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Cardinal Eijk : les divorcés remariés ne peuvent pas recevoir la communion

"Les couples divorcés qui se sont remariés dans le cadre d'une seconde union civile ne peuvent recevoir la communion à l'église que s'ils s'abstiennent de relations sexuelles." C'est ce qu'a déclaré le cardinal Willem Jacobus Eijk d'Utrecht, aux Pays-Bas, lors de la présentation de son livre "The Bond of Love : Marriage and Sexual Ethics" à Rome le 21 octobre, selon SilereNonPossum.com.
Le cardinal Eijk a expliqué qu'un mariage civil n'est pas une union légitime : "Si le lien du premier mariage est encore valide, il ne s'agit pas d'un mariage. C'est là le problème.
La question ne peut être réduite à une question disciplinaire ou pastorale. "Il y a des gens qui vivent cette situation, mais qui vont à l'église et veulent recevoir les sacrements. C'est naturellement difficile. Le Christ se donne totalement à nous dans le sacrement de l'Eucharistie, et nous devons aussi nous donner totalement à lui. Si ce don total de nous-mêmes à lui fait défaut dans le mariage, on ne peut pas …More

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Il me semble que si mon mari m'avait quittée au début de notre mariage, je ne serais pas restée célibataire pour des décennies et que je me serais remariée sans état d'âme !!

C'est un choix a poser. Ou Notre Seigneur ou soi. Le "bonheur " ici bas ou le bonheur éternel.
Sachant que Dieu ne permet pas des épreuves au dessus de nos forces et ces épreuves ont pour but notre union avec lui et donc finalement l'accès à un bonheur plus grand que n'apportera jamais la vie de couple. Qui est pour la plupart une croix après les quelques années de "joie".

ça c'est la théorie.....En pratique, c'est une autre affaire.....

Lux Æterna

Non c'est juste la foi et la confiance en Dieu.

Que celui qui n'a jamais péché me jette la première pierre ! 😇

C'est Jésus-Christ qui vous jette la première pierre, puisque c'est lui qui interdit formellement de vivre à la colle ou de commettre l'adultère en se "remariant" après s'être déjà engagé devant Dieu et sa famille.

Merci de me laisser gérer la situation avec le Seigneur...Les juifs aussi pensaient que Jésus allait jeter la première pierre à la femme adultère.... Encore une fois, ne jugez pas vos semblables, vous avez dit ce que vous pensiez juste de dire. N'en rajoutez pas car seul Dieu sondent les reins et les coeurs. Vous n'êtes pas assez bon et assez juste pour juger les lecteurs de ce blog et surtout pour parler en lieu et place de Notre Seigneur !!!

Si vous croyez qu'on peut négocier sur le bien et le mal avec Notre-Seigneur, je vous souhaite bon courage lors de votre jugement particulier. Pas sûr que vous puissiez gérer la situation avec Jésus. En revanche le diable est toujours prêt à négocier les dix commandements .

J'ai l'impression que Notre Seigneur sera plus miséricordieux que vous 😉 Fin de la discussion en attendant le prochain échange sur un autre sujet ! Bonne fin de journée monsieur (ou madame !)

blanche52

@Onrêveéveillé : eh bien moi, j'en connais des gens qui vivent comme ça, ils ont finalement choisi leur Salut après quelques années d'errance. Ils font mon admiration !

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Et encore !! Pour communier Il faudrait qu'aucun des deux ne se soit rendu coupable du peché mortel de divorce dans lequel ils sont probablement installés c'est à dire qu'aucun des deux n'aient accepté un divorce par consentement mutuel !
"De manière absolument univoque et sans admettre aucune exception, Notre Seigneur et Rédempteur Jésus Christ a solennellement reconfirmé la volonté de Dieu quant à l’interdiction absolue du divorce. Une approbation ou légitimation de la violation de la sacralité du lien matrimonial, même indirectement par la nouvelle discipline sacramentelle évoquée, contredit gravement la volonté expresse de Dieu et Son commandement. Une telle pratique altère donc substantiellement la discipline sacramentelle bimillénaire de l’Église, ce qui entraînera aussi avec le temps une altération de la doctrine correspondante. »
Source : Mgr Schneider et les évêques du Kazakhstan rejettent les normes d'application d' "Amoris laetitia" • LPL

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Lux Æterna

Les situations de rupture de couple sont malheureusement très complexes. La loi peut obliger le divorce, un conjoint peut être amené à accepter une demande de divorce de la part de sa moitié pour éviter une guerre préjudiciable aux enfants, etc. Ce sont des situations très difficiles pour les parties qui doivent se régler au cas par cas tant les situations sont variées.
"Les couples divorcés qui se sont remariés dans le cadre d'une seconde union civile ne peuvent recevoir la communion à l'église que s'ils s'abstiennent de relations sexuelles."
Cette affirmation pose plusieurs questions :
- comment un chrétien, dont la raison de vivre est normalement Jésus-Christ peut-il contracter une nouvelle union illégitime sachant que cela déplaît à Dieu?
-comment, sachant que notre choix de vie déplaît à Jésus-Christ, peut-il être possible de vouloir continuer à vivre une vie de chrétien comme si de rien n'était en le recevant dans la sainte communion?
-comment un cardinal peut-il vouloir régler ce problème spirituel profond , qui engage notre relation à Dieu et notre salut en proposant comme solution de s'abstenir de relation sexuelle? N'est-il pas clair que nous sommes au delà d'un simple problème légal? Il s'agit plus profondément d'un problème de Foi et de Charité et non d'un simplement d'un problème rituel ou légal pour pouvoir continuer à appartenir pleinement à un groupement humain, ici les catholiques. Je trouve que cela manque de profondeur et d'esprit surnaturel.

steack

"un conjoint peut être amené à accepter une demande de divorce de la part de sa moitié pour éviter une guerre préjudiciable aux enfants"
Si un couple ne s'entend pas avant un divorce, on ne voit pas bien pourquoi il s'entendrait mieux avec un divorce par consentement mutuel. Dans un tel cas on s'entend sur le principe du divorce, ce qui est un péché grave, mais l'acceptation mutuelle et pécamineuse du principe du divorce ne garantit pas que la guerre cessera quand il faudra déterrminer les modalités du divorce puis les accepter.

Grosminet

@steack Je peux me tromper, mais je crois savoir que, dans le cas par exemple d'un conjoint violent ou schizophrène et quand l'intégrité physique et psychologique d'une des parties est compromise, l'Eglise a toujours autorisé la fin de la vie commune. Comme vous le dites, le divorce n'est jamais admis et ne constitue même pas un début de solution, rien ne pouvant séparer ce que Dieu a uni.

Lux Æterna

La problématique peut ne venir que de l'une des deux parties. J'ai eu le cas d'une femme qui ne voulait plus vivre avec son mari car celui-ci était trop pieux( raison avouée)et elle voulait pour sa part s'éloigner du christianisme. La femme a nourrit beaucoup de rancœur et d'animosité envers son conjoint, qui lui voulait honorer son engagement matrimonial mais ne pouvait pas reduire sa ferveur qui pourtant ne portait pas préjudice à son devoir d'état de mari et père de famille. La femme a quitté brutalement le domicile alors que les enfants étaient en très bas âge. Le mari n'a pas voulu entrer en conflit et a laissé les enfants qui en avez vitalement besoin partir avec la mère pour leur bien, nonobstant une grande douleur pour lui. La femme est tombée dans une grande pauvreté , elle n'avait droit à aucune aide car elle était considérée comme mariée, elle a demandé le divorce pour ne pas finir à la rue, seul moyende bénéficier d'aide financière pour femme isolée. Le mari qui ne voulait pas divorcer a fini par accepter devant la grave détresse économique de sa femme. Il lui a été stipulé que de toute façon le divorce serait acté par la loi même s'il refusé ce dernier. Une demande de divorce est obligée d'aboutir, il faut le savoir. Le divorce a été prononcé par consentement mutuel pour garantir un paix relative, le mari a permis,en acceptant à contre coeur, aux enfants de n'être pas privés de leur mère, de ramener la femme dans de meilleurs sentiments ce qui a permis à l'homme d'obtenir une garde partagée qui lui permettrait de continuer d'élever chretiennement ses enfants, les enfants n'ont pas vécu de guerre qui auraient detruit leur équilibre mental et les auraient privé d'un climat de paix auquelils ont droit. La femme est devenue païenne assumée, l'homme est resté profondément chrétien. Quelques mois après une instruction a été ouverte quant à la validité du mariage, considéré au bout de deux ans comme nul. Il n'a été fait aucun reproche moral à l'homme d'avoir accepté le divorce civil pour éviter un plus grand mal , ni de la part de l'évêque, des avocats ou des prêtres consultés( l'homme a même été loué pour son discernement) , mis à part un prêtre de la fsspx qui n'avait pas tous les éléments et était influencé par le position de sa Fraternité au moment de la réforme de François, bien des années après la fin de cette instruction.

Lux Æterna

@Grosminet
Il faut faire une différence entre divorce administratif civil et volonté de briser l'union religieuse. Certains cas complexes peuvent amener à faire ce genre de distinction. D'autre part il faut prendre en compte l'eventuel procés canonique engagé.
Dans tous les cas le mariage religieux est indissoluble s'il est reconnu comme valide. Cependant, et là le pape François avait raison, il y a énormément de mariages nuls chez les prétendus catholique si l'on s'en réfère strictement au droit canonique et aux intentions des futurs époux.

Grosminet

@Lux Æterna J'apprécie vos interventions. Ici toutefois, j'ai toujours trouvé extrêmement dangereuse et imprudente l'affirmation du pape Bergoglio selon laquelle énormément de mariages seraient invalides. Les tribunaux ecclésiastiques sont, me semble-t-il, un peu vite en affaire, en déclarant presque systématiquement la nullité des mariages dans les requêtes introductives d'instance qui leur sont soumises.
En outre, il existe, dans le Droit canonique, la notion dite Ecclesia supplet selon laquelle un sacrement peut être valide en dépit d'un manque ou d'une irrégularité de forme, l'Eglise pouvant y pourvoir. Bref, comme vous le dites et en particulier en certains cas d'espèce, la question peut se révéler fort complexe. Je m'exprime ici en simple fidèle catholique et ne suis ni théologien ni canoniste.

Lux Æterna

@Grosminet
Chez les mariages "conciliaires" il y a de graves problèmes d'intentions chez les mariés et de préparation de la part des prêtres. Chez moi par exemple, la majorité des mariages le sont pour des raisons autres que religieuses. La tradition humaine, le rêve du prince charmant et de la princesse, le désir d'un rit symbolique pour signifier l'engagement, le désir de faire plaisir à la famille, etc... Les préparations sont incapables de correspondre aux standards de la foi Chrétienne, les époux ne connaissent que d'une manière très vague les droits et les devoirs du mariage catholique, la plupart n'ont pas de vie chrétienne, leurs intentions ne sont pas sondés. Tout cela tend à rendre les mariages douteux ou invalides. Le droit canonique de 1983 a precisé les empêchements prohibants et dirimants. Les "mariés" de notre époque ne sont plus les mariés d'avant guerre. Faute à la déchristianisation et à l'ignorance des catholiques comme à leur libéralisme.
Les prêtres de la fsspx remettent en cause ces précisions du droit canonique de 83 et s'en tiennent à celui de 1917. Cependant il faut tenir compte de deux choses à mon sens:
-Les fidèles de la fsspx ne sont pas du tout ceux de l'Eglise paroissiale.
-refuser les changements du droit canon en matière de validité du mariage et les juger comme erronés signifie que l'Église peut promulguer un droit canon qui conduit au péché, et refuser la légitimité/validité de l'Eglise a gouverner les fidèles dans la vérité. Cela est très problématique.

Grosminet

@Lux Æterna Le problème se double, effectivement, de la déchristianisation de nos sociétés. En dehors des cercles traditionnels (FSSPX, FSSP, ICRSP, IBP, etc.) que je connais bien, les mariés n'ont pas de réelle formation catholique et ne sont pas toujours pratiquants. Depuis le concile, ils n'ont de catéchisme que des histoires de « mon ami Jésus m'invite à son repas » pour parler de la sainte Messe et du précepte dominical. Pour avoir été catéchiste chez les conciliaires, je sais de quoi je parle. Les prêtres modernes qui préparent les futurs époux leur enseignent-ils la vérité, leurs obligations, les confessent-ils sérieusement avant le mariage ? J'en doute. Ce que je puis dire, c'est que la vaste majorité des mariages conciliaires consistent en fait en une régularisation de couples concubins ; les futurs époux sortent le matin du lit conjugal pour se rendre à l'église alors qu'ils auraient dû vivre un temps de séparation de corps et s'être repentis d'avoir vécu dans le péché. Partant, ils contractent le sacrement de mariage en étant objectivement en état de péché mortel. Cet été, j'assurai la fonction d'organiste lors d'un mariage dans une paroisse de la FSSP : les époux étaient des fidèles instruits des vérités de la foi catholique, pratiquants attachés à la messe tridentine et n'avaient jamais vécu maritalement, la jeune fille ayant jusque là toujours vécu chez ses parents ; nous étions dans un autre univers.

steack

Bizzare tous vos commentaires sont tronqués sur la fin de chez moi. Pourtant vos echanges me passionnent. Est ce pareil pour vous ?

Cliquez sur le texte du commentaire

Grosminet

@steack Les commentaires m'apparaissent tronqués moi également mais la suite apparaît, comme le dit @Lux Æterna , en cliquant dessus.

steack

@Lux Æterna
Merci de ce temoignage au sujet de cette famille. Mais si c'est une famille francaise, l'epouse pouvait elle pas demander une ordonnance de separation sans aller jusqu'au divorce. Ca suffit pour avoir des droits, il me semble.

Lux Æterna

La femme, de mémoire ne voulait pas de l'ordonnance de séparation à cause des devoirs conjugaux qui demeurent et des obligations successorales. Le mari avait par ailleurs été mis en garde du piège que cela représentait pour lui compte tenu de l'état d'esprit de la femme. Voilà ce dont je me rappelle( cette affairere monte à plus de 15 ans). L'acceptation du divorce civil par consentement mutuel, malgré le refus moral du mari de rompre le mariage, semblait être le plus adapté au vu des éléments et des intentions de chaque partie.

steack

Les desirs immoraux de son epouse n'auraient pas du etre pris en compte par le mari pour consentir à un acte peccamineux contraire à l'enseignement de NSJC dans Matthieu 19

blanche52

Le mari "divorcé" n'est-il pas tenu à une pension alimentaire pour ses enfants ?

Lux Æterna

@blanche52
Dans le cas évoqué, le mari a agit dans l'intérêt de ses enfants, il visait la paix avec son épouse pour l'équilibre des enfants déjà malmenés et la garde partagée pour pouvoir elever ses enfants chretiennement. Il n'avait pas de pension à verser, le divorce par consentement mutuel permet de n'avoir qu'un avocat et donc d'optimiser les chances d'un arragement financier équilibré. Il faut savoir que si le mari avait refusé catégoriquement le divorce, d'une part il aurait fini par être prononcé malgré lui, d'autre part l'état de conflit que le refus aurait engendré lui aurait fait perdre ses enfants et en plus il aurait eu de nombreuses obligations financières. Les juges sont souvent injustement du côté des femmes pour ces questions . Je me rappelle du juge de l'époque, le père n'était pas avantagé.
Le mari , grâce à son attitude conciliante mais déterminée a pu obtenir la garde alternée, ses enfants ont pu continuer à recevoir une éducation chrétienne aller à la messe un dimanche sur deux etc, éviter que les enfants soient trop influencés par la mère qui rejetait ouvertement le Christ, tisser de bons liens affectifs avec ces derniers, etc. Sur un plan financier son attitude conciliante face à la femme qui voulait absolument divorcer à apaisé cette dernière qui à adopter par ricochet cette attitude en ce qui concerne les biens. Pas de pension, une maison conservée par le mari qui l'avait lui-même payée et rénovée, pas de soulte compensatoire, uniquement la voiture pour la femme, l'ecole privée payée par l'homme, les allocs versées intégralement à la femme. . Si le mari était entré en conflit en refusant le divorce, il perdait tout et surtout ses enfants.
C'est pour cela qu'il faut beaucoup de dicernement dans des cas complexes comme celui-ci et parfois il faut accepter à contre cœur le divorce civil pour le bien supérieur des enfants. Ce qui ne veut pas dire toucher à l'esprit de l'engagement marital chrétien. L'homme, lui, est resté célibataire et ce malgré son mariage qui a été déclaré nul à posteriori. Les raisons qu'il avance encore sont: le témoignage du mariage unique du chrétien auprès de ses enfants et une forme de fidélité à sa seule famille , ne pas imposer une nouvelle femme à ses enfants, le Christ désormais premier aimé, premier servi. Ses enfants que je connais bien sont restés chrétiens et ont un amour sans borne pour leur père, ils n'ont pas souffert de la séparation selon leurs dires tant cela c'est passé sans heurts. Pourtant le mari à beaucoup souffert mais l'a bien caché.
C'est un cas parmi d'autres évidemment. Je pourrais parler de quelques femmes admirables qui ont du accepter le divorce et qui ont malgré tout réussi des prouesses dans l'éducation des enfants tout en restant célibataire et très pieuse.

steack

On remarquera qu'aucun eveque francais n'a jamais tenu une telle position depuis la publication d'Amoris Laetitia. Il aura fallu Fiducia Supplicans pour que seuls Mgr Aillet et les 5 eveques de Bretagne reagissent contre leur pape.

Grosminet

@steack Précision intéressante. Vous me paraissez plus versé que moi sur la question et je m'interroge : par quel moyen un fidèle divorcé peut-il régulariser sa situation et accéder de nouveau à la sainte eucharistie ? En supposant, bien entendu, qu'il ne vive maritalement avec personne et observe la chasteté, et que son mariage ne puisse être déclaré nul par un tribunal ecclésiastique.
Une autre question me vient : qu'en est-il du fidèle divorcé mais qui obtient, a posteriori, une déclaration de nullité prononcée par l'Eglise ?

steack

Merci de votre confiance.
Si le fidele est divorcé innocent il peut communier, secrètement pour eviter le scandale.
S'il est coupable, il doit tout mettre en oeuvre pour reprendre la vie commune ( reparer son peche ou au moins essayer de le faire). En cas de succes de la reparation, il peut se confesser et ensuite communier, en cas d'echec je suggère qu'il saisisse son ordinaire ( canon 1151 à 1153) qui lui accordera ou non une dispense de vie commune par decret.
Si le mariage etait nul, la procedure aurait du s'assurer avant la nullité que le mariage civil etait un echec definif, ce qui n'est presque jamais entrepris par les tribunaux ecclesiastiques helas plus que laxistes.
Si un de ces tribunaux prononce une nullité, il vaut mieux s'assurer aupres d'un bon pretre un peu canoniste que le mariage est réellement invalide avant de reprendre une vie commune avec un tiers, qu'on soupconnerait d'être adulterine au yeux de Dieu. Aujourdh'ui en France il suffit presque de demander la nullité pour l'obtenir. Le laxisme des tribunaux ecclésiastiques est helas pire que celui des juridictions civiles.
Dans tous les cas en cas de séparation des mariés , meme sans divorce, tout doit etre fait pour reprendre la vie commune ( Familiaris Consertio § ...83 de memoire)
83. Divers motifs, tels l'incompréhension réciproque, l'incapacité de s'ouvrir à des relations interpersonnelles, etc., peuvent amener à une brisure douloureuse, souvent irréparable, du mariage valide. Il est évident que l'on ne peut envisager la séparation que comme un remède extrême après que l'on ait vainement tenté tout ce qui était raisonnablement possible pour l'éviter.

Grosminet

@steack Merci d'avoir éclairé ma lanterne. En somme, le divorcé coupable doit s'amender et reprendre la vie commune, malgré le prononcé du divorce par une juridiction civile, ou alors, en cas d'impossibilité, présenter une requête à son ordinaire pour l'obtention d'une dispense de vie commune.
Je reconnais avec vous le laxisme assez scandaleux des tribunaux ecclésiastiques dans les prononcés de nullité. Défaut de connaissance, de liberté, de maturité et j'en passe, tout est bon pour déclarer un mariage nul. C'est à se demander quelles sont les unions qui pourraient résister à une étude aussi corrosive. En présentant une requête, c'est pratiquement automatique, les couples obtiennent la déclaration de nullité.

steack

Et encore !! Il faut qu'aucun des deux ne se soient rendu coupable du peché mortel de divorce dans lequel ils sont installés c'est à dire qu'aucun des deux n'aient accepté un divorce par consentement mutuel !
"De manière absolument univoque et sans admettre aucune exception, Notre Seigneur et Rédempteur Jésus Christ a solennellement reconfirmé la volonté de Dieu quant à l’interdiction absolue du divorce. Une approbation ou légitimation de la violation de la sacralité du lien matrimonial, même indirectement par la nouvelle discipline sacramentelle évoquée, contredit gravement la volonté expresse de Dieu et Son commandement. Une telle pratique altère donc substantiellement la discipline sacramentelle bimillénaire de l’Église, ce qui entraînera aussi avec le temps une altération de la doctrine correspondante. »
Source : Mgr Schneider et les évêques du Kazakhstan rejettent les normes d'application d' "Amoris laetitia" • LPL

blanche52

J'ai connu une famille de 2 enfants issus du "mariage" de leurs parents après que le précédent mariage du mari ait été déclaré nul par les instances de l'Eglise, la femme était célibataire auparavant.
Après une dizaine d'années (peu importe le temps), le mari est retourné vivre ...avec sa première femme (dont l'Eglise avait statué qu'ils n'avaient jamais été mariés) ! Donc ... ?