à le souffleter. Or Dieu châtia très sévèrement ce crime de sacrilège et de lèse-majesté !

Le « soufflet d’Anagni », c’est-à-dire le soufflet donné à Boniface VIII à Anagni, attira sur cette ville la ruine
. Le successeur de Boniface VIII, saint Benoît XI, excommunia les auteurs et complices de l’attentat.

« Un fait mémorable est ici à remarquer. L’anathème prononcé par le pape saint Benoît sur la ville d’Anagni, comme celui de David sur la montagne de Gelboé, a été exécuté par les événements. Cette ville, jusqu’alors très riche et très populeuse, n’a cessé de déchoir depuis cette époque. Voici comme en parle un voyageur du XVIe siècle, Alexandre de Bologne : « Anagni, ville très-ancienne, à demi-ruinée et désolée. Y passant l’an 1526, nous y vîmes avec étonnement d’immenses ruines, en particulier celles du palais bâti autrefois par Boniface VIII. En ayant demandé la cause, un des principaux habitants nous dit: ‘La cause en est à la capture du pape Boniface ; depuis ce moment, la ville est toujours allée en décadence: la guerre, la peste, la famine, les haines civiles l’ont réduite à l’état calamiteux que vous voyez […]. C’est pourquoi, il n’y a pas bien longtemps, le petit nombre de citoyens qui restaient encore, ayant cherché avec anxiété quelle pouvait être la cause de tant de malheurs, ils reconnurent que c’était le crime de leurs ancêtres, qui avaient trahi le pape Boniface, crime qui n’avait point été expié jusque-là. En conséquence, ils supplièrent le pape Clément VII de leur envoyer un évêque afin de les absoudre de l’anathème encouru par leurs pères, pour avoir mis la main sur le souverain pontife’ » (Raynald, anno 1303, no 43)” (ROHRBACHER, t. XIX, p. 490-491)

Le roi Philippe le Bel, auteur principal du crime, laissa trois fils. Ils se succédèrent sur le trône, mais aucun d’eux n’eut d’enfants. Ainsi s’éteignit la dynastie de Philippe le Bel. Elle fut remplacée, chose étonnante, par la postérité de Charles, comte de Valois, ami et capitaine-général de Boniface VIII !

La ville de Rome, qui avait participé au crime, fut privée de la présence de ses pontifes pendant soixante-huit ans. Après l’attentat d’Anagni, en effet, les papes, ne se sentant plus en sûreté en Italie, fixèrent leur résidence en Avignon (de 1309 à 1377).

La France avait pris part au crime: elle fut punie par la guerre de Cent Ans (1337-1453) : invasion par les Anglais et guerre civile suite à la cession (invalide) du royaume au roi d’Angleterre. Dieu envoya sainte Jeanne d’Arc pour sauver la monarchie de droit divin et le prétendant légitime au trône, Charles VII.

Le châtiment providentiel de la France fut reconnu officiellement par le Conseil royal de Charles VI. Dans un conseil extraordinaire de régence, on se mit à rechercher la cause des malheurs du pays. Or l’un des assistants dit :

« qu’il avait vu plusieurs histoires et que toutes les fois que les papes et les rois de France avaient été unis ensemble en bonne amour, le royaume de France avait été en bon prospérité ; et il se doutait que les excommunications et malédictions que fit le pape Boniface VIII sur Philippe le Bel, jusqu’à la cinquième génération, ne fussent cause des maux et calamités que l’on voyait. Laquelle chose fut fort pesée et considérée par ceux de l’assemblée
» (Chronique de Charles VI, écrite par Mgr Juvénal des Ursins, du vivant de son père Jean des Ursins, avocat du roi au parlement qui avait participé à la réunion ; Mgr Juvénal des Ursins, archevêque de Reims, joua un rôle important dans le procès de réhabilitation de Jeanne d’Arc ; nous avons trouvé cette citation dans l’ouvrage remarquable de l’abbé Marie Léon VIAL, Jeanne d’Arc et la monarchie, 1910, p. 121).
Si on résume: le roi de France s’en prend aux biens de l’Église pour remplir ses caisses et attaque la doctrine de la Papauté pour un motif fallacieux. Les agents et soldats du roi vont en la ville d’Anagni où se trouve le Pape Boniface VIII pour le menacer, l’emprisonner, et même le gifler. Ce forfait se produit avec la complicité des habitants des villes d’Anagni et de Rome. Peu de temps après, un successeur du Pape en question jète l’anathème sur la ville d’Anagni, qui de sa grandeur, tombe très vite dans la misère; le lien de cause à effet étant reconnu par les habitants eux-mêmes, ces derniers vont jusqu’à demander l’absolution à Rome. La ville de Rome perd peu de temps après la présence des Papes pour de longues décennies (c’est un coup très dur pour le prestige et l’économie de la ville). La lignée de Philippe le Bel ne tarde pas à s’éteindre (ses fils meurent sans enfants mâles) et est remplacée « comme par hasard » par le fils de Charles comte de Valois, ami et capitaine-général de Boniface VIII. La France enfin connait bientôt les ravages de la Guerre de Cent Ans ; le conseil du roi Charles VI se ralliant lui-même à l’idée que :

« toutes les fois que les papes et les rois de France avaient été unis ensemble en bon amour, le royaume de France avait été en bonne prospérité ; et il se doutait que les excommunications et malédictions que fit le pape Boniface VIII sur Philippe le Bel, jusqu’à la cinquième génération, ne fussent cause des maux et calamités que l’on voyait. »

Dieu envoya sainte Jeanne d’Arc pour sauver la monarchie, avons-nous dit. Mais il est un autre aspect de sa mission qui mérite d’être médité: son combat pour l’infaillibilité et l’autorité du pontife romain. Il est également digne d’attention que les mêmes juges iniques qui condamnèrent la sainte étaient les pires ennemis du pape régnant et qu’ils allèrent jusqu’à le déposer (invalidement, bien entendu) pour (soi-disant) crime d’hérésie et de schisme. Cet aspect méconnu de l’histoire de sainte Jeanne d’Arc mérite que l’on s’y arrête un peu.

Sainte Jeanne d’Arc fut livrée par Jean de Luxembourg, qui était à la solde du duc de Bourgogne, allié de l’Angleterre. Condamnée à Rouen, son dossier fut transmis à la faculté de théologie de Paris. La Sorbonne (200 théologiens plus 16 évêques et abbés !) la condamna injustement.

Un historien perspicace compare l’attitude des docteurs gallicans dépravés à l’égard de sainte Jeanne d’Arc avec celle qu’ils eurent à l’égard du pape régnant, Eugène IV, lorsqu’ils étaient réunis au conciliabule schismatique de Bâle. Ce conciliabule comptait seulement 60 évêques ou prêtres (contre 480 évêques réunis à Ferrare, puis Florence pour soutenir Eugène IV). Par contre, on y comptait 300 – 400 docteurs, provenant en majeure partie de l’université de Paris, foyer du gallicanisme :

« Dans la poursuite de la pucelle, les docteurs parisiens foulaient aux pieds la sentence des évêques réunis à Poitiers ; dans la séance qui tenta de déposer le grand Eugène IV, il n’y avait que 39 prélats mitrés, la plupart des abbés ; sept ou huit évêques seulement votèrent pour le forfait ; mais il y avait plus de 300 docteurs. Plusieurs des motifs de la prétendue condamnation du pontife sont identiques à ceux de la prétendue condamnation de la pucelle : l’un et l’autre sont déclarés violateurs des saints canons, en révolte contre le saint concile, schismatiques, hérétiques, obstinés, etc. » (Père Jean-Baptiste-Joseph AYROLES, SJ, Jeanne d’Arc sur les autels et la régénération de la France, troisième édition, Paris 1886, p. 168).

Beaucoup de théologiens qui condamnèrent sainte Jeanne d’Arc eurent, en effet, une part prépondérante au conciliabule de Bâle, qui soutenait la supériorité du concile sur le pape (« conciliarisme ») et alla jusqu’à déposer le pape légitime Eugène IV :

• Guillaume Érard, qui avait attaqué violemment sainte Jeanne d’Arc, lança l’assemblée de Bâle dans la funeste voie du schisme ;

• L’abbé Loyseleur, qui avait simulé l’amitié pour arracher à la candide accusée les secrets de la confession et l’égarer par de perfides conseils, était sur la route de Bâle quand il mourut soudainement ;

• Midi le faussaire, qui avait rédigé les calomnieux douze articles contre Jeanne d’Arc, soutenait la schismatique assemblée bâloise devant le parlement de Paris ;

• Beaupère, qui avait interrogé Jeanne avec animosité, fut l’un des docteurs de Bâle ;

• Courcelles, qui fit un réquisitoire si partial que le tribunal en rejeta la partie la plus étendue, proposa de soumettre Jeanne à la question (contrairement au droit, qui défendait de torturer les femmes, les vieillards et les enfants) ; il fut l’âme du conciliabule de Bâle et l’apôtre du gallicanisme.

Sommée de rétracter ses (prétendues) erreurs, sainte Jeanne d’Arc, à plusieurs reprises, fit appel au pape. Mais ses juges, imbus de l’hérésie gallicane antiromaine, n’en tinrent aucun compte. Voici, à titre d’échantillon, un dialogue où Jeanne fit appel au pape de Rome, appel que ses juges refusèrent de transmettre par mépris du pape :

« Je m’en rapporte à Dieu et à notre Saint Père le pape »

Que répondirent les docteurs ?

« Cela ne suffit pas ; on ne peut aller quérir notre Saint Père si loin ; et aussi les ordinaires sont juges chacun en leur diocèse. C’est pourquoi il faut que vous vous en rapportiez à notre Mère la Sainte Église, et que vous teniez ce que les clercs et gens compétents disent et ont déterminé de vos dires et de vos faits » (Procès ordinaire, séance du 24 mai 1431)

En définitive, sainte Jeanne d’Arc fut menée au bûcher à cause du gallicanisme !

Cette violation du droit d’appel motiva l’annulation du procès par la papauté vingt-cinq ans plus tard :

« Vu les récusations, soumissions, appels et multiples requêtes par lesquels ladite Jeanne réclama que tous ses dits et ses faits fussent transmis au Saint-Siège apostolique et à notre très-saint Seigneur le souverain pontife, auquel elle se soumettait et soumettait tous ses actes […], nous déclarons que lesdits procès et sentences sont entachés de dol, calomnie, iniquité, mensonge, erreur manifeste de droit et de fait, […] nuls, invalides, inexistants et vains » (Jugement du procès de réhabilitation, 7 juillet 1456).

Ainsi se trouvait justifiée, à titre posthume, la confiance absolue de sainte Jeanne d’Arc en l’infaillibilité pontificale, exprimée lors de la séance du 2 mai 1431 :

« JE CROIS FORT BIEN QUE L’ÉGLISE MILITANTE NE PEUT NI ERRER NI FAILLIR ! »

De larges extraits des procès ont été publiés en français : Le Procès de condamnation et le Procès de réhabilitation de Jeanne d’Arc traduits, présentés et annotés par Raymond OURSEL, Paris 1959.

Au cours de son procès, elle prophétisa :

« Vous ne me ferez pas ce dont vous me menacez sans en éprouver du dommage dans votre corps et dans votre âme. »

Voici ce qui arriva : à la mort de Jeanne un Anglais s’écria :

« Malheur à nous, nous avons brûlé une sainte ! »

Le duc de Bedford, qui commandait les troupes anglaises, mourut de honte et de chagrin de sa défaite militaire, en 1435, dans le château où Jeanne avait été enfermée. Pierre Cauchon fut frappé de mort subite pendant qu’on lui taillait la barbe en 1442. Ceux qui faisaient partie des juges n’eurent pas un meilleur sort : L’Oyseleur s’écroula mort soudainement dans une église à Bâle, Joseph d’Estivet fut trouvé mort sur un tas de fumier près de Rouen, Nicolas Midey périt de la lèpre. Henri VI d’Angleterre, au nom de qui fut prononcée la sentence, fut détrôné, incarcéré et enfin massacré par ses sujets en 1461.

Jeanne prophétisa aussi que les Anglais seraient chassés hors de France.
Marie-Pierre Jeanine THIERY shares this
211
steack
"Ainsi se trouvait justifiée, à titre posthume, la confiance absolue de sainte Jeanne d’Arc en l’infaillibilité pontificale, exprimée lors de la séance du 2 mai 1431 « JE CROIS FORT BIEN QUE L’ÉGLISE MILITANTE NE PEUT NI ERRER NI FAILLIR ! »
Toujours le même amalgame sédévacantiste entre le pape rarement infaillible et et l'Eglise toujours indéfectible comme l'enseigne Saint Pie X
D. Quando …More
"Ainsi se trouvait justifiée, à titre posthume, la confiance absolue de sainte Jeanne d’Arc en l’infaillibilité pontificale, exprimée lors de la séance du 2 mai 1431 « JE CROIS FORT BIEN QUE L’ÉGLISE MILITANTE NE PEUT NI ERRER NI FAILLIR ! »

Toujours le même amalgame sédévacantiste entre le pape rarement infaillible et et l'Eglise toujours indéfectible comme l'enseigne Saint Pie X

D. Quando è che il Papa è infallibile?

R. Il Papa è infallibile
allora soltanto che nella sua qualità di Pastore e Maestro di tutti i cristiani, in virtù della suprema sua apostolica autorità, definisce una dottrina intorno alla fede o ai costumi da tenersi da tutta la Chiesa.
Catechismo San Pio X - www.maranatha.it


Quand est-ce que le Pape est infaillible ?

« Le Pape est infaillible seulement lorsque, en sa qualité de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, il définit, pour être tenue par toute l’Église, une doctrine concernant la foi et les mœurs. »
(Grand catéchisme de Saint Pie X)

CATECISMO MAYOR Prescrito por San Pío X el 15 de julio de 1905

200.- ¿Cuándo es infalible el Papa?
El Papa es infalible
sólo cuando, en calidad de Pastor y Maestro de todos los cristianos, en virtud de su suprema y apostólica autoridad, define que una doctrina acerca de la fe o de las costumbres debe ser abrazada por la Iglesia universal.

Catecismo S. Pio X 132
Bénédicte LIOGIER
Est-ce que Jésus-Christ a fondé l'Eglise sur Pierre ou Pierre sur l'Eglise ?
La source de l'infaillibilité est l'assistance divine et celle-ci n'a été promise qu'au Pontife Romain en la personne de St Pierre, lequel n'a pas besoin du consentement de l'Eglise.
L'Eglise est tenue d'obéir au Pontife romain et n'est infaillible qu'à la condition qu'elle adhère par un acte de foi divine et catholique …More
Est-ce que Jésus-Christ a fondé l'Eglise sur Pierre ou Pierre sur l'Eglise ?
La source de l'infaillibilité est l'assistance divine et celle-ci n'a été promise qu'au Pontife Romain en la personne de St Pierre, lequel n'a pas besoin du consentement de l'Eglise.
L'Eglise est tenue d'obéir au Pontife romain et n'est infaillible qu'à la condition qu'elle adhère par un acte de foi divine et catholique à son magistère.

***

Rappel de Matthieu 16 :
16 Simon Pierre, prenant la parole, dit : "Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant."
17 Jésus lui répondit : "Tu es heureux, Simon, fils de Jean, car ce n’est pas la chair et le sang qui te l’ont révélé, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.
18 Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle.
19 Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux."


Rappel de Pastor Aeternus :
Le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu’une doctrine sur la foi ou les mœurs doit être tenue par toute l’Église, jouit, par l’assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue son Église, lorsqu’elle définit la doctrine sur la foi et les mœurs. Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l’Église.

Rappel de Dei Filius :
Or, on doit croire d’une foi divine et catholique tout ce qui est contenu dans les saintes Écritures et dans la tradition, et tout ce qui est proposé par l’Église comme vérité divinement révélée, soit par un jugement solennel, soit par son magistère ordinaire et universel.

Or seul le pape peut porter un jugement solennel et exercer un magistère ordinaire et universel.

Voir plus de commentaires ici :
Qui étaient le roi Philippe Le Bel et le pape Boni…
steack
@Bénédicte LIOGIER se demande "Est-ce que Jésus-Christ a fondé l'Eglise sur Pierre ou Pierre sur l'Eglise ?"
Mgr Vinzenz Gasser était un théologien et évêque catholique autrichien notable pour son rôle influent lors du Premier Concile du Vatican (1869-1870). Né le 9 décembre 1809 à Bolzano (alors partie de l'Empire autrichien, aujourd'hui en Italie) et décédé le 13 décembre 1879, Mgr Gasser …More
@Bénédicte LIOGIER se demande "Est-ce que Jésus-Christ a fondé l'Eglise sur Pierre ou Pierre sur l'Eglise ?"

Mgr Vinzenz Gasser était un théologien et évêque catholique autrichien notable pour son rôle influent lors du Premier Concile du Vatican (1869-1870). Né le 9 décembre 1809 à Bolzano (alors partie de l'Empire autrichien, aujourd'hui en Italie) et décédé le 13 décembre 1879, Mgr Gasser au moment du Concile Vatican I, était l'évêque de Brixen (Bressanone), dans le Tyrol du Sud. Il a joué un rôle crucial en tant que rapporteur (relator) de la Commission De Fide nommé par Pie IX, où il a présenté le Rapport Gasser (Relatio Gasser) le 11 juillet 1870.

Extraits de son discours de 4 heures, du 11 juillet 1870 à l’ouverture la 4eme session du concile du Vatican qui allait définir l’infaillibilité pontificale de Pastor Aeternus

« Mais l'assistance divine qui lui était promise, par laquelle il ne peut pas se tromper, il n’en jouit comme tel que lorsqu'il est réellement et exerce effectivement son devoir de juge suprême et de maître universel de l'Église dans les conflits sur la foi. Ainsi, la phrase « Le Pontife Romain est infaillible" ne doit pas être traitée comme fausse, puisque le Christ a promis cette infaillibilité à la personne de Pierre et de ses successeurs, mais elle est incomplète puisque le Pape n'est infaillible que lorsque, par un acte solennel jugement, il définit une question de foi et de morale pour l'Église universelle."


"Car le Pape est seulement infaillible lorsque, exerçant sa fonction de maître de tous les chrétiens et représentant donc l'Église entière, il juge et définit ce qui doit être cru ou rejeté par tous."


"La véritable raison pour laquelle les évêques, même réunis en concile général, ne sont pas infaillibles en matière de foi et de morale sans le Pape, réside dans le fait que le Christ a promis cette infaillibilité à tout le magistère de l'Église, c'est-à-dire aux Apôtres avec Pierre"

3 petites analogies de syntaxe française pour Benedicte qui a du mal avec la grammaire et qui prétend pourtant faire de la théologie dogmatique au point de déposer un pape :
De même que le salarié jouit de ces revenus dont la grande Providence a voulu que fût pourvue l'entreprise privée de la nièce du cardinal,
De même que le chacal jouit de cette viande dont le célèbre Dompteur a voulu que fussent pourvus ses lions remis en liberté,
le pontife romain jouit de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue Son Eglise

Pastor Aeternus : Le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu’une doctrine sur la foi ou les mœurs doit être tenue par toute l’Église, jouit, par l’assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue Son Église, lorsqu’elle définit la doctrine sur la foi et les mœurs.

L'infaillibilité du pape découle donc de celle de l'Eglise car "le Christ a promis cette infaillibilité à tout le magistère de l'Église" dixit Mgr Gasser.

Mgr Gasser annonce dans son célèbre discours les rares conditions par lesquelles le pape est infaillible et qui ont été été définies lors du concile du Vatican avec Pastor Aeternus.

Et ce qu'a enseigné Saint Pie X dans son grand catéchisme de 1905 :

D. Quando è che il Papa è infallibile?

R. Il Papa è infallibile
allora soltanto che nella sua qualità di Pastore e Maestro di tutti i cristiani, in virtù della suprema sua apostolica autorità, definisce una dottrina intorno alla fede o ai costumi da tenersi da tutta la Chiesa.
Catechismo San Pio X - www.maranatha.it


Quand est-ce que le Pape est infaillible ?

« Le Pape est infaillible seulement lorsque, en sa qualité de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, il définit, pour être tenue par toute l’Église, une doctrine concernant la foi et les mœurs. »
(Grand catéchisme de Saint Pie X)

CATECISMO MAYOR Prescrito por San Pío X el 15 de julio de 1905

200.- ¿Cuándo es infalible el Papa?
El Papa es infalible
sólo cuando, en calidad de Pastor y Maestro de todos los cristianos, en virtud de su suprema y apostólica autoridad, define que una doctrina acerca de la fe o de las costumbres debe ser abrazada por la Iglesia universal.

Catecismo S. Pio X 132


@Verminator
@Marie-Pierre Jeanine THIERY
@Lucas Lucatho95 Benoit Gonin
@o 5480
Bénédicte LIOGIER
@steack
Rappel de Matthieu 16, 18 :
18 Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle.
Rappel de Pastor Aeternus :
Le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique …More
@steack

Rappel de Matthieu 16, 18 :
18 Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle.

Rappel de Pastor Aeternus :
Le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu’une doctrine sur la foi ou les mœurs doit être tenue par toute l’Église, jouit, par l’assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue son Église, lorsqu’elle définit la doctrine sur la foi et les mœurs. Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l’Église.

Rappel de Dei Filius :
Or, on doit croire d’une foi divine et catholique tout ce qui est contenu dans les saintes Écritures et dans la tradition, et tout ce qui est proposé par l’Église comme vérité divinement révélée, soit par un jugement solennel, soit par son magistère ordinaire et universel.

***

Cause de l'infaillibilité : l'assistance divine, à l'exclusion du consentement de l'Eglise

Détenteur unique de la source de l'infaillibilité : le Pontife romain à qui seul, en la personne de St Pierre, l'assistance divine a été promise.

Objet de l'infaillibilité : les vérités divinement révélées contenues dans les saintes Ecritures et dans la tradition, autrement dit dans le dépôt de la foi, la doctrine sur la foi et les moeurs.

Exercice de l'infaillibilité : Le magistère du Pontife romain est toujours infaillible, qu'il s'exerce par un jugement solennel ou par son magistère ordinaire et universel.

Destinataires du magistère infaillible du Pontife romain : l'Eglise :
1/ enseignante, dans les évêques unis à lui "cum Petro et sub Petro",
et
2/ enseignée, les prêtres et les théologiens et tous les fidèles, lesquels ne jouissent de l'infaillibilité que s'ils adhèrent par un acte de foi divine et catholique au magistère du Pontife romain.

***

Ainsi la doctrine catholique est cette huile précieuse, qui, répandue sur la tête, coule sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, qui descend sur le bord de son vêtement.

De la tête, le Pontife romain, la doctrine coule sur sa barbe, les évêques en communion avec lui, et descend sur le bord de son vêtement, parcourant les autres degrés de la hiérarchie jusqu'au simple fidèle.
Tous participent à la même huile, la doctrine révélée, mais par degrés, depuis la Source céleste et la tête visible de l'Eglise exerçant son magistère au profit des pasteurs de l'Eglise enseignante et des agneaux qui adhèrent au magistère dans la foi.

***

Cf. image de Moïse qui oint Aaron grand prêtre

@Verminator
steack
"Mais il est un autre aspect de sa mission qui mérite d’être médité: son combat pour l’infaillibilité et l’autorité du pontife romain. "
Qu'est ce que c'est que cette nouvelle invention ?
La plupart des catholiques ignoraient presque qu'il y eût un pape et encore plus ses prérogatives sur l'Eglise.More
"Mais il est un autre aspect de sa mission qui mérite d’être médité: son combat pour l’infaillibilité et l’autorité du pontife romain. "

Qu'est ce que c'est que cette nouvelle invention ?
La plupart des catholiques ignoraient presque qu'il y eût un pape et encore plus ses prérogatives sur l'Eglise.
2 more comments from steack
steack
" la soldatesque emprisonna le pape et poussa l’impudence jusqu’à le souffleter"
je n'ai pas d'avis sur la question mais 3 historiens ont l'air de contester la réalité historique du soufflet
Qui étaient le roi Philippe Le Bel et le pape Boni…More
" la soldatesque emprisonna le pape et poussa l’impudence jusqu’à le souffleter"
je n'ai pas d'avis sur la question mais 3 historiens ont l'air de contester la réalité historique du soufflet

Qui étaient le roi Philippe Le Bel et le pape Boni…
steack
"En définitive, sainte Jeanne d’Arc fut menée au bûcher à cause du gallicanisme !"
Mgr Cauchon était mandaté par le très "gallican roi d'Angleterre pour bruler la "sorcière".
Le sédévacantisme est un péché contre l'intelligence et contre la réalité historique.More
"En définitive, sainte Jeanne d’Arc fut menée au bûcher à cause du gallicanisme !"

Mgr Cauchon était mandaté par le très "gallican roi d'Angleterre pour bruler la "sorcière".

Le sédévacantisme est un péché contre l'intelligence et contre la réalité historique.
jili22 shares this
218
Lucas Lucatho95 Benoit Gonin
Si Alexandre VI déclare que la France est la fille aînée de l'Église est-il infaillible ? Ma question est sérieuse car il s'agit de foi et de politique.( les papes ne sont pas infaillibles politiquement )
( fille missionnaire de l’Église)
est-ce dogmatique ?
Et ce malgré toutes les hérésies de nos rois ?
Bénédicte LIOGIER
Pourquoi Alexandre VI ne serait-il pas infaillible en cela ?
Je serais intéressée d'avoir le texte exact d'Alexandre VI.
Auriez-vous un lien à me communiquer ?
Il me semble que ce qui prouve que la France est la fille aînée de l'Eglise ce sont 1/ les grâces qu'elle a reçues 2/ sa fidélité à la grâce, son soutien de la papauté et son rayonnement missionnaire 3/ la gravité de ses chutes et leur …More
Pourquoi Alexandre VI ne serait-il pas infaillible en cela ?
Je serais intéressée d'avoir le texte exact d'Alexandre VI.
Auriez-vous un lien à me communiquer ?
Il me semble que ce qui prouve que la France est la fille aînée de l'Eglise ce sont 1/ les grâces qu'elle a reçues 2/ sa fidélité à la grâce, son soutien de la papauté et son rayonnement missionnaire 3/ la gravité de ses chutes et leur répercussion sur le trône de Pierre (persécution) et les trônes temporels (révolutions).
Le testament de St Rémi comporte des malédictions et des bénédictions.
o 5480
NB : Guillaume de Nogaret, fils de Cathare.