Etymologie du mot catholique
du grec "καθολικος" [katholikos] : universel
=> terme issu lui-même du grec "καθ όλου" [kath olou] , au sens de « ce qui est d'une façon générale, universelle ».

Le grec "κατα" [kata], ou "καθ" [cath] , signifie de haut en bas, sur, en vue de..., en descendant et, par extension, a la signification de à travers, du haut en bas, d'un bout à l'autre...

Le grec "oλου" [olou] signifie entier.

L'adverbe et préposition grec "κατα" [kata] devant une voyelle devient "καθ" [kath], comme dans "καθ Ολου" [kath olou] : général

Et c'est ce qu'on retrouve décliné en Ac 9:31 "καθ' ολην" [kath olès]

Anecdote biblique

Actes 10:01 Il y avait à Césarée un homme du nom de Corneille, centurion de la cohorte appelée Italique.
02 C’était quelqu’un de grande piété qui craignait Dieu, lui et tous les gens de sa maison ; il faisait de larges aumônes au peuple juif et priait Dieu sans cesse.
03 Vers la neuvième heure du jour, il eut la vision très claire d’un ange de Dieu qui entrait chez lui et lui disait : « Corneille ! »
04 Celui-ci le fixa du regard et, saisi de crainte, demanda : « Qu’y a-t-il, Seigneur ? » L’ange lui répondit : « Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu pour qu’il se souvienne de toi.
05 Et maintenant, envoie des hommes à Jaffa et fais venir un certain Simon surnommé Pierre :
06 il est logé chez un autre Simon qui travaille le cuir et dont la maison est au bord de la mer. »

Occurrences du terme "anti-Christ" dans la Bible :

1 Jn 2:18 Mes enfants, c’est la dernière heure et, comme vous l’avez appris, un anti-Christ, un adversaire du Christ, doit venir ; or, il y a dès maintenant beaucoup d’anti-Christs ;

1 Jn 2:22 Le menteur n’est-il pas celui qui refuse que Jésus soit le Christ ? Celui-là est l’anti-Christ : il refuse à la fois le Père et le Fils ;

1 Jn 4:03 Tout esprit qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n’est pas de Dieu : c’est l’esprit de l’anti-Christ

2 Jn 1:07 Beaucoup d’imposteurs se sont répandus dans le monde, ils refusent de proclamer que Jésus Christ est venu dans la chair ; celui qui agit ainsi est l’imposteur et l’anti-Christ.

On note qu'il y a un trait d'union dans le terme que personne ne prononce "an-ti-kri", selon la règle imposée par le système "éducatif" français pour Jésus Christ.

Parabole de l'homme riche et de l'homme pauvre nommé Lazare

Luc 16:19 « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.

20 Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. 21 Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.

22 Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra.

23 Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui.

24 Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.

25 – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance.

26 Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.”

27 Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. 28 En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !”

29 Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !

30 – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.”

31 Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »

Contexte (1)

Le riche incarne l'utilisation injuste des richesses de la part de celui qui les utilise pour un luxe effréné et égoïste, pensant uniquement à sa propre satisfaction, sans se soucier le moins du monde du mendiant qui se trouve à sa porte. Le pauvre en revanche incarne la personne dont Dieu seul s'occupe. Contrairement au riche, il a un nom, Lazare, abréviation de Eleazare qui signifie précisément "Dieu l'aide". Dieu n'oublie pas celui qui est oublié de tous ; celui qui ne vaut rien aux yeux des hommes est précieux aux yeux du Seigneur. Le récit montre comment l'iniquité terrestre est renversée par la justice divine.

EXPLICATION par BENOIT XVI (2)

44. Dans la parabole du riche bon vivant et du pauvre Lazare, Jésus nous a présenté en avertissement l’image d’une telle âme ravagée par l’arrogance et par l’opulence, qui a créé elle-même un fossé infranchissable entre elle et le pauvre ; le fossé de l’enfermement dans les plaisirs matériels ; le fossé de l’oubli de l’autre, de l’incapacité à aimer, qui se transforme maintenant en une soif ardente et désormais irrémédiable. Nous devons relever ici que Jésus dans cette parabole ne parle pas du destin définitif après le Jugement universel, mais il reprend une conception qui se trouve, entre autre, dans le judaïsme ancien, à savoir la conception d’une condition intermédiaire entre mort et résurrection, un état dans lequel la sentence dernière manque encore.

45. Cette idée vétéro-juive de la condition intermédiaire inclut l’idée que les âmes ne se trouvent pas simplement dans une sorte de détention provisoire, mais subissent déjà une punition, comme le montre la parabole du riche bon vivant, ou au contraire jouissent déjà de formes provisoires de béatitude. Et enfin il y a aussi l’idée que, dans cet état, sont possibles des purifications et des guérisons qui rendent l’âme mûre pour la communion avec Dieu. L’Église primitive a repris ces conceptions, à partir desquelles ensuite, dans l’Église occidentale, s’est développée petit à petit la doctrine du purgatoire.

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(1) Extrait de Angélus (30.09.2007Angélus, 30 septembre 2007 - Castel Gandolfo | BENOÎT XVI

(2) Extrait de son encyclique Spe Salvi

Genèse 1:27 Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa.

Colossiens 1:04 [Le Christ Jésus] 15 est l’image du Dieu invisible.

Jésus ne parle-t-il pas lui-même de la géhenne à plusieurs reprises ? Ce n'est pas parce qu'on parle d'amour qu'on ne doit pas mettre en garde M. AD ! Si votre petit enfant monte dans les escaliers, vous le laissez faire sans lui dire les risques qu'il prend de se casser un membre, voire de se blesser à mort ? C'est bien par amour qu'on prévient des risques et Jésus ne s'en est pas privé !
Quant à la FM, elle est partout, dans toutes les strates et les institutions humaines. Mais Jésus a fait une promesse : je serai avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. Dès lors qu'un homme répond à sa vocation de devenir prêtre, dès lors qu'en tant que prêtre il consacre le pain et le vin, Jésus se fait présent au milieu de nous. Il ne le fait pas parce que le prêtre le mérite (qu'il soit tradi ou pas), Il le fait parce qu'Il a promis d'être présent.
Enfin, même si l'Eglise est en apparence infestée (car on sait bien qu'elle est attaquée de l'intérieur dans les temps de la fin), elle ne mourra jamais et ça aussi c'est une promesse de Jésus.

ALLER PLUS LOIN : Première lettre de Jean, chap.1

Saint Jean était l’un des 12 apôtres de Jésus, celui que l’on appelle « le bien aimé », le seul au pied de la croix, avec la Vierge Marie.
Selon la tradition, il serait mort à Ephèse en l’an 101, à l’âge de 98 ans et aurait écrit cette lettre à la fin de sa vie. Nous ignorons qui en sont les destinataires mais elle concerne et rejoint tous les chrétiens. Jean y révèle le fruit de son long cheminement spirituel, ce qu’il a retenu d’essentiel : Dieu est Amour et nous les Hommes sommes faits pour aimer, et cela est le sommet de la foi chrétienne.

Deux passages :
1 Jn 5:04 tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde.
Naître de Dieu signifie naître à la vie de Dieu. Comment ? C’est ce que Jésus explique à Nicodème (1), un pharisien qui est devenu disciple : pour naître de Dieu, il faut naître d’eau et d’Esprit, c’est-à-dire mettre sa foi en Jésus et aussi recevoir le baptême. Jean nous dit ici que ceux qui sont nés de Dieu sont vainqueurs du monde, précisément de ce qui est mauvais dans le monde ; et cela, grâce à Jésus Christ en qui nous mettons notre foi et qui nous dit en Jn 16:33 Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde.

1 Jn 5:16 Il y a un péché qui entraîne la mort.
Jésus parle de ce péché que Dieu ne peut pas pardonner (2) : le blasphème contre l’Esprit Saint. Il s’agit de rejeter Dieu librement et en pleine connaissance de la Vérité. Dieu respecte la liberté des hommes et ne force personne : ainsi, Il ne peut pas pardonner à une personne qui refuse d’être pardonnée. Au moment de la mort, nous pouvons recourir à la Miséricorde de Dieu pour le pardon de nos péchés. Dans le cas contraire, penser que Dieu ne peut pas nous pardonner (peut-être en se jugeant soi-même indignes de l’être), nous laissons libre cours à sa justice. C’est ainsi que l’on se condamne soi-même à la mort éternelle !

Mais Jésus nous invite à la Vie Eternelle ! Il est mort pour que nous ayons la vie en abondance. Il est notre seule issue de secours au milieu des ténèbres de ce monde.
Jn 10:09 Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé.
Si dans la mort, nous faisons le choix de Dieu en accueillant Jésus, nous aurons la joie de nous retrouver pour l’Eternité.

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REFERENCES
(1) Jn 3:1-21
(2) Mc 3:22-23 et Mt 12:31-32

ALLER PLUS LOIN : Première lettre aux Corinthiens, chap.9

Paul s’adresse à l’Eglise de Corinthe qui est une grande ville portuaire située dans l’actuelle Grèce. Il y avait là-bas beaucoup de courants de pensée différents. Paul y a annoncé l’Evangile et fondé une Eglise. Dans cette lettre, il donne des recommandations aux nouveau convertis de Corinthe.

Nous voyons ici que Paul n’a pas suivi le Christ qu’à moitié, il s’est donné corps et âme pour le salut des âmes. Il a renoncé à tout pour que Jésus soit connu et aimé : à une femme, une famille, et même à être rémunéré par l’Eglise de Corinthe pour ses prédications. Bien que cela aurait pu être légitime qu’il perçoive une aide financière, au moins le nécessaire pour vivre. Mais il n’a pas voulu mêler l’Evangile à des histoires d’argent pour que rien n’entrave son message chez les païens.

Ainsi, il vivait de son travail manuel ou des dons généreux faits par les uns et les autres et tout cela pour l’amour de Jésus. Pour Paul, annoncer l’Evangile, n’est pas un titre de gloire mais une nécessité qui lui incombe.

Comme le dit l’Ecriture, Jr 1:05 Avant même de te façonner dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu viennes au jour, je t’ai consacré ; je fais de toi un prophète pour les nations.
Voilà pourquoi Paul déclare : 1 Co 9:16 Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile !
Paul a reçu un appel fort sur sa vie pour annoncer l’Evangile. Bien sûr, tous les baptisés ont reçu cet appel à annoncer la Bonne Nouvelle à temps et contre temps. Mais il faut le dire, le Seigneur a donné tout particulièrement cet appel aux apôtres (= évêques), et aux prêtres, eux qui sont les bergers de notre Eglise à la suite du Bo, Berger, du véritable Berger : Jésus, qui conduit tout homme et donne sa vie pour ses brebis.

Parfois, on se dit qu’on n’a pas besoin des prêtres, que c’est entre Dieu et soi. Mais le Seigneur a désiré instituer les évêques et les prêtres pour son Eglise. Les 12 apôtres ont été les tout premiers évêques, et il y en a eu tant d’autres à leur suite ! Jésus leur a confié la merveilleuse mission d’être les instruments du pardon pour l’Humanité : ils ont été mis à part pour représenter le Christ sur la terre.
Mt 10:40 Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé, dit le Christ. Les prêtres, qui le sont éternellement, et qui ont crucifié leur propre vie ici-bas pour les autres, ont reçu le ministère de Jésus : mener les âmes vers le Ciel.
Pour accomplir cette mission, cette grâce lourde de responsabilité, Paul demandera souvent aux Eglises de prier pour lui, afin qu’il annonce l’Amour du Christ comme il se doit.
Comme Jésus a été livré au monde, les prêtres sont livrés entre nos mains : respectons-les et surtout prions pour eux par égard pour Jésus qui les a choisis et pour leur « oui ».

Source : ndml

ALLER PLUS LOIN : Lettre aux Galates, chap.1

L’épître aux Galates a été écrite par Saint-Paul vers 50-51 après Jésus-Christ. Paul s’adresse aux Eglises de Galatie en Asie Mineure. Ce sont des églises constituées principalement de païens convertis que Paul a évangélisés.
Dans ce 1er chapitre Paul veut les exhorter à ne pas dévier de la Vérité de l’Evangile, surtout que des chrétiens d’origine juive veulent leur imposer les rites de l’Ancienne Alliance : la circoncision, les ablutions…

Mais Paul est clair à ce sujet : Jésus nous a libérés de tous ces préceptes – qui avaient pour but de préparer le peuple juif à accueillir le Messie – pour que maintenant on s’attache au Messie. C’est donc la foi en Jésus qui sauve et non pas la pratique de la Loi Juive. C’est renversant que ce soit Paul qui le proclame, alors qu’il était lui-même un adepte de la Loi Juive, jusque dans ces plus petits préceptes. Paul a su laisser Jésus le reprendre, lui apprendre. Nous aussi, n’hésitons pas à laisser la Parole nous travailler, nous changer et même nous corriger.

Paul a à cœur de garder intègre l’Evangile :
Gal 1:04 Si quelqu’un vous annonce un Evangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème (1) !
Paul ne veut pas qu’un mauvais levain fasse lever toute la pâte, pervertisse toute la communauté, alors, il nous invite à ne pas tout mélanger. On ne peut pas prendre un peu de christianisme, un peu de bouddhisme, un peu d’hindouisme, un peu de tout… et tout est beau. Non, il n’y a qu’une seule Bonne Nouvelle, un seul Dieu et Père, un seul Sauveur et Messie : Jésus-Christ.

Dans notre société, on tombe souvent dans le relativisme : on pense que toutes les spiritualités se valent, que tout est bon… La Parole de Dieu est claire à ce sujet : ce n’est pas le cas. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de sincérité, qu’il n’y pas de choses vraies et parfois même la croyance en un Dieu unique et créateur du monde. Mais ces croyances ne reconnaissent pas l’essentiel : Jésus comme Messie et unique Sauveur du monde.
Jn 14:06 Moi, je suis LE Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.

Personne d’autre n’a fait pour nous ce que Jésus a fait : mourir par amour sur une croix pour nous sauver. Pour éviter de tomber dans les hérésies, Jésus a instauré l’Eglise, qui garde intact le dépôt de la Foi. Paul montre que même lui n’avance pas seul, mais en accord avec Saint Pierre, le premier Pape choisi par Jésus.
1 Tm 3:15 Je veux que tu saches comment il faut se comporter dans la maison de Dieu, c’est-à-dire la communauté, l’Église du Dieu vivant, elle qui est le pilier et le soutien de la vérité.

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REFERENCES
(1) Anathème = exclu de la communauté

Source : ndml

ALLER PLUS LOIN : Lettre aux Hébreux, chap.7

Il est question particulièrement d’un certain Melkisédek qui est prêtre du Très-Haut. C’est une personne assez mystérieuse qui n’apparaît qu’une seule fois dans la Genèse (1), et qui viendra bénir Abraham lui-même. Ce Melkisédek annonce en fait la venue de Jésus-Christ, ce Grand Prêtre venu bénir le monde.

Les similitudes entre Melkisédek et Jésus :
1. Melkisédek signifie « Roi de justice » et Jésus est Roi de Justice qui viendra à la fin du monde pour faire justice en jugeant les vivants et les morts.

2. Melkisédek était Roi de la ville de Salem et Salem signifie « paix ».
Par ailleurs, on retrouve « salem » dans « Jéru-salem » qui signifie « demeure de la paix ». Jésus est aussi Roi de Salem, c’est-à-dire le Roi de Paix, et même le Grand Roi de la Jérusalem céleste où Il règne à jamais.

3. Melkisédek apporte du pain et du vin à Abraham. Plus de 1800 ans avant Jésus Christ, on retrouve une préfiguration de l’Eucharistie, la messe (2), où Jésus nous donne le Pain de son Corps et le Vin de son Sang.

4. Abraham donne la dîme, c’est-à-dire 10% de ce qu’il a, à Melkisédek : il le reconnaît ainsi comme son supérieur, il s’abaisse devant Lui et ainsi avec Lui, ses descendants. Et parmi eux, on trouve notamment Aaron, le tout premier grand prêtre juif et tous ceux qui viendront après lui. En somme, si tous les prêtres s’abaissent devant le grand prêtre Melkisédek, c’est que le sacerdoce de l’ordre de Melkisédek est supérieur à celui d’Aaron, appelé « sacerdoce lévitique ».

Melkisédek annonce clairement Jésus qui est le Grand Prêtre par excellence, et dont le sacerdoce est plus grand que celui d’Aaron, parce qu’il est éternel. Et c’est ce sacerdoce que tous nos prêtres reçoivent depuis plus de 2000 ans dans l’Eglise.

Le peuple juif attendait un Messie qui avait des similitudes avec Melkisédek, car le Roi David l’avait prophétisé :
Ps 109:04 Le Seigneur l'a juré dans un serment irrévocable : « Tu es prêtre à jamais selon l'ordre du roi Melkisédek. »
Jésus est bien ce Grand Prêtre qui a offert un grand sacrifice pour nous sauver : sa propre vie ! Jésus est à la fois le prêtre et l’offrande (3). Jésus nous sauve et ce, de manière définitive.

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REFERENCES
(1) Gn 14:18 Melkisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était prêtre du Dieu très-haut. 19 Il le bénit en disant : « Béni soit Abram par le Dieu très-haut, qui a créé le ciel et la terre ; 20 et béni soit le Dieu très-haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains. » Et Abram lui donna le dixième de tout ce qu’il avait pris.

(2) Prière eucharistique : Et comme il t’a plu d’accueillir les présents d’Abel le juste, le sacrifice de notre père Abraham, et celui que t’offrit Melkisédek ton grand prêtre, en signe du sacrifice parfait, regarde cette offrande avec amour, et dans ta bienveillance, accepte-la.

(3) Hostie, du latin hostia = victime offerte en expiation, d’où le sens liturgique d’offrande.

Source : ndml

Don Federico Bortoli, curé de la paroisse Sant'Andrea Apostolo dans le diocèse de San Marino Montefeltro, Docteur en droit canon, chancelier de son diocèse, avec le Cardinal Robert Sarah nous parlent de

"La distribution de la communion dans la main"

1 Co 11:27 Et celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur.

28 On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe.

29 Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur.