@Plaisch : So redet jemand, der von der Materie keine Ahnung hat. Wie umfangreich sind denn Prozessakten? Außerdem mußten Fälle von gravierenden Dokumentenfälschungen minutiös nachgewiesen werden, auf die ich hier gar nicht eingehe. Dazu wurden sämtliche Archive beim Deutschen Liturgischen Institut in Trier kopiert. Niemand hat das jemals getan. Es ist aufgrund eben dieser Kenntnis der Sachlage, daß ich in der Lage bin mich hinzustellen und das Ganze so zu zusammenzufassen. Vergessen wir auch nicht die umfangreichen Arbeiten zur Geschichte des maronitischen Ritus' der Bischofsweihe.

Aber bitte, wenn es noch kürzer sein soll, dann nehme man die neue Form der Bischofsweihe und vergleiche sie einfach mit dem can. 9 der Anathemen des hl. Cyrills gegen Nestorius. Und siehe da, die neue Form fällt unter das Anathema.

Man lese die Erklärung des hl. Papstes Damasus auf seine römischen Synode im Jahre 382 zum Filioque. Man nehme die cc. 4 und 5 des II. Konzils von Konstantinopel, man lese das Credo des XI Konzils von Toledo, wo steht, daß der Hl. Geist nicht vom Vater zum Sohn ausgeht, sondern der Geist beider ist.

Man lese die Verurteilungen die der hl. Papst Martin I. auf seiner Synode im Lateran gegen die pseudo-apostolischen und pseudepigraphischen Schriften erlassen hatte. Man nehme die Artikel, die der hl. Bonaventura in seiner Opera Omnia zu diesem Thema geschrieben hatte und Thomas im Sentenzenkommentar und in der Summa, das sind insgesamt mit Bonaventura 5 Artikel.

Weder in der Broschüre noch im Flugblatt habe ich meine reichhaltigen Kirchenväterzitate aufgeführt. Die sind noch nicht einmal notwendig, aber äußerst interessant.

Al rito firmato da Montini risponde San Pio X: non possumus - (Il Santo Papa nella sua lettera "ex quo nono" di 26 dec. 1910): Mentre è ben noto che la Chiesa non ha il diritto di innovare in termini di sostanza dei sacramenti.

L’invalidità delle consacrazioni episcopali secondo il rito di Paolo VI

@Karoline Herz @Carlus @Vered Lavan : Schönen guten Tag wünsche ich, ich möchte noch ein Dokument liefern, welches die Geist-Christologie ausführlich beschreibt. Es handelt sich um einen Aufsatz von Dr. Karl-Heinz Menke erschienen in einer Festschrift zum 80. Geburtstag von Walter Kasper. Menke geht darin auf alle Spielarten der Geist-Christologie ein und bescheinigt Kasper, - es ist ja die Lobhudelei einer Festschrift -, die reifste Version derselben geliefert zu haben. Dieser Artikel Menkes vermittelt also Grundwissen zum Thema: Die "Verdienste" Kardinal Kaspers um die Geist-Christologie

@Plaisch : Ausgangstext ist eine Internet-Seite von 4000 Seiten Text. Ich habe zu dem Thema zwei Bücher geschrieben und diese in einer Broschüre von 16 Seiten zusammengefaßt. Und dies hier ist eine Zusammenfassung auf der Broschüre auf 4 Seiten. Irgendwann wird es so kompakt, daß für lange Erklärungen kein Platz ist. Wenn Sie sich für das Problem nicht interessieren, wird es logischerweise für Sie ungenießbar sein.

Mein Lieber, ich verstehe nicht so ganz. Wenn man sich da hervorwagt, dann muß man auch alle Konsequenzen ziehen. Wenn man das II. Vatikanische Konzil der Häresie bezichtigt, kann muß man sich auch klar dazu bekennen, daß der Veranstalter nicht die röm.-katholische gewesen war, sondern ein Kommando von Hausbesetzern. Ich gehe diesen Weg bis zu Ende und kann auch deren Kleriker nicht mehr als Bischöfe und Priester anerkennen. Auf vier lächerlich kurzen Seiten DIN A4 fasse ich meinen Standpunkt zusammen, der anderswo in Büchern vertreten wird.

Kurze Darstellung der Ungültigkeit des Novus Ordo der Bischofsweihe

@Catholique et Français : Merci pour ce lien concernant les hérésies contenues dans le Catéchisme Universel. Laissez moi expliquer mes avis. Je pense qu'il faut absolument se concentrer sur les points flagrants de ce catéchisme, là où il se trouvent des hérésies véritables. Des certaines tendances modernes finissent dans les discussions inutiles. Il y a un point où l'accusation vise vers une vrai hérésie, mais sans l'approfondir. Je parle de l'hérésie très moderne de la "christologie selon l'Esprit", enseigné par JPII, la communauté de Taizé, par le Renouveau Charism., le Card. Walter Kasper (Jésus le Christ) etc.

Dans ce sens là, votre accusation évoque le §436 du catéchisme: "Il fallait que le Messie soit oint par l’Esprit du Seigneur à la fois comme roi et prêtre mais aussi comme prophète. Jésus a accompli l’espérance messianique d’Israël dans sa triple fonction de prêtre, de prophète et de roi." C'est bien ! Mais ce n'est pas là où cette hérésie devient flagrante, car on pourrait interpréter le Saint-Esprit, qui d'ailleurs est renommé d'une façon obstiné "l'Esprit Saint", expression rare avant les années 50 -, comme "causa efficiens" par appropriation. Où il devient clair que votre accusation ne se trompe pas, c'est le §438, alors deux après le §436 ! En fait, le catéchisme a un regard sur le Saint-Esprit comme la "causa formalis" de l'incarnation.

« Sa consécration messianique éternelle s’est révélée dans le temps de sa vie terrestre lors de son baptême par Jean quand ‘Dieu l’a oint de l’Esprit-Saint et de puissance’ (Ac.10.38) ‘pour qu’il fût manifesté à Israël‘ (Jn 1, 31) comme son messie."

En outre, le Prof. Joh. M. van der Ploeg O.P. remarquait dans sa critique du Catéchisme Universel l’interprétation fallacieuse de Ac. 10.38 – Lc. 4.18-19-Is.61.1 ; dans son expertise sur ce Catéchisme [revue « Theologisches », vol. 20, n°7, Juil. 1990].

On peut se demander, « le Fils de Dieu, le Verbe fait Homme, aurait-il pu avoir besoin d’un surcroît de ces puissances divines ? Il faut pas s'étonner si on trouve des déclarations pareilles dans les encycliques de JPII. Dans son encyclique Dominum et Vivificantem au §17, Jean Paul II professe l'hérésie de la christologie selon l'Esprit : « Il convient de souligner ici que l’«esprit du Seigneur», qui «repose» sur le futur Messie, est clairement et avant tout un don de Dieu pour la personne de ce Serviteur du Seigneur. Mais lui-même n'est pas une personne isolée et existant par elle-même, parce qu'il agit par la volonté du Seigneur, en vertu de sa décision ou de son choix.»

Le Prof. Johannes Dörmann n'était pas d'accord:

« Le Saint-Esprit n’est en aucune manière un don pour la ‘personne du Messie’, parce que celle-ci, en raison de l’union hypostatique, est la seconde personne de la divinité, de laquelle procède le Saint-Esprit, à partir du Père et du Fils », écrit le professeur Johannes Dörmann : « La voie théologique de Jean-Paul II jusqu’à la Journée mondiale de prière des religions à Assise. II/ 3, La trilogie trinitaire », page 127 dans l'édition allemande, Senden/Westf.1998.

Le pape Adrien Ier, ayant en vue les adoptianistes du VIIIème siècle en Espagne,
interdit l’application de l’expression « serviteur de Dieu » appliquée à l'hypostase du Messie, en raison de l’union hypostatique ; [Denz. 313].

Selon la Christologie selon l’esprit telle qu’exprimée par la nouvelle forme du rite Novus Ordo de la consécration épiscopale de Paul VI , le Saint-Esprit apparaît comme un don au Messie qui ne le possédait pas auparavant:

« Et maintenant, Seigneur, répands sur celui que tu as choisi la force qui vient de toi, l’Esprit qui fait les chefs (Spiritum principalem), que tu as donné à ton Fils bien-aimé, Jésus-Christ, qu’il a lui-même donné aux saints Apôtres qui établirent l’Église en chaque lieu comme ton sanctuaire, à la louange incessante et à la gloire de ton Nom ».

Le n°47 du Compendium au Catéchisme Universel professe la « christologie selon l’esprit » en interprétant le dogme de la procession du Saint-Esprit à partir du Fils: « Il (le Saint-Esprit) procède aussi du Fils (Filioque), par le don éternel que le Père fait de lui au Fils. » [Edition française, allemande, hollandaise et anglaise].

Ce nouveau « filioque révisé » du Compendium réduit le Fils à une sorte de « canal transitoire » du Saint-Esprit selon l’hérésie du prêtre Joseph Langen, professeur de théologie catholique à l’Université de Bonn jusqu’en 1871. Le cardinal Franzelin a publié par la Propaganda Fidei une réfutation de Langen et de l’évêque orth.-russe Macary Bulgakov.

§264 du « Catéchisme Universel » : « Le Saint-Esprit procède du Père en tant que source première et, par le don éternel de celui-ci au Fils, du Père et du Fils en communion. »

Ce paragraphe du CU était à l’origine du n°47 du Compendium cité ci-dessus. Déjà ambiguë de manière flagrante, la phrase du n°47, par un savant mélange des expressions grammaticalement différentes « celui-ci » et « celui-là » et « lui », met encore un plus en évidence l’hérésie (qui s’est du reste propagée ainsi aux autres langues, puisque la version de référence du CU était la française) : le Père donne prétendument à son Fils l’Esprit en tant que don ! Cela contredit le Credo du XI e Concile de Tolède (Denz. 277) qui reprend la doctrine de saint Augustin [in Ioh. Tract. 99 n.9] : « Car il (le Saint-Esprit) ne procède pas du Père vers le Fils ..., mais il apparaît bien comme ayant procédé à la fois de l’Un et de l’Autre, ... ».

L’hérésie de la christologie selon l’esprit dans le nouveau rite de baptême (citation tirée de la version anglaise) :

Extrait de la bénédiction des eaux :

« C’est dans les eaux du Jourdain que ton Fils a été baptisé par Jean et oint
de l’Esprit. Ton Fils a voulu que l’eau et le sang coulent de son côté lors qu’il
pendait sur la croix. Par la puissance de l’Esprit, donne à l’eau de cette
source la grâce de ton Fils ».

Voici le commentaire de l’abbé Dr. Hans-Otto Katzer. Ce prêtre tchécoslovaque était autrefois responsable de l’enseignement de la théologie dogmatique à Weissbad, le premier séminaire germanophone de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X en Suisse. Le Dr. Katzer, un sédévacantiste, a été diffamé au sein de la FSSPX comme étant un espion communiste chargé de séparer la Fraternité du « Très Saint Père » :

« Nous pourrions encore laisser l'évaluation de ces paroles [de la bénédiction de des eaux baptismales] aux lecteurs qui ne disposent que des connaissances du catéchisme d’enfant, puisque la vision erronée est impressionnante. Le Christ est vrai Dieu et vrai Homme dès le commencement (de l'Incarnation) ! La nature de l’union hypostatique interdit les expressions mentionnées dans la formule ! Saint Grégoire de Nazianze souligne que le Christ est venu au baptême de Saint Jean pour sanctifier le baptême, et non pour être sanctifié. De même que le Christ n’avait pas besoin de la rémission des péchés, il n’avait pas non plus besoin de grâce. » - Revue « EINSICHT, römisch-katholische Zeitschrift », Volume 6, No. 2, p. 62, Munich, Julliet 1976, lieu de depôt: « Catholicapedia.net ».

Je vous invite, monsieur, d'aussi consulter le nouveau rite d'ordination de prêtre. C'est dans la prière d'onction de mains pour le nouveau prêtre, que vous trouviez des signes claires de la "christologie selon l'Esprit".